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Fairies at war [1944][Ombeline]

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Sam 8 Juin 2019 - 12:35



12 juillet 1944 – Highland, Écosse

Si l’on entendait pas le moindre bruit, l’herbe se crispait tout de même sous nos pieds à chacun de nos pas. La pénombre s’était installée depuis un bon bout de temps et malgré la chaleur de l’été, l’air frais nous permettait de revivre un peu.  Le sniper dans mon dos commençait à être un poids conséquent et je suivais les pas des rangers en face de moi, qui guidaient la marche avec aisance.

Ma place dans cette opération avait été décidée à la dernière minute, tout comme celle de la jeune femme à nos côtés. Une infirmière d’Irlande, qu’ils avaient dit. Certains n’étaient pas enchantés à cette idée et d’autres tentaient de se montrer gentleman, probablement pour attirer son attention. Cela faisait quelques jours que nous étions dans la nature écossaise et l’ambiance se révélait parfois… tendue. Cependant, le sourire de l’infirmière parvenait à rayonner la journée des soldats.

Si des rangers n’étaient pas heureux à l’idée qu’il y ait une femme parmi nous, c’était probablement à cause de la dangerosité de l’opération. Un camp d’allemands s’était établi dans les environs, et il nous avait été demandé de les éliminer. De quoi me ravir, j’avais envie de dégourdir mes bras.

Pour ma part, je ne savais pas quoi en penser d’elle. Je me disais que c’était une aide médicale comme une autre, mais son odeur me disait le contraire. Elle ne puait pas, loin de là. Son arôme était même… étrangement agréable. Sucrée. Mon odorat s’était retrouvé quelque peu endommagé, sentir le sang et les cadavres à longueur de journée avait usé mon sens olfactif – peut-être que je me faisais simplement des idées.

De temps en temps, je me retrouvais à devoir l’attraper par le dos pour la pousser à marcher. C’était souvent comme ça, après tout. Les médecins de guerre, bien qu’entraînés à nous suivre partout, n’étaient pas les plus endurants. Mais pour l’instant, je trouvais qu’elle faisait un bon boulot. Ce fut après quelques longues heures de randonnées que nous décidions de nous reposer. Je m’affalais sur un tronc d’arbre tombé tandis que James Conrad, un britannique, tendait sa main ensanglantée vers l’infirmière. Il s’était écorché tout à l’heure et parfois, je venais à m’en demander s’il faisait pas exprès d’être si maladroit. Rien qu’à voir son sourire niais lorsqu’il fixait la dénommée Smith.  

– Vous, euh… vous êtes célibataire, miss ? lui demandait-il, les joues rosies.
– Nom de dieu, James, c’est comme ça que tu flirt avec les demoiselles ? s’exclama Williams en s’esclaffant.
– Je flirt pas, je suis juste curieux !

Je toussotais et ignorais l’air vexé que m’offrait James.

– Du coup, elle est célibataire, l’irlandaise ? fit Williams, qui semblait réellement intéressé.

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Sam 8 Juin 2019 - 17:42






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La guerre… S’il y a bien une chose qu’Ombeline n’aimait pas, c’était bien ces tueries stupides. Elle y avait perdu un mari et deux enfants. Pas dans celle-là, bien sûr, mais peu importait l’époque, c’était toujours la même chose au final. Des morts, des familles éplorées, des limites de territoires qui n’existaient que dans la tête des gens. Alors qu’est-ce qu’elle fichait ici, entourée de soldats, en pleine mission militaire ?

Tout simplement pour agir, aider, faire quelque chose au lieu d’apprendre les pertes au fur et à mesure. Elle ne savait pas se battre mais on avait besoin d’infirmières et elle avait certains avantages dus à sa race qui permettaient de l’envoyer sur le terrain. Se régénérer et créer des illusions était loin d’être négligeable en effet. Cela dit, la fée n’avait pas les mêmes capacités physiques que les autres membres de l’équipe et bien qu’elle soit sur un terrain familier en pleine nature, elle peinait parfois à suivre le rythme.  Une pause fut plus que bienvenue et ce fut l’occasion de soigner James, visiblement le maladroit du groupe, et encore plus visiblement intéressé par la jolie infirmière.

Ombeline ne put retenir un sourire amusé tandis qu’ils osaient poser LA question qui tournait dans leur tête depuis un moment.
Elle avait enterré son dernier mari il y a plus d’un siècle et avait lâchement fui le dernier homme dont elle était tombée amoureuse pour éviter d’avoir à subir de nouveau ce genre de perte. On pouvait donc clairement dire qu’elle évitait toute relation sérieuse comme la peste, bien que dans son cas, la peste ne lui faisait rien, contrairement à la perte d’un proche.

