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Je veux juste être tranquille [Pv Ørjan]

 :: Hors jeux :: Corbeille :: RP terminés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Ven 22 Mar 2019 - 11:35
Cela fait quelque jour maintenant que j'ai fait mon malaise au club avec une cliente. Pourtant, je suis toujours à l'hôpital, je crois que c'est plus à cause de mes crises répéter de c'est dernier jour plutôt que du fait que je sois tombé dans les pommes pendant l'acte si on peut dire. Les journées ici sont longues et c'est vrai qu'à part les infirmiers et infirmière très peu de personnes viennent me voir alors ça rend le temps encore plus long.

Je soupire lorsque j'entends la porte de ma chambre s'ouvrir alors je fais, je dirais semblant de dormir ? Parce que je sais que c'est l'heure du traitement et c'est vrai que c'est chiant très chiant même, mais c'est une obligation pour moi et ce, le sera toujours. Au fond, je sais que ça ne sert à rien que je face semblant parce que je sais qu'il sait que je ne dors pas au fond.

- Laissez-moi tranquille pour une fois.

Je crois que ce sera la réplique la plus sombre du reste de la journée, mais ce n'est pas grave parce que je sais que mes prochaines paroles seront plus douces parce que je ne suis pas comme ça. Je suis tout le contraire à faire ce qu'on me demande ou autres. Je me retourne pour le regarder et penche la tête sur le côté ne reconnaissant pas la personne dans la chambre. Je crois que c'est la première fois que je le vois depuis que je suis ici. Je hausse un sourcil curieux l'observe mordillant ma lèvre inférieure.

- Tu es nouveau ? Je t'ai jamais vu si ? Ou alors je m'en souviens plus.
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Ven 22 Mar 2019 - 14:45
Première nuit de boulot. Première soirée à rencontrer mes nouveaux collègues, et les patients. Ces derniers, je n'aurais à priori pas beaucoup à les croiser. La nuit, c'est généralement plus calme. C'est dans les premières heures qu'on fait le plus gros du travail : les derniers tours dans les chambres avant qu'ils dorment... ou pas. Les interventions sont souvent moins nombreuses, mais plus intéressantes. Parfois plus marquantes, aussi. J'ai toujours préféré travailler la nuit et aux urgences, pour l'ambiance, et la réactivité que ça nécessite. Je n'aime pas tellement la routine et j'ai souvent changé de service. Pour l'instant, et pour certainement un moment, comme je suis encore dans la nouveauté et les inconnus de cet hôpital, je ne risque pas de me lasser avant plusieurs mois. C'est ça aussi qui me plaît dans ce métier. Même si beaucoup d'interventions sont récurrentes, il arrive régulièrement quelque chose d'un peu plus particulier.

Je faisais ma tournée du soir pour aller me présenter aux patients et donner leurs traitements à ceux qui en avaient, et j'ai frappé à la dernière chambre qu'il me restait. J'entre avec le sourire, mais c'est inutile, il a les yeux fermés. Sans doute pas envie de me voir ? Je peux comprendre, mais je m'annonce tout de même d'une voix suffisamment forte pour le réveiller s'il dort vraiment, mais pas trop non plus pour ne pas faire sursauter tout l'hôpital.

- Bonsoir Monsieur Olivera !

Je continue de sourire à sa réponse. Il est pas le premier à essayer de m'envoyer chier, et certainement pas le dernier. J'ai connu plus coriace que ça, surtout aux urgences.

- Oh, je pourrais, mais ça risque de vous poser un certain nombre de problèmes, si vous ne prenez pas votre traitement. Ce qui aura pour conséquence d'être encore moins tranquille...

Je dis ça d'un air amusé et avec le sourire. C'est difficile de tenter l'humour avec des patients qu'on ne connait pas encore, ils peuvent ne pas comprendre ou le prendre mal, mais je garde le sourire. Surtout à sa deuxième réflexion. Je me serais bien présenté plus tôt, mais il ne m'en a pas laissé le temps.

- Je suis nouveau, effectivement. Je m'appelle Ørjan.

