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Where it begins [2013][Rosa]

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Mar 4 Juin 2019 - 17:23



On remplissait mon verre de whisky, que je portais immédiatement à mes lèvres pour savourer la délicieuse liqueur. Ce début de soirée aurait pu se dérouler parfaitement, si Voigt, mon tendre et cher ami (et collègue de l’Agence) démon, cessait de parler de ses conquêtes éphémères. Cette fois-ci, d’après les bribes du monologue que j’avais entendu, c’était une jeune irlandaise – et surtout humaine, ce qu’il préférait par-dessus tout.

Pour la énième fois, je me demandais bien ce qui avait poussé le blond à vouloir fréquenter ce bar. Voigt était habitué aux boîtes de nuits et surtout aux coins VIP, entouré de danseuses dénudées. Il avait choisi un pub plutôt petit, et être à l’étroit avec des italiens, c’était une mauvaise idée. Ma tête me faisait mal depuis une bonne dizaine de minutes, et c’était encore pire avec l’autre qui n’arrêtait pas de parler. Je déposais mon verre contre le meuble, avant de plaquer ma main sur son épaule, le serrant.

– Tu te rends compte que je t’écoute qu’à peine, quand même ?
– Oui. Mais je pensais que les dragons avaient une bonne ouïe.
– Je suis une putain de wyverne, connard, m’exclamais-je, pas trop fort histoire de pas me faire passer pour un timbré. Et où est-ce que t’as lu cette connerie ?
– Je disais ça pour te faire chier.

Il ajouta après un silence, tout en s’armant d’un sourire en coin :

– Du con.
– Sac à merde.

A peine que j’eus le temps de déguster à nouveau mon whisky, qu’il reprit son histoire avec l’irlandaise. Puis, soudain, il s’arrêta. Il me tapota l’épaule et tandis que je le fusillais du regard, il me pointait une direction du doigt. Ça y est, il avait repéré quelqu’un et il en tombait amoureux. Je le voyais, à sa tête.

– Elle est où ? demandais-je, blasé.
– A six heures. Cheveux bruns. Yeux verts.
– Tu préfères pas les blondes, toi ?
– Mais regarde la !

Je levais les yeux au ciel et soupirais, pour finalement me retourner. Ce n’était pas très discret… mais ce n’était pas le genre de Voigt d’être subtile. Mes yeux cherchèrent la fameuse personne qui avait attiré l’attention de mon ami. Heureusement, il n’y avait qu’une brune et je la trouvais plutôt facilement.

– Pas mal.

En réalité, j’avais un peu trop bu et je n’arrivais pas à bien la discerner de loin.

– Magnifique, tu veux dire ! Je vais lui parler.
– Putain, Voigt, tu peux pas passer une soirée sans draguer ou quoi ? m’exaspérais-je en le voyant se lever.

Déterminé, il se dirigeait vers la jeune femme et je ne pus m’empêcher de soupirer avec gravité. Moi qui voulais passer une bonne soirée, voilà qu’il se mettait à faire la chasse aux humaines. Je pouvais très bien le laisser et faire ma vie avec mon verre, mais c’était agaçant de le voir draguer. Je décidais de le suivre et me fis un chemin parmi la foule. Il parlait déjà avec la fille. D’ailleurs, mon regard s’abattit sur elle, dorénavant je pouvais mieux la regarder. Plutôt grande, et… vraiment jolie, en fait.

De plus, un sentiment étrange s’était ancré en moi lorsque je m’étais approché. Je reniflais un bon coup, mais je n’étais pas sûr de ce que je sentais. C’était… une sorcière ? Je reconnaissais cette odeur entre mille. Les sourcils froncés, je me mis à l’insulter intérieurement dans ma propre langue. Pourquoi il y avait une putain de sorcière ici ? Sentir cette vermine me fit serrer la mâchoire. J’étais à présent proche d’eux.

– Voigt. Tu veux bien ramener tes fesses ?
– Oh, mais voilà donc mon ami ! Je te présente Aiden. Aiden, voilà Rosaria. C’est la première fois qu’elle vient ici, alors je me suis dit que, nous les habitués, pouvions faire connaissance avec elle.

C’était la première fois qu’on venait ici… ce sale menteur. Et il le faisait bien, en plus. Un sourire charmeur traversait son visage angélique, et je remarquais qu’il avait un peu déboutonné sa chemise blanche. Je lançais un regard noir vers la jeune femme, je voulais pas sympathiser avec une sorcière juste parce que Voigt voulait ajouter une conquête à sa liste. D’un côté, j’étais perturbé. Ce que je ressentais me déstabilisait.

– Ah ? fis-je enfin en la direction de la dénommée Rosaria, avec un sourire crispé. Tu m’as l’air un peu jeune pour traîner dans ce genre d’endroits.
– Oh, ça va, il faut profiter de sa jeunesse ! s’exclama Voigt, avant de me donner un rapide coup de pied.

Pourquoi est-ce que je l’avais suivi, merde ?

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Mar 4 Juin 2019 - 23:18
Where it beginsComme souvent depuis plusieurs années, Rosaria attendait la nuit tombée avec impatience, moment où elle pouvait enfin sortir du manoir familial après que ses habitants se soient endormis. Pendant que tous étaient en pyjamas, emmitouflés dans leurs couvertures, elle ajustait les derniers détails de son maquillage et de ses habits.
Ayant appris à conduire grâce à son majordome, elle filait silencieusement à travers les couloirs, jusqu’à sortir et atteindre le garage où elle emprunta la voiture de son père, comme à son habitude. Elle descendit le long de l’allée et franchit le portail, se dirigeant vers le centre ville qu’elle connaissait bien à présent. Une fois la voiture garé, Rosaria partit à la recherche d’un endroit où passer la soirée. Elle n’allait jamais dans les mêmes, préférant découvrir tous les établissements qui existaient dans cette ville, pour une fois où elle pouvait échapper aux attentes familiales. Son regard se posa sur un bar, à l’ambiance animée à première vue, et n’y étant jamais allée jusque là, Rosaria y entra, curieuse.

L’établissement était petit, mais tout était petit en comparaison à son manoir alors bon.. Ce n’était plus un détail qui l’arrêtait à présent.
La musique et l’ambiance étaient bonnes, c’était suffisant pour qu’elle puisse s’amuser. Elle pourrait essayer une nouvelle boisson tiens. Tirée de sa contemplation du menu derrière le bar assez rapidement, elle détourna son attention sur son nouvel interlocuteur. Combien de temps cette fois ? Elle jeta un coup d’œil à l’horloge. Ouais, moins d’une minute avant qu’elle se fasse accoster. Voilà ce qui arrivait quand on était aussi jolie qu’elle. Non pas qu’elle se plaignait, c’était un bon moyen d’obtenir des boissons gratuites et de la compagnie. L’homme s’appelait Voigt, un habitué du bar. Et un menteur de surcroît. Si ça la dérangeait ? Pas le moins du monde.

Ils étaient tranquillement en train de discuter quand un troisième individu se mêla à la conversation. Ou plutôt, il essaya d’en extirper Voigt. Rosaria le dévisagea en constatant son animosité envers elle. Elle était canon, m’enfin ! C’est quoi ces manières ? Oh, mais bien sûr ! Serait-elle face à un cas de friendzone intemporelle où le pote gay déteste toutes les filles que son crush drague, ce qui arrive souvent car c’est un coureur de jupons ? Ses séries préférées allaient enfin lui servir dans ses escapades nocturnes ! Elle avait compris ça en moins de dix secondes, elle pouvait se féliciter. Vu qu’il avait l’air de vouloir la faire dégager à coup de balais, elle allait se faire un plaisir de l’énerver davantage en touchant son point faible qu’il pensait sûrement secret. Toute sourire, elle attrapa le bras de Voigt pour se coller à lui.

« Ouii ! N’est-ce pas adorable de sa part, hein Aiden ? »

Elle lui fit un sourire en coin, insistant bien sur son prénom pour qu’il se sente visé. Eh oui, son petit secret n’était pas aussi discret qu’il le pensait, nah ! Son sourire se crispa à sa remarque, avant qu’elle ne recompose son expression malicieuse.

« Et toi ? Pas trop vieux pour entrer dans un bar ? Je croyais que seuls les ratés venaient s’y soûler, dépassé un certain âge bien sûr. »

Vivement défendue par Voigt, Rosaria ne retint pas le rire moqueur qui s’échappa de ses lèvres en le voyant donner un coup de pied à son ami.
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Mer 5 Juin 2019 - 14:53



Maintenant que j’étais en face d’une sorcière, l’envie de l’étriper se faisait de plus en plus ressentir. Et pourquoi elles se ressemblaient toutes ? Du moins, celle en face de moi avait des traits faciaux qui me faisaient penser à cette connasse qui m’avait maudit. Je ne pouvais oublier le visage de la femme qui m’avait réduit en une vermine, et surtout pas cet éclat malicieux que toutes deux possédaient dans les yeux.

… qu’est-ce qu’elle foutait, d’ailleurs ? Pourquoi elle prenait le bras de Voigt ? Je la fixais un instant, en essayant de comprendre le pourquoi du comment de son action. Ça se voyait tant que ça que je voulais lui claquer sa face contre le comptoir à répétitions ? Cette fois, je pris un air méprisant et mon sourire se constipa. Qu’elle continuait de sourire comme ça, j’allais lui arracher la tête de ses épaules. Pétasse.

– Très adorable. Tellement que ça me donne même envie de vomir.

J’évitais soigneusement le regard sanglant que m’envoyait Voigt, lui qui tentait par tous les moyens de draguer cette fille. C’était étrange d’ailleurs, plus je la regardais, plus… je la comprenais. Comme si je lisais un livre. Mais le bouquin en question, c’est de la merde. Me dites pas que-

– Ha ha ha ! Toujours à utiliser les grands mots, ce grand gaillard ! s’exclama le démon qui était sur le point de me foutre un coup de poing sur la gueule.

J’ignorais délibérément ce qu’il avait dit, pour ensuite faire remarquer que la sorcière était un peu trop jeune pour traîner ici. Cela voulait aussi dire : dégage ou je te dégage moi-même par la force. Je pensais que ça allait être probablement trop subtile, mais étonnement, les sorcières possédaient un cerveau capable de déduction. Sa pique, un peu trop insultante à mon goût, me fit perdre le sourire que j’essayais de garder. Voigt fit un « ouh », nous regardant à tour de rôle. J’allais le tuer, lui aussi. Pourquoi il la défendait comme ça ? Elle osait se moquer !

Pourquoi cette sorcière me perturbait autant ? Pourquoi je ressentais… ça. C’était inexplicable, bien que l’idée que j’avais très loin dans le creux de ma tête ne me plaisait absolument pas. Sous le regard exaspéré de Voigt, je m’étais approché d’elle, le regard sombre. Le démon voulut s’interposer, mais je l’ignorais.

– Tu te crois drôle ? Devine quoi, tu-


Au moment où je comptais terminer ma phrase, ma main avait attrapé, sans le vouloir, une bouteille d’alcool qui venait juste de glisser d’une étagère du comptoir. Encore un peu, et ça aurait pu s’écraser contre le crâne de la sorcière – que je regardais d’ailleurs avec incompréhension. Est-ce que… mon corps avait réagi sans que je le veuille ?

– C’est toi qui as fait ça, pas vrai ? m’exclamais-je un peu trop fort.

Fort heureusement, personne autour de nous ne semblait s’intéresser à notre altercation. Je continuais mes accusations, sachant pertinemment que quelque chose clochait chez moi. Je ne voulais pas croire à autre chose, surtout pas à ça.

