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L'appétit ne vient pas qu'en mangeant... [PV Ombeline]

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Lun 22 Avr 2019 - 16:05
L'appétit ne vient pas qu'en mangeant

La gueule de bois vous connaissez ? Vous voyez tous les effets secondaires qui surviennent : bouche pâteuse, mal au crâne, voir courbature pour peu que vous soyez cogné en rentrant jusqu’à chez vous ou que vous ayez dégringolé les escaliers qui mènent à votre chambre…mhm et bien tous ces petits effets secondaires vous les multipliez par …allez on va dire quatre ou cinq, et vous aurez à peu près la même sensation, que j’éprouve en ouvrant difficilement les yeux.

La blancheur qui m’entoure et cette végétation que j’entrevoie entre deux battements de paupières, me disent que je ne suis ni chez moi, ni quelque part dans la forêt et surtout pas à l’hôpital. Je me redresse sur mes coudes et grimace quand la blessure sur mon flanc me rappelle qu’elle est encore là. C’est étrange que je ne sois pas encore cicatrisé… Une fois que j’ai réussi à m’asseoir au bord du lit, un bout de drap qui passe juste là où il faut pour me couvrir, je regarde autour de moi avant de regarder le pansement que je porte. Une nouvelle grimace s’affiche sur mon visage quand je m’avance pour poser les pieds sur le sol.

* Mais putain où est-ce que je suis… ? *

Evidemment quand je réussis à me lever le drap reste sur le lit… L’odeur de la jeune femme était partout autour de moi. J’arrive à marcher jusqu’à l’encadrement de la porte contre lequel je m’appuie.

– Hé Hoooo y a quelqu’un ?

J’avance jusqu’à dans une autre pièce - un séjour – et m’appuie sur un fauteuil.

Pour un gars prévoyant, t’es plutôt mal barré : pas de fringues, pas de portable, pas de clopes… J’ai l’impression qu’on m’a lavé, mes mains sont propres comme le reste de mon corps. Mon ventre se met à faire des gros gargouillis pas très glamour mais qui veulent bien traduire que j’ai la dalle. Je repère la cuisine et m’y rends le pas un peu plus alerte qu’au saut du lit. Faut croire que l’idée de manger un truc donne des ailes.

Je ne sais pas où je suis mais je fais comme chez moi puis je ne me vois pas sortir à poil dehors. J’ouvre le frigo à la recherche de quelque chose de consistant… un frigo pas très bien garni mais j’y trouve un reste de gâteau qui fera bien l’affaire pour le moment. Je rêve tellement d’un bon steak, d’œufs brouillés, de bacon et de trucs bien protéinés mais bon je fais avec ce qu’il y a dans ce frigo. Gâteau, des yaourts…un frigo de nana quoi.

Quand la porte d’entrée s’ouvre, je suis en train de boire à la bouteille du lait, porte de frigo ouverte piètre rempart entre elle et ma nudité. Je manque de m’en mettre partout quand je reconnais la jeune femme, en même temps je ne pouvais être que chez elle, son odeur était dans toutes les pièces. J’essuie ma bouche d’un revers de main.

– Bonjour…j’suis désolé….j’avais faim.

Je vais pour refermer la porte du frigo.

– Ca vous ennuie de me lancer ce truc….s’il vous plait ? Je lui désigne un plaid ou un grand foulard je ne sais pas.

En même je ne me fais pas d’illusions, elle n’a pas dû fermer les yeux pour me nettoyer et me faire ce pansement. Je me retrouve avec une sorte de paréo fleuri à la taille.

- …c’est à vous que je dois…ce pansement ?

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Lun 22 Avr 2019 - 17:19
Soutenir un homme blessé à moitié inconscient était déjà difficile en soi, mais lui faire traverser une grande partie de la forêt et monter les escaliers tout en utilisant ses illusions pour donner l’impression qu’elle ramenait un ami ivre, c’était tout un défi. Essoufflée, Ombeline avait, à grand renfort de pauses, réussi à l’amener chez elle et après avoir failli le poser sur le canapé, fit dernier effort pour l’amener au lit. Ce sera plus simple pour le soigner.

Après avoir reprit son souffle, massé son épaule douloureuse à force qu’il s’appuie dessus et s’être assise un petit moment, elle se mit au travail.

Cela faisait des siècles que la fée exerçait ce métier et ce n’était pas le premier loup garou blessé par un troll qu’elle voyait dans le coin. Mais en général, elle s’en occupait à l’hôpital quand ils arrivaient.

Méthodiquement, calmement, elle réunit le matériel nécessaire et commença à nettoyer la plaie.

Les trolls étaient du genre à transporter plein de bactéries. Elle songea un moment qu’il faudra sans doute donner un antibiotique à son patient. Heureusement, les loups garous étaient solides. Les plaies étaient profondes mais pas assez pour toucher les organes. Ombeline réalisa quelques points de suture et, après réflexion, décida de ne pas appeler l’hôpital. On lui aurait fait exactement la même chose qu’elle était en train de faire et il ressortira de chez elle dans le même état que s’il était passé par les urgences.

