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Comme le bon vieux temps [Nils]

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Jeu 30 Mai 2019 - 22:48



Je comprenais toujours pas pourquoi c’était moi qui devais me coltiner cette mission. D’accord, je connaissais bien – voire un peu trop – Nils, mais je n’étais pas si bon que ça pour communiquer avec les autres. Pour les frapper, y avait aucun souci. En revanche, convaincre quelqu’un, c’était une autre histoire. Surtout pas ce vieux suédois, il possédait un don particulier pour intimider autrui. Enfin il avait beau être âgé, ce puit à alcool n’avait que cinq ans de plus que moi.

Ce n’est pas comme si on se haïssait ou quoi que ce soit, nous étions même… amis. En quelques sortes. Des camarades de la guerre mondiale, plutôt. Il existait une rivalité, qui était tout de même saine, entre nous deux, et que j’appréciais encore. Ce que j’aimais moins, c’était lorsqu’il arrivait à me faire sortir de mes plombs. Mateo était doué pour ça, mais Nils… eh bien, c’était Nils.

C’est avec appréhension que j’arrivais dans le bar où se trouvait le désormais mercenaire. Leiv avait épluché ses activités récentes, et j’en savais un peu plus sur lui. Psychologiquement, je ne savais pas trop ce qu’il était advenu. Peut-être avait-il changé, peut-être pas… c’était à moi de le découvrir. En tout cas, l’Agence le voulait dans ses rangs et d’une manière ou d’une autre, ils ont su que je le connaissais.

Le pub, qui était blindé, m’étouffait et la foule m’agaçait de plus en plus. Je trouvais enfin le petit rouquin et m’arrêtais deux secondes.

– Merde… comment je fais, murmurais-je à moi-même.

Bah ouais. Qu’est-ce que je pouvais bien faire ? M’asseoir à sa table et lui sortir un « salut, tu veux rejoindre notre boysband ? ». Je reprenais mon courage à deux mains et commandais une pinte de bière. Autant la faire comme ça, hein. Une fois proche de sa table, je déposais la liqueur sur le meuble et pris quelques courtes secondes pour l’observer. Voilà donc ce que c’était un Nain moderne.

– Nils, ça fait un bail.

Je vins m’affaler devant lui tout en essayant de paraître naturel. Putain, j’avais vraiment l’air con.

– Quelle coïncidence de te trouver là…

Ouais. C’était vraiment pas convaincant.


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Sam 1 Juin 2019 - 11:51
- Aiden. Une belle coïncidence en effet. Je vidais le peu qu'il restait au fond de ma chope et la faisait claquer sur la table. Tu tombes bien, mon verre est vide et ça va faire 75 ans que tu dois payer ta tournée. Je prenais la pinte qu'il venait de poser sur la table et lui indiquait le comptoir d'un geste de la main. Pour commander, c'est par là-bas.

Il me regardais l'air surpris. Et il y avait quelque chose d'autre qui le troublait ; on aurait dit qu'il s'apprêtait à demander sa dulcinée en mariage et qu'il ne savait pas comment s'y prendre. Le connaissant c'était peut être bien ça… Mais à moins d'avoir radicalement changé pendant les dernières dizaines d'années, la partie "mariage" ne collait pas au sniper.

- Qu'est-ce qui se passe ? T'es tout bizarre. C'est parce que t'es en train de muer et que sans écailles t'es tout timide ? C'est pourtant pas la petite blonde derrière la tireuse qui va te manger…

Je décidais finalement de mettre fin a ses tourments et d'aller dans un coin plus tranquille. Le pauvre, lui qui fuyait le monde comme la peste et s'était débrouillé pour être tireur d'élite car c'était justement les seuls à qui on foutait plus ou moins la paix sur le terrain. Tout le contraire d'une meute de rangers… Il devait avoir une très bonne raison pour s'être pointé ici. Je ne l'ai pas vu depuis la dernière guerre mondiale, et voilà que tout d'un coup il apparait devant moi à me proposer une bouffe chez lui dimanche prochain. Je ne savais pas ce qu'il voulait me demander, mais ça allait forcément être dangereux. Du genre "si on en sort encore un peu vivants, faudra allumer un cierge pour remercier le truc pas rationnel qui nous aura aidé".
Je sortais du pub en commandant au passage une autre pinte pour mon collègue à sang froid. Au fond j'avais déjà accepté son offre avant qu'il ne la présente, mais je voulais simplement m'assurer qu'il n'était pas en train de chercher des bras pour l'aider à déménager…

Nous étions désormais au calme, aussi me retournais-je pour le fixer et enfin savoir la vraie raison de sa venue.