Sur ces mots, je lui tends la main, non pas pour qu'il me la serre, mais pour qu'il prenne le mini-gobelet en carton dans lequel se trouvent ses cachets. De toute façon, il aurait du mal à la serrer par réflexe ou par défi, vu que c'est la gauche.
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Dim 24 Mar 2019 - 10:55
Finalement faire semblant de dormir ne fonctionne pas très bien quand je l'entends me dire bonsoir, je soupire bruyamment avant d’ouvrir les yeux pour le regarder non, je n'ai pas vraiment envie de prendre le traitement bien que je sache que c'est pour cela qu'il est là, mais de toute façon à quoi cela sert maintenant que cela m’empêche de faire mon travail correctement.
Je lève un sourcil avant de rire doucement sans pouvoir m'en empêcher parce que même avec cela ne me sert à rien parce que je ne peux pas faire ce que je veux alors bon pourquoi continuer ?

- Que je prenne ou pas du tout façon, son fait, le même effet cela m'empêche de travailler correctement. Mais, si c'est vous qui vous occupez de moi cela ne me dérange pas d'être moins tranquille.

Je ris doucement à la fin de ma phrase en lui fessant un léger clin d’œil. Je rebaisse la tête avant de le relever alors qu'il se pressente, je hausse un sourcil à son nom penchant la tête sur le côté.

- Ah oui nouveau, nouveau en fait, vous venez d’où ? Moi ces Alex, mais cela, vous le savez déjà.

Je grimace le regardant en reposant mon regard sur le gobelet avant de soupirer, mais sens pour autant le prendre en grimacent je reste là à le regarder sens bougé hésitant à prendre le gobelet, mais je n'en ai pas l'envie alors je reste là sans bouger continuant à l'observé.
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Dim 24 Mar 2019 - 11:28
Je continue de sourire, parce que quelque part, c'est là aussi mon métier. Être présent et rassurant pour ceux qui en ont besoin. Je ne suis qu'un simple infirmier, je ne suis pas médecin. Je lui donne ce qu'on me dit de lui donner, et je fais attention qu'il le prenne correctement. Cela dit, je comprends les réticences. Entre ceux qui ont peur de tous les produits chimiques qu'ils ingurgitent et ceux qui craignent des effets secondaires auxquels ils ont habitués, la majeure partie de mon travail réside dans le fait de les convaincre que c'est bon pour eux. Ou qu'en tout cas, moins pire que la deuxième option.

- Si vous les prenez pas, vous n'aurez plus besoin de travailler bien longtemps...

Inutile d'en dire plus sur le sous-entendu, je suppose qu'il a tout à fait compris. Quand on est atteint d'un mal sans cure, surtout depuis sa naissance, on sait plus que quiconque ce qui nous attend au final. Je ris un peu à la deuxième partie de sa réponse, en secouant ma main ouverte pour le laisser voir mon alliance.

- Hey, doucement, je suis un homme marié ! Et vous êtes ici pour vous reposer, alors oubliez le métier deux minutes, et prenez vos médicaments.

Je garde un ton amusé, pour ne pas le vexer. J'ai vu dans quoi il travaillait en lisant son dossier avant d'entrer dans sa chambre. Je viens tout juste de débarquer, mais ça fait plusieurs fois qu'on m'évoque ce club, apparemment très prisé. Seulement, c'est pas vraiment mon genre. Mais chacun fait ce qu'il peut dans la vie pour la gagner, je ne juge ni ceux qui y travaillent, ni ceux qui fréquente ce genre d'établissement.

- Je viens de Tromsø. Aller, Alex, prenez-moi ces cachets, je vais finir par avoir une crampe.

Et le tout encore avec le sourire. Même si je n'ai pas forcément le moral à cause de mon fils qui vient de se faire opérer la veille et qui a retardé ma prise de poste, de mon mari à l'autre bout du monde et de nos trois enfants seuls à la maison avec une baby-sitter que je ne connais que trop peu pour lui laisser ce que j'ai de plus cher au monde, je laisse tout ça à l'entrée de l'hôpital. Mes problèmes ne concernent pas mes patients.
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Mer 27 Mar 2019 - 12:34
Je le regarde en hausser un sourcil comme ci, je ne le savais ce qu'il venait de me dire alors sans trop de surprise, je ris légèrement lui lancent un regard en coin, je sais ce qu'il me dit et je dois dire traitement ou pas, je suis sur la même voie.

- Je sais, mais traitement ou pas, je suis sur la même voie cela arrivera juste un peu plus vite, c'est tout.

Je lui fais un clin d’œil parce que ce n'est pas vraiment cela qui va me faire peur, bien au contraire. Je le regarde en hausser un sourcil tout en haussent les épaules pour montraient que ce n'était pas grave, on peut toujours s'amuser sans rien faire après tout.