– Tu m’as ensorcelé !
– Qu’est-ce que tu racontes ? fit Voigt.
– Toi, la ferme, tranchais-je en sa direction avant de me tourner à nouveau vers elle. Qu’est-ce que tu as fait ?

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Jeu 6 Juin 2019 - 16:13
Where it beginsCe Aiden cachait mal sa jalousie, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure qu’il avait eu envie de lui arracher la tête en la voyant prendre le bras de Voigt. Ses émotions étaient très faciles à décrypter, elle n’avait même pas besoin de fouiller dans sa tête pour ça. Voigt essayait tant bien que mal de détendre l’atmosphère, mais vu le spécimen qui lui servait d’ami, c’était peine perdue. Il fit immédiatement une remarque sur son âge, lui sous-entendant clairement qu’elle était de trop. Sans se laisser démonter, Rosaria lui renvoya sa remarque. Non mais, elle allait où elle voulait, ce n’était pas lui qui allait la mettre à la porte. Ce n’était même pas son bar en plus ! Qu’il redescende un peu, ce n’était pas un dieu en devenir lui.

Elle lui offrit un sourire provocateur en le voyant s’approcher, prête à utiliser les années de combat que Giovanni lui avait enseigné s’il tentait de mettre ses pensées à exécution. Tandis qu’il parlait, Rosaria cessa de l’écouter, tendant sa main au-dessus de sa tête par réflexe, mais Aiden fût plus rapide et attrapa la bouteille qui avait manqué de lui tomber dessus. Pour quelqu’un qui aboyait autant, il mordait pas vraiment au final. Même lui était choqué de ce qu’il venait de faire, faut dire que ça ruinait l’image menaçante qu’il se donnait.

«  C’est toi qui as fait ça, pas vrai ? »


La sorcière fronça les sourcils. Qu’est-ce qu’il racontait ? Les humains ne pouvaient pas contrôler les gens pour les faire rattraper une bouteille voyons.. Oh. Est-ce qu’il savait qu’elle n’était pas humaine ? Mais comment pouvait-il savoir ça, elle n’avait fait preuve d’aucune magie jusque là ! Est-ce qu’il s’agissait d’un surnaturel aussi ? Rosaria le dévisagea pendant qu’il continuait de s’énerver tout seul. Elle n’avait jamais rencontré d’autres surnaturels avant, elle était curieuse tout à coup. Est-ce que Voigt était un surnaturel lui aussi ?
Elle ne put s’empêcher de rire face à cette accusation.

« Je fais souvent cet effet là aux autres, moui. »

Elle ne se sentait pas menacée le moins du monde non, même s’il n’était pas humain il était impossible qu’il soit plus puissant qu’elle, alors pas besoin d’avoir peur. Voigt avait l’air largué devant le comportement de son ami, et se fit violemment rabrouer quand il essaya d’intervenir. Rosaria soutint le regard d’Aiden, visiblement persuadé qu’elle lui avait jeté un sort pour l’obliger à la protéger.

« Rien, tu as rattrapé la bouteille de toi-même, je ne t’ai pas hypnotisé si c’est ce que tu veux savoir. »

Elle le jaugea un instant, zieutant Voigt avant de regarder Aiden à nouveau.

« Comment tu sais pour moi ? »
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Ven 7 Juin 2019 - 22:06



Pourquoi est-ce que mon poing refusait de s’abattre sur son joli visage ? C’est comme si mon corps voulait pas m’écouter. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui manquait : j’étais réellement prêt à me bagarrer. Oui, contre une jeune fille. Mais elle le cherchait ! Cependant, à côté de moi, Voigt n’allait probablement pas me laisser faire – lui qui essayait tant bien que mal de mettre cette vile sorcière dans son lit. D’ailleurs il était complètement perdu, à en juger l’air ahuri qu’il prenait.

Je m’étais approché pour lui faire peur et alors que le démon voulut s’interposer, mon bras partit tout seul pour attraper une bouteille qui avait manqué de s’écraser sur la dénommée Rosaria. Cette dernière avait tendu sa main, comme si elle avait voulu faire pareil. Pfft, j’étais plus rapide. Et pourquoi je l’étais, d’ailleurs ? Si ça en tenait qu’à moi, j’aurais rien fait. Plus je parlais avec cette sorcière de malheur, plus je me posais des questions auxquelles les réponses me faisaient peur.

Énervé, mais surtout agacé, je lui demandais si elle était derrière ce petit manège. Avant qu’elle ne puisse répondre, j’enchaînais sur des accusations, révélant au passage que je savais ce qu’elle était vraiment. Une putain de sorcière. Ce que je pouvais les haïr. Soudain, alors que j’attendais une réponse de sa part, j’entendis quelque chose. Elle m’enrageait tellement que je me mettais à avoir des hallucinations auditives. Face à sa remarque et son ricanement, je déposais la bouteille sur le comptoir avec un peu trop de force.

– Oui. Aux autres.

Voigt, comme prévu, tenta d’intervenir une nouvelle fois et cette fois, je lui fis bien comprendre qu’il avait intérêt à rester sur le côté. Je lui posais encore une autre question, si elle pensait que j’allais lâcher l’affaire comme ça… Elle me prenait pour qui ? Un con ? C’était rien qu’une petite sorcière de rien du tout ! Elle me jaugea tout en me répondant. Un petit groupe de gens nous jetait un coup d’œil curieux, comme s’ils venaient de se rendre compte qu’il y avait une altercation. Je regardais vers ma gauche, le barman s’était aussi retourné.

– On en parle dehors, maugréais-je en attrapant son bras.

Je la tirais vers l’extérieur en ignorant complètement les plaintes du démon derrière nous. S’il était suffisamment intelligent, il devait savoir que quelque chose se tramait et qu’il valait mieux ne pas se mettre entre nous deux. Je refusais de la laisser partir alors qu’elle risquait de m’hypnotiser à nouveau – malgré ses airs de bonne comédienne, j’étais persuadé qu’elle mentait.

Une fois dans les rues de Milan, je la lâchais.

– T’es une de ses disciples, c’est ça ? accusais-je une énième fois. Tu essayes de me jeter un sort, parce qu’elle s’est dit que c’était pas suffisant de me transformer en putain d’humain ! Dis-lui qu’elle peut aller se faire foutre !

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Sam 8 Juin 2019 - 21:37
Where it beginsNi lui ni elle n’avait l’intention de laisser l’autre avoir le dernier mot, fiers et orgueilleux comme ils étaient. Rosaria avait lancé la dernière pique, et attendait la réaction de son interlocuteur, s’il n’était pas déjà à moitié sourd -bah oui, à son âge, vous savez bien que c’est un problème courant-. La tension était palpable alors qu’elle anticipait le moindre mouvement d’Aiden. Puis sans le vouloir, elle capta une partie de ses pensées, qui lui arrachèrent un demi-sourire.

« Awn, tu me trouves jolie ? Comme c’est touchant ! »

Évidemment qu’il la trouvait jolie, mais elle savait très bien qu’il n’avait aucune envie de l’admettre, alors rien de mieux que de dévoiler ses pensées au grand jour, impossible pour lui de nier. Et il le pris mal visiblement, puisqu’il s’approcha d’elle de manière menaçante, dans le but de la frapper, elle en mettrait sa main au feu. Adoptant immédiatement une posture défensive, celle-ci se dissipa quand son instinct lui intima que quelque chose fonçait droit sur elle. Son bras se leva par réflexe pour rattraper la bouteille, mais Aiden fût plus rapide. Elle resta le bras tendu un petit instant, avant de finalement le laisser retomber le long de son corps. Et à partir de ce moment, Aiden se mis à péter un câble tout seul, persuadé que c’était elle qui l’avait fait attraper la bouteille. Soit elle était tombée sur un dingue, soit il avait compris qu’elle était une sorcière. Mais dans le dernier cas, Rosaria n’avait aucune idée de comment il l’avait deviné. Ceci dit, elle n’avait vraiment rien fait, alors elle ne se gêna pas pour lancer une pique. Il s’énervait pour rien. Elle haussa un sourcil à sa réponse.

« Tu parles de toi à la troisième personne maintenant ? »

Elle, pousser le bouchon trop loin ? Jamais.
D’ailleurs pour le prouver, elle lui expliqua qu’il avait rattrapé la bouteille tout seul comme un grand. Puis, elle lui demanda comment il avait deviné qu’elle était une sorcière.. ce qui ne lui plut pas apparemment car il l’empoigna par le bras avant de la faire sortir du bar. Non mais quel rustre ! Certes, il était mieux de parler de ça à l’écart des oreilles indiscrètes, mais un peu de délicatesse n’allait pas le tuer !

Il la lâcha finalement, avant de partir dans des accusations encore plus farfelues. Transformer en humain ? Ce n’était plus un surnaturel alors ? Déception. Mais ce ne fût pas ce qui retint son attention, non. Elle laissa échapper un hoquet d’horreur lorsqu’il la traita de.. disciple.

« Disciple, moi ?! J’AI des disciples, je ne suis pas n’importe qui ! Et je ne sais pas qui tu es, ni toi, ni celle dont tu parles, alors arrêtes de m’accuser de tout et n’importe quoi ou tu vas le sentir passer mon sort ! »

Rosaria se stoppa, furieuse, en reprenant son souffle. Elle le défia du regard avant de continuer.

« Et tu n’es qu’un banal humain alors ? Tu parles d’un ennui, je ne souhaiterai pas ça à mon pire ennemi.. puisqu’il l’a déjà subit apparemment. »

Ouais, elle n’avait pas vraiment fréquenté qui que ce soit pour que son pire ennemi soit un mec qu’elle ait rencontré dans un bar il y a à peine cinq minutes.
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Lun 10 Juin 2019 - 14:12



Nous étions à présent face à face, à côté d’un Voigt qui ne comprenait rien à ce qui se passait. Je fronçais les sourcils lorsqu’avec un autre de ses putains de sourires, elle fit une autre remarque sarcastique. Ha ! Moi, la trouver jolie. Elle rêvait. Cependant, je me rendis compte que je n’avais jamais dit ça à haute voix. Comment est-ce qu’elle avait su ? C’était une sorcière, elle avait sûrement lu dans ses pensées ! C’était probablement pour ça que l’autre connasse l’avait prise sous son aile. Pour décrypter mes pensées.

– Je parlais de la fille derrière toi, tu as dû mal entendre, rétorquais-je.

Alors que je comptais m’approcher pour la menacer, mon intuition poussa mon bras à attraper une bouteille qui manqua de s’écraser sur la vile sorcière. S’il en tenait qu’à moi, je n’aurais rien fait pour retenir l’objet. Elle avait dû me jeter un sort ! Vint ensuite une petite dispute, je voulais savoir si c’était elle qui m’avait ensorcelé, mais son indifférence et ses piques me firent exploser. Elle disait maintenant que je parlais à la troisième personne. Voigt ne put empêcher un petit rire, qu’il tenta de couvrir malgré tout.

Je décidais qu’il était mieux de parler de tout ça dehors, mais pour ça j’attrapais son bras pour la mener à l’extérieur. Sans la ménager, je nous faisais circuler à travers la foule, qui nous regardait avec curiosité. Il y avait trop de monde. Quand je décidais que nous étions loin des regards trop insistants, je la lâchais pour ensuite croiser les bras. Je me devais de savoir si elle était réellement la disciple d’Alistar. Prononcer son nom me faisait frissonner. Sa réaction me surprit. Elle avait des disciples ?! Je plissais les yeux, plus ou moins convaincu. D’après les émotions, que je lisais un peu trop bien à mon goût, elle ne mentait pas.