- Bon maintenant dis moi ce que tu veux.

Du tact vous dites ? Jamais entendu parler… Ça se mange ?
Nils Hróaldrsson
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Sam 1 Juin 2019 - 15:28



De toutes les situations que j’avais pu m’imaginer, celle-ci était la plus plausible. Un Nils vidant sa pinte, sarcastique à souhait. Ouais, c’était bien lui. Je ne pus m’empêcher de paraître intrigué lorsqu’il me pointa le comptoir. Il avait bu combien de verres ? Je pris le même ton que lui, m’affalant un peu plus dans ma chaise.

– Je crois que l’amnésie te tourmente déjà, espèce de vieux nain. La dernière fois, c’est moi qui avais payé la tournée. Même que James n’arrêtait pas d’en parler.

Ça allait être dur de le convaincre – ou pas du tout, c’était selon ma chance à vrai dire. Un sourire, qui semblait forcé, traversa mon visage. Si gagdetboy avait un don indéniable pour me lancer des piques, Nils en faisait de belles.

– Tu sais, tu pouvais très bien t’arrêter à « Qu’est-ce qui se passe ». En 75 ans, tu n’as vraiment pas changé. Tu es même pire.

Je lui offrais un sourire, sincère et taquin. Je l’aimais bien, ce suédois. Fort heureusement, il comprit que j’avais quelque chose à lui dire et on bougea ailleurs. Mes narines commençaient à être asphyxiées par tant d’arômes autour de nous. Il me tendit une pinte, que j’acceptais avec réticence. Il devait oublier que je ne tenais pas du tout l’alcool. Je bus tout de même, mais cependant goutte par goutte.

Il me demanda enfin ce que je voulais. Je remerciais la Sainte Wyverne tandis que je cherchais comment lui expliquer. Finalement, après avoir bu quelques gorgées, je commençais :

– Mes supérieurs veulent te recruter, lâchais-je d’un coup.

J’ajoutais rapidement :

– Attends, c’était pourri… je reprends. Je travaille dans une agence internationale qui sert la CIA, la Section 45. Si tu n’en as pas entendu parler, c’est normal, on est couverts parce que ce qu’on fait… bah, c’est pas très réglo.

Comment lui dire que j’étais devenu une sorte d’assassin ? Je ne savais même pas s’il serait étonné, j’étais un peu le gars qui tuait sans remords à l’époque. Certains ne m’appréciaient pas trop pour ce détail.

– Disons que nous les agents, on reçoit divers contrats. Ça peut aller d’assassinats à interrogations, et même euh… torture. L’Agence où je suis a enquêté sur toi et sait que t’es devenu un mercenaire. Depuis, ils veulent te recruter.

Voilà. C’était dit. Concis, et peut-être pas très clair, mais au moins les phrases étaient sorties de ma bouche. Maintenant, c’était à lui de décider.


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Jeu 6 Juin 2019 - 18:24
- Je suis très flatté que tes chefs s'intéressent à moi, mais je ne suis pas le nain qu'ils cherchent. Tu dois pas te rappeler que c'est moi qui trimballais la mitrailleuse du peloton en 44… Je fais exploser ce que je peux pas flinguer, pas sûr que même la CIA puisse couvrir ça. Les opérations spéciales j'en bouffe une chaque matin, mais mon boulot c'est de faire beaucoup de bruit à la porte de devant pendant que les types discrets comme toi se faufilent par derrière. Pas vraiment le profil désiré, n'est-ce pas ? Et en plus la torture c'est pas mon truc. Je pourrai pas leur foutre une lampe sur la tronche en expliquant que j'ai les moyens de faire parler tout en arrachant des ongles. En plus j'aurais du mal à faire le méchant flic avec des types plus grands que moi, et vu ma gueule je peux pas non plus jouer au gentil interrogateur.

Je prenais une grande gorgée de la pinte dans ma main et le laissais réfléchir un peu.

- Si c'est ok avec ton boss, alors on devrait pouvoir s'arranger. Cependant d'après ce que tu dis, j'en doute. Qu'on soit bien d'accord : j'ai pas peur de faire du sale boulot, mais quitte à faire le ménage derrière quelqu'un je préfère le faire selon mes conditions.

