Svein Jakosen - Family Story

• Prénom(s) : Svein • Nom : Jakobsen • Pseudo pour le club (PNC) : Dans l’intimité ça compte ? • Date de naissance : 17/04/1977 • Âge : 42 ans • Espèce : Sorcier • Nationalité : Norvégienne • Orientation sexuelle : Homo • Etat Civil : Marié depuis 15 ans à Orjan et père de 3 enfants (triplés) de 7 ans : une fille, Svanhild (prononcer "svani"), et deux garçons, Enok et Kai • Métier : Pilote de ligne • Maladie (Si patient) : D'amour • Lieu de travail : Oslo et son aéroport • Groupe : Civil surnaturel • Avatar : Nikolaj Coster-Waldau • Code règlement : Ok BY Aedan C.

1m88 je suis légèrement au-dessus de la moyenne nationale mais ça n’a rien d’exceptionnel. Mon métier m’oblige à garder une bonne condition physique alors dès que je le peux, je fais pas mal de sports, que j’ai d’ailleurs toujours pratiqué depuis mes études. J’aime porter les cheveux longs et la barbe, ce qui n’est pas toujours du goût de mon mari ni de la compagnie aérienne qui m’emploie. Enfin surtout pour les cheveux longs. Il n’y a qu’en vacances où je m’accorde ce laisser-aller au grand dam d’Orjan. Comme beaucoup de norvégiens, mes yeux sont clairs, bleu gris il me semble et mes cheveux blonds quoique maintenant avec l’âge je commence à griser sur les tempes. Pas de tatouages même si je n’y suis pas réfractaire mais ça ne m’a jamais attiré pour moi-même. Question vestimentaire : vous l’aurez deviné l’uniforme est un accessoire intégrant notre armoire, cela ne me pose aucun problème même si je préfère les tenues décontractées quand je suis à la maison. Je relègue rapidement ma cravate à un tout autre usage quand je rentre chez nous.

J’ai été élevé pour diriger, par un père autoritaire, qui espérait que je prenne un jour sa place au sein du Coven familial. Si cette autorité m’a bien forgé l’esprit pour dominer, elle m’a également appris à prendre mes propres décisions ainsi qu’à assumer mes choix par convictions et non pour satisfaire et asseoir la fierté paternelle. Je me donne les moyens d’atteindre mes objectifs : professionnels et familiaux. Il est possible que je ne sois pas si facile à vivre au quotidien mais j’aime profondément Orjan et nos trois enfants. Je ne renie en rien ce que je suis : un sorcier blanc. Mon héritage familial fait, que la magie qui coule dans mes veines, est en lutte permanente entre la noirceur ou la lumière. J’avoue que quelque part cela m’effraye et je ne peux partager cette peur avec Orjan qui ignore ce que je suis même si dans son quotidien ma magie blanche œuvre pour protéger la famille que je me suis construite. Rigoureux dans mon métier, ça doit déteindre forcément en dehors de mes fonctions de pilote. Il parait que je serais arrogant voire parfois intolérant à l’échec, franchement c’est n’importe quoi ou si peu…mise à part avec mes enfants, je suis d’une extrême patience, bien plus que ne l’aura été mon père. Un trait de caractère que je dois tenir de ma mère : patience et douceur, bien qu’elle soit totalement effacée face à l’autorité de mon père. Je lui suis reconnaissant de m’avoir montré qu’une autre voie était possible, même si elle n’a pas eu le courage de le faire pour elle-même. Concernant les autres espèces, je suis … tolérant dès l’instant que cela n’impacte pas les miens. Mon mari et mes enfants sont sans aucun doute ma plus grande faiblesse et ma plus grande force pour ne pas basculer vers la noirceur. Dans l’intimité de notre couple, cette lutte se traduit par mon besoin de vouloir dominer par le sexe, même s’il m’arrive de laisser parfois le contrôle à Orjan.