-Ce n'est pas parce que vous êtes marié que vous ne pouviez pas vous amuser un peu, bien au contraire, puis vous saviez, je ne fais pas forcément toujours ce que vous penser avec les clients. On peut toujours s'amuser. Pourquoi vous voulez temps que je les prenne ?

Je soupire doucement en jouant avec mes sourcils pour appuyer sur mes premières phrases avec un grand sourire qui se transforme en grimace lorsqu'il parle des médicaments. Je hausse un sourcil réfléchissant où c'est ce pays, mais ça ne me dit rien du tout. Je rougis légèrement avant de réfléchir quelques secondes ou peut-être minute avec un sourire timide.

- C'est où ? d'accord, d'accord je vais prendre les cacher juste pour pas que vous ayez une crampe à votre jolie main.

J'attrape les cacher, mais je les garde dans la main les regardent sans rien dire et sans non plus les prendre pour autant.
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Mer 27 Mar 2019 - 13:23
Je soupire un peu à la réponse de mon patient. Il n'a pas tout à fait tort, surtout qu'à son âge, je comprends que ça le travaille. Il n'est plus très loin de la moyenne de survie, maintenant... et puis c'est normal d'avoir des doutes. Je ne suis juste pas trop enclin à le conforter dans sa volonté d'abandon.

- Un peu plus vite peut-être, mais un peu difficile sans aucun doute. Vous n'en êtes pas encore au stade des soins palliatifs, mais je peux toujours demander à un médecin de venir vous en parler.

Oui, voilà, c'est encore ce qu'il y a de mieux à faire. S'il en est là ou s'il n'en peut plus, c'est ce que j'ai de mieux à lui proposer. Je ne suis pas médecin, après tout. Mon rôle se limite à veiller à ce que les consignes soient bien appliquées, que l'hospitalisation se passe le mieux possible, et réagir rapidement en cas d'aggravation. Je me contente de sourire à sa remarque, même si elle est un peu déplacée vu nos positions respectives.

- Vous faites bien ce que vous avez envie avec vos clients, mais moi, je suis votre infirmier, et ce n'est pas un jeu de rôle. Je suis pleinement satisfait dans mon mariage, mais merci de la proposition.

Pleinement satisfait, vraiment ? Mon mari me manque à un point impossible, aujourd'hui... J'aurais voulu qu'il soit là, pour ce que notre fils a enduré hier, pour mon premier jour de boulot dans ce nouvel hôpital, pour tout ça... il se serait moqué de ma tenue, uniforme bien moins classe que le sien je l'admets, mais ça m'aurait fait sourire. Ma sœur n'aime pas trop son comportement avec moi, mais elle ne comprend pas à quel point son soutien est précieux. Il ne fait pas ça pour me rabaisser, bien au contraire, il m'a aidé plus que quiconque à renforcer ma confiance en moi. Avant de le connaître, je n'étais qu'un petit boutonneux simple étudiant infirmier, et pourtant, c'est moi, moi et personne d'autre, qui a attiré le beau mec le plus populaire de l'université. Alors oui, je suis satisfait avec mon mari.

- C'est une bonne question... mis à part le fait que ça ferait mauvais genre de ne pas donner son traitement à un patient dès mon premier jour, j'ai pas trop de raison personnelle pour vous y forcer. Mais vous savez mieux que moi pourquoi vous devez le prendre.

Je n'aime pas infantiliser le patient, il vaut mieux responsabiliser, c'est pareil avec les enfants. Le culpabiliser ? C'est juste une petite touche d'humour, en tout cas j'espère qu'il le prendra comme tel. Sinon... si ça marche, tant mieux.

- C'est dans le nord. Juste au-dessus du cercle polaire. C'est pas mal connu, normalement. Vous êtes en Norvège depuis longtemps ?

Autre solution, sympathiser. Dans les histoires de bons flics et de mauvais flics, c'est toujours les bons qui obtiennent les meilleurs résultats. Je continue de sourire et décide de jouer mes dernières cartes.