Le silence s'installait alors que je finissais mon verre en laissant Aiden songer à tout cela. Pensant que j'avais peut-être été un peu sec dans mes explications, je changeais de sujet.

- C'est marrant quand même. De tous les métiers possibles, tu fais celui qui te vas le mieux. Te connaissant, c'est même pas tellement surprenant que t'ai fini par tomber là-dedans. Surtout qu'avec les nouveaux moyens de surveillance on doit bien te foutre la paix. Plus de contrôleur de mission sur le dos, de bureaucrate chiant à qui il faut sauver les miches quand ça part en couilles… Enfin j'espère. Parce que si je suis recruté, ils ont pas intérêt à me refiler un type tout gringalet qui sait pas tenir un flingue et dont le seul but sera de gueuler dans la radio que rien ne va. Ça aurait tendance à vite m'énerver, ce qui serait mauvais signe pour ceux d'en face mais encore plus pour celui à l'arrière.

Déjà que j'avais souvent eu des problèmes avec les officiers supérieurs à cause de mon manque de tact et de leur incompétence totale, mais les superviseurs étaient encore un cran au-dessus. Prétentieux au possible, souvent inconscients du danger réel et bien à l'abri dans un bunker à des milliers de kilomètres de la bataille ; je les classais plus bas que les moustiques dans l'ordre animal.
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Ven 7 Juin 2019 - 19:18



Si le début commençait bien, le reste me fit moins plaisir. La raison de son « mais » fut particulièrement longue, mais je l’écoutais jusqu’au bout. Après tout, il avait raison de se poser des questions. Je n’avais pas non plus accepté immédiatement, mais le refus n’était jamais accepté chez J. C’était soit oui, soit non et en contrepartie, tu crèves. Je haussais un sourcil face à ce qu’il s’imaginait de la Section 45. Avant qu’il ne termine ce qu’il avait à décréter, je bus une autre gorgée, sentant que ma tête tournait déjà un peu.

– Je comprends tes doutes, Nils. Mais tu n’auras pas besoin d’interroger ou de jouer les types discrets comme moi, tu pourras faire beaucoup de bruits aux portes. Une de nos dernières missions consistait à exploser une baraque remplie d’écolos, alors je pense que tu as ta place. On est en manque de gens qui savent s’y faire en explosifs, c’est pour ça que mes supérieurs veulent que tu sois dans nos rangs.

Cela ne m’étonnait pas que Nils soit du style à faire le sale boulot, je n’oubliais pas ce genre de camarade de guerre. J allait être enchantée de voir un homme de ce genre parmi nous et allait lui refiler toutes les missions les plus dangereuses (en tout cas, pour d’abord le mettre à l’épreuve). C’est ce qu’elle avait fait avec Mateo et moi, on devait être à la hauteur.

– Si tes conditions sont acceptables, il n’y aura aucun souci pour la patronne. Juste… évite de la froisser, elle a un caractère de merde.

Je fus surpris de voir que Nils avait déjà terminé son verre, putain il était rapide et toujours pas saoul ! J’en étais à ma première et je sentais que ça allait être la dernière. Je bus tout de même une autre gorgée et manquais de m’étouffer face à ce qu’il disait. Gringalet… sait pas tenir de flingue… gueuler dans la radio. Mais oui Jamie, c’est Leiv !

– Tu fais aussi un métier qui te va bien. Un mercenaire, quoi de mieux pour quelqu’un qui adore les flingues. Ça te fait quoi de tuer d’autres surnats ?

Ce n’était pas sur un ton de reproches ou même mesquin. Je n’avais pas le droit de juger lorsque je tuais soit des journalistes anti-corruption, soit des écolos. C’était juste… de la curiosité, pure et simple.

– Et t’inquiète, notre coordinateur est doué. Je vais quand même te donner un conseil, qui sera vital si tu veux qu’il y ait une bonne ambiance : touche pas à sa cafetière.

Ma pinte terminée, je la déposais un peu trop brutalement.

– Alors… comment ça va, depuis ? Tu t’es pas fait de gosses ? De petits-enfants ? Je sais pas pourquoi on a jamais pensé à reprendre contact après que la guerre s’est terminée. On se marrait bien, pourtant.

Ça m’allait faire carrément bizarre de ravoir Nils en camarade. Ça se trouve, il avait totalement changé d’habitudes, mais pour l’instant je n’avais aucun souci à le reconnaître – même si c’était plutôt le physique qui m’avait aidé, sa rousseur se faisait voir à des kilomètres.

