Mateo - On se les gèle en Norvège

• Prénom(s) : Mateo • Nom : Gonzales • Pseudo pour le club (PNC) : • Date de naissance : 02 janvier 1953 • Âge : 33 ans d'aspect - 66 ans au compteur sinon • Espèce : Lycan • Nationalité : Colombien de naissance - Américain d'adoption • Orientation sexuelle : Bi • Etat Civil : Célibataire open   • Métier  : Agent de la Section 45 - spécialisé dans l'infiltration • Maladie (Si patient) : écrire ici • Lieu de travail : Oslo à ce jour • Groupe : Civil surnaturel • Avatar : Peter Gadiot • Code règlement : Ok By Aedan C.

Je peux résumer à beau gosse ? Ouais je me disais aussi que ça serait trop facile…trop prétentieux aussi. Je suis brun, des yeux marrons qui deviennent dorés sous ma forme lycane. Colombien d’origine, c’est clair que ça ne me donne pas le teint d’un anglais. Peau hâlée, j’aime porter la barbe de quelques jours voir plus, c’est en fonction de mes missions surtout. 1,80m tout en muscle taillé par les entrainements et je pense que ma condition de surnaturelle n’y est pas étrangère. L’adolescence rebelle ça laisse des traces, j’ai plusieurs tatouages sur le corps. Le plus visible se situe dans mon cou. Le plus important est celui qui m’identifie à l’Agence qui se situe sur mon flanc droit. Pas de cicatrices, amen.

Je n’aime pas le froid et regrette son pays natal pour son climat. Protecteur avec les personnes que me sont proches et encore plus avec Maria, ma petite sœur, seule famille qui me reste. Beau parleur. Un poil dragueur et fanfaron. J’aime m’amuser, la viande saignante, l’odeur de l’herbe coupée et m’y rouler dedans quand je suis lycan. On ne dirait pas comme ça mais par nature, j’ai un caractère pas facile à gérer. La vie ne m’a pas épargné mais elle m’a armé pour affronter les situations délicates. Pragmatique. Opportuniste. J’ai le sens du devoir et la loyauté pourtant je ne fais partie d’aucune meute. Je peux avoir l’alcool mauvais en fonction de l’approche de la lune ou paradoxalement être totalement dans la déconnade. Lycan né par mon père, je sais maitrisé mes transformations mais affectionne particulièrement ce moment qui harmonise ce que je suis avec la nature.