Quel sale temps à New-York. Remarquez j’avais quitté Oslo, ce n’était guère mieux. Je pose sans ménagement mon sac de voyage pour dénouer ma cravate. Le temps de relâcher le nœud coulissant et de la faire glisser, je ne peux m’empêcher de penser à Orjan en souriant. Un peu plus de sept heures de décalage, mhm il est trop tard pour que je l’appelle mais je vais lui laisser un message pour son réveil. Un message soft... juste pour lui dire que tout s’est bien passé et que là je m’apprête à prendre une douche et qu’il est tout à fait autorisé à laisser son imagination voyagée avec indécence parce que la mienne ne le saura pas du tout. C’est soft ça. J’ajoute un petit mot pour nos trois enfants qu’ils les embrassent très fort pour moi, aussi fort qu’il m’aime et je rajoute : évite de les étouffer, avec un petit smiley MDR. J’adore ces trucs, les smileys. Puis hop j’envoie mon sms avant d’aller prendre cette douche censurée. Pas vraiment faim à cause de la fatigue du voyage, je m’allonge en me laissant bercer doucement par d’anciens souvenirs. C’est comme une petite mélodie qui vient lentement se glisser dans ma tête. Non je dirais une petite comptine qui m’entraine vers mon enfance à Tromsø. Il serait inconvenant de me plaindre car je n’ai jamais manqué de rien. Notre famille détient une grande maison d’édition norvégienne et plusieurs autres éparpillées dans le monde, toutefois si j’avais tout ce qu’un enfant de mon âge pouvait rêver d’avoir, j’enviais les enfants qui n’étaient pas comme moi. Sans d’obligation. Sans responsabilité incombant à un nom et à un héritage plus particulier. Je suis le descendant d’une lignée de sorciers. Mère est une sorcière. Père est un sorcier tout comme le restant de ma famille. Même si je suis fier de ce que je suis, je vous assure que cet héritage a été lourd à porter et l’est encore aujourd’hui. Enfant, alors que tous les autres pouvaient faire ce que bon leur semblait après l’école, moi je devais ingérer sortilèges, formules et tout le petit manuel du sorcier. Quand je dis petit, c’est un euphémisme. Tout ça pour un jour prétendre à la place que mon père laissera. Dirigé le Coven de notre lignée, six familles de sorciers répartis dans le monde dont mon père orchestre les décisions à prendre. Alors quand fût le temps de faire des études plus longues, j’y ai vu et trouvé une échappatoire. Pas mal de sport pour compenser un besoin d’extérioriser mon énergie puis pour me mêler enfin aux vrais humains. Je préfère largement leur compagnie car ils n’attendent rien de moi en retour à part être bon dans leur équipe de foot ou basket, peu importe je ne connais pas un sport dans lequel je n’arrive à en venir à bout. Ha si, mea culpa, il y en a bien un… étrangement il s’agit du taekwondo, celui d’Orjan. Je dois aimer me faire mettre au tapis. C’est aussi pendant mes études que je le rencontre pour la première fois. Plus jeune de quatre ans. Plus réservé que la plupart des autres. Plus mâtures à sa façon. C’est pendant un match de foot que je lui ai parlé brièvement. Un ballon partit trop vite et trop loin pour un corner, je suis allé pour le récupérer dans ses mains. Je ne sais pas s’il était tétanisé ou s’il se demandait ce qu’il devait faire du ballon, il m’a fait sourire. Je n’ai pas su lui sortir un mot, une phrase…même pas un merci. Moi, un Jakobsen ! L’arbitre d’un coup de sifflet m’a rappelé à l’ordre, j’ai tiré mon corner. A la fin du match, je ne l’avais pas oublié mais je ne l’ai pas retrouvé. C’est au hasard des couloirs que je suis retombé sur lui, emmitouflé dans une écharpe qui avait l’air de mesurer trois mètres de long. Je m’en souviendrais toute ma vie. Me suis excusé de ne pas lui avoir dit merci pour le ballon l’autre jour. C’est idiot mais il m’intimidait alors que j’ai toujours su où je voulais aller et que ce n’était pas les filles qui me plaisaient. A l’époque je m’en cachais bien, je crois que père m’aurait fait interner pensant que c’était une maladie. Je lui ai demandé s’il aimé le foot, s’il reviendrait me voir jouer… il est revenu et depuis je ne l’ai plus quitté, même épousé. Ça fait quinze ans maintenant qu’il m’endure.  Ce n’est pas facile et j’avoue que notre couple a pas mal souffert entre mes absences et ma famille. Bref j’ai décidé qu’il était temps qu’on déménage pour Oslo pour être plus près de mon travail. Un nouveau tournant et chance pour notre famille.

▽Pseudo : Max ▽Âge : Trop de bougies mais j'ai l'âge requis ▽D'où viens-tu : France toujours ▽Scénario : C'est celui de Paawan mon mari ▽Présence : Régulière ▽Comment as-tu connu le forum : Je suis déjà là sous Mateo ▽Un commentaire ? On est bien chez vous.