Venait à présent le moment du bandage. Mais il valait mieux le nettoyer avant. Délicatement, avec des gestes professionnels, elle s’attela à sa tâche, chassant de temps à autre de son esprit le fait qu’il était vraiment mignon quand même.

Une fois le bandage fait, elle l’installa plus confortablement dans le lit, le couvrit et le laissa se reposer.

Maintenant, elle avait bien besoin d’une douche elle aussi. D’une douche et d’une bonne nuit de sommeil. Heureusement, le canapé était aussi confortable.

Le lendemain matin, à la première heure, elle était habillée, avait rapidement vérifié l’état de son patient improvisé et s’était rendue à la boulangerie en se souvenant que ses placards étaient quasiment vides.

Lorsqu’elle rentra chez elle, le patient en question ne dormait plus et dévalisait son frigo. Bien… il avait de l’appétit. C’était la preuve qu’il allait mieux.

– Bonjour…j’suis désolé….j’avais faim.

Elle eut un petit sourire et répondit en levant légèrement le sachet qu’elle tenait.

– Bonjour, ce n’est pas grave. J’ai rapporté des croissants.

Puis visiblement la question de sa nudité se posa. Ombeline n’avait pas de vêtements masculins chez elle et elle doutait qu’il puisse rentrer dans les siens, même en faisant un gros effort. Peut-être qu’en allant demander à un voisin… En attendant, il trouva tout seul une solution en lui demanda de lui passer le plaid non loin. Elle se rapprocha, lui passa et posa les croissants sur la table avant de sortir des tasses comme si tout était absolument normal.

- …c’est à vous que je dois…ce pansement ?

Ombeline hocha la tête.

– Oui, j’ai dû faire quelques points de suture et il faudra quand même faire attention le temps que ça soit totalement guérit. D’ailleurs comment vous sentez-vous ?


Non parce qu'il était quand même en mauvais état la veille et elle n'en était pas sûre mais il lui semblait qu'il avait avalé du sang (peut être même de la chair) de troll. Ce n'était pas vraiment réputé pour être bon pour la santé.

Elle ouvrit ses placards et demanda :

– Vous buvez quoi le matin en général ?


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Mer 24 Avr 2019 - 22:05
L'appétit ne vient pas qu'en mangeant

Des croissants !! Je rêve d’un steak moi… ou d’œufs brouillés. Bah ça sera des croissants alors, je lui offre un sourire poli quand elle s’approche de moi pour me tendre le plaid, que je m’empresse de nouer autour de ma taille. Je remercie le bon dieu qu’il n’y ait ni un Niva, ni un Vargas et encore moins un Leiv dans le coin pour se foutre de ma tronche en paréo fleuri… Ce qui se passe dans cet appart restera dans cet appart.

– Oh des croissants… Je me range un peu sur le côté, un poil gêné quand même parce que j’ai un peu beaucoup vidé sa bouteille de lait. Je frotte ma nuque. J’espère que vous n’en aviez pas besoin…

La question naze ensuite que je lui pose : C’est à vous que je dois mon pansement ? Ben non Mat’ c’est le troll qui est venu te soigner.

– Merci…ça pourrait être pire… vous avez l’air de vous y connaitre ou je suis votre test couture du jour ? Je pose mes doigts et baisse mon regard sur le pansement. Je devrais cicatriser vite, c’est un avantage de ma condition…je ne vous fais pas peur ?

Pourquoi aurait-elle peur ? Elle-même est une surnaturelle. Je frôle sa main en prenant un croissant dans le paquet. J’ai la dalle, c’est pas ma faute. Son odeur est encore bien plus attirante maintenant que je suis proche d’elle.

- …du café noir… Je n’arrivais pas encore à savoir ce qu’elle était. Une sorcière ? je ne voyais que cette solution. Elle maitrisait les illusions, je me souviens du lapin blanc puis de ces arbres qui sont devenus monstrueux…

- …vous avez réussi à me porter jusque chez vous ? Comment vous avez fait … Je plisse les yeux parce que je cherche des réponses. ….mhmmm comme avec le lapin, c’est ça ? Vous m’avez donné une autre apparence ou mis des vêtements.

Je dévorais mon croissant en trois bouchées. Manger me redonner un peu plus de peps mais je sentais que mon métabolisme ce n’était pas encore ça. Un peu comme si mon corps était toujours en train d’expulser des toxines ou je ne sais quoi. C’est la première fois que je ne me remets pas aussi vite.

Un mouvement sans doute trop vif, parce que je me crois plus fort que mon corps ne veut l’admettre, m’oblige à m’appuyer contre le dossier d’un siège.