– Si t’es partant pour être un agent de la Section 45, je peux toujours t’y emmener pour une visite guidée. Enfin, quand tu veux, on est pas obligés d’y aller maintenant.



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Dim 7 Juil 2019 - 23:40
Peut-être bien que ce boulot n'était pas si mal en fin de compte. Les bons cotés des flingues sans trop se faire tirer dessus en retour, c'était intéressant de prendre un job calme pendant un temps. Tant que je me ramollissais pas trop… 


- Si c'est pour faire péter des trucs, alors là c'est pas pareil. On devrait pouvoir s'arranger avec ta patronne. Et tant mieux si elle a un caractère de merde, ça mettra de l'ambiance. J'aime pas quand c'est trop calme, je fini par m'ennuyer.

Si je détestait souvent les officiers, les sous-off au caractère de carnivore affamé c'était plus mon truc. Au moins on savait où aller avec eux, et ils se retrouvaient généralement dans la même tranchée que la troupe à se faire bombarder comme le dernier des trouffions, à se faire engueuler par des types plus chefs qu'eux que rien n'allait comme prévu. D'où la mauvaise humeur permanente sans doute.


- Pour le boulot mon vieux, faut rester réaliste. Je sais faire que ça… Je m'arrêterai et changerai de métier lorsque qu'un type m'aura tué. Et je le cherche encore après 500 ans… Il me faisait rire. Tant que ça bougeait, que c'était hostile et que ça rapportait de l'argent, une cible restait une cible et peu importait sa carte génétique. Tuer un surnat, c'est comme tuer un humain. La seule différence est qu'il y en a un des deux qui aura probablement essayé de te bouffer juste avant, ce qui encore à avoir la gâchette facile. Mais ne me fait pas croire que tu n'en a pas flingué quelques-uns toi aussi…

J'étais pressé de rencontrer le fameux type avec sa cafetière. Juste pour voir la tronche qu'un énergumène pareil pouvait avoir… A côté de ça, et y pensant deux secondes, je devais bien admettre que Niva avait raison. On ne s'était pas revu depuis très longtemps, et j'avais bien tenté de l'amener avec moi en tour du monde des conflits mais il avait refusé, et je soupçonnait une raison familiale a ce refus.  


- Non j'ai pas de gamins. Enfin j'en ai eu, mais ça fait au moins trois vies qu'on ne s'est pas vus. Tout comme leurs enfants après eux d'ailleurs. Ils n'étaient au mieux qu'à moitié humains alors j'ai préféré les préserver en omettant de préciser notre différence. Du coup je dois déjà être enterré au moins cinq fois. Tu te rappelles d'Ellie ? Elle est morte de maladie alors qu'on étaient coincés sur le Rhin. J'ai même pas pu rentrer lui dire au revoir une dernière fois, alors depuis c'est un peu compliqué… Surtout que depuis j'ai été pas mal occupé.

J'avais pourtant perdu d'autres compagnes avant elle, mais pour une raison qui m'échappait je n'arrivais pas à la laisser partir. Comme si au fond de moi je m'accrochais à cette période où tout était encore simple et où je n'étais pas fragmenté en des dizaines de morceaux d'âme. Je pensais à la proposition de l'agent pour revenir au présent et l'acceptais sans réfléchir plus longtemps.

- Allons-y maintenant. Je préfère connaître un peu les lieux avant d'être invité par ta patronne. Ah et niveau matos, comment ça se passe ? Chacun le sien ? On est libre de le modifier un peu ? Je sais pas encore ce qu'on chasse dans votre bande, mais j'aime pas me retrouver désarmé face à un truc que je suis sensé buter.
Nils Hróaldrsson
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Mar 9 Juil 2019 - 13:27



Pourquoi ça ne m’étonnait pas de la part de Nils ? J, en plus d’avoir un mauvais caractère, était notre patronne. De quoi faire jubiler le suédois… lui qui voulait quelqu’un de pas ennuyant, il allait être servi avec les gens de l’Agence. Entre un loup-garou qui m’en voulait toujours pour sa sœur, un gars qui refusait de partager sa cafetière, un mexicain qui s’amusait à faire chier les gens et une chasseuse de surnaturels, c’était la foire assurée. Et j’étais dans le tas, aussi. L’ex camarade de guerre, tout de même !

