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Long time no see [Mexique]

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Mer 31 Juil 2019 - 18:59
Long time no seeSuisse, France, Espagne, Brésil, et plus dernièrement Mexique. Kalinda ne pouvait plus restée bien longtemps au même endroit. Les risques d’être retrouvée par le gouvernement étaient trop grands si elle s’éternisait. Elle avait tout laissé en Italie de toute manière, et n’avait aucune attache dans les pays où elle passait.
Et depuis quelques jours, elle sentait que quelque chose clochait. Se sentait surveillée. Il était temps de mettre les voiles. Elle avait bouclé ses valises et pris le premier train qu’elle avait trouvé, le soir-même. Ce n’est qu’en y entrant qu’elle a remarqué qu’il n’y avait personne, comprenant le piège dans lequel elle venait de tomber.
La lame froide d’un poignard était appuyé contre sa joue, sans qu’elle n’ait pu entendre son assaillant arrivé. Un professionnel, hein.. La seringue qu’on lui administra dans le cou confirma ce qu’elle craignait. Et merde, la CIA l’avait retrouvée.

Quand elle rouvrit les yeux, elle n’était plus dans le wagon désert.. à vrai dire il était difficile de deviner où elle était puisqu’elle n’y voyait rien. Elle sentait parfaitement les menottes qui la retenait à une chaise en revanche. L’endroit était silencieux jusqu’à ce que la porte ne soit ouverte et que des voix firent interruption dans la pièce. Deux hommes parlaient en espagnol, qu’elle comprenait par bribes étant donné qu’il s’agit de la langue maternelle de son mari. Ce qu’elle comprenait de leurs paroles la renseignait un peu sur l’endroit où elle se trouvait : une salle d’interrogatoire. Le bruissement d’une chaise qu’on recule la fit relever la tête devant elle, et une voix, féminine cette fois-ci, qui s’exprima en anglais, ordonnant qu’on lui enlève le sac qu’elle avait sur la tête.
Recouvrant enfin la vue, elle pu découvrir le visage de celle qui semblait être la cheffe de cette petite troupe. Mais ce fût la personne derrière elle qui attira son regard. Qu’est-ce que… ?! Que faisait-il ici ?!

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Mer 31 Juil 2019 - 19:59




– Si j’ai bien compris, je dois interroger une fugitive qui s’est retrouvée au Mexique ? demanda la voix incertaine de Luis, confus. Vous n’avez pas d’agents de l’antenne de Mexico City pour le faire ?
– Vous êtes l’un de nos meilleurs atouts, Vargas, répondit J, impassible.

Il se tut. C’était étrange, cette histoire. Cela faisait quelques mois qu’il s’était retrouvé à Oslo, pour surveiller les deux idiots qu’étaient Aiden et Mateo. Maintenant, sa patronne lui demandait d’aller, à nouveau, de l’autre côté du globe pour… interroger une femme. Il devait encore s’absenter pour ses enfants, eux qui étaient contents de revoir un peu plus leur père. Ce dernier, avec un soupir, accepta la mission. De toute façon, J n’acceptait pas les refus, il était bien obligé d’obtempérer.

Le lendemain, il devait donc partir. Ses valises prêtes, sa main attrapa une photo qu’il gardait toujours sur lui. Kalinda, sa femme… ou son ex, il n’en savait rien. Elle était partie, sans le prévenir, lui et ses enfants. D’un côté, il lui en voulait et d’un autre, il voulait la revoir et la serrer dans ses bras. L’embrasser, goûter encore à ses lèvres pulpeuses. Qu’est-ce qu’elle faisait, maintenant ? Était-elle avec un autre homme ? Ou en danger ? Bien sûr, il l’avait cherchée partout. Tous les recoins auxquels il pensait, il les avait farfouillé.

– Tu me manques, tête de mule,
murmura-t-il à la photo.

***

Le quartier général de l’antenne mexicaine était… eh bien, exotique. Lui-même venant de ce pays, il avait pourtant atterri dans le siège social à Milan, n’ayant jamais mis les pieds dans ces bâtiments à Mexico City. Il se dirigeait, confiant, vers la porte de la salle d’interrogatoire qui était fermée. A l’intérieur, se trouvait une informaticienne apparemment très douée. Peut-être que J voulait la recruter… ou la menacer, à voir selon son humeur.

– Quand est-ce que vous comptez me dire son nom ? demanda Vargas à J, avant d’entrer.
– Vous le saurez bien assez tôt, rétorqua-t-elle avec un sourire énigmatique.