-…j’vais m’asseoir…ça sera mieux. Je visais le canapé que j’avais vu tout à l’heure. Une mission délicate que je parviens à finaliser en me laissant tomber dedans, soulagé. …en plus je vous ai piqué votre lit… Le canapé était encore installé comme si quelqu’un y avait passé la nuit. Au fait…je m’appelle Mateo… vous n’êtes pas le Petit Chaperon Rouge dites-moi ? Parce que j’aime autant pas qu’un chasseur débarque…

C’était joli chez elle, on s’y sent bien à moins que ça vient d’elle et de sa délicieuse odeur… elle est jolie en plus mon infirmière en plus d’être gentille. Gonzales t’es loin d’être à ton avantage pour draguer… je te rappelle que tu portes un paréo à fleurs… tsss et alors les polynésiens aussi et c’est des mecs hyper virils.

– Vous aviez déjà vu des trolls ? C'était après vous qu'ils en avaient...ils ont été attirés tout comme moi... vous sentez si bon...


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Dim 28 Avr 2019 - 17:52
Posant les croissants sur la table, Ombeline secoua doucement la tête.

– Non, je n’en avais pas besoin. Et puis au pire ça se rachète, ce n’est que du lait. Vous pouvez en reprendre si vous le voulez d’ailleurs.

De toute façon, ses placards étaient un peu vides. Ce détail ne l’aurait pas dérangée si elle n’avait pas actuellement un invité. Elle n’aimait pas ne pas pouvoir recevoir les gens comme il se devait, mais heureusement, la boulangerie d’à côté palliait à ce déficit.

- …c’est à vous que je dois…ce pansement ?

Tout en prenant deux tasses qu’elle posa sur la table, elle répondit :

– Oui, j’ai dû faire quelques points de suture et il faudra quand même faire attention le temps que ça soit totalement guérit. D’ailleurs comment vous sentez-vous ?


– Merci…ça pourrait être pire… vous avez l’air de vous y connaitre ou je suis votre test couture du jour ?


Amusée, la fée eut envie de le taquiner :

– Eh bien je n’avais rien à recoudre pour m’entraîner, alors vous êtes bien tombé.

Puis elle ajouta :

– Je plaisante évidemment, je suis infirmière.


– Je devrais cicatriser vite, c’est un avantage de ma condition…je ne vous fais pas peur ?

Cette question l’étonna et elle ne s’en cacha pas.

– Non, pas du tout, pourquoi est-ce que j’aurais peur ? Vous n’êtes pas le premier loup-garou que je rencontre et que je soigne.


L’hôpital en recevait un certain nombre régulièrement et contrairement à ce que certaines personnes pensaient, ce n’étaient pas des animaux sauvages qui sautent sur tout le monde pour les dévorer.

En tout cas il avait bon appétit. C’était une bonne chose, il lui fallait reprendre des forces pour guérir totalement.

Puis elle lui demanda ce qu’il buvait le matin avant de lui tourner le dos pour mettre une dosette dans la machine à café lorsqu’il lui répondit.

- …vous avez réussi à me porter jusque chez vous ? Comment vous avez fait ….mhmmm comme avec le lapin, c’est ça ? Vous m’avez donné une autre apparence ou mis des vêtements.

Tandis que la tasse se remplissait, elle expliqua :

– Vous n’étiez pas totalement inconscient, du coup j’ai pu vous soutenir jusqu’ici. Bon, il a fallu faire plein de pauses, mais au moins vous teniez un peu debout… et oui, j’ai fait comme avec le lapin, ajouta-t-elle avec un petit sourire. Mes voisins pensent actuellement que je suis revenue de soirée hier avec quelqu’un qui a un peu trop bu.

Elle se rapprocha en le voyant faiblir légèrement, prête à l’aider, mais il réussit à s’asseoir tant bien que mal dans le canapé.

– Vous ne m’avez rien piqué du tout puisque c’est moi qui vous l’ai prêté,
sourit-elle en mettant une nouvelle dosette et l’autre tasse dans la machine à café.

– Au fait…je m’appelle Mateo… vous n’êtes pas le Petit Chaperon Rouge dites-moi ? Parce que j’aime autant pas qu’un chasseur débarque…


Cette question fit rire la fée.

– Non, je ne suis pas le Petit Chaperon Rouge, plutôt la fée Clochette si on devait vraiment me comparer à un personnage de conte. Et je m’appelle Ombeline.

Une fois les deux tasses pleines, elle les ramena sur la table basse avec du sucre et le sachet de croissants.

– Vous aviez déjà vu des trolls ? C'était après vous qu'ils en avaient...ils ont été attirés tout comme moi... vous sentez si bon...

S’installant à côté de lui, Ombeline réfléchit.

– Je n’en avais pas vu depuis des siècles… Je suppose qu’ils ne sont plus habitués à voir des fées dans leur forêt, comme la plupart des autres créatures.

Prenant sa tasse café, elle y mit cinq sucres et remua distraitement.

– Et mon odeur est si particulière que ça ? En tout cas je comprends pourquoi même en me rendant invisible je n’ai pas pu vous duper.

Maintenant qu’elle y pensait, c’était amusant de se dire qu’elle avait papouillé l’homme à côté d’elle comme s’il s’agissait d’une grosse peluche.