– Oui bah, t’inquiète. T’auras de quoi te mettre sous la dent, conclus-je.

Il est vrai que j’avais du mal à imaginer ce bon vieux Nils faire autre chose que ce genre de métier. Lui, dans la paperasse, c’était inimaginable. Ou un suédois expert en explosifs qui se mettait soudainement à vouloir être un baby-sitter ! Ha, jamais ! Je hochais la tête à ce qu’il disait, tout en buvant les dernières gouttes de l’alcool.

– Ouais, pas besoin de me le dire ça, Nils… je déposais la pinte, sentant mes joues chauffer. Parce qu’un humain ça tente pas de bouffer son agresseur ? Tu m’en apprends une, là. Je t’avoue que je cherche pas à savoir si la personne est une surnat ou pas avant de la tuer.

D’ailleurs, je me demandais bien ce que ça pouvait faire d’en tuer. Enfin, d’assassiner ceux qui faisaient trop de bruits, genre les trolls probablement. Soudainement intéressé par la guilde de Nils, je me gardais des questions pour plus tard. J’écoutais le suédois. Nils avec des gosses… comment ça devait être, d’ailleurs ? Est-ce qu’il était sympa avec eux ? Ou au contraire, est-ce qu’il battait leurs culs ? Il arriva à Ellie. J’écarquillais un instant les yeux, me rappelant d’elle. Ça faisait vraiment longtemps…

– C’est dommage, vous aviez vraiment un truc toi et elle. Peut-être qu’en entrant dans notre agence, tu vas rencontrer la femme de ta vie. Il y en a une qui devrait te plaire, tiens. Elle chasse les surnaturels, alors essaye de la draguer avant qu’elle tente de te tuer en scred.

En me rappelant de l’époque où Nils « fréquentait » Ellie, je ne pus m’empêcher de sourire. C’en était presque mignon, c’était réellement triste qu’il n’ait pas pu lui dire au revoir. Si je ne le connaissais pas aussi bien, je m’en serais peut-être foutu. Mais c’était Nils, un camarade que j’appréciais vraiment, et un surnaturel : de quoi nous rapprocher. Ah, il était partant pour partir maintenant ! Content de partir d’un tel endroit, car mes narines souffraient à cause de l’odeur de l’alcool, je répondais à ses questions tandis qu’on se déplaçait.

– Niveau matériaux, tu peux avoir tes flingues à toi. J’ai ramené mon propre bordel et J, la patronne, n’avait pas l’air de s’en soucier. Mais si tu veux, y a aussi une armurerie. Le quartier général n’est pas aussi grand et… luxueux qu’à Milan, là où j’étais de base, mais il devrait y avoir le nécessaire. Je modifie un peu mes armes, mais je pense que c’est toujours mieux de prévenir J.

Je lui pointe ma voiture pour entrer dedans et une fois à l’intérieur, je me mis à lui expliquer.

– On chasse pas « quoi », mais « qui ». En général, c’est la CIA qui nous donne des contrats et qui gère en grande majorité l’agence. D’habitude ce sont des politiciens qui font un trop les malins qu’on abat : le genre de personne qui empiète sur les gouvernements. Donc si t’aimes pas la corruption, l’agence est pas faite pour toi.

Le paysage défilait à côté de nous et la voiture prenait des virages. Depuis mon déménagement à Oslo, j’avais appris à reconnaître certaines grandes rues et je pouvais, plus ou moins facilement, retrouver le quartier général. On passait par le centre-ville et j’en profitais pour demander :

– Du coup, ça te dérange pas de faire équipe avec d’autres agents ? Tu ne seras pas tout le temps avec quelqu’un, je t’assure. Parfois tu peux faire des missions seul et je pense qu’il y a moyen d’en faire la demande.

Je me rappelais ensuite que j'avais quelques questions à poser concernant la guilde de Nils, qui m'intéressait quelque peu. En soit, l'Agence me convenait, mais j'avais cette impression de... d'étouffer. Je ne voulais évidemment pas quitter à nouveau la Section 45, car je tenais à ma vie et surtout celle de Rosa. Mais peut-être qu'avoir un job à mi-temps dans un autre endroit allait m'aider à apprécier Oslo : j'aimais bien l'endroit, mais ce n'était pas mon chez moi. Ce n'était pas Milan.

– Ta guilde, elle accepte n'importe qui ? Elle aurait pas besoin d'un sniper ? D'ailleurs, c'est comment là-bas ? Y a des contrats ou c'est plus des supérieurs qui te disent d'aller tuer tel surnat' ?