Vous savez quoi ? Il m’arrive parfois de regretter Medellin quand je me pelle le cul ici. Ouais vous voyez, c’est dire comme je me plais à Oslo… Attention, il ne s’agit pas du Medellin 2019 presque tout propre et ville quasi exemplaire pour sa belle urbanisation et son taux de criminalité en baisse. Teu teu, non pas du tout, moi je vous parle des années cinquante à soixante. Pour faire plus simple, de ma naissance à mes seize ans. Quoi ma date de naissance ? 1953, Pourquoi ? Non, je ne me trompe pas. Je suis l’ainé de deux sœurs, Maria et la petite dernière Theresa. Très tôt notre père nous a lâchés. Trop de responsabilités. Trop casseroles aux fesses et peut-être bien buté et enterré quelque part, je n’en sais rien mais nous en avons payé les conséquences. Je ne veux même pas savoir comment notre mère a réussi à nous élever, ni comment moi je n’ai pas fini dans un gang le temps que nous avons vécu là-bas. Je n’avais pas encore connaissance de ce que j’étais à cette époque et encore moins de ce qu’était une meute et de son esprit. Du reste, je me demande si je le saurais un jour car je ne cherche pas à m’intégrer, ça ne serait pas du tout compatible avec l’existence que je mène pour la Section 45.     J’imagine que c’est d’avoir vécu dans un bidonville cinq étoiles, qui a fait que j’ai toujours en moi cette volonté de me surpasser. Un jour notre mère est rentrée complétement paniquée. Je devais avoir une dizaine d’année, quand elle nous secoua au beau milieu de la nuit, dans nos lits, pour qu’on s’habille rapidement. De là un long périple commença pour nous et j’avoue qu’avec le recul je me dis que notre mère a vraiment eu beaucoup de chances, seule avec ses trois gosses. C’est par la mer que nous sommes arrivés au Nicaragua pas question de passer par le Panama, trop surveillé. Là-bas, ma plus jeune sœur tomba malade et nous obligea à y rester plus longtemps. L’état de santé de Thérèsa se détériora rapidement. Trop rapidement pour ne pas en être suspect. C’est au Nicaragua que je fais ma première expérience du surnaturel sans vraiment comprendre au départ à quoi j’avais à faire. Sorcellerie/démon, du haut de ma dizaine d’années cela me semblait ne pas être très différent l’un de l’autre. J’avais retenu que ma petite sœur était comme possédée mais j’avais mal compris, mélangeant ce que nous étions nous-mêmes et ce qui la possédait. Plus tard – bien plus tard – j’ai su que Thérèsa avait servi de source d’énergie à un esprit malfaisant. Sa condition de lycan lui avait permis d’être plus résistante que la normale. Pas assez malheureusement…Thérèsa repose à ce jour au Nicaragua. Notre mère en a été énormément affectée. Quelque chose en moi s’est brisé le jour où nous l’avons mise en terre. Je me suis juré de protéger Maria pour ne plus avoir à ressentir cette douleur et ce vide qui persiste. J’ai douze ans quand nous arrivons à franchir les frontières américaines après être passés par le Mexique. Travailleuse clandestine, notre mère a trouvé à faire des ménages chez des particuliers par très regardants. Elle s’attire la bienveillance d’une vieille dame, qui nous prend sous son aile, moi et ma sœur. Inscrits à l’école en ne sachant parler que quelques mots d’américain, j’apprends vite ce qu’est l’intolérance et le racisme mais contrairement à ma sœur, je ne me laisse pas atteindre. Baissé les bras n’est pas un trait de caractère que je possède, j’apprends vite à l’oreille avant de savoir bien le lire. Merci aux films et séries de l’époque. Contrairement aux apparences, l’école me réussit bien. Notre mère parvient à obtenir le fameux sésame grâce à l’aide de notre bienfaitrice. Je suis américain sans encore avoir vécu le rêve américain dans toute sa splendeur. Approché plusieurs fois par un gang latino, je flirte dangereusement entre la légalité et l’illégalité. Tout ça pour impressionner la plus canon des filles pour laquelle mon cœur s’emballe. J’ai seize ans et les hormones en ébullition. J’ai souvent chaud, la perception de mes sens plus à fleur de peau à cause de tout ça. Enfin ça, c’est ce que je pensais jusqu’à cette fameuse nuit où j’avais enfin rendez-vous avec la pulpeuse Angelina. Pas de permis mais ça ne m’a pas empêché d’en emprunter une. Il parait qu’on se rappelle toujours sa première fois. Je ne fais pas exception à la règle mais sûrement pas pour les mêmes raisons que tout le monde. Elle était jolie Angelina et pas très timide pour faire face à mes maladresses. Pendant qu’on s’embrassait et je vous passe les détails, la température de mon corps est montée en flèche en quelques secondes. J’ai pensé que c’était parce qu’Angelina était très entreprenante mais lorsque j’ai ressenti les premières douleurs musculaires, j’ai pigé que ce n’était pas normal. Toute mon ossature semblait pousser de l’intérieur. J’ai repoussé Angelina quand les doigts de ma main laissèrent place à des griffes. C’est cassé en deux que je m’extirpe de la bagnole pour ne pas qu’elle me voit comme ça. Comment