– Eh bien je n’ai personne dans ma vie actuellement, finit-elle par répondre en finissant son pansement.

Après tout, pourquoi mentir ? Être célibataire n'obligeait à rien. Et puis elle n’avait pas envie d’inventer à ce sujet. Elle irait forcément piocher quelques éléments du passé et déjà que le contexte le lui rappelait assez douloureusement, elle n’avait pas envie d’insister et faire tomber son masque de bonne humeur.

– Et vous, vous avez quelqu’un qui vous attend chez vous ?
Demanda-t-elle histoire de détourner légèrement le sujet d’elle.





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Lun 10 Juin 2019 - 13:03



Si d’habitude le silence régnait lors des pauses, il n’était pas rare de se lancer des piques pour rigoler un peu. James, le jeunot de la troupe, avait tendance à les récolter plus que les autres. Après tout, il fallait bien qu’on se défoule d’une manière ou d’une autre, même si c’était plus Williams qui en avait besoin.  Une cigarette pendait à mes lèvres tandis que la jeune femme répondit, munie d’un sourire. Ah, elle n’aurait pas dû leur dire ça, maintenant James allait tout faire pour filtrer avec elle.

Il prit un air surpris.

– Pourtant vous êtes très charmante, miss Smith.

Le voir niais me fit quelque peu grimacer alors que je terminais ma cigarette, que j’écrasais. Vint à son tour de nous demander si on avait quelqu’un dans notre vie. Williams reprit l’air jovial qu’il avait souvent et certains hésitaient à répondre. Dont moi.

– Ma femme et mon enfant, répondit Williams. Une fois la guerre terminée, je vais leur offrir plein de cadeaux.
– Euh… ma sœur. Mes parents sont morts, fit James, gêné.

Le reste se mit à répondre chacun à leur tour. Vint au mien. Le regard tourné vers moi, je savais bien que mes camarades étaient curieux d’en savoir un peu plus sur ma vie, j’en parlais rarement. Après tout, il était hors de question pour moi de leur dire que j’étais une wyverne lorsque j’étais trop stressé. Je toussotais, indécis à l’idée de partager un bout de ma vie.

– Personne m’attend, dis-je finalement.

Il y eut un court silence que je trouvais lourd. Je me retournais vers Smith, la dévisageant. Autant changer de sujet.

– Vous avez l’air un peu jeune pour faire partie de cette opération. Vous savez où moins dans quoi vous vous êtes lancée ?

Je ne lui reprochais pas d’être une femme, juste le fait qu’elle soit dans la vingtaine. Enfin, je ne savais même pas son âge. Peut-être avait-elle la trentaine, en tout cas je lui donnais vingt-cinq ans. Il restait environ dix minutes avant la fin de la pause, je voulais en savoir plus sur celle qui allait nous soigner. L’odeur de la cigarette restait encore ancrée dans mes narines, et pourtant un arôme sucré émanait toujours d’elle, ce qui me perturbait. Et m’agaçait un peu, je devais l’avouer, j’étais bien trop curieux pour ma santé mentale.


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Lun 10 Juin 2019 - 18:47






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Pourtant vous êtes très charmante, miss Smith.

Le sourire de la fée s’élargit au compliment auquel elle répondit un petit « merci » amusé.

Puis, détournant l’attention d’elle en offrant la paroles aux autres, elle en apprit un peu plus sur eux, sur leurs proches, leurs familles et le petit James l’attendrit. Elle ne le voyait pas comme un potentiel partenaire mais plutôt comme un gamin qu’on avait envoyé là. Retenant un « awwww » qui aurait été, à n’en point douter, castrateur, elle en profita néanmoins pour le taquiner :

– Eh bien je m’assurerais pour que votre sœur vous récupère en entier même si votre maladresse semble me narguer.


Globalement, tous avaient quelqu’un. Ombeline les enviait et craignait pour leurs proches. Elle ne souhaitait à personne ce qu’elle avait vécu. Une raison de plus pour rester là à les soigner !
Tout le monde avait quelqu’un, sauf une personne. Aiden.
Cela expliquait sans doute pourquoi il était si peu bavard et plutôt solitaire.

Ce fut sans doute ce que se dirent les autres vu leur tête et le silence que cette révélation avait provoqué. Silence qu’il brisa en reportant de nouveau l’attention sur l’infirmière comme on renvoyait une balle qu’elle avait fait tourner jusqu’à lui.

– Vous avez l’air un peu jeune pour faire partie de cette opération. Vous savez où moins dans quoi vous vous êtes lancée ?


Il était vrai qu’Ombeline faisait jeune, très jeune, mais à moins qu’il y ait d’autres immortels comme elle dans le groupe, ce dont elle n’avait aucune idée, elle était sans doute plus vieille qu’eux tous réunis. Mais ça, elle ne pouvait pas leur dire, bien sûr.