– D’accord, lâchais-je soudainement, peu convaincu bien qu’au fond de moi je l’étais. Je te crois, pour l’instant. Mais tu m’as quand même ensorcelé, j’en suis sûr.

La phrase suivante me procura la même réaction que cette dénommée Rosaria avait eu face à moi. J’eus aussi un hoquet d’horreur. Un… banal humain ?! Touché dans ma fierté, je me redressais.

– Je suis pas un humain lambda ! Je t’ai dit que j’ai été transformé, mais j’ai toujours l’esprit d’une wyverne ! Et d’ailleurs, si tu m’énerves trop, je risque de me transformer en cette créature donc je te conseille d’arrêter tes piques.

Autant prévenir ! J’étais tout de même loin de la crise de nerfs, mais elle m’agaçait terriblement. Je fronçais les sourcils lorsque je me rendis compte que cette interprétation d’émotions n’était pas normale. Et si… et si elle était l’humaine ? Celle qu’Alistar m’avait tant prévenue. « Pour apprendre à être responsable, tu devras t’occuper d’une humaine ». Connasse.

Ce n’était quand même pas elle ?

– C’est normal que j’arrive à lire tes satanées émotions ? Je veux dire, comme si t’étais un livre ouvert. Tu as mis un autre sort, c’est ça ?


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Mer 12 Juin 2019 - 16:57
Where it beginsRosaria lui sourit, ne se gênant pas pour dévoiler ses pensées au grand jour. Bon, c’était une vérité générale, mais ça l’embêtait bien qu’elle le dise, alors elle n’allait pas se retenir. Elle haussa un sourcil avant de se retourner, pour voir la fameuse fille dont Aiden parlait. Surprise, il n’y avait personne. Elle regarda à nouveau Aiden avec un sourire en coin.

« Étrange, je ne vois personne d’autre. »

Visiblement vexé, Aiden se rapprocha d’elle, avec l’air de vouloir la frapper, pour finalement rattraper la bouteille qui manqua de lui tomber dessus. Et voilà qu’il l’accusait d’être responsable de son acte, elle, aussi innocente qu’un agneau qui sort tout juste du ventre de sa mère ! Relativement ennuyée, Rosaria l’envoya paître sans ménagement, s’amusant de la situation.
Cependant, elle était un peu intriguée de savoir comment il avait fait pour deviner qu’elle était une sorcière, alors elle lui posa la question. Aiden la prit alors brusquement par le bras pour la traîner dehors, sous les regards curieux de la foule. Bah voyons, n’intervenez pas surtout !

Une fois suffisamment éloignés à son goût, Aiden la lâcha et lui demanda des explications sur sa relation avec elle-ne-savait-pas-trop-qui, se fourvoyant sur toute la ligne au point de la prendre pour une disciple. Piquée au vif, Rosaria rétorqua immédiatement, bien décidée à lui remettre les idées en place. Elle n’était la sous-fifre de personne, non mais !
Il lui lança un regard suspicieux avant de finalement abdiquer.. à moitié. Rosaria leva les yeux au ciel, c’était quoi son fichu problème ?

« Comme si je n’avais que ça à faire de t’ensorceler pour rattraper une bouteille. Si je l’avais fais, pourquoi j’aurais essayé de l’attraper aussi, au juste ? »

En plus, ce n’était qu’un simple humain maintenant ! Certaines personnes avaient vraiment une fierté mal placée. Lui parler comme si elle lui était inférieure, pff.. Il pris mal sa remarque, à en juger par le regard d’horreur qu’il lui lança, semblable au sien quand il l’avait traité de disciple.  Chacun son tour. Rosaria faillit rire en l’entendant prétendre qu’il avait toujours l’esprit d’un surnaturel. Il devait se dire ça tous les jours pour s’en convaincre le pauvre, un peu plus et elle en avait pitié.
Cependant, quand il parla de transformation, son expression devint intriguée. Elle n’avait aucune idée de ce qu’était une wyverne.

« Qu’est-ce que c’est au juste ? Je n’en ai jamais entendu parler. »

De toute façon, ça ne devait pas être si impressionnant si sa famille ne lui en avait jamais parlé. Il devait sûrement en rajouter parce qu’il était énervé, ça se voyait sur son visage.
Rosaria haussa un sourcil à ses questions.

« Tu peux parler, j’ai jamais rencontré quelqu’un d’aussi expressif, même un enfant de deux ans cache mieux ses émotions ! »

Bon, elle avait rencontré peu de personnes en réalité, mais il était quand même bien plus facile à lire que celles-là. Sans qu’elle n’utilise ses pouvoirs bien sûr.
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Sam 15 Juin 2019 - 10:50



Ses piques, son sourire en coin, son éclat vicieux qu’on pouvait percevoir dans ses yeux, tout ça avait fait que je l’avais attrapée par le bras pour l’emmener ailleurs. Dans un coin plus tranquille pour pouvoir discuter… si elle ne faisait rien pour me provoquer, bien sûr. Si je ne supportais pas les remarques sarcastiques de mes amis, je n’allais pas supporter celles d’une inconnue… dont les émotions faciales me paraissaient bien trop faciles à lire.

Lorsque je l’accusais de m’avoir ensorcelé, elle me répondit qu’elle n’aurait pas essayé de rattraper la bouteille. Je me tus pendant un instant, réfléchissant. C’était pertinent, malheureusement pour moi qui essayais de chercher la faille. Cependant, je fronçais les sourcils.

– La vie peut se montrer insensée, parfois. Je te crois… pour l’instant.

Ses mimiques signifiaient qu’elle ne mentait pas. Mais depuis quand j’étais devenu un détecteur de mensonge ? J’étais habituellement très nul pour les interrogatoires, et là je me trouvais un don particulier pour deviner ses émotions et savoir si j’avais affaire à une menteuse. Arg, ça m’énervait ! Après ma transformation en vermine, Alistar avait pris soin d’énumérer mon rôle de futur gardien. « Le protecteur de l’humanité », c’est ce qu’elle avait dit. J’avais passé trop d’années à tuer les humains, dont son fils, alors je devais vivre parmi ce que je haïssais le plus.

Je pris un air presque vexé quand elle me demanda ce qu’étaient les wyvernes. Nous sommes si inconnues que ça aux yeux du peuple ?

– Imagine un dragon sans pattes intérieures et qui ne crache pas de feu : t’as ta wyverne.

Je me rendais compte que ma description ne rendait pas justice à ma race et donc, j’ajoutais rapidement :

– Mais on est très chauds, nos morsures sont très toxiques et je suis résistant. Si j’ai su que t’étais une sorcière, c’est parce que mon odorat l’a deviné. J’ai… déjà rencontré des enchanteresses.

Je tiquais face à ce qu’elle venait de dire. Aussi expressif qu’un enfant ?! J’étais un agent, pas un débutant, bordel ! Je pris un air méprisant pour montrer que son commentaire ne m’avait pas plu.

– C’est parce que t’es une sorcière, tu dois avoir plus de facilités !

Non, c’est parce que cette peste était ma protégée, m’insuffla une petite voix.

AH ! Non ! Pourquoi je pensais à ça ?! C’était impossible. Alistar avait parlé d’un humain ! Elle avait dit que j’allais ressentir le danger autour de la personne, que j’allais devoir la protéger à cause de ça et que… qu’on aurait un lien télépathique. Depuis qu’on était dehors, j’entendais des choses, que je pensais dû à mon énervement. Mais la colère ne créait pas d’hallucinations, quand même. Et puis, je lisais un peu trop bien ce qu’elle ressentait.

– Écoute, commençais-je, agacé. Ce n’est pas normal qu’on puisse lire nos émotions aussi facilement. Tu es sûre que tu n’as pas lancé un sort ou quoi que ce soit ? Parce que ça m’énerve vraiment, à chaque fois que tu ressens quelque chose, j’arrive à le lire. La dernière fois, je crois que j’ai lu dans tes pensées, mais il y avait du monde, alors…

Après un temps de pause, qui me parut long, mais qui dura seulement quelques secondes, j’eus un soupir. C’était indéniable. Ça me rendait dingue d’en venir à cette conclusion, mais je n’arrivais pas à penser à autre chose et alors que je comptais rien lui dire, quelque chose me poussa à révéler :

– Je pense que je suis ton… gardien.



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Lun 24 Juin 2019 - 10:44
Where it beginsRosaria haussa un sourcil à sa description. C’était un lézard géant avec des ailes, en somme ? Quand elle disait qu’il en rajoutait. Enfin, ça devait quand même être assez impressionnant à voir, mais ça elle n’allait certainement pas le lui dire. Mais elle était dubitative sur l’une de ses capacités.


« Si tu fais la même taille qu’un dragon, ça change pas grand-chose que tes morsures soient empoisonnées, non ? »

Il devait plus restait grand-chose à empoisonner de toute manière, n’importe quel créature humanoïde serait déjà morte après ça. 
En tout cas, maintenant elle savait comment il avait deviné qu’elle était une sorcière. Elle se demandait bien quelle odeur pouvaient avoir celles de son espèce, mais Aiden ne lui dirait probablement pas la vérité alors elle s’abstient de poser la question. À sa remarque sur le fait qu’il comprenne ses émotions, elle lui lança de nouveau une pique, mais véridique. Elle n’avait aucun problème à comprendre ses émotions non plus, et qu’elle était une sorcière n’avait rien à voir, elle ne comprenait pas particulièrement les émotions de sa famille ou de ses domestiques. Alors c’était bien lui qui était facile à lire ! 

Mais d’après Aiden, ce n’était pas normal qu’ils se comprennent aussi facilement. Rosaria secoua la tête quand il lui demanda une nouvelle fois si elle avait jeté un sort. Elle aurait sans doute pensé qu’il exagérait, s’il n’avait pas dit avoir entendu ses pensées. Là ça devenait étrange par contre. Elle était certaine de ne pas avoir usé de télépathie quelconque sur lui, il ne devrait pas être capable d’avoir entendu ses pensées. A moins qu’il soit fou et entende des voix imaginaires. Et son intuition lui susurrer que ce n’était pas le cas. 

Elle n’avait pas d’explications sur la raison de leur étrange connexion, mais lui si apparemment. Rosaria fronça les sourcils, c’était un genre d’ange gardien ? Plutôt wyverne gardien pour le coup. Comprendre les émotions de l’autre venait de là ? C’était étrange. 

« Tu peux expliciter ? Pourquoi le fait que tu sois mon gardien soit lié à lire mes émotions et mes pensées ? Et d’ailleurs, pourquoi tu l’es ? Les wyvernes sont tous liés à quelqu’un ou quelque chose du genre ? »

Beaucoup de questions oui. Elle n’aimait pas être celle qui ne comprenait rien à la situation, surtout que ça la concernait principalement. 

« J’ai gagné un animal de compagnie si je comprends bien. »

Sourire en coin. On ne se refait pas, après tout. Il n’y avait pas moyen qu’elle rate l’occasion de lui lancé une pique sur son statut.

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Ven 28 Juin 2019 - 12:20



Sa remarque, qui pouvait être pertinente, ne l’était pas du tout à mes yeux, que je levais au ciel. Je croisais les bras et pris un air qui se voulait évident.

– Parce que tu crois que toutes les races surnaturelles sont aussi petites que toi ? Tu te rends compte qu’il y a des créatures qui sont bien plus immenses que les humains, au moins ?