– Et j’aurais dû comprendre plus tôt ce que vous étiez,
sourit-elle. Je me disais bien que vous étiez très sociable pour un loup.
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Sam 4 Mai 2019 - 17:35
L'appétit ne vient pas qu'en mangeant

J’avais donc en face de moi une infirmière habituée au loup-garou et je dirais même qu’elle est bien rôdée aux surnaturels car elle-même en était une.

– Mhm j’en déduis qu’il y a d’autres loups dans les parages…je ne suis pas là depuis assez longtemps pour avoir fait connaissance avec les miens… Je lui souris. Alors comme ça, vous allez souvent en forêt pour porter secours aux animaux un peu particulier… Un sourire plus large encore. et vous les ramenez ensuite chez vous… sans savoir à qui vous avez à faire ? Je pourrais être quelqu’un de pas fréquentable.

En tout cas elle avait fait du bon travail parce que je me sentais, pas trop mal. Ça pourrait aller mieux d’ailleurs, je ne comprenais pas pourquoi je mettais autant de temps à me régénérer. Même manger ça ne semblait pas être efficace. Pourtant c’est pas faute d’engloutir tout ce qu’elle avait d’intéressant.

Comme je lui ai demandé quel subterfuge elle avait utilisé pour me ramener chez elle, je n’ai pas pu m’empêcher de rire en me tenant les côtes quand elle me raconta que ce que ses voisins allaient s’imaginer. Ben voilà, je vais passer pour le mec qui ne sait pas tenir l’alcool. En parlant de ne pas tenir, je m’serais bien écroulé si je n’étais pas appuyé sur le dossier de la chaise. Je déteste être dans cet état.

J’avais réussi à me poser dans son canapé comme un vieux de quatre-vingts ans. Mon amour propre en prend un sacré coup, ajouter à tout ça le paréo fleuri ça ferait un dossier honteux.  Bon, vu que maintenant je n’avais plus rien de secret pour la petite infirmière à part mon identité, je finis par me présenter à elle.

Je plisse les yeux, partagé entre étonnement et amusement, quand elle se présente plus comme la fée Clochette que le Petit Chaperon Rouge. Dans un sens je préfère parce qu’au moins dans cette histoire il n’y a pas de chasseurs…mhm mais un super méchant croco.

– Clochette comme Clochette enfin je veux dire comme une fée ? Une vraie ? Ben ça…si je m’y attendais. Vous êtes la première que je rencontre, c’est pour ça que votre odeur m’a attirée. Je prends la tasse de café. Merci. Puis je ne sais pas pourquoi j’ai cette image du dessin animé quand la fée se fait tapoter les fesses par Peter Pan…ben désolé mais moi ça me faite rire tout seul comme un con mais je m’arrête vite parce que ça tire sur ma plaie puis je ne veux pas qu’elle se méprenne alors je lui explique pourquoi je me marre : désolé…je faisais un amalgame avec le dessin animé, la poudre de fée, la fessée …j’suis navré.

J’écarquille les yeux quand je la vois mettre cinq morceaux de sucre dans une aussi petite tasse. Les trolls étaient rares donc…je trouve ça encore un peu plus étrange alors qu’ils réapparaissent, même si c’est la petite fée qui les attirait.

Un peu gênée, je passe ma main sur ma nuque pour lui décrire son odeur, comment je la ressens.

– Et bien … c’est comme une bonne odeur de caramel, de miel… un mélange subtil de senteurs sucrées mais je comprends mieux pourquoi avec le nombre de morceaux de sucre que vous mettez dans votre café.

Techniquement je suis à poil mais là je me sens un peu plus à poil encore parce que je repense à ses petites caresses quand je l’ai laissé m’approcher.

– J’étais curieux et …attiré. C’est vrai que vous m’avez caressé…maintenant vous connaissez toute mon anatomie dans les deux versions. J’tousse et me concentre sur le café avant de repiquer un croissant. Vous savez que c’est mal le kidnapping… à moins que ça soit une adoption parce que sans fringues je ne risque pas de sortir de chez vous.

Je me goinfre en trois grosses bouchées le croissant, ai failli me mettre en tailleur sur le canapé mais je me suis vite abstenu à cause du paréo.

– Oh il ne faut croire qu’on l’est tous : sociable. Et je vous conseille même de rester prudente, croyez-moi tous les lycanthropes ne sont pas aussi …abordables que je le suis. Autant je suis gêné pour certains trucs autant je ne le suis pas pour dévorer. C’est joli Ombeline … et vous êtes une fée qui exauce des vœux ?

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Ven 10 Mai 2019 - 18:51
– Mhm j’en déduis qu’il y a d’autres loups dans les parages…je ne suis pas là depuis assez longtemps pour avoir fait connaissance avec les miens… Alors comme ça, vous allez souvent en forêt pour porter secours aux animaux un peu particulier… et vous les ramenez ensuite chez vous… sans savoir à qui vous avez à faire ? Je pourrais être quelqu’un de pas fréquentable.