– Je le sais oui, se contenta-t-elle de répondre avec un petit sourire énigmatique. Et j’ai plus d’expérience dans mon domaine que vous pouvez l’imaginer. Mais merci de vous inquiéter pour moi, c’est gentil de votre part.

La question qui suivit cette déclaration fut plutôt évidente :

– Vous avez quel âge ?
– Une dame ne révèle jamais son âge, plaisanta-t-elle avant de revenir sur sa technique précédente. Et vous ?





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Mer 12 Juin 2019 - 17:46



James avait tendance à être le bébé des opérations. Pour avoir faire quelques missions avec lui, beaucoup le voyaient comme le petit gringalet au gros cerveau qui savait bien tirer. C’est peut-être pour ça que Williams aimait le taquiner. Lorsque mademoiselle (d’après ses dires) fit un merci amusé, le sourire niais qu’avait le britannique s’élargit. Je retins de lever les yeux au ciel, encore plus lorsque la pause fut transformée en confessions intimes.

Lorsque vint mon tour de parler, je mis un instant avant de former des phrases. Bon, j’allais les refroidir, mais c’était eux qui persistaient. Je leur fis part que personne m’attendait, et j’en profitais pour changer de sujet en voyant le silence. L’odeur de la jeune femme m’intriguait et je voulais en savoir plus sur elle. Et ce qu’elle était. Peut-être une surnaturelle, qui sait, j’en avais rencontré pas mal – dont Nils.

Elle disait avoir plus d’expérience que je pouvais l’imaginer, avant de remercier mon inquiétude. Est-ce que c’était… une pique ? Ou est-ce qu’elle était sincère ?

– Je… ne m’inquiète pas, dis-je, hésitant. Je préfère juste savoir si l’aide médicale qui nous suit a déjà eu affaire à ce genre de missions.

Pour éviter les crises de pleurs en pleine opération, par exemple. Nils et moi on avait dû secouer le médecin la dernière fois. Mais elle paraissait résistante, la jeune femme. Si elle tenait déjà jusque-là, c’était bon signe.  Williams demanda l’âge de Smith, qui évita de répondre à la question, avant de faire ricochet sur nous. Comme tout à l’heure, chacun se mit à dire son âge. James avait vingt-deux ans, ce n’était pas surprenant.

– J’ai 28 ans.

Plutôt 441 ans. Mais évitons de le dire.

La pause terminée, on reprit la route et cette fois, je me mis juste à côté de la dame. Nous n’étions pas obligés de nous taire, ni de faire trop d’efforts, nous pouvions donc discuter.

– Dites… c’est une question plutôt étrange, mais est-ce que vous avez mis du parfum récemment ? lui demandais-je en lui montrant une racine d’arbre à éviter. J’ai l’impression que vous sortez d’un magasin à sucreries.

J’espérais que ça ne lui mette pas la puce à l’oreille, je voulais juste savoir si c’étaient mes narines qui me jouaient des tours ou si elle sentait réellement le sucre à plein nez. Je n’avais jamais senti ce genre d’odeurs sur les humains. Autant lui demander.


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Mar 18 Juin 2019 - 15:48






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– Je… ne m’inquiète pas. Je préfère juste savoir si l’aide médicale qui nous suit a déjà eu affaire à ce genre de missions.

– Je comprends votre inquiétude. J’ai fait quelques missions mais j’ai surtout été dans le milieu civil…


Elle eut un petit sourire amusé et ajouta pour détendre l’ambiance :

– Et l’air de rien ce n’est pas si calme qu’on pourrait le croire. Les gens ont une imagination débordante quand il s’agit de se blesser de la manière la plus improbable. On peut dire que je sais m’adapter à toutes les situations…


Puis, évidemment vint la question de l’âge. Heureusement, la gente féminine avait le droit d’échapper à ce genre de question sous couvert de coquetterie. Il n’était jamais bon d’être vieille… Enfin, chez les humains.

Comme tout à l’heure, elle leur retourna la question. Ils étaient si jeunes ! C’était difficile de ne pas s’attendrir sur ces petits humains. Enfin, en partant du principe qu’ils étaient tous humains bien sûr !

Reprenant leur route, Ombeline se retrouva à côté d’Aiden. Si ses questions étaient moins intéressées que les autres, celle qu’il lui posa eut le don de la surprendre. Évitant la racine qu’il lui indiquait avec la même aisance et grâce qu’elle avait depuis le début (elle évoluait dans son milieu naturel après tout), elle lui répondit :

– Euh… non, je n’ai pas mis de parfum…

Elle avait beau chercher dans sa mémoire, mais non, elle n’avait rien mis du tout de ce côté-là. Vérifiant tout de même, elle confirma :

– C’est étrange… je n’ai pas l’impression de sentir d’odeur particulière…

Et on ne pouvait pas se dire que c’était quelque chose dans le coin qui sentait comme ça… parce que bon, à moins qu’il y ait un magasin de bonbons au détour d’un arbre, il n’y avait pas une sucrerie à des kilomètres à la ronde… malheureusement.