« Petite », c’était un grand mot. Je mesurais un mètre quatre-vingt-cinq, et pourtant la jeune femme en face de moi m’arrivait au menton, voire plus, je n’avais pas mesuré précisément. Je me rendais compte depuis tout ce temps que j’avais la mâchoire serrée et je décidais de me détendre, pour éviter de passer pour un gars qui n’était pas sûr de lui. Si je voulais lui montrer que je n’étais pas un simple gars lambda, il fallait que je lui montre que j’avais totalement confiance en moi, comme elle le faisait.

Je me mis à soudainement réfléchir sur ce qui pouvait déclencher ces interprétations d’émotions. Peut-être qu’elle était juste une sorcière facile à lire ? Mais pourquoi j’avais pu entendre ses pensées, pendant un court instant ? Elle m’avait ensorcelé tout à l’heure, j’en étais pourtant sûr. Je fronçais les sourcils, lorsque je compris peu à peu ce que j’étais. Bien entendu, je refusais de l’admettre, mais maintenant que toutes ces preuves s’offraient à moi… c’était certain. J’étais son gardien. Son putain de gardien, merde. Celui d’une sorcière, en plus ! S’il existait un Dieu, qu’il vienne me tuer sur place. Si cette connasse d’Alistar voulait me punir, eh bien elle était allée jusqu’au bout en me coltinant avec… elle !

D’ailleurs, elle paraissait perdue. Bien évidemment, j’avais donné peu d’informations, comment pouvait-elle tout comprendre d’un coup ? Je toussotais avant de répondre, agacé.

– Je vais répondre à toutes tes questions, donc recolle le bout de cerveau qui te manque et écoute-moi bien : j’arrive à lire tes émotions et tes pensées, car un gardien, selon la pétasse qui m’a transformé, est lié à la personne choisie. Ce qui signifie que nous possédons une sorte de connexion mentale – et c’est réciproque, je pense que tu as dû le comprendre. Je le suis parce que… comment est-ce que tu veux que je le sache ? J’en sais rien, moi ! C’est cette Alistar qui a décidé que tu serais le parfait candidat. Et enfin, les wyvernes ne sont pas tous liées à quelqu’un, c’est juste cette maudite sorcière qui m’a maudit.

J’ajoutais, un peu essoufflé :

– Voilà, tu as toutes tes réponses.

… elle venait de dire qu’elle avait gagné un animal de compagnie. Je fronçais les sourcils et pris un air dégoûté.

– Non, je ne suis pas ton animal de compagnie, vile sorcière. Je suis l’animal de personne, d’ailleurs ! Je suis malheureusement celui qui devra te protéger, malgré moi, de tout danger. Alors en parlant de ça, j’aimerais que tu évites de foutre la merde partout où tu vas parce que je vais devoir courir derrière toi ! Pas que je sois inquiet, te flatte pas trop vite, mais parce que je pense à mon état mental avant tout.

Je la dévisageais de haut en bas, comme pour essayer de comprendre ce qu’elle était vraiment. Enfin, comme sorcière, en fait.

– Tes parents sont pas inquiets, d’ailleurs ? Tu m’as tout l’air d’être une sale gosse de riche, alors pourquoi t’as pas une petite clique avec toi ? Tu sais, des meilleures amies décérébrées qu’on voit dans les films. T’es une sorcière de quoi, d’ailleurs ? Je sais qu’il existe plusieurs branches, grâce à Alistar et sa magnifique intervention.

A ma dernière phrase, j’eus une sorte de grimace agacée. C’était à mon tour de lui poser des questions maintenant, je ne voulais pas non plus jouer les professeurs à lui raconter quel était mon rôle – et parce que j’en savais pas plus que ce que m’avait dit Alistar.

J’espérais réellement que cette Rosaria n’allait pas me poser problèmes…


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Lun 1 Juil 2019 - 21:35
Where it beginsIl n’aimait vraiment pas la sorcière qui l’avait transformé. En même temps, elle l’avait transformé en humain lambda alors il avait de quoi lui en vouloir. Rosaria n’imaginait pas ce qu’elle ressentirait si elle n’avait plus de pouvoirs du jour au lendemain !
Ils avaient donc une connexion mentale.. Elle n’avait pas entendu ses pensées par inadvertance jusque là, elle se demandait bien comment ça marchait. La sorcière décida d’essayer de tester ce lien télépathique pour voir s’il marchait, et se concentra sur Niva pour lui transmettre ses pensées.

« Ça veut dire que tu peux m’entendre là ? »

Elle sourit, un peu amusée par ce nouveau pouvoir. Elle n’avait jamais entendu parler de la moindre Alistair, mais elle avait bon goût en candidate en tout cas. Rosaria se redressa fièrement à son commentaire.

« Évidemment que je suis la candidate parfaite ! Je suis la meilleure, tu peux t’estimer honoré d’être lié à moi, c’est une place convoitée. »

Et c’était vrai, à ses yeux du moins, après des années à vivre dans un environnement qui se pliait en quatre pour elle. Hériter d’un animal de compagnie de ce genre était dans la même continuité. Même si cette appellation ne semblait pas lui plaire. Elle rit légèrement à ses paroles avant de se rapprocher, un rictus amusé sur les lèvres, et la tête légèrement penchée sur le côté pour le jauger.

« Qui te dit que ce sera moi que tu devras protéger des autres ? »

Entre lui et elle, c’était lui qui était le plus susceptible d’être en danger. Ils étaient sur le territoire de sa famille après tout, et elle en était le membre le plus important.

« Je n’ai pas d’amis, personne n’est digne de l’être ! »

Ce n’est pas comme si elle avait l’occasion de fréquenter des gens de son âge de toute façon. Isolée du reste du monde, il n’y avait que les pouvoirs et les titres pour combler cette solitude, pour prétendre que cela ne l’atteignait pas.

« Mes parents ne sont pas au courant que je suis sortie du manoir, donc ils n’ont aucune raison de s’inquiéter. »

Giovanni la couvrirait si jamais quelqu’un se réveillait et avait l’idée de venir vérifier si elle dormait, alors elle était tranquille. Une lueur d’intérêt s’illumina dans son regard quand il lui demanda quelle genre de sorcière elle était. Elle eut un sourire mystérieux, et recula de quelques pas.

« Issue des dieux. Le genre supérieure à toute autre sorcière. »

Ouais, elle était la plus puissante d’entre toutes. Personne ne pourrait lui enlever ça, pas même elle-même. Elle était spéciale, elle n’avait pas les mêmes désirs que les gens ordinaires. C’était normal.. non ?

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Mer 3 Juil 2019 - 14:05



J’espérais que l’air frais qui passait sur ma peau puisse me calmer, mais ce n’était pas du tout le cas. La jeune femme ou dirais-je, la vile sorcière, en face de moi se montrait des plus emmerdeuses. C’était donc ça que de parler avec une gosse de riche qui se croyait au-dessus des autres ? Et dire que je pensais être narcissique… je pris un air presque dégoûté en l’entendant dans mes pensées. Un vrai parasite !

– Oui, je peux t’entendre. Sors de ma tête maintenant !

Son sourire en coin était une sorte de marque de fabrique ou quoi ? Et pourquoi Alistar avait décidé de me lier à… à elle ! Cette vieille chouette avait bien dit que c’était un humain qui était supposé être mon protégé, voilà que je me retrouvais face à une magicienne. Je levais les yeux au ciel lorsque la Rosaria entreprit de se vanter.

– Honoré ? Tu rêves, toi. Je hais les sorciers, tu n’es pas une exception que je sache.

Sans le vouloir, je lisais ses pensées. Hériter d’un animal de compagnie ? Cette sale sorcière ! Alors que je voulus lui rétorquer que j’étais une wyverne haut-placée dans mon ancien chez moi, elle s’approcha avec un rictus. Par fierté, je ne reculais pas et me redressais. En plus d’être narcissique, c’était une provocatrice. Elle pensait me faire peur ? Ha ! J’avais vaincu des nazis, pourquoi aurais-je peur d’une petite emmerdeuse ? Bon, je l’avouais, elle était dangereusement… jolie.

– Personne. Tu penses vraiment que j’ai envie de protéger ta personne et te protéger des autres ?

J’étais un peu obligé de m’y soumettre, mais je préférais nier ce fait. De toute façon, j’étais bien trop occupé avec l’Agence pour accourir la sauver – mais d’après la brune, elle était dangereuse pour les autres, alors ça n’allait pas être nécessaire. Heureusement, d’ailleurs ! Je lui fis remarquer qu’elle était seule et sa réponse me fit écarquiller les yeux. Elle n’avait pas d’amis… parce que personne n’était digne d’elle ? C’était presque triste, non ? J’hésitais entre rire et prendre un air sérieux.

– Si personne n’est digne d’être ton ami, qu’est-ce que tu faisais à un endroit propice aux rencontres ?

Surtout qu’elle était en train de faire connaissance avec un démon, alors… Vint la question des parents. Une à-peine-adulte qui était dans un bar, seule, devait inquiéter ses parents. Le terme « manoir » me confirma une chose : c’était une gosse de riche. Je pris un air moqueur, et imitant son sourire en coin, je me mis à l’embêter :

– Oh, c’est une fugue alors ? La grande et puissante sorcière aurait-elle peur de mettre ses parents au courant ?  

Curieux d’en savoir plus sur les pouvoirs de la fille en face, je lui posais LA question qui restait en suspens dans ma tête. Je voulais m’assurer que ce n’était pas une sorcière complètement psychotique. Je l’observais reculer avec un autre de ses rictus, avant de me répondre. Issue des dieux ? Je haussais un sourcil, ne comprenant pas comment ce genre de magiciens pouvait exister.

– Quel dieu ?

J’ajoutais :

– Ne me montre pas tes pouvoirs, je hais tellement tout ce qui entoure les sorciers et la magie que je risque d’avoir une crise cardiaque devant ce genre de spectacle.

Pendant un très court instant, je lisais le doute sur son visage. C’était rapide, mais je l’avais remarqué. Malheureusement, je n’avais pas pu lire ses pensées à temps, je ne me concentrais pas pour envahir son crâne, à vrai dire. Je pensais que c’était une connexion mentale automatique, mais il fallait tout de même réfléchir pour lire. Cependant, les émotions « faciales » me parvenaient immédiatement. Maintenant que j’y pensais, quel genre de sorcière était Alistar ? Je ne me rappelais plus.
Alors que je comptais lui poser d’autres questions, la porte du bar s’ouvrit à la volée et je vis, avec exaspération, Voigt entouré de femmes qui s’accrochaient à ses bras. Les joues rosées, il riait bruyamment et son regard s’illumina en nous voyant sur le côté. Il s’approcha de nous et je reculais un peu.

– Les amiiiiiis… ça vous dirait d’aller à une boîte de nuit ? J’en connais une… très très… VIP !
– T’es saoul, Voigt, maugréais-je.
– C’est l’début de la soirée pourtant !

Il plaça une main sur l’épaule de la sorcière, s'en approcha avec un sourire ahuri. Mon odorat capta les arômes d'alcool et d'eau de Cologne qui émanaient du blond. Fichu démon...

– Tu veux v’nir avec nous ? Niva va conduire, il est pas bourré lui !


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Lun 8 Juil 2019 - 16:02
Where it beginsRosaria avait immédiatement testé la fameuse connexion mentale dont Aiden lui avait parlé, incapable de patienter la moindre minute. C’était la première fois qu’elle obtenait quelque chose à l’extérieur de chez elle, cela la rendait curieuse.. et étonnamment satisfaite. Le manoir pouvait se faire étouffant, c’était la raison de ses sorties après tout : se sentir plus libre. 
En voyant la réaction d'Aiden, elle n’eut aucun doute sur le fait que son nouveau pouvoir marchait. Elle rit un peu face à celle-ci. Il lui en fallait peu pour s’énerver visiblement.