- Après, si vous ne les prenez pas, je peux toujours m'en aller pour aller chercher la vieille matrone qui vous les fera prendre de gré ou de force. Sinon... vous êtes le dernier de ma tournée, alors si vous les prenez, je peux m'asseoir avec vous et continuer cette conversation.
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Mer 3 Avr 2019 - 9:13
Je le regarde penchant la tête sur le côté légèrement triste, mais en gardant le sourire parce que je n'ai pas l'intention de voir encore un médecin surtout si c'est pour on va dire parler de ma future mort si on veut. Je préfère rester comme je suis pour l'instant et prendre les choses comme elle vienne et puis c'est tout.

- Non, pas besoin, je sais ce serait un peu plus douloureux, mais c'est comme ça puis la douleur ce n'est pas ce qui me fait peur.

Je le regarde en penchant la tête, j'ai peut-être été un petit peu fort ça se voie dans son regard, ou alors il est vraiment bien accroché à la personne qu'il aime et à son métier aussi, c'est bien enfin, je trouve cela bien. Je lui souris en hocher la tête. Je ne sais pas s'il est vraiment satisfait, mais il y a toujours quelque chose caché généralement, mais bon, il a l'air heureux comme cela alors autant le laissait.

- Je ne vous parle pas forcement de sexe ou autre chose juste parler puis de toute façon un infirmier et bien sensé parler avec c'est patient non ? Alors, c'est un peu pareil non ? C'est il ou elle ? En tout cas il ou elle et chanseur(es) de vous avoir.

Je le regarde en lui lancent un clin d'œil malgré mon regard avec une certaine curiosité dans le regard tout en posant mon regard sur les médicaments en grimace je finis quand même par prendre le gobelet avec une énorme grimace parce qu'il n'a pas tort, il faut vraiment que je les prenne sinon cela ne va pas le faire et la nuit aller risquer d'être compliqué.

- C'est vrai vous avez raison, je risque d'avoir plus de problèmes que vous si je ne les prends pas.

Je le regarde réfléchissant aux lieux avant de sourire au oui, je connais à peu près de nom alors, mais juste de nom, je souris à sa question suivent parce que cela fait maintenant un an et demi bientôt deux que je suis ici que cela passe vite et j'ai bientôt fini mes études de droit aussi. Cela défile tellement vite.

- Oh d'accord, oui, je vois, un peu. Ça fait un an et demi que je suis ici.

Je fais une grosse grimace ah non, je ne veux pas qu'il aille la chercher, c'est une folle furieuse, j'eus un frisson avant de hocher la tête et en avalant le cacher toujours aussi dégueux.

- Voilà, c'est fait, mais maintenant vous tenais votre promesse et vous restez avec moi ?

Je le regarde en pointant la chaise dans le coin de la chambre qui n'a bougé qu'une seule fois depuis que je suis arrivé ici.
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Mer 3 Avr 2019 - 14:20
J'admire assez la résignation des patients atteints de maux particulièrement difficiles, le plus souvent mortels et de longue durée. Je n'appellerais pas ça du courage, parce que le courage part d'une certaine volonté et d'un choix, or les malades n'ont pas demandé à être malade et ont encore moins choisi la maladie contre laquelle ils doivent se battre. Le mot résignation est sans doute pas forcément adapté, car il implique un certain abandon que les patients n'ont pas. Toujours est-il qu'ils ont ce petit quelque chose en plus. Ils n'ont pas le choix. C'est comme ça, c'est tout. Ils font ce qu'ils peuvent. Je me contente de sourire simplement d'un air compatissant.

- Je comprends.

Vraiment ? Oui, je crois. J'ai assez d'empathie pour le faire, même si j'ai la chance d'avoir été épargné par ce genre de chose. Je n'ai jamais rien eu de plus grave qu'un poignet cassé, et j'en ai toujours ri. J'étais ado, je faisais du snowboard tout l'hiver depuis des années et de façon pas toujours très conventionnelle, et voilà que je me casse le bras sur une piste verte, quasiment plate, et surtout totalement vide hormis mes potes et moi. Oui, on en a beaucoup ri, et on s'en moque encore.

- Oui, bien sûr, mais avouez que c'était assez... suggestif, comme requête de votre part.

Je ne juge pas, je ne me permettrais pas. Dans mon métier, j'en ai tellement vu maintenant, que plus rien ne m'étonne ou ne me m'affecte réellement. En fait, sa façon de faire avait même été plutôt mignonne, j'ai vraiment connu bien pire.