Le sourire du loup-garou était contagieux, même s’il n’en fallait pas beaucoup à Ombeline pour sourire.

– Je sais me défendre, rétorqua-t-elle en faisant mine de montrer ses biceps. Et j’ai vécu dans la forêt un moment. J’y retourne souvent pour me ressourcer.

Et puis fréquentable ou non, elle n’allait pas le laisser blessé ! Ce serait non assistance à personne en danger ! Et puis elle soignait de tout à l’hôpital. Au pire, elle aurait appelé une ambulance. Bref. La fée ne regrettait pas une seconde son acte. D’autant plus qu’il semblait très correct et même sympathique.

Et blessé comme il était, il ne représentait pas un grand danger pour elle… surtout vu comme il s’affala sur le canapé. Son petit doigt lui disait qu’il aurait besoin de repos encore. Les loup-garou se régénéraient, mais lui mettait du temps. Sans doute ne se transformait-il pas à toutes les pleines lunes.

– Vous êtes en ville depuis combien de temps ?

Alors qu’elle le rassurait sur l’absence de chasseur venant la sauver du grand méchant loup, elle en profita pour donner un indice (mais était-ce un indice à ce stade ? C’était tellement évident), hochant la tête lorsqu’il demanda confirmation, puis éclatant de rire lorsqu’il évoqua la poudre de fée et la fessée.

– Alors c’est à ça que vous fait penser Clochette ! Ça ne me serait pas du tout venu à l’esprit !


S’installant à côté de lui pour prendre son petit déjeuner elle aussi, elle sucra son café et l’interrogea sur son odeur, intriguée. Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait savoir comment on sentait pour ceux qui avaient l’odorat surdéveloppé.

Alors qu’il la décrivait, elle comprit mieux pourquoi elle avait autant de succès auprès de certains patients et eut un petit rire en baissant les yeux sur sa tasse.

– Je plaide coupable, je suis totalement accro au sucre…

Il la fit de nouveau rire en parlant de kidnapping.

– Oh mince, vous m’avez percée à jour ! Mon super plan maléfique d’enlèvement tombe à l’eau ! Je vais devoir vous adopter en attendant de trouver des vêtements.

Mais il était vrai qu’il n’avait rien pour s’habiller… Il faudrait y remédier. Même s’il était très agréable à regarder et que le plaid à fleur lui allait siiii bien.

– Je pourrais demander à un voisin, réfléchit-elle. Vous n’aviez pas de vêtements de rechange de prévu ?

Elle croqua dans un croissant et eut à peine le temps d’avaler le premier morceau qu’il avait déjà engloutis le sien. Heureusement qu’elle prévoyait large et en avait acheté beaucoup ! Au pire, elle ira en re chercher.

En tout cas, elle aurait dû se douter plus tôt que c’était un loup-garou et non un simple loup… mais elle s’était fait avoir par sa bouille trop adorable et toute cette fourrure toute douce…

D’ailleurs, il la reprit sur le côté social. Évidemment, tous ses congénères n’étaient pas aussi sociables que lui, et il avoua même qu’il n’hésitait pas dévorer des gens. Mais il changea vite de sujet en la complimentant sur son prénom et en demanda si elle exauçait les vœux. Une autre fée en aurait eut marre de cette question (celle-là et celle sur les ailes… ) mais Ombeline se contenta de lui offrir un grand sourire et de répondre, comme à chaque fois :

– Oui et non, mes pouvoirs ne me permettent pas de réaliser les vœux, mais j’aime bien en faire en sorte qu’ils se réalisent quand je peux le faire avec les moyens que j’ai.


Elle réfléchit en prenant une autre bouchée de son croissant et ajouta :

– Je suppose qu’on pense que ça fait partie de nos pouvoirs parce qu’on peut faire des illusions, ça peut vite donner cette impression.
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Mer 29 Mai 2019 - 21:43
L'appétit ne vient pas qu'en mangeant

– A peine deux mois… je n’ai pas eu le temps de tout découvrir encore. Je parle de la forêt et surtout d’éventuelles meutes.

A vrai dire, je m’en moque un peu des autres meutes s’il y en a. D’ailleurs ça ne fait même pas l’ombre d’un doute, il y en a sûrement. Quel continent n’a pas sa meute ? Je n’ai jamais cherché le contact des miens, ma sœur me suffit quand je la vois… ouais ce n’est pas souvent. Puis j’ai besoin de personne pour aller courir sous la pleine lune.

Je la mettais en garde sur les autres loups. Sa gentillesse lui jouerait un jour un sale tour même si elle occultait le danger en prétendant se défendre. Elle est amusante en tout cas en plus d’être jolie. Une petite fée, quoi. Vous croyez que toutes les fées sont jolies ? C’est ma première alors je ne saurais pas dire. Je me sens un peu avec l’idée que je me fais d’une fée. Pas ma faute si le premier truc, qui me vient en tête c’est Clochette, la fessée… en plus je parie qu’on doit la lui sortir à chaque fois. Ben navré, j’ai pas fait dans l’originalité…désolé d’être blessé, hein. J’affiche un sourire en biais tout honteux pour cette association fée/Clochette.