– Vous avez peut-être senti quelque chose d’autre qui s’en rapproche près de moi, ou votre odorat est très développé… enfin, j’espère que ce n’est pas le cas parce que si en face ils ont le même nez que vous, on pourrait se faire repérer.

Et si on pouvait la repérer à l’odeur, cela signifiait qu’ils n’avaient pas que l’odorat pour eux et que son petit groupe d’humains aurait besoin de beaucoup beaucoup de soins… s’ils survivaient. D’ailleurs c’était étrange cette question. Elle sentait vraiment le sucre ou… ? Ce serait bien de savoir s’il y avait autre chose que des humains avec elle, au moins pour adapter ses soins !

– Vous sentez souvent des odeurs de ce genre sur les gens ? Pour ma part je ne suis pas très douée là-dessus, mais je suis une vraie fée dans d’autres domaines.


C’était pas très subtil, mais ils n’avaient pas vraiment le temps de se tourner autour à chercher à deviner qui était humain et qui ne l’était pas.






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Jeu 20 Juin 2019 - 11:27



Selon mademoiselle Smith, celle-ci savait s’adapter à toutes les situations. J’avais encore un peu du mal à croire qu’une dame aussi jeune qu’elle avait pu vivre de maints périples. Je ne la connaissais pas, mais elle me donnait l’impression d’une femme à thé, entourée de chats. Peut-être avait-elle raison, mais nous n’étions pas encore arrivés au camp. Sans lui répondre, je pris un air peu convaincu.

– On verra, grommelais-je.

Après plusieurs autres questions, qui me semblaient inutiles, on se remit en route. Les humains avaient tendance à être bien trop curieux pour leur santé mentale, c’était bien pour ça que je les surnommais les vermines. Ils aimaient être le centre de l’attention, il n’y avait qu’à voir cette maudite guerre. Alors que miss Smith évita soigneusement une racine d’arbre – comme si ça lui était venu naturellement, je me mis à l’interroger.

Ce n’était pas pour faire la conversation, car je ne voulais pas lui parler à la base. Mais son odeur m’intriguait… je n’arrêtais pas de renifler discrètement. J’avais l’impression d’être entré dans un magasin à sucreries. Bien évidemment, ma question la surprit. Quoi de plus normal. Elle n’avait donc pas mis de parfum, ce qui m’intrigua encore plus. Est-ce que… c’était normal pour les vermines de sentir ainsi ? Non, en quatre cents ans de vie, je n’avais jamais senti une telle chose.

– Ah. C’est étrange, effectivement.

Je l’écoutais parler, tandis qu’on s’engouffrait de plus en plus dans les bois. Son inquiétude me fit sourire, à moins qu’il y ait d’autres wyvernes dans le camp ennemi, c’était peu probable qu’on se fasse repérer à cause de nos odeurs. Je lui fis part de mon amusement :

– Ce serait étonnant que les allemands se mettent soudainement à avoir un odorat aiguisé.

J’ignorais, au passage, sa remarque sur mes narines compétentes. Il était préférable d’éviter d’en parler, ou j’allais paraître pour un fou. Enfin, je n’en avais que faire des regards des autres, mais si la demoiselle à côté de moi refusait de me donner des soins parce que j’étais étrange, ça allait poser problèmes. Vint à son tour de m’interroger et je tiquais. Une vraie fée dans d’autres domaines… ? Je mis un instant avant de répondre, indécis. Est-ce qu’elle venait de me donner un indice ou elle disait juste ça comme ça ?

Je lui répondis, avec un sourire quelque peu forcé :

– Disons que mes narines se rapprochent de celles d’un dragon, je sens assez bien.

Elle voulait jouer aux énigmes, alors moi aussi. Au moins, on serait sur la même longueur d’ondes. J’avais préféré éviter de dire « wyverne », c’était trop précis et suspect. Si j’avais réellement affaire à une fée, je devais le savoir. Pour moi, ce n’était qu’un mythe comme qu’un autre, comme les démons ; ça n’existait pas. Mais peut-être qu’aujourd’hui, j’allais changer d’avis.

– Une vraie fée, hein… on vous le dit souvent ou c’est vous qui le pensez ?