Finalement, mes arguments pour le convaincre font leur chemin, et il finit par prendre son traitement. Je ne sais pas tellement ce qui a eu le plus d'effets sur lui : la matrone ou ma proposition de rester un peu. Surtout qu'à vrai dire, cette histoire de matrone était partiellement inventée... il existe dans tous les hôpitaux quelqu'un qui a plus de savoir faire, ou moins de tact, ou les deux à la fois, alors je suppose que s'il avait fallu en arriver là, j'aurais trouvé quelqu'un sans trop de difficulté.

Je ris un peu, hésite à faire semblant de partir pour blaguer un peu, mais je finis par tirer la chaise le sourire aux lèvres, et réponds à la question personnelle qu'il m'a posé un peu plus tôt, et que j'avais jusque là soigneusement ignorée.

- C'est "il".

On me pose rarement cette question. Quand je ne connais pas trop les gens, ou que le but n'est pas de faire connaissance (comme généralement avec les patients), je reste neutre lorsque j'évoque la personne qui partage ma vie. Parfois, ça m'échappe, surtout avec des collègues, et puis plus je connais mon interlocuteur, moins je vais parler par sous-entendus. Ce n'est pas que je m'en cache, loin de là. C'est juste que j'ai envie qu'on parle de moi comme d'un infirmier capable et intègre, et non pas comme "tu sais, le nouveau, celui qui est marié avec un homme".

- Et nous avons trois enfants. Et vous, alors, d'où venez-vous ? Vous vous plaisez en Norvège ?
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Ven 5 Avr 2019 - 10:04
Je pose mon regard sur lui en grimace parce que je n'aime pas vraiment qu'on compatît pour moi surtout parce qu'on ne connaît pas mon passé alors là, ce n'est rien même si je commence a en avoir marre. Il est aussi vrai que je pense trouvait un autre métier un peu moins physique et aussi avec moins de contacts, mais c'est compliquer lorsqu'on a connu que cela après je me dis que quand j'aurais fini mes études, je pourrais devenir avocat pour enfant comme je le voulais. Alors, j’atteins bientôt mon but et là, je pourrais arrêter le club.

- Je n'ai pas besoin de votre compassion vous savez ? Je vis avec cela depuis que je suis né et j'affronte ça tout seul.

Je penche la tête baissant légèrement la tête rougit sachant qu'au fond, il a entièrement raison, c'était même un peu trop suggestif. Après, ce sont les habitudes avec Aedan, je suis comme cela aussi en peut-être pire ? Hum peut-être je me suis quand même retrouvé sur ses genoux quand il était venu au club.

-D'accord, d'accord, j'avoue cela l'était.

Je rougis un peu plus détournant le regard. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a décidé, mais je dirais les deux puits il a l'air sympa alors si lui, je peux le garder comme cela et qu'il reste aussi un peu avec moi surtout si comme il dit, je suis le dernier qu'il doit visiter alors j'ai pris mes médicaments, mais j'espère que lui aussi tienne sa promesse et reste un peu. Je le regarde s'installer près du lit avec la chaise et souris à sa réponse en acquiescent le sourire aux lèvres.

- Alors, il a de la chance vous avez l'ai gentille.

Je lui fais un clin d’œil avant de reposer mon regard sur lui en hausse un sourcil, j'ai bien entendu 3 enfants ? Je grimace un peu à sa question parce que cela fait longtemps que je n'ai pas parlé de là où je venais. Je fais une petite grimace avant de lui répondre quand même.

- Vos enfants sont grands ? Je viens de France de Paris. Oui, je suis bien ici, bien mieux.
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Mar 9 Avr 2019 - 15:29
Face à une injustice ou à n'importe quelle situation qui nous semble difficile pour autrui, plusieurs sentiments peuvent surgir. Le dégoût, la compassion... ou le pire selon moi, la pitié. La pitié ne nécessite pas qu'on ressente de l'empathie, c'est même plutôt le contraire. C'est un rejet qui veut se donner bonne conscience, tout en s'estimant au-dessus de tout ça. Du coup, je suis un peu vexé.

- Hey, c'est pas de la pitié, non plus ! Si j'avais ni compassion ni empathie, je serais pas franchement cool comme infirmier ! Alors je comprends, mais... doucement.

J'emploie un ton relativement humoristique tout en continuant de sourire, pour ne pas le vexer lui non plus. Je ne suis pas non plus blessé ou autre, c'est juste... mon métier. Et pour ça que je le fais bien. Il y a assez peu d'autres domaines dans lesquels je sois doué, alors qu'on ne me retire pas ça.

