Children of Moloch

• Prénom(s) : Sofie. • Nom : Halstead. • Pseudo pour le club (PNC) : écrire ici (pour les Calls, prostitués et strips) • Date de naissance : VIIe siècle av J.-C. • Âge : Environ 1719 ans. • Âge physique (si êtres surnaturels avec un vieillissement différent des humains) : 15 ans. • Espèce : Enfant de Moloch. • Nationalité : Israélienne. • Orientation sexuelle : Asexuelle. • Etat Civil : Célibataire. • Métier / Études : Aucun. •Maladie (Si patient) : Amnésie. •  Groupe : Civil Surnaturel. • Avatar : India Eisley. • Code règlement : Ok By Aedan C.

Enfin la fin de mon service. Je n’attends pas que mon remplaçant soit prêt et enlève immédiatement mon tablier, puis m’extirpe de la boîte de nuit en évitant les clients saouls et les débuts de bagarre. J’ai fini mon service alors ce n’est plus mon problème. Une fois dehors, je commence à prendre le chemin habituel pour rentrer chez moi, quand je remarque quelque chose d’inhabituel. Une adolescente est assise contre le mur de la boîte de nuit. Qu’est-ce qu’elle fabrique dans un endroit pareil, toute seule ? Je détourne les yeux et continue mon chemin. Ce n’est pas mon problème, je ne vais pas m’en mêler. La dépassant de quelques pas, je finis par m’arrêter bien malgré moi et la regarder. Une petite brune à la peau pâle, avec un long manteau bleu foncé. Elle a l’air triste, et surtout.. perdue. Hésitant un moment, je finis par faire demi-tour pour me diriger vers elle. Je ne peux pas laisser une gosse de son âge ici, elle me fait mal au cœur. Ses grands yeux bleus se plante dans les miens, effrayée. Recroquevillée comme elle est contre le mur, toute menue, elle me fait penser à un petit chaton apeuré. Merde, je peux pas la laisser à la rue. Elle ne décroche pas un mot mais me suit, je suppose qu’elle me comprend. Elle regarde partout en marchant, étonnamment gracieuse malgré la peur qui s’échappe de tous ses pores.

Elle n’a rien dit de tout le trajet, je me demande si c’est la méfiance qui l’en empêche ou si elle est muette. Elle est restée relativement inexpressive, la seule expression que j’arrive à lire sur son visage est la peur. Sur les nerfs, elle sursaute au moindre bruit, agissant comme un petit oisillon craintif. Je n’ose plus vraiment prendre la parole, de peur de la brusquer. Elle a l’air particulièrement surprise quand un bus passe, ou quand on est passé devant un magasin d’électroniques. Je me demande bien d’où elle vient, c’est à croire qu’elle vient tout juste d’arriver au 21ème siècle. Gardant ses doigts entrelacés contre sa poitrine, elle avance avec méfiance et se fait toute petite en me suivant. J’ignore si elle a peur d’être suivie ou si elle est juste discrète, mais c’est plutôt adorable à voir. Elle a l’air d’être une adolescente, mais son comportement ressemble plus à celui d’une enfant timide, j’ai presque envie de lui acheter une peluche pour qu’elle se sente mieux. Mais, je n’arrive pas à faire disparaître l’impression que j’ai eu en croisant son regard, le genre qui semble crier d’innombrables événements s’étant passé dans sa vie. Le fait de l’avoir trouvé dans la rue m’effraie un peu, j’espère qu’elle n’a pas eu une vie difficile, c’est qu’une gamine.

Sombre. Silencieux. Les lianes des morts enserrait chacun de ses membres, la condamnant à une immobilité totale. La notion de temps s’était envolée depuis qu’elle était dans cet endroit. Elle pouvait s’y trouver depuis quelques années comme plusieurs siècles, elle ne saurait le dire. L’impression d’y avoir toujours été ne la quittait pas, l’éternité semblant s’être installé dans cette capsule hors du temps. Ses souvenirs s’étaient lentement dissipés, l’esprit embrumé par la privation de la vue et l’ouïe, par la solitude, terrée qu’elle était, loin de tous. Même son nom avait finit par lui échapper. Elle se rappelait seulement de l’odeur de bois brûlé, d’une forêt qui s’embrasait sous le joug du feu. Des réminiscences qui provoquaient en elle une lancinante tristesse, sans qu’elle n’en connaisse la raison. Elle avait juste la sensation déchirante d’avoir perdu quelque chose de très important. Peu à peu, les lianes s’étaient brisées, jusqu’à n’être plus que poussière. Elle avait doucement repris l’habitude de bouger, parvenant à sentir les branches brisées tout autour d’elle.. sauf devant. Devant se dressait comme un mur, contre lequel ses mains s’étaient appuyés sans relâche, poussant jusqu’à ce qu’il cède. Peut-être en un jour. Peut-être en un an. Peut-être en un siècle.  Mais le mur céda finalement. Elle erra de longs jours avant d’apercevoir la lumière, l’aveuglant au début, après une éternité dans le noir. Un pas après l’autre, elle se rendait compte de la forêt qui l’entourait. Sans savoir où elle se rendait, elle avançait, zigzagant entre les arbres, perdue malgré l’étrange sentiment de familiarité qu’elle ressentait. Comme si elle était dans son élément.

▽Pseudo : Vanth ▽Âge : 19 ans ▽D'où viens-tu : France ▽Scénario : Non ▽Présence : Active ▽Comment as-tu connu le forum : J’étais déjà là ▽Un commentaire ? écrire ici