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Sam 10 Aoû 2019 - 0:01
Niva en conseiller matrimonial, ou la drague selon les dragons.

- Ah ! Qu'elle y vienne. Je peux pas croire qu'elle soit plus dangereuse que tout ce que j'ai déjà affronté. Et si jamais c'est le cas, elle aura mérité une grosse médaille. Fais juste gaffe à cacher tes écailles en lui remettant… Et honnêtement mon problème c'est pas de trouver la femme de ma vie, mais plutôt de la garder en vie. J'ai bien appris à taper la causette aux macchabés en 17, mais un monologue pendant 250 ans ça devient vite répétitif…

Son boulot avait tout pour plaire : entre une patronne au sale caractère et au surnom loufoque, et des collègues prêts à s'assassiner entre eux, je sentais que j'allais m'y sentir tout de suite à l'aise.

- Attend, elle se fait vraiment appeler J ? Elle est restée bloquée sur James Bond en fait. Tant qu'elle paye bien, je me fiche du reste. Mais quand même…. Cependant c'est bien pour les armes. J'aimerais pas me retrouver avec un fusil tout fraîchement sorti de l'usine entre les mains, j'ai pas confiance dans ce que j'ai pas pu vérifier avant.

Décidément il en avait des casquettes le jeune. Après le faiseur de couple, le voilà qui devient activiste anticorruption. Niva avec des sentiments ? Petite wyverne au grand cœur, il avait donc un pouls…  


- T'es devenu sentimental avec le temps dis-moi… Tant qu'on me paye, je me fiche d'où vient l'argent. J'ai effectué une vingtaine de déploiements dans des pays du tiers-monde, et à chaque fois la corruption était si présente qu'on pouvait la quantifier à l'œil nu. Qu'ils soient dictateurs ou rebelles, qu'on soit payés en diamants, dollars ou lingots d'or, il y avait toujours quelque chose de louche. L'Agence tue les corrompus qu'elle n'a pas pu corrompre, ou ceux dont elle n'a plus besoin. Moi ça me va, je ne me fais guère d'illusions sur les cibles. Les patrons nous prennent toujours pour des benêts, surtout dans ce genre d'opérations spéciales. Les jeunes les croient bien souvent ; ils se font avoir par le "patriotisme" ou par "l'intérêt de la nation". Ils finiront bien par se rendre compte que la seule vérité qui existe, c'est la taille de ton chargeur.   


Je le suivais vers sa voiture et le laissais nous amener au QG. Je doutais fortement de rencontrer la patronne en pleine nuit. Ni personne d'autre en particulier. A part l'astreinte de nuit et la sécurité du site, tout le monde à l'Agence devait dormir paisiblement en attendant de retourner à une nouvelle journée de doux meurtres.


- J'ai pas peur du boulot en équipe. Ça dépend avec qui bien sûr, mais c'est normalement plutôt sympa d'être accompagné. Même un rookie peut servir. Même si c'est pour servir d'apéro à un troll, car au moins pendant ce temps c'est pas le vétéran qui vérifie le contenu de l'estomac dudit troll de ses propres yeux.

Je remarquais alors un sac en plastique qui gisait sur le bord de la route, oublié là par un client de la supérette d'à dont l'enseigne se distinguait dans la lumière des lampadaires. Juste un sac plastique, comme il en existe des milliers et reconnaissable par encore plus de personnes au travers du monde. Un sac en plastique que je voyais au dernier moment et que j'identifiais immédiatement. Je tendais le pied comme pour écraser la pédale de frein et rentrais la tête dans les épaules tout en pliant les bras devant le torse pour me protéger des éclats.
Et… Rien. Pas d'explosion, ni de shrapnels. Le sac ne contenait pas plusieurs kilos d'explosifs et n'avait pas été placé là en pensant à nous. Il n'y avait pas d'IED à Oslo, simplement des déchets sauvages parcourant les rues au moindre coup de vent. Les phalanges encore blanchies par la crispation intense qu'elles venaient de subir, je me détendais -ou du moins me forçais à me détendre- et inspirais profondément. Il fallait penser à quelque chose de positif. La guilde. Niva voulait en savoir plus. C'était bien ça. Positif, et pas explosif.