d’ailleurs ? Qu’est-ce que j’étais ? Ma peau se déchirait sous des fringues que je n’endurais pas. J’ai fini à quatre pattes dans un terrain vague me transformant en loup. Mes pensées n’étaient plus que le flux sauvage et animal de ce que mon corps venait d’extirper. La seule chose dont je me souviens, c’est d’avoir perçu la voix d’une femme. Je me suis réveillé aux premières lueurs de l’aube, à poil, pas très loin de chez moi. Mes mains sont couvertes de terre mais pas que… j’ai du sang sur moi, beaucoup de sang un peu partout. C’est avec horreur que je réalise ce qui a dû se passer hier soir. Angelina… puis j’en gerbe dans le lavabo. Je reste plusieurs heures sans savoir quoi faire, lorsque Maria frappe à la porte, j’en sursaute de peur. Téléphone qu’elle me dit, en beuglant qu’elle n’est pas boniche pour faire les commissions. C’est fébrile que je reprends le combiné. Mon cœur a failli s’arrêter quand j’ai entendu la voix d’Angelina. Je crois même lui avoir dit un : T’es vivante. Inutile de dire que je me suis fait rhabiller pour l’hiver et bien foutu de ma gueule par les autres parce qu’Angelina ne s’est pas privée de balancer que je me suis barré en gueulant au moment où il ne fallait pas. Plus tard j’ai appris dans les journaux qu’un SDF avait été attaqué et déchiqueté par un animal sauvage. Cette disparition – meurtre – attira la curiosité d’autres comme moi. Des lycans. J’y ai trouvé les réponses sur ce que j’étais, et probablement ma sœur aussi, tout comme Thérèsa l’était. Je crois qu’au fond d’elle-même notre mère se doutait de ce que nous étions mais espérait que nous ne serions pas comme notre père. Elle comprit rapidement que ses prières n’avaient pas été entendues. Je n’agissais plus comme avant. Plus irrité. Plus agressif et plus fort aussi. J’enchainais les conneries depuis que je me sentais pousser des ailes. Deux options s’offraient à moi. Soit je continuais sur la même voie, soit je m’engageais dans l’armée. A mes dix-huit ans je signe. C’est l’école militaire pendant plusieurs mois et ma première expérience homosexuelle, je découvre ma bisexualité. J’apprend à canaliser ce que je suis et à me libérer quand je le peux. J’avoue que mes sens développés sont un atout majeur. Odorat, ouïe et vision sont ceux que j’utilise le plus. Je suis un bon élément, même plutôt pas mal, au point d’être repéré pour faire parti d’une unité spéciale, une agence. Les années s’accumulent. Notre mère nous a quitté dans son sommeil paisiblement. Maria ne sait pas ce que je fais comme job exactement. Je suis militaire et voyage souvent point. Officieusement, je mène des missions pour un groupuscule. Infiltration. Assassinat…accessoirement surveillance et protection. La Section 45 pour les initiés. L’Agence pour les autres. C’est à Milan que je rencontre Niva’. La section 45 est un vaste réseau qui s’étend dans le monde. Je le trouve sympa, on se partage certains points communs comme la précision et l’efficacité. Nous formons un binôme parfait jusqu’à ce que cet idiot se tape ma sœur. Maria m’avait rejoint après ses études. Un cabinet d’architecture l’avait embauchée dans une de leur succursale. Milan. Niva et elle ça a matché tout de suite. Difficile d’interdire à ma sœur, plus que majeure, de ne pas sortir avec lui en argumentant sur le job que nous faisions et sur sa nature de surnaturel. J’ai laissé faire, pesant que les intentions de Niva’ étaient sérieuses. Je me suis trompé…Notre binôme se détériora au point d’en venir aux mains et de faire capoter une mission importante. Convocation et mise à pieds, c’est ce que nous avons récolté. Sauf que Niva’ se volatilisa du jour au lendemain… L’Agence me confit la tâche de le retrouver. Je suis contraint de laisser Maria. Elle me dit qu’elle est grande pour s’assumer…ouais pas pour choisir ses mecs en tout cas. Oslo. Je maudis Niva’, j’ai retrouvé sa trace là-bas. Il traine avec une fille identifiée sous le nom d’Aria. Jolie petit lot, je me demande s’il se la tape aussi celle-là. J’informe l’Agence de ses moindre faits et gestes. A force de filer cette Aria, j’ai l’impression de la connaitre. Sa mélancolie la rend touchante. Sensible. A un tel point que je déroge aux règles en allant m’approcher d’elle. C’est con, j’aimerais lui parler. Quand j’arrive à sa hauteur je ne trouve que l’excuse de lui offrir une cigarette. Quel empoté… je lui tends. Elle la prend et là un coup de vent m’explose la réalité en plein nez. C’est une surnaturelle… je ne sais pas pourquoi, ça m’a fait flipper sur le moment alors j’ai profité qu’un type la hèle au loin, pour disparaitre comme je suis venu.

▽Pseudo : Max ▽Âge : Largement dépassé les trente docteur ▽D'où viens-tu : France ▽Scénario : Niva' m'a donné vie - PAPAAAAA     ▽Présence : Plusieurs fois par semaine même si j'ai davantage de temps pour rp les week-ends. ▽Comment as-tu connu le forum : C'est Papa qui m'a corrompu puis j’ai vu les jolies courbes de Rosaria ▽Un commentaire ? Quelqu'un a pensé à commander des pizzas