Je ne réponds plus rien, à part par des regards amusés ou des sourires, jusqu'à qu'il ait enfin pris son traitement. Comme promis alors, je m'installe avec lui et entame la conversation.

- Ils ont sept ans. Les trois. C'est pas de tout repos, mais... on voulait une famille, et on a la chance d'avoir pu concrétiser ce projet, et d'avoir une petite surprise en prime.

J'ai certainement l'air un peu idiot, quand j'en parle. Je suppose que c'est le cas de la plupart des parents, si tant est qu'ils soient fiers de leurs enfants. C'est sans doute plus marqué dans des cas comme le notre, quand un couple ne peut pas, à la base, faire des enfants "comme tout le monde".

- Pourquoi la Norvège ? Vous n'êtes pas obligé de répondre si c'est indiscret, évidemment, mais... c'est souvent une destination par défaut, j'imagine.

Pour avoir grandi dans une ville où les trois-quart des étrangers qui y viennent sont des scientifiques obligés de se retrouver là pendant quelques années pour leurs recherches... même si la plupart finissent par apprécier l'endroit et même y rester, ils regrettent quasiment tous à leur arrivée que leurs sujets d'étude ne les aient pas plutôt amenés en Floride ou en Australie.
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Mer 15 Mai 2019 - 10:31
Je le regarde avant de baisser la tête, j'y suis peut-être allé trop vite sur la conclusion, il n'a pas tort alors je baisse légèrement la tête gênée rougie légèrement avant de pencher la tête sur le côté le regarde dans les yeux.

- Aedan n'est pas cool comme infirmier, mais je l'aime bien quand même, mais tu as raison. Je suis désolé.

Je souris en le regardant s'installer après avoir pris mon traitement, je crois que c'est le premier qui fait cela depuis que je viens. Alors, je crois que je vais beaucoup l'apprécier celui-là d'infirmier parce qu'il tient, ces promesses à première vue et c'est génial quelqu'un comme cela. Je souris en riant doucement parce que pour le repos, je veux bien le croire vu comme ça, ils ont l'air de vrais petits monstres. Je le regarde en hausser un sourcil curieux.

- Qu'elle surprise ? Désoler, je suis peut-être un peu trop curieux.

Je le regarde en riant doucement à son regard avant de tousser en soupirant. Je détourne le regard à sa question pourquoi la Norvège au fond, je crois, je ne sais pas vraiment, mais ma mère me parler souvent d'ici et de partir loin quand elle ne serait plus là alors je suis parti et je me suis, retrouvé ici peut-être est-ce une mauvaise idée peut-être une bonne au fond, je ne sais pas après, rester à Paris revenez à une mort certaine plus rapidement.

- Il fallait que je parte et ma mère me parler souvent de cet endroit quand j'étais jeune alors quand elle est morte, je me suis enfui avec les économies cacher et je suis arrivé ici.

Oui, je serais resté à Paris, je m'abandonnais à remplacer ma mère bon, c'est vrai que je le fais, mais ici, je suis protégé et logé en plus alors que de là où je viens, j'aurais été à la rue parce que mon père ne voulait que je reste juste pour passer de client en client sans aucun répit comme il le fessait avec ma mère alors il fallait que je parte et je sais qu'il va bien venir un jour me chercher à moins que maintenant, il soit en prison pour son trafic ou mort se serait aussi bien, je crois, c'est méchant, mais c'est comme cela. C'est sa voix qui me sort de mes pensées obscurs qui devait sûrement se voir dans mon regard.
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Jeu 16 Mai 2019 - 14:28
On dit souvent que certains métiers sont des vocations. Je crois qu'infirmier fait parti de ces têtes de liste, plus que médecin. On devient médecin parce qu'on peut le faire, alors qu'on devient infirmier parce qu'on veut le faire. On est bien plus proche des patients que les médecins, et bien moins ignorants que ce qu'on voudrait nous faire croire... Je continuais de sourire, même si je ne savais pas à qui il faisait référence. Un de mes collègue que je ne connaissais pas encore, de toute évidence.

- Désolé de quoi ? Y'a pas de raison, tout le monde a son mot à dire.