Devant nous, James se retournait de temps en temps pour tenter de nous écouter, son air affichant une certaine jalousie. C’en était presque amusant, alors j’en profitais pour l’ennuyer encore plus en m’approchant. Je me rendis compte que c’était une erreur, car son odeur m’attirait encore plus. Cependant, je restais sur place, tout en essayant de garder un visage neutre.

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Dim 23 Juin 2019 - 16:43






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Un dragon… c’était une métaphore assez précise et La fée eut un micro sourire en comprenant le message. Heureusement, l’individu n’avait pas l’air d’être le genre à blaguer en utilisant le même registre de vocabulaire de son interlocuteur. C’était donc assez clair.

Ombeline avait parfois l’impression d’être une espionne à force d’user de codes et métaphores pour tenter de deviner qui était surnaturel ou non. Qui était dans son camp ou non. Enfin, y avait-il réellement un camp maintenant qu’ils avaient été assimilés ? Si on prenait en compte le danger que représentaient les chasseurs, oui, il y en avait.

Enfin, elle n’avait jamais rencontré de dragon et ne savait pas qu’ils pouvaient prendre une apparence humaine. Elle ne savait rien en fait à leur sujet… Mis à part ce que tout le monde savait à travers le folklore habituel.

– Une vraie fée, hein… on vous le dit souvent ou c’est vous qui le pensez ?


Cette question élargit le sourire de l’infirmière.

– Oh, un peu des deux, ceux qui me connaissent vraiment me le disent et moi-même je ne peux l’ignorer.

Posant un doigt sur le bout de son petit nez en trompette, elle supposa :

– C’est peut-être pour ça l’odeur…


Puis ce fut à son tour de demander confirmation :

— Et vous, vous avez seulement l’odorat d’un dragon?

Elle n’avait pas remarqué les regards de James, trop concentrée sur cette nouvelle découverte. Ses pieds évitaient inconsciemment ce qui pouvait la faire trébucher et elle se penchait tout naturellement aux branches trop basses.
C’était « drôle » parce qu’elle avait finalement rarement rencontré d’autres être surnaturels depuis qu’elle s’était intégrée aux humains, enfin, en avait rarement repéré et avait encore plus rarement pu discuter avec. C’était un hasard encore plus « drôle » de se retrouver avec une créature qu’elle n’avait jamais vue auparavant dans ce contexte si particulier.






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Ven 28 Juin 2019 - 12:36



Vu le sourire qu’elle venait d’avoir, je me doutais bien que miss Smith avait compris la réelle signification de ma métaphore. J’avais utilisé ses propres mots pour lui faire comprendre que j’étais une bête géante, et d’un côté c’était un peu une menace. A vrai dire, je n’avais confiance en personne et en lui prévenant que je possédais en moi, une créature dangereuse, qu’elle n’irait pas faire la maligne. Enfin, c’était une jeune femme agréable – et jolie, mais sait-on jamais.

Je lui demandais alors si c’était elle qui pensait être une fée ou si c’était l’avis des autres. Selon elle, c’était un peu des deux. Maintenant que je savais que c’était une surnaturelle, je voyais bien pourquoi elle était une fée. L’odeur, cet air presque enjoué, cette délicatesse envers James. Ouais, une vraie petite fée. D’ailleurs, elle fit le lien entre son arôme sucré et sa condition de fée. Je fis un sourire en coin.

– Peut-être. Certains… genres de personnes ont tendance à émettre une odeur différente.

Sa question me fit prendre un air intrigué, comment étais-je supposé répondre à sa question ? Si c’était une vermine, une humaine pardon, je l’aurais envoyé balader, mais là c’était une surnaturelle. Peut-être qu’il était temps de me mettre à parler franchement, mais James devenait presque tout rouge à force de tendre son oreille.

– Je suis plus résistant, si vous voulez. Et si vous comptez prendre ma température, ne soyez pas trop choquée, je suis bouillant. Typique d’une wyv… euh dragon.

OK, cette conversation commençait à devenir vraiment étrange. Pourquoi est-ce que je lui racontais tout ? Sûrement parce qu’elle avait une bouille à qui on ne pouvait refuser certaines choses.

– Est-ce que toutes les fées sont comme vous ? Elles ont toutes une bouille pareille que la vôtre ? Je dis pas que vous êtes moche, loin de là, vous êtes juste… enjouée. Et grande, j’imaginais les fées plus petites.

Fini les métaphores, je voulais en savoir plus. J’avais lancé un coup d’œil sombre vers James, qui venait de faire une moue avant d’avancer. Maintenant
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Lun 1 Juil 2019 - 18:03






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Ombeline hocha la tête avec l’expression d’un élève attentif, ce qui était un peu le cas. Elle était l’infirmière du groupe, il fallait qu’elle en sache plus sur eux. Au delà de sa propre curiosité, il en allait de la vie de cet homme qu’elle tiendrait entre ses doigts si jamais les choses tournaient mal.