« Oh allez, il fallait bien que je teste ! Au moins maintenant on est sûr que c’est possible. »

En plus il ne s’était pas retrouvé lié à n’importe quelle sorcière. N’importe qui dans son manoir aurait jalousé ce lien unique qui les unissait dorénavant. Mais il était décidé à bouder, sous prétexte qu’il détestait tous les sorciers. Bon, c’était peut-être compréhensible en soit, mais quand même : il était lié à elle, ELLE !

« Je suis unique en mon genre, tu ne le sais peut-être pas encore mais je suis ton exception ! Tu aurais pu être lié à une sorcière sans aucun talent, tu devrais être reconnaissant. »

Vivement qu’elle parle de cette rencontre à Kay d’ailleurs, il lui tardait de lui parler de son nouvel animal de compagnie. Ça allait l’impressionner c’est sûr ! 
Elle sourit à sa question et haussa un sourcil provocateur.

« Que tu le veuilles ou non, ça ne change rien. Tu le feras. Comme tu n’as pas pu t’empêcher de rattraper cette bouteille tout à l’heure, j’ai pas raison ? »

Le pauvre, son libre arbitre n’avait aucun poids sur ses futures actions. La malédiction d'Alistar était vraiment puissante, mais c’était à son avantage alors elle n’allait pas se plaindre. Rosaria haussa les épaules à sa remarque qui venait contredire ses paroles. Ce n’est pas parce qu’elle va dans un endroit avec du monde qu’elle a l’intention de devenir amie avec qui que ce soit, elle avait juste envie de changer d’environnement. 

« Parce que tu deviens ami avec tous ceux que tu rencontres peut-être ? »

Elle fronça les sourcils à son imitation. Comme si elle était le genre à vouloir fuguer ! Elle avait tout ce qu’elle voulait chez elle, jamais elle n’aurait besoin de sortir en douce et.. bon c’était peut-être une fugue. Mais c’était juste temporaire, elle revenait à chaque fois ! Piquée au vif, elle essaya de trouver de quoi se justifier. 


« Je.. Ça n’a rien à voir, tout le monde fait le mur ! J’y peux rien si tu étais un petit dragon modèle ! »

Puis il lui demanda quel genre de sorcière elle était. S'il savait.. Bien décidée à le faire mariner encore un peu, elle resta volontairement flou. Son air surpris lui confirma que son effet de mystère était réussi. Il lui demanda de quel dieu elle parlait avant d’ajouter qu’il ne voulait rien voir de ses pouvoirs. Vexée de son manque d’intérêt envers ses pouvoirs, la sorcière croisa les bras sans répondre à sa question. Puisque c’était comme ça, il ne méritait pas de savoir de quel dieu elle parlait, nah ! C’était bien la première fois que quelqu’un se fichait de ses pouvoirs, elle n'en croyait pas ses oreilles ! 

Elle n’eut pas le temps de bouder davantage que la porte du bar s’ouvrit avec fracas, laissant passer l'ami d'Aide entouré de plusieurs femmes. Il les remarqua et s’approcha, tandis qu’Aiden reculait, visiblement pas très ravi de l’état dans lequel Voigt se trouvait. Ce dernier leur proposa d’aller dans une boîte de nuit qu’il connaissait, arguant que Niva pouvait conduire. Qui était Niva ? Rosaria observa le cortège du blond, mais il n’y avait que des femmes. Il devait parler d'Aiden, qui, après lui avoir jeté un œil, semblait détester cette idée. Et c’est exactement pourquoi elle accepta sans hésitation.


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Jeu 11 Juil 2019 - 18:23



Évidemment que c’était possible ! Je retins une grimace quand je réalisais que toute cette histoire de lien magique merdique existait vraiment. Je pensais qu’Alistar avait dit ça pour m’effrayer et me faire vivre dans la paranoïa, voilà qu’une centaine d’années plus tard, je me retrouvais face à celle que je devais – obligatoirement – sauver. Et à contrecœur, parce qu’apparemment mon corps bougeait tout seul pour la protéger.

– Putain, murmurais-je, exaspéré.

La dénommée Rosaria ne put s’empêcher de se jeter des fleurs au visage. Je manquais d’étouffer en l’entendant parler, mes oreilles bourdonnant. Mais c’était quel genre de blague, cette fille ? D’accord, j’étais tout autant narcissique, mais là c’en était maladif chez elle ! Et puis quoi encore, me sentir reconnaissant… comme si j’allais l’être envers une… une maudite sorcière ! Ça y est, je pétais les plombs. Oh, Alistar, si j’en venais à mettre la main sur toi, sale peste…

– Mais… tu comprends pas. Je veux pas de sorcière collé à mon cul. Je veux pas être le gardien de quelqu’un !

Je voulus retorquer quelque chose et ENCORE UNE FOIS, j’entendis le terme « animal de compagnie » dans le crâne de la vile sorcière. Je me redressais, prêt à lui faire comprendre que j’étais un être majestueux et royal, pas un simple… animal ! Cependant, Rosaria fut plus rapide et je serrais ma mâchoire à ses paroles. Cette petite pimbêche.

– Mon bras a bougé tout seul, c’était juste un spasme. Ça t’arrive jamais ?

Lorsque je lui fis part de mes doutes : elle disait que les gens n’étaient pas dignes d’elle, mais pourtant la sorcière traînait dans un coin où les rencontres arrivaient tout le temps. Donc, je ne comprenais pas. Sa remarque, bien que pertinente, ne parvint pas à me convaincre. M’ouais. Je fis une moue.

– Non, mais si je sais que les autres ne sont pas dignes de moi, je ne viens pas traîner dans un lieu pareil. Enfin, je pense aussi que les vermines ne sont pas à la hauteur de mes espérances, mais vu que j’ai été traîné, je n’ai pas eu le choix. Par contre, toi, tu es venue seule. Alors je trouve ça suspicieux.

Je terminais mon récit accusateur, avant de me moquer d’elle. C’était à mon tour de faire chier, maintenant ! Elle avait trop profité, et je voulais aussi m’amuser. Satisfait de la voir bégayer, je fis un sourire amusé, trouvant son hésitation presque adorable. Presque, parce que c’était une sorcière – mais elle n’était pas moche, loin de là. Donc, une sorcière si crainte et respectée qu’elle, avait tout de même un peu peur des parents. Enfin, je n’en savais rien, mais d’après son balbutiement, je trouvais ça plutôt clair.

– C’est mignon, la petite sorcière est obligée de faire le mur ! Je pensais que tu étais une disciple d’une déesse, tu n’es pas censée avoir ce que tu veux ?

La discussion tourna ensuite autour des pouvoirs de la jeune femme. Alors que j’étais sincèrement curieux d’en savoir plus sur cette divinité, je l’empêchais finalement de faire une quelconque démonstrations de talents. Je m’étais rappelé que je n’aimais pas les sorciers et que je ne voulais pas assister à ce genre de choses. Grâce à cette… ô grande magnifique habilité qu’était l’interprétation des émotions, je compris qu’elle était vexée. Ha ! Voilà ce que ça faisait de ne pas être pris au sérieux ! Tandis que je voulus en terminer avec notre conversation stérile, la porte s’ouvrit violemment pour laisser paraître… Voigt et d’autres jeunes femmes aux joues teintées, que je suspectais être aussi saoules.

Bien évidemment, le démon proposa une sortie, que je ne pouvais pas refuser, car je fus pris de court.

– Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler Niva !

Je me retournais vers Rosaria, offusqué de voir qu’elle avait accepté. AH, mais pourquoi tenait-elle tant à me faire souffrir ? Elle aimait me voir comme ça, j’en étais sûr ! C’est bien pour ça que les sorcières m’horripilaient, toutes les mêmes à être viles et sans cœur ! Bougon, je fus obligé de suivre la troupe lorsque Voigt m’attrapa le bras. Une des femmes prit la main de Rosaria pour la guider, me donnant l’impression d’être mené à une sorte de réunion de secte.

Une fois dans la voiture, je maugréais tandis que je démarrais la voiture. Je lançais un regard noir vers Rosaria, qui était à côté de moi, agacé, je lui fis part de mon énervement :

– T’es contente ? Tu vas pouvoir traîner avec ton animal de compagnie !

Je lui pointais Voigt du doigt, qui était derrière à rigoler niaisement avec ses futures conquêtes.

– C’est un démon, au fait. Donc s’il tente de te proposer autre chose, essaye de… refuser.
– Héééé, moi suis pas un démon heeeein ! Suis un ange. Genre un ange hic super gentil et… oooh, je savais pas qu’il y avait une bouteille de vin dans ta voiture, Nivaaaa.

Je soupirais, exaspéré. Le paysage défilait, l’heure avançait et je n’étais toujours pas loin de cette maudite sorcière qu’était Rosaria. Un si joli prénom pour une race que je haïssais… pourquoi le monde s’acharnait sur moi ? J’en venais à croire que c’était le destin qui me forçait à être près d’elle, comme si Alistar était au-dessus d’une boule de cristal magique à ricaner.


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Ven 19 Juil 2019 - 23:40
Where it beginsRosaria leva les yeux au ciel à sa remarque. Il n’était vraiment pas marrant comme type.

« Oh ça va, arrêtes un peu de faire l’enfant ! »

Cette situation pouvait certainement apporter son lot de fun, mais avec un wyverne aussi râleur ce n’était pas gagné. De toute manière il la protègerait qu’il le veuille ou non, alors il n’avait qu'à se faire à l’idée maintenant ! 
La sorcière ne put s’empêcher d’éclater de rire lorsque Aiden prétexta qu’il avait agit sous un spasme. Quelle genre d’excuse était-ce ça ?! 

« Les wyvernes sont tous autant de mauvaise foi ou c’est juste toi ? »

Malgré sa capacité plus que discutable à trouver des excuses crédibles, il trouvait quand même la moyen de dire que c’était elle qui était étrange. Rosaria fronça les sourcils, ne comprenant pas son raisonnement. Ce n’était pas comme si elle faisait ami ami avec ceux qu’elle rencontrait dans les bars. Aiden semblait avoir une piètre opinion de ce bar pour avoir dû y être traîné pour venir.

« Ce n’est pas parce que les gens sont inférieurs à moi que je vais me priver d’aller où je veux. »

Ce n’était pas comme si il n’y avait rien d’autre à faire à part socialiser. Puis, Aiden la questionna sur ses parents, comme si elle était une vulgaire adolescente en fugue. Vexée mais ne pouvant s’empêcher de bégayer, parce qu’il y avait une part de vérité, elle répliqua vivement.

« J’ai tout ce que je veux ! Mais.. euh.. c’est, j’ai envie de changer d’environnement parfois, c’est tout ! »

Assez souvent même, mais bon. Aiden avait l’air intrigué par ses pouvoirs, pour son plus grand plaisir, et elle s’apprêtait à en dire davantage quand il lui coupa la parole, ayant subitement changé d’avis. Rosaria se tut alors, décidant de ne rien ajouter, vexée dans sa fierté, et ce encore plus en voyant que ça amusait Aiden. Pff ! 

Leur conversation fût interrompu par l’arrivée de Voigt, qui leur proposa d’aller dans un autre bar. Ayant eu à peine l’occasion de profiter de celui-là, et voyant que ça énervait Aiden, Rosaria accepta immédiatement. Elle nota aussi qu’il n’aimait pas le surnom par lequel Voigt l’avait appelé, donc elle le nommerait comme ça aussi dorénavant. Elle suivit le groupe jusqu’à la voiture de Niva et s’installa devant avec ce dernier, tandis que Voigt et les filles s’installaient à l’arrière.
 