- Normalement c'est plutôt eux qui viennent te chercher. C’est-à-dire qu'on fait pas vraiment dans le safari loisir, alors ils veulent être sûrs des recrues et éviter de les voir finir en goûter pour créature un peu prématurément. Mais je devrais pouvoir te faire rentrer sans trop de problèmes en me portant garant de toi. C'est que depuis le temps que je bosse avec eux, ils commencent un peu à m'écouter… Et pour le fonctionnement c'est plutôt des contrats. Les chefs sont en relation avec des gens haut placés, et on s'arrange pour que les surnats qui font trop le bordel se calment définitivement. Et comme c'est pas toujours bien facile, parfois il faut enquêter un peu avant de débusquer la bestiole. C'est surtout valable pour les vampires et les démons. Et c'est aussi pour ça qu'il nous faut de l'armement spécialisé.
Nils Hróaldrsson
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Mar 13 Aoû 2019 - 10:04



Après maintes discussions que je pus avoir avec mon ancien camarade de guerre, on décidait de prendre la route vers l’Agence. Si Nils avait accepté de visiter le QG, c’est qu’il acceptait. Enfin, si l’on enlevait le fait qu’il était impossible de refuser les propositions de J, sous peine de se faire tuer. La voiture défilait dans les rues, je parvenais à me rappeler du trajet que je devais faire. A force de traîner dans les rues d’Oslo, je commençais à m’y habituer. Nils me rassura ne pas avoir peur du boulot en équipe, avant de sortir des phrases qui me firent froncer les sourcils. Mais qu’est-ce qu’il racontait ? Servir d’apéro à un troll… vraiment…

– Ton sens de l’humour est resté le même, à ce que je vois, ricanais-je. Mais t’inquiète, y a de tout niveau missions ici. Tu peux les faire solo, en équipe, en duo. Du moment que c’est fait et vite.

Soudain, alors qu’on s’avançait, je remarquais que Nils était devenu pâle. Sa réaction suivante me surprit. Il venait de se cacher, comme s’il attendait qu’une explosion vienne. Je manquais de freiner et je m’exclamais, inquiet :

– Tu vas bien ? Pourquoi tu-

Mais je n’eus pas le temps de continuer, car Nils enchaîna, comme si de rien n’était. Je l’écoutais difficilement, tentant d’ignorer ce que je venais de voir. C’était… étrange. Je fis une note mentale, je devais lui en parler un jour. Il m’expliqua le concept de la guilde où il se trouvait et j’étais plutôt content de voir que ça m’arrangeait. Le fait qu’il accepte de se porter garant me rassura.

– C’est pas mal, tout ça. Ça me plaît. En tant que tireur d’élite, je pense que je m’y ferais une place. Enfin, j’espère… on en parle une autre fois, car on arrive.


Effectivement, je venais de garer ma voiture en face de l’entrée du sous-terrain abandonné. Je guidais Nils et une fois devant la porte « super technologique, mais cachée à la vue de tous », je sortais la carte spéciale et la fis biper. La grille se leva, la porte s’ouvrit et je continuais la marche, sachant que Nils était derrière moi (et en sécurité, j’étais toujours inquiet pour ce qu’il avait fait tout à l’heure).

On longeait le long couloir empli de caméras avant d’arriver dans une pièce. La salle centrale, là où on recevait les contrats.

– Ici, c’est la salle centrale,
expliquais-je à Nils. C’est aussi le coin où tu peux te reposer.

On passait devant le coin de Leiv, qui n’était étonnamment pas là. C’était peut-être la meilleure chose, si Nils ne supportait pas les gars dans son genre.

– L’informaticien en chef alias l’analyste/gadget-man réside parfois ici. C’est lui dont je te prévenais, faut pas toucher à sa cafetière qu’il appelle Daisy et à son chat, Dark web. Il est un peu étrange…

On continuait, vers l’endroit qui intéressait le plus Nils. La salle d’armements. C’était plus petit que celle qu’on avait à Milan, après tout, tout était plus étroit que là-bas. Mon antenne d’origine était plus luxueuse, moderne et pas dans un sous-terrain – c’était bien ça qui m’oppressait, j’étais tout de même une créature des airs, pas une sorte de bestiole terrée.

Je lui montrais le reste, qui n’était franchement pas super intéressant. La salle de soins, la salle d’interrogatoire, ainsi de suite. Je nous arrêtais dans la salle centrale.

– Voilà, tu as ta visite. Alors, t’en penses quoi ?



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Sam 17 Aoû 2019 - 11:07
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