– D’accord, c’est bon à savoir en cas de blessure. Une allergie particulière ? Je n’aimerais pas faire d’erreur stupide que j’aurais pu éviter avec les bonnes informations.

D’ailleurs, elle avait noté mentalement que sa langue avait fourché à un moment. Ce n’était pas vraiment un dragon, mais il voulait visiblement lui cacher sa véritable nature. Pourquoi ? Eh bien il avait ses raisons, son passé et la situation était peu propice aux confessions. Ils étaient en guerre et tout être surnaturel un tant soi peu puissant pouvait faire l’objet de convoitises.

C’est alors qu’il lui posa une question qu’elle trouva plutôt amusante. Son air sérieux s’effaça au profit d’un sourire cachant un rire intérieur.

– Aw, c’est gentil. Mais non, nous ne sommes pas tous comme ça, c’est juste… eh bien c’est juste moi. Si vous souhaitez une image plus réaliste des miens, penchez vous sur les vieilles légendes irlandaises. Elles ne sont pas totalement exactes mais plus proches de ce que sont réellement les fées. Je n’ai donc pas d’ailes et je n’exauce pas les vœux. En revanche, je peux aider à nous faire passer plus inaperçus et effrayer les gens d’en face avec quelques illusions.


Elle comptait le faire discrètement, mais au final, c’était une bonne chose que l’un d’entre eux au moins soit au courant.

– Et si nous sommes attaqués, à moins que les ennemis aient des armes en fer pur, protégez plutôt les autres. Je me régénère.

Peut-être voyait-il un peu plus l’utilité de cette infirmière quasi indestructible dans leur groupe, lui qui doutait juste avant. Enfin, Ombeline n’avait pas grand-chose à prouver. Elle avait passé l’âge de chercher l’approbation des autres.






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Mer 3 Juil 2019 - 13:16



Des allergies particulières ? Je fis une moue réfléchie, je ne connaissais pas encore bien mes co-équipiers pour en savoir plus de ce côté.

– Pour avoir fait maintes missions avec eux, je sais juste que James saigne plus abondamment que les autres. Je sais pas si vous avez besoin de cette information… mais à part ça, je pense qu’il n’y a pas de précautions à prendre.

Surtout avec moi. Les autres étaient de faibles humains, il fallait donc faire plus attention à eux. J’avais beau parler de James comme un petit être fragile, mais ce dernier était tout de même un très bon ranger. Enfin, cela restait une vermine – un mortel des plus communs, pardon. Je posais ensuite des questions à la fée à côté de moi, pour essayer de distinguer le vrai du faux. Elle brisa certains mythes que j’avais. Hm, elles étaient intéressantes. Moins que ma personne, bien sûr.

– Moi qui m’imaginais des petites fées inoffensives, voilà que vous pouvez maintenant effrayer les gens. Vos dons seront sûrement pratiques lorsque nous arriverons au camp ennemi.

Et d’ailleurs, on s’en approchait. Au loin, on pouvait voir plusieurs petits bâtiments et des tentes, probablement placées là temporairement. Maintenant que nous étions plus proches, notre capitaine nous incitait à baisser le ton de notre voix, ce que je fis pour prendre la parole :

– Ils n’auront pas d’armes en fer pur. Votre régénération est instantanée ?

J’évitais un énième tronc d’arbre tombé et à présent, nous devions faire attention. J’étais le tireur d’élite de la troupe, et je n’avais donc pas besoin d’être forcément avec les autres. Mais je les suivais tout de même afin de m’approcher un peu plus du camp.

– Notre conversation est intéressante, mais on va devoir la reporter, fis-je d’une voix basse vers mademoiselle Smith. On s’approche.

Je devais peut-être l’inviter à un bar pour continuer notre sujet, je voulais en savoir plus sur les fées et leurs multiples facettes. Nous étions à présent en face du camp, mais assez loin pour ne pas nous faire avoir. Williams se retourna vers Smith.

– Vous, venez avec nous. Nivahriin, trouve-toi une planque où tu pourras nous couvrir.

Je hochais la tête et les laissais partir. Un petit repère trouvé, je m’allongeais pour enfin sortir mon arme. Une fois la troupe retrouvée grâce au zoom de mon sniper, je les suivais du regard, tout en faisant attention à leurs alentours. Maintenant, j’allais voir si cette Smith disait vrai en m’affirmant être capable de ce genre de mission.

HRP : je viens de me rendre compte qu'il manque une phrase à ma dernière réponse  Fairies at war [1944][Ombeline] 3715764562

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Dim 14 Juil 2019 - 19:17






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– Pour avoir fait maintes missions avec eux, je sais juste que James saigne plus abondamment que les autres. Je sais pas si vous avez besoin de cette information… mais à part ça, je pense qu’il n’y a pas de précautions à prendre.