Niva avait l’air de lui reprocher d’avoir accepter de venir, et lui lança immédiatement une remarque acerbe. Rosaria haussa un sourcil mais ne se laissa pas démonter pour autant.

« Très, ton expression était inestimable. Ça valait le coup ! »

La sorcière lança un regard quelque peu surpris à Voigt. Un démon lui ? Elle n’en avait jamais rencontré avant. Elle sourit en se tournant vers Niva, l'air faussement attendrie.

« Awn, tu t’inquiètes déjà pour moi ? Comme c’est mignon de ta part. »

Soit ce sort était vraiment efficace, soit il aboyait plus qu’il ne mordait. Rosaria préférait croire à la seconde possibilité, elle était plus drôle. 
La voiture finit par s'arrêter devant une boîte de nuit, qu'elle observa avec curiosité à travers la vitre de la voiture. La file d'attente était bien longue, heureusement que Voigt avait des entrées VIP, ou un truc du genre.

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Dim 21 Juil 2019 - 18:56



Moi, l’enfant… je n’avais pas vécu cinq-cents ans pour être traité de gamin ! Surtout que la fille en face de moi devait avoir quoi… la vingtaine, à peine ? Peut-être même qu’elle était mineure. Blasé, je soupirais et ne pris pas la peine de répondre : à quoi bon lui rétorquer quelque chose si cette Rosaria allait faire de même ? Je ne voulais pas perdre du temps à discuter avec une… une vermine ! D’ailleurs, elle eut un ricanement lorsque je tentais de lui mentir en affirmant que c’était mon bras qui avait bougé, tout à l’heure.

– Et c’est une sorcière qui me dit ça ! Je rêve.

Alistar était l’experte en mauvaise foi ! J’avais juste bouffé son fils et elle m’avait lancé une malédiction, ce n’était pas ma faute si elle s’était vexée rien que pour ça. D’ailleurs, il était pas bon son gosse. Il goûtait le… eh bien, le moyen-âge. Dégoûtant. Répulsant.

Sa remarque sur les gens « inférieurs » me fit hausser un sourcil. C’était une étrange façon de voir les choses. Je préférais éviter de traîner là où les humains mettaient leurs pieds, c’était déjà difficile de respirer le même air qu’eux, alors me les coltiner.

– … si tu le dis,
répondis-je en fronçant les sourcils, peu convaincu.

J’en profitais pour la taquiner, comme cette sorcière l’avait fait depuis le début de cette soirée. Il était temps de rendre la pareille, et d’ailleurs elle bégayait – ce qui me fit ricaner, content de la voir hésiter sur ses mots. Bien fait ! Je n’étais pas une wyverne qui se laissait faire, si j’étais vraiment le gardien de cette fille, il fallait que je montre que je n’étais pas un animal de compagnie qui obéissait à doigt et à l’œil.

– Ouais, ouais. Je te crois… mais à peine. Genre vraiment un touuuuut petit peu, rétorquais-je en continuant mes rictus.

Je tentais d’en savoir plus sur elle et ses capacités magiques, mais je l’en empêchais à la dernière seconde, ne voulant pas voir un spectacle de clown. Et puis, peut-être qu’elle allait un jour vraiment s’énerver et me montrer ses pouvoirs, en les utilisant contre moi. Mais encore fallait-il qu’elle parvienne à faire grand-chose, cette fille me paraissait délicate et faiblarde. Probablement qu’elle avait une sorte de garde du corps, aussi. « Grâce » à cette magnifique interprétation des émotions, je parvenais à lire sa déception. Elle était vexée. Tant mieux.

Soudain, alors que je voulus à nouveau la taquiner, la porte s’ouvrit à la volée pour apercevoir… Voigt. Je soupirais, levais les yeux au ciel et reculais lorsqu’il s’approcha un peu trop, accompagné de femmes à moitié à poil. D’où est-ce qu’il les sortait ? Ce n’était donc pas un bar ordinaire ? Peut-être qu’il n’était pas si mal, finalement… cependant, ce maudit démon nous proposa d’aller ailleurs, m’appelant au passage par le surnom que je haïssais tant. Niva. La version courte de Nivahriin, que mon tendre ami trouvait trop long et fastidieux à dire. Et d’après lui, c’était « mignon ». Mon cul.

Notre groupe, composé franchement de gens bizarres, s’en alla dans la voiture et je démarrais, ignorant les remarques de Voigt qui rigolait et draguait. Rosaria ne put s’empêcher d’ajouter sa petite pincée de sel, qui était bien entendu inutile et puérile.

– Espèce de sale gosse de sorcière…

La suite se fit en maugréant, inaudible.

Elle fut surprise de voir que Voigt était un démon. C’était si inattendu que ça ? Il avait tout pour en être un. Le sourire en coin, le physique d’un dieu grec, la sournoiserie qu’il faisait preuve. Il n’était pas foncièrement méchant, Voigt. C’était une personne qui profitait trop des choses et qui ne savait pas poser de limites. Un peu comme la vermine à côté de moi, qui n’avait pas l’air de comprendre qu’il ne fallait pas trop me pousser.

Je ricanais face à ce qu’elle me disait :

– Moi, m’inquiéter pour une inconnue ET une sorcière ? Autant te dire que ça n’arrivera jamais. Je m’inquiète pas, je préviens juste.

Nous étions arrivés à la fameuse boîte de nuit. Je me garais juste en face, car je savais pertinemment que ça ne servait à rien de faire la file. Voigt était un client VIP qui venait souvent et son visage était l’entrée. On sortait de l’automobile, tandis qu’on suivait un démon saoul entrer dans le bâtiment. Le videur le salua et posa un regard perturbé sur Rosaria, avant de nous arrêter tous les deux.

– Elle est avec vous ?

Pendant un instant, je voulus dire non et la dégager. Cependant, je me retournais vers elle, l’analysant vite fait. Est-ce que c’était cette malédiction qui me poussait à vouloir dire oui, ou c’était juste moi qui en avais envie ?

– Oui.
– Oh, entrez alors.

Avec un soupir, je la guidais à l’intérieur, la musique m’explosant un peu les tympans au passage. La foule m’étouffa rapidement, avant que mes narines s’habituent aux odeurs. Le Purgatoire était une discothèque connue à Milan, et surtout fréquentée par la mafia. En tant qu’agent de la Section 45, et donc un criminel avant tout, je m’en fichais un peu de ce fait. Je m’approchais de Rosaria, soudainement curieux. Je parlais beaucoup plus fort pour me faire entendre :

– Tu as dit que tu avais quel âge encore ? Histoire que je sache si je peux t’offrir un verre.

J’ajoutais, frénétique :

– Je fais pas ça pour draguer, ou quoi que ce soit. Mais c’est pour que tu sois un peu moins chiante.


En réalité, c’était aussi pour en savoir plus sur elle…

… mais je ne l’assumais pas.

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Jeu 25 Juil 2019 - 18:09
Where it beginsQui aurait cru qu'après leur conversation tumultueuse, ils s'installeraient tous les deux dans la même voiture, pour aller dans une boîte de nuit ensemble. Avec quelques personnes supplémentaires dans le tas, mais quand même !
Niva était toujours de mauvais poil, mais ça l'amusait, à son grand damn puisqu'il ne pris même pas la peine de rétorquer et marmonna des insultes dans sa barbe.

Il lui fit ensuite savoir que son ami Voigt était un démon, et Rosaria se retourna pour le dévisager, n’ayant jamais rencontré de démons auparavant. Elle connaissait leur existence, mais en avoir un en face d’elle était différent. Ces bêtes là étaient bien moins impressionnantes que ce à quoi elle s’attendait à vrai dire. Niva lui conseillait de ne pas accepter la moindre proposition qu’il pourrait lui faire, probablement parce qu’il essayerait de la faire accepter un contrat sans qu’elle ne s’en rende compte. La sorcière jeta un regard sceptique à Voigt, qui n’avait pas l’air d’être en état de manipuler qui que ce soit.

Puis elle décida de faire une remarque sur l’élan de gentillesse du wyverne, qui s’était donné la peine de la prévenir alors qu’il répétait à tout va à quel point il détestait les sorcières. Sa réaction ne différa pas vraiment d’ailleurs. Rosaria sourit en le voyant tomber dans le panneau la tête la première.

« Ok ok, je te crois.. genre un touuut petit peu. »

Elle se tût pour le reste du trajet après l'avoir imité, jusqu’à ce qu’ils arrivent devant la fameuse boîte de nuit, où une file assez longue était formée devant l’entrée. Leur joyeuse petite troupe sortit de la voiture et se dirigea jusque celle-ci, avant que le videur n’arrête elle et Niva. Rosaria fronça les sourcils à sa question. Pourquoi il la traitait comme une invitée de sous-marque ? Il voulait se faire maudire sur dix générations ?

Niva lui jeta un coup d’œil, et elle le fusilla du regard. Il n’avait pas intérêt à essayer de la rabrouer devant l’entrée ! Heureusement pour lui, il acquiesça à la question du videur et ils purent enfin entrer dans la boîte de nuit bondée. Aucun signe de Voigt, il avait l’air de s’être volatilisé. Rosaria haussa un sourcil en voyant Niva s’approcher d’elle, elle pensait qu’il aurait pris la poudre d’escampette aussitôt à l’intérieur.

« Je suis majeure si c’est ce qui t’inquiètes. »

Elle eut à peine le temps d’ouvrir la bouche pour lui lancer une remarque sarcastique qu’il la devança. La sorcière fit une moue déçue ; il commençait à la voir venir visiblement.

« Je m’inquiètes pas pour ça, je pense pas être ton genre. »

Elle restait sur sa théorie de l’amour impossible envers Voigt.

« Dommage pour toi, je tiens bien l’alcool, et même saoule je serais toujours en mesure de te charrier, tu peux en être sûr ! »

La brune lui tira la langue avant de le tirer vers le bar.


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Ven 26 Juil 2019 - 13:06



Tandis que Voigt et ses nouvelles conquêtes partaient d’un côté, Rosaria et moi allions vers le bar. En plus d’être une sale petite sorcière, elle me paraissait d’une fille qui se vexait plutôt vite. Y avait qu’à voir son regard face à ce qu’avait dit le videur. Je n’étais pas si habitué que ça dans cette boîte de nuit, contrairement à Voigt qui venait ici… tous les soirs, à peu près. A se demander s’il faisait vraiment des missions de l’agence. C’était peut-être bien pour ça que J ne devait pas l’apprécier et le voir d’un mauvais œil. Tandis qu’on s’approchait du comptoir, je préférais demander l’âge de l’italienne. Je ne voulais pas d’une mineure dans les bras.

Majeure, donc. Avant de répondre, je n’analysais. Vraiment ? Elle me semblait jeune. Maximum vingt-ans. Enfin, je n’étais pas doué pour dire l’âge des gens, mais il fallait être aveugle pour la penser plus âgée. Alors que je lui prévenais de mes intentions, elle rétorqua, me faisant hausser les sourcils. Et même sourire.

– Est-ce que c’est notre fameux lien qui te pousse à dire ce genre de choses ? Comme si tu me connaissais.

J’étais réellement curieux, mais encore une fois, mes paroles étaient teintées de sarcasme. Cependant, j’avais aussi l’impression de la connaître. Pas comme un ami… c’était difficile à expliquer. C’était profond et impossible à décrire avec des mots. Comme si au fond de moi, je connaissais toutes ses futures répliques et ses mimiques, et même ses tics. Elle restait imprévisible, pourtant.