La vie privée, c'est quelque chose qui généralement reste en dehors de l'hôpital. J'essaie autant que possible de laisser les problèmes de la maison à la maison, et les problèmes de l'hôpital à l'hôpital. C'est le mieux à faire, sinon, il y a de quoi devenir fou. Alors partager ma famille avec un patient, c'est plutôt rare. Enfin, il n'y avait pour l'instant rien de vraiment personnel. Je fronçais les sourcils à sa question. N'était-ce pas évident ? J'avais du mal m'exprimer.

- Euh... le fait qu'ils étaient trois, c'était la surprise...

L'idée, c'était de concevoir des jumeaux, de la même donneuse, mais l'un des deux avec mon patrimoine génétique, et l'autre avec celui de Svein. Finalement, l'un de nous deux en a fait deux ! Mais nous ne savons pas lequel, pas tant que ce n'est pas nécessaire. Nous sommes tous les deux les fiers papas de trois enfants, et c'est tout ce qui compte à nos yeux.

- Oh. Je comprends. Enfin, l'important c'est que vous vous sentiez bien ici, maintenant.

Je n'avais rien contre être le confident d'un patient, ça fait un peu partie du travail d'infirmier. Mais je n'avais pas vraiment de formation en psychologie, alors je ne sais jamais vraiment réagir face à ce genre de chose. Je me contente alors de continuer de sourire.

- Vous rentrez en France, de temps en temps ?
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Mer 22 Mai 2019 - 17:48
Je repose mon regard sur lui réfléchit au pourquoi j'étais désolé alors qu'au fond, je ne le suis pas vraiment parce qu'il est différent tous comme Aedan et je dois bien avouer, c'est perturbant à certains endroits quand j'étais jeune, on me regarde toujours avec cet air désolé, mais ce n'est pas avec ça qu'ont évolué bien au contraire.

- Je ne sais pas, oui tout le monde ne pense pas de la même façon n'est-ce pas ?

Je le regarde et souris ne pas avoir compris cela, je me sens un peu bête maintenant. Je rougis légèrement avant de reposer mon regard sur lui en hochant la tête parce que vue comme cela ça devait vraiment être une surprise de se retrouver avec trois petites boues à la place d'un ou deux. Je penche la tête sur le côté un large sourire aux lèvres. Je sais que normalement, il n'a pas vraiment le droit de parler de sa vie personnelle avec c'est patient, mais on va dire que je ne suis pas un patient comme les autres-ci ?

- Oh oui, c'est vrai que cela doit être une belle surprise en effet surtout si deux étaient prévus d'origine.

Je le regarde en hochant la tête parce que d'un côté, j'aurais pu ne pas me plaire du tout ici à voir même pire, mais en fait, je suis bien. Bien plus que ce a quoi je m'attendais en arrivant ici, j'ai fait plusieurs rencontres, je me suis enfin fait des amis, j'ai repris mes cours de droit quoi de mieux ? Donc il a raison le principal, c'est que je me sente bien ici. Je le regarde avant de grimacer.

- Arrêter avec le vous, j'ai l'impression de vieillir un peu plus à chaque fois. Oui, je suis mieux là-bas, je partais vers une mort certaine.

Rentres en France ? Rien que cette question me donne la chair de poule pourquoi ai-je peur de mon pays maintenant ? Peut-être parce que je n'ai connu que la peur tout le temps que je vivais là-bas ? Toute ma jeunesse a été dans la peur après tout.

- Non, je n'y retourne pas et je n'en ai pas vraiment l'intention voire même pas du tout en fait.

Oh non, bien, au contraire, je n'ai pas du tout l’intention de rentre chez moi en France. J'ai plutôt l'intention de mourir ici, puis de toute façon là-bas personne ne m'attend ni famille ni amie alors pourquoi faire, je retournerais là-bas ?
Invité
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Sam 25 Mai 2019 - 14:00
Évoquer ma vie personnelle avec un patient n'était pas simple. Pas parce que j'avais une vie compliquée, loin de là. Seulement parce que ce n'était vraiment pas ma place, ni mon job. Surtout que c'était mon premier jour. Peut-être justement que c'était à cause de ça. Je n'avais pas encore d'habitude ni rien au sein de cet hôpital, surtout que jusque là, et bien en fait... je n'avais jamais changé d'hôpital. J'avais toujours vécu, étudié et travaillé à Tromsø, et là, je débarquais dans une ville beaucoup plus grande, et par conséquent, un hôpital beaucoup plus grand aussi.