Ombeline ne put retenir un petit sourire amusé avant de lui signaler :

– C’était pour vous que je demandais ça. Je sais soigner les humains et James s’est assez blessé sur le chemin pour que je remarque cette particularité.

Mais c’était mignon d’immédiatement penser aux autres. La preuve qu’un cœur se cachait sous cette peau… enfin, c’est écailles ? Elle se demanda comment il fonctionnait exactement. Avait-il une autre forme ?

Visiblement, lui aussi ne savait pas grand-chose sur elle. Au moins ils étaient deux. Dans un autre contexte, elle aurait adoré l’inonder de questions à son sujet pour découvrir cette espèce qu’en plusieurs siècles elle n’avait jamais croisée.

Du coin de l’œil, elle observa les bâtiments au loin et usa de ses pouvoirs pour les rendre plus discrets, moins détectables. Les rendre tous invisibles aurait été difficile et inutile à cette distance.

– Cela dépend des blessures,
répondit-elle plus bas. Une petite coupure guérira toujours plus vite qu’un membre arraché.

Son sourire s’estompait au fur et à mesure qu’ils s’approchaient du camp adverse. Sa légendaire bonne humeur ne faisait pas le poids face aux souvenirs et à l’envie de garder ces humains, si fragiles, en vie.

Elle hocha la tête alors que le sniper mettait fin à leur conversation. Elle serait ravie d’en parler plus après. Quand ils auront accompli ce pourquoi ils sont là.

Si l’humeur si prêtait.

– Vous, venez avec nous. Nivahriin, trouve-toi une planque où tu pourras nous couvrir.

Sans un mot, l’infirmière se rapprocha du reste du groupe. Elle jeta un dernier regard à son compagnon non humain et usa d’une petite illusion auditive pour lui souffler : « Je vais rendre le groupe plus discret, concentrez-vous sur un point pour ne pas vous faire prendre par l’illusion ».

Elle pouvait user ses pouvoirs au cas par cas, comme maintenant, mais pour ce qui était de la suite, elle devra étendre sa magie aux alentours sans distinction.

Puis elle suivit le groupe, silencieuse, concentrée sur le groupe qu’elle rendait le plus discret possible.





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Mer 17 Juil 2019 - 11:17



Je fis un « oh » lorsqu’elle me précisa que la question m’était dirigée. Un peu bougon à l’idée qu’on me voit pour quelqu’un qui compatissait trop, je répondis tout de même à ce qu’elle m’avait demandé.

– Pas d’allergies, non.

Mis à part celle que j’avais à l’encontre des sorciers, mais ça c’était une autre histoire. Nos pas nous menaient près du camp, et il nous fallait être discrets. Cependant, j’avais l’impression qu’il n’y avait pas besoin d’alléger nos bruits, je sentais… quelque chose autour de nous. De la magie ? Non, ce n’était pas ça. Je jetais un coup d’œil vers mademoiselle Smith à côté de moi, intrigué. Est-ce que ça venait d’elle ? Je voulus en savoir plus sur sa régénération. Ce n’était donc pas instantané.

– Je vois. C’est pratique, répondis-je aussi d’un ton bas.

Il n’y avait plus le temps pour discuter, à présent. L’ambiance s’était tendue et nous étions tous au taquet, je remarquais même que l’infirmière à côté de moi s’était concentrée. Peut-être que nous pouvions reprendre notre conversation pour après. Williams nous somma de nous arrêter dans un coin où les buissons étaient proéminents et nous confia les ordres. Il indiqua à la fée irlandaise de nous suivre tandis que moi, je devais les couvrir.

Cependant, avant de partir, je manquais de sursauter. Une voix me parvint, que je reconnus comme celle de Smith. Je la vis au loin et hochais la tête, comme pour lui dire que j’avais compris son ordre. Un repère trouvé, je m’allongeais, le sniper sorti. Je les suivais et faisais, bien entendu, attention aux alentours.

Ils étaient entrés dans le camp. S’il n’y avait pas d’alarme, c’est qu’ils se débrouillaient plutôt bien – enfin, l’illusion aidait grandement. Avec un sourire satisfait, je savais qu’il était l’heure de faire le nettoyage. Discrètement, un par un, je plantais une balle dans la tête de chaque ennemi. Leur corps s’effondrait et ma victime suivante avait à peine le temps de comprendre ce qui se passait.

Il en restait un… et au moment où je voulus tirer, James, qui semblait se sentir confiant en ne voyant plus personne dans les environs, sauta sur l’ennemi. Cependant, ce dernier avait un couteau et l’avait planté dans son flanc, juste avant de mourir de ma balle. Williams semblait lui crier dessus tout en le portant. Je l’observais pointer Smith du doigt.