Elle disait tenir bien l’alcool, avant d’ajouter une petite plaisanterie. Quand je disais qu’elle était imprévisible… je ricanais avant de me faire tirer vers le bar, ne désirant pas la repousser – évidemment, je rejetais la faute sur le fait que nous étions dans une boîte de nuit. Une fois attablés au comptoir, je commandais deux cocktails. Quelque chose de pas trop fort, je n’avais pas assez confiance pour être saoul avec une sorcière, tout de même.

Je lui tendais son verre, puis pris le mien avant de le siroter.

– Alors, ça fait combien de temps que tu fugues de chez toi ? Tes parents ne t’ont jamais attrapée sur le fait ?

Du coin de l’œil, Voigt riait aux éclats sur le canapé réservé aux VIP. J’évitais de justesse de lever les yeux au ciel en le voyant embrasser ces mêmes filles à tour de rôle. Incorrigible… et demain, il avait un contrat d’escorte, je me demandais bien comment il allait faire pour être concentré.

– Si tu n’as pas d’amis, car ils ne sont pas dignes de toi, cela veut dire que tu bois avec des inconnus ? Pour savoir que tu tiens bien l’alcool.


Je m’approchais d’elle, avec un sourire en coin.

– Pourquoi est-ce que tu restes avec moi, tiens ? C’est le lien qui te donne envie d’être près de moi ou c’est moi qui te plais ?

Ce n’était pas de la drague.

Je crois.

Je ne sais pas.


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Dim 28 Juil 2019 - 0:37
Where it beginsRosaria fusillait le videur du regard, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus le voir. Essayer de lui refuser l’accès à la boite de nuit, non mais ! La proposition de Niva lui fit presque oublié pourquoi elle était énervée tant ça la surprenait. Evidemment, il se sentit obligé de se justifier. Mais la sorcière n’était pas vraiment inquiète, pensant encore qu’il avait peut-être un faible pour Voigt. Elle sourit à son tour lorsqu’il rejeta la faute sur le lien.

« Non, j’ai juste des yeux. Magnifiques comme tu peux le voir d’ailleurs. »

Elle lui fit un clin d’œil. Ceci dit, elle devait bien reconnaître qu’elle avait l’impression de le connaître. Ou plutôt de savoir comment il allait réagir. Savoir que malgré ses aboiements, il n’allait pas l’attaquer.
Sans perdre plus de temps, Rosaria le saisit par le bras, et le tira jusqu’au bar, où ils prirent place. Niva leur commanda deux coktails, qui arrivèrent rapidement. Le wyverne lui tendit sa boisson et commença à siroter la sienne. La brune l’imita, goûtant à son verre. C’était plutôt bon. Elle haussa un sourcil à la question de Niva. Mais c’est qu’il faisait la conversation en plus ! Même s’il n’avait pas l’air de réaliser à qui il avait affaire.

« Bien sûr que non. Tu me prends pour une débutante ? »

Elle bu une autre gorgée de son coktail avant de répondre à son autre question.

« Ça fait environ deux ans. Et toi, tu as fugué du pays des wyvernes ? »

Il la questionna ensuite sur sa manie à boire avec des inconnus, arguant qu'elle savait qu'elle tenait bien l'alcool, et que ça ne pouvait venir que de là en somme. 
Elle buvait parfois avec Katerina.. mais ce n'était pas tout à fait son amie, plus une disciple.

« Je bois seule, je ne suis pas désespérée au point de partager mon temps avec des inconnus ! »

Elle l'observa se rapprocher soudainement d'elle, surprise. Il la draguait ? Elle était pratiquement sûre que oui. Son hypothèse sur Voigt serait donc fausse ?!
Un sourire taquin prit place sur ses lèvres et elle caressa lentement sa joue du bout des doigts.

« Oh Niva.. je ne vais pas dire non à un verre gratuit. Mais je te retourne la question, c'est le lien qui te pousse à m'offrir un verre ? »


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Dim 28 Juil 2019 - 12:47



Des yeux… magnifiques. En plus d’être une vile petite sorcière, c’était une narcissique. Bien joué, Nivahriin, tu es tombé sur une protégée des plus particulières. J’aurais voulu un humain, qui préférait rester cloîtré chez lui, plutôt qu’une fille de son genre qui sortait tout le temps. Les rues de Milan étaient dangereuses, quand même ! Son clin d’œil me fit soupirer. J’étais exaspéré.

– Pauvre de moi, murmurais-je, les bruits de la boîte de nuit couvrant ce que je venais de dire.

Et elle voulait me guider ? Moi ? Pourtant, je me laissais faire, comme si je savais que je n’avais pas de choix. Cette Rosaria avait l’air d’être le genre de gamine qui avait ce qu’elle voulait dans son manoir, entourée de domestiques et de parents un peu trop gentils. Au bar, je commandais de l’alcool. Deux cocktails, pas très forts. D’un, parce que je ne tenais pas l’alcool, de deux, parce que je voulais éviter les problèmes si je venais à, justement, être saoul.

Tandis que je buvais mon verre, je l’écoutais. Une débutante ? Je haussais un sourcil.

– Non. Désolé de vous avoir offensé, Votre Majesté, dis-je avec ironie.

Cela faisait donc deux ans qu’elle fuguait. Et ses parents n’étaient pas au courant ? Soit ils étaient aveugles, soit ils la laissaient faire. Quoi de plus normal, les sorciers avaient tendance à être un peu idiots. Ce que je pouvais les haïr… mais alors, pourquoi étais-je avec elle, non, près d’elle, et dans un bar ? Et à l’écouter ?

A son tour, elle me demandait si j’avais fugué du pays des wyvernes. Presque. Je voulus mentir, mais je savais qu’elle pouvait lire mes émotions, à présent.

– Plus ou moins. Comme je te l’ai dit, j’ai eu des problèmes avec une sorcière de ton genre, qui m’a maudit. J’ai été… forcé de quitter mon pays des wyvernes, si tu veux.

C’était humiliant. Forcé ! Pourquoi avais-je fui d’ailleurs, hein ? J’aurais dû tuer cette Alistar, je n’aurais peut-être plus eu ce lien. Autant changer de sujet, je ne voulais pas m’éterniser sur ce que je n’aimais pas. Je lui demandais si elle avait tendance à boire avec des inconnus. Sa réponse me… surpris. Sans pouvoir m’en empêcher, je ricanais.

– En général, les gens ne sont pas désespérés au point de boire seuls, tu sais. Tu es vraiment une sorcière étrange.

Je terminais les dernières gouttes de mon verre, avant de m’approcher. J’avais envie d’en savoir plus sur ses intentions, et en même temps je ne savais pas si c’était le lien qui me poussait à mieux la connaître. Après tout, c’était ma nouvelle protégée. Je me devais de savoir si c’était une fauteuse de troubles. Ou peut-être était-ce plus profond que ça… je n’en savais rien.

Et je… la draguais. C’était le bon terme. Je ne m’attendais pas à la voir surprise et je tentais de garder la même expression faciale que j’avais à présent. Son visage changea, avant d’afficher un sourire en coin, comme si c’était sa marque de fabrique. Cette fois-ci, c’était à mon tour d’être pris de court. Ses doigts virent effleurer ma joue et je me maudissais d’avoir frissonné. Sa réponse m’arrêta. Maintenant, elle me faisait douter. Une sorcière parvenait à semer le trouble dans mon esprit, c’était peut-être pour ça que je ne les aimais pas – mis à part le fait qu’Alistar m’avait changé en humain, j’étais passé de prince à crapaud.

J’attrapais sa main, pour la retirer. Ces frissons devaient arrêter.

– Je ne sais pas, sorcière. J’imagine que le lien me pousse à faire des choses inattendues.

Pendant un rapide instant, mes yeux s’abattirent sur ses lèvres avant de les relever immédiatement. Non mais à quoi je pensais ? C’était une fille dans la vingtaine ! J’avais… oui bon, j’étais plus âgé que tout le monde ici.

– Tu te rends compte que ce n’est pas la dernière fois qu’on se voit ? J’ai beau haïr ce concept, mais on se reverra très souvent, Rosaria. Surtout si tu t’amuses à explorer le danger.

Toujours proche d’elle, cette fois je perdais mon air charmeur pour le remplacer avec de la sévérité :

– J’espère que tu n’as pas d’ennemis, parce que je n’ai pas envie de courir dans les rues de Milan pour te sauver de… je ne sais quoi.

De l’autre côté de la boîte de nuit, Voigt nous observait, curieux. Il avait l’air presque content. Après tout, j’étais un collectionneur de conquêtes, mais je n’avais pas tendance à essayer d’en savoir plus sur elles. Là, il devait se dire que quelque chose de profond se tramait entre l’italienne et moi.

– Et j’ai un travail très prenant, ajoutais-je, ne me dérange pas pour des sottises.

D’un côté, je me sentais proche d’elle. Mes mots étaient sortis sans grande profondeur, sans impact.

Qu’est-ce qui me prenait ?



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Dim 28 Juil 2019 - 20:02
Where it beginsAttablés au bar, Rosaria sirotait sa boisson tandis que Niva semblait essayer de faire la conversation. Il s’y prenait comme un manche ceci-dit, pour qu’il lui demande si elle s’était déjà fait prendre lors de ses fugues. Son regard se fit immédiatement plus hautain. Comme si elle était assez stupide pour se faire prendre sur le fait ! Bon c’était arrivé la première fois qu’elle l’avait fait, mais il n’avait pas besoin de le savoir. Il s’excusa avec ironie, mais elle ignora entièrement ce fait.

« Tu peux l’être. »

La brune lui renvoya alors la balle, lui demandant s’il avait fugué de son pays. Ca l’étonnerait que les wyvernes vivent près de la civilisation. Et si ils détestaient autant les humains que lui, il avait probablement décidé de partir après avoir été maudit.

« Et il est où ce pays ? Tu l’as quitté parce que les autres wyvernes détestent aussi les humains ? »

D’après son expression, il trouvait ça humiliant. Compréhensible, elle n’imaginait pas comment elle l’aurait pris si elle avait dû fugué de chez elle parce qu’elle avait été changée en humaine lambda. Elle eut un frisson d’horreur rien qu’en y pensant.
Niva changea alors de sujet, et sa réponse lui arracha un ricanement, sous le regard inquisiteur de la brune. Il venait de se moquer d’elle là, non ?!

« Je ne vois pas en quoi je suis désespérée. On a pas tous besoin de compagnie pour boire. »

Puis, elle buvait avec Katerina de temps en temps !
Soudain, Niva posa son verre et s’approcha d’elle, à sa grande surprise. Son expression finit par changer, se faisant plus malicieuse tandis qu’elle caressait doucement sa joue. Ils pouvaient être deux à jouer à ce petit jeu. Elle eut la satisfaction de le sentir frissonner, et sourit davantage.
Il attrapa sa main et l’écarta de sa joue avant de répondre.

« Tu comptes reporter la faute sur ce lien à chaque fois ? »

Elle rit un peu, prendre ce lien au sérieux allait être difficile s’il rejetait constamment la faute sur lui pour tout ce qu’il faisait, ça serait plus drôle qu’autre chose. La sorcière haussa un sourcil en voyant son regard descendre vers ses lèvres un court instant. Mais c’est qu’elle lui plaisait ! Peut-être pas si étonnant, de la haine à l’amour il n’y a qu’un pas, non ?
Sans pouvoir s’en empêcher, elle sentit ses joues chauffer à l’entente de son prénom. C’était étrangement.. plaisant de l’entendre être prononcé de cette manière.