Lui expliquer à quoi ressemble son odeur, ça aussi, c’est du lourd mais elle me facilite la chose pour définir son parfum sucré. Notre petite fée est une junkie du sucre. Rien que dans sa tasse, elle vient d’y mettre cinq morceaux de sucre. Cinq !!

– Au moins je sais comment je peux vous remercier. Avec des confiseries plutôt que des fleurs…ou les deux peut-être. Faut voir ce que mon kidnappeur préfère… Je lui décoche un sourire quand elle évoque l’adoption. Je n’ai rien contre être adopté mais vous êtes prévenue, je mange comme quatre et j’ai besoin de me dépenser souvent alors si je ne peux pas sortir vous compter m’occuper comment… ? Je plante mon regard dans le sien. J’ai bien une petite idée mais on ne se connait pas encore assez.

Non mais même blessé faut que tu dragues Mat’ ?! T’es sérieux là ? Pas du tout et je suis loin d’être en état pour faire n’importe quelle activité physique, toute agréable soit-elle. Et croyez-moi ça m’emmerde bien…
Et si je pensais un peu à autre chose qu’à m’envoyer en l’air, ça serait bien parce qu’on ne sait jamais, les effets secondaires avec ce genre de pensées ça vous trahit direct alors imaginez la chose juste derrière un paréo… En fait un jean ça ne serait pas du luxe…

– J’avais… mais c’est resté dans mon sac …dans la forêt. Je retire mes fringues avant ma transfo pour éviter d’un qu’ils se déchirent et de deux pour pouvoir me rhabiller… j’évite les paréos à fleurs comme ça.

Je ne compte plus le nombre de croissants que j’avais mangé, je me restreignais pour ne pas passer pour un goinfre mais c’est une des manières pour récupérer vite après une transformation et une blessure. Y a une rumeur qui dit qu’une partie de jambes en l’air en laissant sa part de loup dominer sans être transformé, ça permet d’accélérer le processus de guérison. Légende urbaine ou pas, je ne pourrais pas dire si la rumeur dit vrai. Je me vois mal lui suggérer la chose : Au fait Ombeline, tu sais si on couche ensemble, parait que je vais guérir plus vite. Non, franchement ce n’est pas possible, je parie que celui qui inventait ça, c’est un gros mytho pour se taper des nanas.

J’étais curieux d’en apprendre plus sur elle comme elle était ma première fée, je ne savais rien sur ces performances à part celles qu’elle avait utilisées sur moi. Elle savait faire des illusions, voler et se rendre invisible. Pour un petit bout de nana c’était pas mal déjà mais qu’en était-il des vœux ?

– Oui je suppose que vos illusions contribuent à alimenter la légende des vœux mais y aussi toutes ces idées qu’on se fait des fées par le biais de l’imaginaire des gens. Tenez ne serait-ce que la baguette magique qu’on voit assimiler avec les costumes des petites filles. Puis tous les dessins animés… c’est pas mieux que les loups, remarquez. Si on se fie aux bouquins c’est totalement bidon…J’ai l’air d’un monstre de deux mètres avec des griffes et la bave aux lèvres ?

C’est clair que non, je ne ressemble pas du tout aux monstres des films et des bouquins.

– Quand vous m’aurez trouvé un survêt, vous pourrez me conduire jusqu’à chez moi… j’irais récupérer plus tard mon sac dans la forêt.

Je m’en rends compte que Vargas s’inquiétait peut-être de ne plus avoir de mes nouvelles…peut-être même Niva’.

– Ça vous ennuie si je passe un coup de fil… mon pote doit s’inquiéter. Puis je réfléchis. Vous embêtez pas pour les fringues je vais plutôt lui demander qu’il m’en emmène… à moins que vous teniez à me garder encore un peu chez vous… en observation. Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas vraiment envie de partir… Je rigole nerveusement. …ça doit être le café et les croissants. ou la fille qui est jolie…


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Dim 2 Juin 2019 - 18:28
Si le nombre de sucres dans la tasse de café lui avait mis la puce à l’oreille, il n’y aurait eut qu’à ouvrir les placards où se trouvaient des paquets de gâteaux ou encore son sac à main, abritant toujours au moins un paquet de bonbons, pour confirmer le fait qu’Ombeline était accro au sucre. Une chance qu’elle ne soit pas humaine sinon ça aurait été diabète assuré !

– Au moins je sais comment je peux vous remercier. Avec des confiseries plutôt que des fleurs…ou les deux peut-être. Faut voir ce que mon kidnappeur préfère…

Avec un petit rire, Ombeline lui répondit :

– Les deux me vont très bien, mais par pitié, évitez les fleurs coupées. Je les préfères vivantes et en bonne santé.