De mon côté, j’hésitais à les rejoindre. Je vérifiais une dernière fois qu’il n’y avait personne dans les environs. Avec un soupir, je pris mon arme et courut vers eux. Putain, ils étaient loin. Une fois près d’eux, je me mis à parler :

– Ce que tu peux être con, James.
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Lun 5 Aoû 2019 - 15:57






&

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Tout se passait bien. Ombeline restait en retrait et restait concentrée. Elle atténuait tout. Les sons, les images, les odeurs… son équipe était quasi-invisible. Enfin… presque. Cela lui demanderait trop de pouvoir qu’elle n’avait plus et elle sentait qu’elle serait bien fatiguée après ça. On pourrait très bien dire que ce n’était pas son travail, mais elle avait été recrutée pour garder les autres en vie après tout. C’était de la médecin préventive en quelque sorte.

Alors qu’elle se félicitait du succès de cette mission, elle déchanta en voyant James se précipiter et se faire blesser. Vérifiant qu’il n’y avait plus personne, elle se rapprocha tandis que William lui hurlait dessus.

– Ce n’est pas la peine de lui faire la morale, il a compris, je pense, tenta-t-elle pour calmer ce dernier.

Et puis ça ne se faisait pas de hurler sur un blessé !

La fée rassura James en l’examinant. Soulagée, elle signala aux autres que sa vie n’était pas en danger et reporta immédiatement son attention sur son patient.
– Tout va bien se passer, quelques points de suture, beaucoup de repos, et vous serez comme neuf.

Elle ne pouvait tout de même empêcher son cœur de se serrer. Il lui faisait penser à son fils. Celui qui n’était jamais revenu de la guerre. Il avait à peu près le même âge… Lui aussi avait été blessé… sauf que la médecine n’était pas aussi évoluée à l’époque…

– Ce que tu peux être con, James.


– Je le répète encore une fois, dit-elle calmement tandis qu’elle effectuait ce pourquoi on l’avait fait venir, ce n’est pas la peine de lui faire la morale. Être blessé suffit amplement.

Elle était un peu trop maternelle avec le jeune soldat sans doute, elle avait beau se dire que ce n’était pas un bébé pour les humains, il lui paraissait terriblement jeune et lui rappelait le sien… de bébé.

En tout cas, James fut bichonné durant les soins, eut même droit à un discret anti-douleur maison et surtout illusoire. Elle lui donna tout de même quelques antibiotiques et de véritables anti-douleurs pour relâcher son pouvoir et s’éloigner.

– C’est bon, j’ai terminé.


En fait, ils avaient visiblement tous terminé. Il ne restait plus qu’à rentrer, non ?





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Jeu 8 Aoû 2019 - 11:51



J’avais accouru aussi vite que je le pouvais – c’est-à-dire pas très rapidement à cause du sniper que je trimballais. James avait agi comme un idiot en sautant sur ce militaire et avait fini par se blesser. C’était le bébé et la mascotte de notre troupe, c’était un peu étrange de le voir livide et paniqué. Essoufflé, je n’hésitais pas à le réprimander, avant de recevoir un commentaire de la part de l’irlandaise qui était occupée sur son cas. Je soupirais, passant une main sur mon visage. Tout de même… s’il avait pensé avant d’agir, ils n’en seraient pas là. Williams observait l’infirmière soigner le petit James, qui paraissait plus apaisé.

– Wow, vous êtes sacrément douée, miss Smith, commenta James en reprenant des couleurs.
– Économise ton énergie au lieu de parler, gronda Williams. On doit rentrer. Fletcher, porte cet idiot.

***

– Trinquons en l’honneur de Smith ! Sans elle, ce p’tit con de James ne serait pas rétabli, s’exclama la voix bien portante de Williams, qui avait tendu sa pinte de bière.

Je fis de même, claquant doucement mon verre contre le sien, comme le faisait tout le reste de la troupe. On était beaucoup, autour de cette table ronde. Il y avait Fletcher qui draguait la serveuse, Williams qui parlait de ses enfants à Smith, James, complètement guéri, qui rougissait encore à la vue de notre infirmière et… moi. Le wyverne qui haïssait les humains. Pourtant, je trouvais que l’ambiance était agréable, comme si nous étions une famille à discuter et à rigoler. Je m’étais même surpris à apprécier l’irlandaise, alors que j’émettais des doutes la concernant durant notre mission. Mine de rien, son sourire parvenait à nous illuminer. C’était reposant.

J’avais l’impression d’être chez moi.

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Sam 17 Aoû 2019 - 11:07
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