« Comme si qui que ce soit serait assez fou pour m’attaquer, pff.. »

Et même si ça arrivait, elle n’aurait aucun problème à s’en débarrasser de toute façon. Niva ajouta qu’il avait un travail très prenant et elle le dévisagea un petit instant.

« Et je peux savoir quel genre de travail ? Moi qui pensais que maudire les sorcières te prenais tout ton temps.. je suis presque déçue. »

Rosaria recula légèrement et attrapa son verre pour le finir, sans le quitter des yeux. Presque dans un air de défi.



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Dim 28 Juil 2019 - 23:37



Est-ce qu’elle avait pris ce que j’avais dit au premier degré ou c’était juste une impression ? Génial, maintenant j’avais vraiment l’air d’un serviteur sous les ordres d’une majesté. J’étais une wyverne imposante, pas un toutou aux soins d’une sorcière ! Sa question me fit tiquer. Je n’y avais pas vraiment pensé… j’avais fui parce que j’avais honte de moi-même, c’était une raison égoïste.

– C’est une île, Svaak. Près de la Norvège. Et je l’ai quitté parce que… l’île n’est pas adaptée aux humains.

Ce n’était pas vrai et cette fille allait le deviner, tout ça grâce à ce fichu lien qui était devenu, au passage, un détecteur de mensonges. Je fus presque surpris de voir de la compréhension sur son visage, est-ce qu’elle compatissait ? C’était probablement parce qu’elle n’aimait pas les autres humains, elle aussi. Rosaria se prenait pour une déesse, alors être soudainement transformée en une personne lambda devait être l’horreur pour elle.

Je changeais vite de sujet, ne désirant plus parler de ma condition et de mon île natale. La voir s’offusquer parvint à m’arracher un petit rire.

– C’est vrai. Après tout, les autres ne sont pas dignes de toi, n’est-ce pas ?

Et pourtant, la voilà en train de boire avec moi. Me trouvait-elle assez digne ? Je m’en fichais bien de ce qu’elle pouvait penser à mon sujet, mais j’étais tout de même curieux. Cependant, je renonçais à lui poser cette question, à coup sûr elle allait me taquiner – c’était sûrement ce foutu lien qui nous unissait qui me permettait de déduire ça.

Ce qui se passa ensuite m’étonna. Depuis ma transformation en un pathétique humain, je n’avais pas cessé de dire que je haïssais les sorciers et tout ce qui était en lien avec la magie. Alors pourquoi je m’étais approché pour draguer, non flirter un tout petit peu, cette Rosaria ? En plus d’être une sorte de disciple, c’était une pimbêche. Je m’étais retrouvé, comme poussé, à lui souffler des mots que je regrettais bien vite.

– Oui. Tu sais pourquoi ? Parce que c’est vraiment à cause de ce lien.

Bon, d’accord, j’étais presque enfantin à dire ça. Mais s’il n’y avait pas eu cette maudite connexion, on en serait pas là ! Je n’aurais même pas pris cette sorcière en dehors du bar pour lui parler, je l’aurais juste reniflé, puis je serais parti. Ou pas. Argh, ça m’énervait !

Je préférais arrêter de la draguer, pour ensuite la prévenir. Je n’étais pas un toutou qui allait lui courir après ! Si elle avait des ennemis, il était temps de me dire leurs noms, comme ça je pouvais m’en débarrasser pour ne plus avoir affaire avec elle. Selon elle, personne n’était assez fou pour l’attaquer. Je fis une moue peu convaincue.

– Tes parents sont riches et il doit y avoir des concurrents de… magie, ou je ne sais quoi. Mais bon, si tu dis que personne ne serait assez fou, alors je vais te croire.

Je n’ai même plus besoin de me concentrer pour analyser son visage, maintenant. Toutes ses émotions me venaient automatiquement et s’il n’y avait pas autant de bruit, je pourrais sûrement entendre ses pensées clairement. Elle demandait quel genre de travail je faisais.

– Je fais partie des forces spéciales, c’est assez confidentiel donc c’est tout ce que tu auras.


C’était une semi-vérité. L’agence était réellement une sorte de département « spécial » ! Et puis, par le passé, j’étais bien un soldat. J’espérais que le lien se montre clément et n’affiche pas un gros « MENSONGE » sur mon visage. Je la vis prendre son verre pour le finir, reculant. Je n’eus pas besoin de la connexion mentale pour voir qu’elle me défiait… à quoi ? Et pourquoi j’étais tenté ?

– Tu veux un autre verre ?

… pourquoi est-ce que je venais de dire ça ?

– A moins que tu ne veuilles déjà rentrer ? ajoutais-je, comme pour effacer ce que je venais de dire. Il est tard, quand même. Je peux te ramener. Ou t’amener au bar, au choix.

Je parlais trop.




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Lun 29 Juil 2019 - 17:24
Where it beginsLe pays d’origine de Niva était donc une île nommée Svaak. Rosaria n’en avait jamais entendu parler, est-ce que c’était l’une de ces îles non découvertes par les humains ? Il lui expliqua qu’il avait dû quitté son île après avoir été maudit car elle n’était pas adaptée aux humains, mais Rosaria perçu rapidement qu’il s’agissait d’un mensonge, grâce à l’étrange lien qui les unissait. Peut-être qu’il avait juste décider de partir de lui-même. Si elle se retrouvait changée en humaine lambda, elle n’était pas sûre de pouvoir assumer sa condition et de rester auprès de sa famille.

« Le reste du monde ne connaît pas son existence je suppose. »

Cependant, le fragment de compréhension qu’elle ressentait pour lui s’envola lorsqu’il la traita ni plus ni moins de désespérée. Elle fronça les sourcils à sa question, essayait-il de la provoquer ?

« Evidemment ! »

Elle but une gorgée de son verre, particulièrement vexée, et soudain, Niva se rapprocha d’elle. Elle finit par sourire, davantage en le voyant rejeter de nouveau la faute sur leur lien magique. La brune prit un air sceptique.

« Mouii.. Si ça te rassure de penser ça… »

Niva finit par perdre son visage charmeur pour laisser place à la sévérité, il ne voulait pas devoir lui courir après pour la protéger. Pff, comme si elle en avait besoin ! Et puis, personne n’oserait l’attaquer sur son propre territoire. Niva ne semblait pas convaincu, parlant de possibles concurrents. Rosaria haussa un sourcil.

« Les rivaux qu’elle peut avoir ne viendrait jamais m’attaquer sur notre territoire. »

Elle hésita légèrement avant de demander des précisions sur son métier. Elle avait du mal à le visualiser dans quoi que ce soit à vrai dire. Il lui avoua alors faire parti des forces spéciales, et Rosaria le détailla avec curiosité avant qu’un sourire malicieux ne prenne place sur ses lèvres.

« Oh, tu sais te battre alors ? »

Elle était un peu curieuse quant à l’aspect confidentiel de la chose. Est-ce qu’il faisait parti de la mafia ? C’était plutôt intéressant, elle devait bien l’avouer. Rosaria se recula quelque peu pour finir son verre d’une traite, le regard ancré dans les siens, une lueur de défi dans les yeux. Niva lui prposa un autre verre, ou de la raccompagner. Il était tard d’après lui.
Sans un mot, la sorcière sortit son téléphone de sa poche et eut un sursaut de surprise en voyant l’heure. Oh oh. Elle était en retard. Giovanni devait sérieusement s’inquiéter de ne pas la voir rentrer. Elle sauta de son siège.

« J’avais pas fais gaffe à l’heure, faut que je rentre ! »

Elle sortit les clés de sa voiture-celle de son père, avant de se souvenir qu’elle l’avait garé près du bar. Se retournant vers Niva, elle revint à petits pas vers le bar avant de papillonner innocemment des yeux.

« J’ai laissé ma voiture près du bar, tu m’y emmènes ? »




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Lun 29 Juil 2019 - 18:26



Heureusement que personne d’autre ne connaissait l’existence de Svaak, c’était un lieu sacré pour nous. S’imaginer les humains piller nos terres était la pire choses pour les wyvernes, qui croyaient dur comme fer que nous étions bénis – même si, selon moi, ce n’était pas du tout le cas.

– L’île est cachée par des barrières magiques, le reste du monde ne connaît effectivement pas son existence.


Je pensais être narcissique, mais cette fille me dépassait largement. Elle s’était directement offusquée, les autres n’étaient vraiment pas dignes d’elle. J’étais probablement son petit « dragon » de service, un peu comme Daenerys. A cette pensée, je tentais de paraître neutre. Fichue Alistar. Je rejetais, encore une fois, la faute au lien. Sa remarque me fit redresser.

– Mais… oh, j’abandonne.


Fini les dragues, il était temps de mettre des conditions dans ce « jeu », si elle voulait que je sois un gardien sympathique. Et puis, comment pouvait-elle être sûre que personne n’allait les attaquer ? Je ne la connaissais pas tant que ça, et encore moins sa famille, mais s’ils étaient riches, c’était déjà une raison suffisante pour quelqu’un s’en prenne à eux. Finalement, je la laissais croire qu’elle était invincible.

– Si ça te rassure de penser ça, dis-je en reprenant sa phrase.

Elle me demanda ce que je faisais comme métier. C’était la partie fatidique, où je devais expliquer des choses confidentielles à des civils. En général, ils aimaient en savoir plus lorsque je leur disais que je faisais partie des forces spéciales et apparemment, Rosaria n’était pas une exception.

– Euh… je sais me défendre, oui. Je préfère les armes à distance.

Cette sorcière, vu comment elle était couvée, devait probablement être fragile. N’était-elle pas admirée ? Ses parents voulaient sûrement la protéger. Elle était chanceuse de m’avoir, tiens ! Sur un air de défi, Rosaria se releva. Si au début je ne comprenais pas ce qu’elle voulait, je lui demandais si elle voulait un autre verre, avant de me rendre compte de ce que je venais de dire. Alors que je lui proposais de plutôt rentrer chez elle, elle accepta, me surprenant. Elle voulait vraiment rentrer ? Son air choqué me faisait plus penser à une urgence. Son téléphone dans la main, elle attrapa le mien qui dépassait de ma poche pour y écrire quelque chose. Je reprenais mon mobile, suspicieux, avant d'ouvrir la liste des contacts. J'en étais sûr, elle venait d'y mettre son numéro et le nom du contact était... "Ma sorcière bien-aimée". Je lui lançais un coup d'oeil blasé, avant de vérifier l'heure.

– Il est que…

Une heure du matin…

– Ouais, il se fait tard.

D’un air innocent, un peu trop pour que ça le soit réellement, je l’observais. Elle voulait que je la ramène au bar, pour qu’elle puisse reprendre sa voiture. Bon, au moins, j’avais la preuve que c’était vraiment une majeure.

– En tant que gardien, je suis bien obligé de te ramener, j’imagine. Allez, viens.


J’allais devoir la supporter encore quelques longues minutes… même si j’appréciais sa présence. AH, pourquoi je pensais à ça ? Quelque peu perturbé, je la guidais hors de la boîte de nuit. Je pris ma voiture, Voigt allait définitivement rentrer avec une des filles ou dormir ici, il pouvait se débrouiller.

Le trajet du retour se fit silencieusement, mais ce n’était pas gênant et presque… agréable. Presque ! Je la déposais devant le bar, ne sachant pas où était sa voiture et, d’un ton moins désagréable, je lui souhaitais bonne nuit.

N’étais-je pas supposé haïr les sorciers ?




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