Et il n’avait pas besoin de la remercier à vrai dire, c’était tout à fait normal ! Enfin, elle s’amusa quant au fait qu’elle l’aurait kidnappé. Vu leurs carrures respectives, c’était encore plus drôle !

– Je n’ai rien contre être adopté mais vous êtes prévenue, je mange comme quatre et j’ai besoin de me dépenser souvent alors si je ne peux pas sortir vous compter m’occuper comment… ? Alors que leur regard se croisaient, Ombeline ne put retenir un petit sourire en coin. J’ai bien une petite idée mais on ne se connait pas encore assez.

C’était plutôt direct ! Mais loin de faire rougir l’infirmière, cette dernière remarque allongea son sourire.

– Ça peut être une façon de faire connaissance, mais je vous déconseille tout exercice physique jusqu’à cicatrisation. Je n’ai pas très envie de vous recoudre de nouveau.

Même s’il était vraiment craquant et qu’elle n’avait rien contre se dépenser de la façon qu’il proposait. On pensait souvent qu’Ombeline était prude, innocente, en raison de son physique et de son côté « mignon », mais c’était sans compter son vécu. Elle avait grandit aux époques où on vénérait des déesses de la fertilité et avait vu passer suffisamment de modifications dans les mœurs pour en conclure qu’au final, chacun devait être libre de faire ce qu’il voulait (dans le consentement et le respect mutuel bien sûr).  

Enfin, avant de penser à quelque interaction que ce soit, il valait mieux penser aux choses plus essentielles… comme par exemple lui trouver des vêtements.

Elle pouvait bien sûr demander à un voisin, il lui semblait qu’elle en avait un qui faisait à peu près sa taille…

– Je pourrais récupérer ce sac avec des indications plus exactes sur sa localisation… la forêt est grande mine de rien.

Et il n’y avait pas que des petits lapins inoffensifs, comme ils l’avaient expérimenté la veille. Enfin, d’abord, ils petit déjeunaient et, bien qu’il l’ait prévenue qu’il mangeait comme quatre, elle était plutôt impressionnée de voir le paquet de croissants diminuer à vue d’œil alors qu’elle n’avait même pas fini le premier encore.

Comme toute personne découvrant qu’elle était une fée, il y eut cette question… les vœux… En même temps, qui ne se la poserait pas ? Même elle, si elle venait à trouver un génie dans une lampe, elle demanderait s’il était possible de réaliser des vœux. L’image des loups dans l’imaginaire collectif comparé à la réalité la fit rire à nouveau.

– En même temps, c’est plus difficile d’effrayer les gens en leur disant qu’en réalité vous ressemblez à des loups absolument adorables et trop mignons.

Elle ne savait pas comment il le prenait d’être comparé à une peluche mais c’était plus fort qu’elle. Et puis il était vraiment mignon comme tout sous son autre forme ! Dans celle-ci aussi d’ailleurs, mais pas le même genre de mignon.

– Quand vous m’aurez trouvé un survêt, vous pourrez me conduire jusqu’à chez moi… j’irais récupérer plus tard mon sac dans la forêt.

Hochant la tête, elle bu une gorgée de café alors qu’il continuait :

– Ça vous ennuie si je passe un coup de fil… mon pote doit s’inquiéter.

– Oui, pas de soucis.


Elle allait se lever pour récupérer son portable lorsqu’il ajouta :

– Vous embêtez pas pour les fringues je vais plutôt lui demander qu’il m’en emmène… à moins que vous teniez à me garder encore un peu chez vous… en observation. Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas vraiment envie de partir… Il eut un petit rire …ça doit être le café et les croissants.

– C’est une adoption réussie alors ! S’amusa Ombeline.

Elle lui ramena son portable qui, bien que n’était pas rose, avait tout de même quelques paillettes un peu partout.

– Et à moins que vous ne vouliez aller à l’hôpital, je préférerais suivre l’évolution de votre guérison. Pour être sûre qu’il n’y a aucun soucis.

On ne savait jamais. Une blessure s’infectait si vite ! Et il fallait changer les bandages aussi…

– Enfin, je peux bien sûr passer chez vous pour ça, mais vous pouvez rester ici autant que vous le souhaitez.

Comme pour le convaincre, elle ajouta avec un œil amusé :

– Il y aura toujours du café et des croissants.

Lui tendant son portable, elle demanda :

– D’ailleurs, il y en aura assez ? Je peux aller en rechercher pendant que vous appelez si vous le voulez.  
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Sam 6 Juil 2019 - 17:43
L'appétit ne vient pas qu'en mangeant

De toute évidence je n’étais pas super doué pour connaitre toutes les astuces qui font plaisir aux demoiselles. Je me demande si ce n’est pas plus simple avec les mecs sur ce plan. Des fleurs ça ne viendrait pas à l’esprit d’en offrir pour un rencard avec un mec… quant à me dire si je dois lui prendre des fleurs coupées ou pas, je ne vous raconte pas la profondeur du fossé. Enfin là il n’était pas question d’un rencard mais de ma sauveuse alors je n’ai même plus à me poser la question parce qu’elle est gourmande et qu’elle préfère les fleurs en pot. Remarquez c’est un peu comme moi si on me demande si je préfère courir dans une forêt ou d’un parc municipal… y a pas photo, non plus.