Cependant, je ne peux m'empêcher d'afficher un sourire presque niais lorsque j'évoque nos enfants. C'est souvent un projet difficile dans les couples comme les notre, alors forcément, ça les rend tout de suite plus importants à nos yeux, j'imagine.

- Oh, on a appris qu'il y avait un invité surprise avant la naissance, heureusement. Assez rapidement, en fait. Vers le troisième ou quatrième mois.

Et heureusement, tout s'est bien passé. Ils sont juste nés un peu plus tôt que prévu, mais ça, on le savait déjà. Quand il s'agit de jumeaux, on attend rarement jusqu'au neuvième mois. Alors des triplés...

En tout cas, Alexandre n'avait pas l'air ravi de parler de son pays d'origine. Je comprenais qu'il puisse avoir eu de bonnes raisons de partir, mais je ne me permettais pas de lui poser la question, ce n'était pas mes affaires. Je regrettais seulement un peu, à la fois pour lui d'en avoir gardé de si mauvais souvenirs, mais aussi pour moi, parce que j'ai bien aimé visiter la France, avec Svein, mais aussi nos enfants. C'est qu'avec son métier, on voyage beaucoup !

- Oh. Et bien, d'une certaine manière, tant mieux si vous... enfin si tu es bien ici en Norvège !

C'est vrai que ce n'est pas parce que j'ai vu plein de merveilles dans ce monde et que j'aime beaucoup voyager, que je ne me sens pas chez moi dans mon pays, toujours mieux qu'ailleurs ! C'est une chose de visiter le monde, s'en est une autre de déménager à l'étranger.
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Mer 26 Juin 2019 - 12:30
Je souris le regarde. Je ne sais pas vraiment le droit de parler de sa vie perso quand il est au travail, mais j'aime bien puis cela me change les idées aussi parce qu'être ici tout seul tout le temps est long alors même s'il est infirmier, je suis content qu'il reste me tenir compagnie. Je fais un grand sourire à ces explications en penchant la tête sur le côté.

- C'est bien, parce qu'au moins cela a fait une bonne surprise après tout parce que ce n'est pas toujours qu'il y a de belles surprises comme celle-là, n'est-ce pas ? Ça vous a rendu heureux ? N'est-ce pas ?

Je pose mon regard sur lui avec un léger sourire alors que je voie qu'il reprend sa phrase chose qui me fait sourire parce qu'il n'était pas obligé, j'en ai entendu des choses alors ce n'est pas cela qui va me tuer après tout, bien au contraire.

- Oui, je suis bien ici puis de toute façon je sais aussi que je mourrais ici alors pour maintenant puis je préfère je suis bien moins malade que là où j'étais au moins j'ai un toit ici.

Je souris reposé mon regard sur lui le regarde avant de reposer mon regard sur le mur réfléchissant sur à ce que j'allais faire une fois sortie d'ici aller travailler, aller étudier ou vraiment me reposer chose que je devrais vraiment faire.
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Lun 22 Juil 2019 - 16:51
RP sans danger vu la présence réduite d'Alexandre !
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Dim 29 Sep 2019 - 11:13
Dans un hôpital, on voit toute sorte de patients et de réactions à ce qu'ils ont, et c'est pareil du côté de leurs proches. Entre les trop positifs et les trop négatifs, il y a tout un panel de différences, et même s'il y a quelques patterns notables, chacun a sa propre manière de gérer les choses.

Cet Alexandre, je le trouvais à la fois très apaisé et très pessimiste. Il avait l'air d'accepter son sort, sans pour autant vraiment le faire. C'était assez difficile à cerner, mais je pouvais tout à fait le comprendre. J'en avais vu d'autres, je pratiquais ce métier depuis longtemps maintenant.

Je finis par sourire d'un air compréhensif en me relevant. Pas que la conversation me dérangeait, bien au contraire, mais j'avais d'autres patients et d'autres choses à faire. Peut-être qu'à ma retraite, je pourrais faire visiteur de malades, mais en attendant, il fallait que je justifie mon salaire !

- L'important c'est de se sentir bien. Je repasserais plus tard si vous voulez ? Et si d'ici là vous arrivez à vous endormir, ce que j'espère bien, je vous souhaite une bonne nuit !

Spoiler:
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Lun 28 Oct 2019 - 15:45
Sans réponse depuis plus d'un mois, mais vu le mot de Orjan, je le met en finit !
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