Mon sourire s’allonge pour répondre au sien qu’elle m’offre pour toute réponse à mon sous-entendu. Un sous-entendu qu’elle a parfaitement compris sur mon besoin de me dépenser si elle tenait tant à m’adopter comme loup de compagnie. Loup blessé mais qui reste affreusement dragueur…je suis grave incorrigible mais je ne vais pas me refaire à l’âge que j’ai.

J’évite de rebondir sur ses dires car elle ne semble pas du tout s’effaroucher et j’irais même jusqu’à dire qu’elle n’a pas l’air contre l’idée…n’y pense pas Mat’, n’y pense Mat’ tu vas te retrouver gêné sinon sous ce paréo et être obligé de croiser les jambes pour masquer tout ça. Je passe une main derrière ma nuque…pfiou fait chaud là d’un coup.

- …mhm en effet ça ne serait pas raisonnable… une autre fois peut-être. Toussais-je genre gêné. Je ne pouvais pas nier qu’elle était sacrément jolie la petite fée alors si un jour elle était partante pour qu’on s’amuse autrement, je ne vais lutter contre.

La problématique des fringues devenait priorité absolue. Pas question qu’elle aille les récupérer en forêt, j’aurais mauvaise conscience si elle tombait à nouveau sur les trolls, même si elle savait parfaitement se débrouiller, mais c’est pas dans ma nature de me dire qu’une nana, surnaturelle ou pas, ait suffisamment les couilles - excuser le terme – pour s’en sortir. Je dois me sentir chevalier de ces dames faut croire.

Après avoir tergiversé je sais combien de fois, je finis par conclure que le problème serait réglé d’un simple coup de fil à Vargas. Souhaitant que ce dernier n’en profite pas pour me rappeler plus tard le joli paréo que j’avais à la taille quand il viendra me rapporter des fringues.

Au moins j’allais éviter la photo dossier avec le téléphone paillette en plus du paréo… je soupire intérieurement en me disant : bon sang fallait que ça me tombe dessus.

Je lui avais juste fait non pour l’hôpital et pour aller chercher d’autres croissants, pas le temps pour l’hôpital puis elle avait fait un beau travail de couture alors à quoi bon. Quant aux croissants c’est un bout de barbaque dont j’ai besoin.

– Vargas ? (…) ouais je sais mais ça m’est arrivé une tuile (…) je t’expliquerais (…) NON pas la peine de lui dire. Ecoute là me faut des fringues… passe chez moi et viens à l’adresse que je vais t’envoyer par sms. (…) C’est ça marre toi. Magne -toi en tout cas. A plus.

Je demande l’adresse à la petite fée et la transmet aussitôt à Vargas avant de répondre à toutes ses propositions pour certaines, pas toutes innocentes ou alors je me faisais grave des idées. La fièvre peut-être ? Non je ne me sens pas bouillonnant enfin pour à cause de la fièvre si vous me suivez.

– Vous savez normalement avec les points que vous m’avez faits, je vais bien cicatriser…même si habituellement je n’en ai pas besoin. Mais j’ai rien contre à ce que vous passiez me rendre visite… bien au contraire, je suis certain que je serais en meilleure forme physique… puis les croissants … et bien on pourrait voir à les prendre ensemble.

Je l’avais prévenue que Vargas serait comment dire …sans gêne et qu’il ne louperait pas l’occasion de se foutre de moi. Ça n’a pas loupé quand il s’est pointé… j’ai eu droit à des :

- tu t’en vas tourner Alerte à Hawaï ?
- Qu’est-ce que tu n’es pas prêt à faire pour te mettre à poil devant une jolie fille
- Tu permets que je prenne une tof pour ton dossier ? Niva’ va adorer.

Vous imaginez que j’ai pas eu le temps de l’arrêter pour la photo en paréo.

Une fois fringué, le temps était venu de dire au revoir à ma sauveuse. Vargas avait quand même remarqué que j’avais des circonstances atténuantes avec ma blessure. Je suis pas rentré dans les détails sur les trolls et ma nature de loup parce que tout ça Vargas il est totalement vierge sur ce monde qui l’entoure.

– Je laisse mon adresse et mon portable… quand j’aurais récupéré le mien je vous donnerai des nouvelles. Merci pour tout Ombeline.

Je lui tends un bout de papier sur lequel tout était noté en m’approchant pour l’embrasser sur la joue. Je la respire une dernière fois, laissant trainer mes lèvres un peu plus longtemps sur sa peau.

- …à bientôt.

Vargas qui tousse d’un air de dire : hé ho pas le moment de draguer mec.

J’offre un dernier sourire à Ombeline, espérant qu’elle m’appellerait plus tard.


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