Elle ouvra la porte et il la suivit, ne comprenant pas ce qu'elle venait de dire. Assise dans le siège, la personne avait un sac noir sur la tête. Les méthodes de la Section 45 étaient toujours aussi charmantes. J demanda à Vargas de lui retirer ce qu’elle avait et lorsqu’il le fit, ses doigts relâchèrent le tissu, qui tomba doucement sur le sol.

En face de lui, se trouvait Kalinda. Sa femme. Celle qu'il pensait disparue, loin de lui et de ses enfants. Tout aussi choquée que lui, ils s’observèrent ainsi jusqu’à ce que J décide de briser la glace, désormais assise devant sa Kallie.

– Je vous ai dit que vous le saurez bien assez tôt, Vargas. Je n’ai pas besoin de faire les présentations.
– Qu’est-ce que tu fais-là, Kalinda ? s’exclama-t-il, alarmé et n’en croyant pas ses yeux. J, tu comptes m’expliquer ?! Qu’est-ce que ma femme fout sur cette chaise, hein ? C’est une blague ?!
– Calmez-vous, Luis. Votre femme est ici car c’est une informaticienne très compétente et que j’aimerais engager dans nos rangs.
– Quoi ?! Pourquoi t’es au Mexique, Kalinda ? dit-il en se tournant vers elle. Pourquoi tu m’as quitté sans rien dire ? Tu n’as pas pensé à nos enfants ?

De nombreuses émotions lui traversaient l’esprit. La colère, l’incompréhension, mais aussi… du soulagement. Il était content de la voir saine et sauve : l’hésitation entre un baiser et l’énervement était très fine. Cependant, il méritait des explications.


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Mer 31 Juil 2019 - 23:11
Long time no seeSi Kalinda avait compris ce qu’il se passait, elle n’aurait jamais pensé que Luis ferait parti des personnes qu’elle verrait une fois le sac sur sa tête enlevé. Elle le fixa, ébahie, sans parvenir à dire le moindre mot. Ils continuaient de s’observer jusqu’à ce que la cheffe ne brise le silence. Kalinda assimila ses paroles, confuse. Il était venu avec elle ? Mais.. cela voulait dire qu’il..
Elle n’eut pas le temps de s’interroger davantage qu’il prit la parole, lui demandant ce qu’elle faisait là. Kalinda fronça les sourcils.

« Qu’est-ce que TOI tu fais là ?! »

Les paroles de cette J confirmèrent ses doutes. Luis travaillait pour elle. Pour l’Agence 45. Celle qui la recherchait, et qui avait fini par lui mettre la main dessus. Comment avait-elle pu l’ignorer durant toutes ces années ?
En tout cas, J ne voulait pas sa mort.. pas encore. Elle voulait la faire travailler pour elle. La raison de la présence de Luis ici s’expliquait bien, ça lui permettait d’avoir un moyen de pression. Luis n’était visiblement au courant de rien, et son cœur se serra lorsqu’il se tourna vers elle pour la questionner. Retenant des larmes, elle fit un mouvement de tête vers J.

« Je la fuyais, elle. »

Elle se mordit la lèvre avant de continuer.

« Evidemment que j’ai pensé à eux ! C’est pour ça que je suis partie ! »

Tout ça, pour au final découvrir qu’il travaillait pour cette agence.. à croire qu’elle avait fuit pour rien.


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Jeu 1 Aoû 2019 - 13:44




La tension était palpable, son souffle fut pris de court. Vargas n’en revenait pas, sa femme était réellement là, assise sur cette chaise, dans une antenne de la Section 45 au Mexique. L’incompréhension lui faisait perdre les moyens, il avait du mal à réfléchir. J souriait, comme si elle était satisfaite. Ses poings se serrèrent à la vue, était-elle amusée par ce qui se passait ? Cette femme était malsaine ! La question de Kalinda le tut quelques instants. Il avait tellement paniqué qu’il avait oublié que lui aussi, il lui devait des explications. Effectivement, sa femme ne savait pas qu’il travaillait pour une organisation criminelle.

– Je… commença-t-il. Je travaille pour eux.

Désormais, sa voix s’était faite plus petite, moins sûre. Avait-il honte ? Sûrement. Il ne comprenait toujours pas pourquoi sa femme était partie sans rien lui dire, sans au moins… lui parler. Vargas s’était senti si seul et perdu, il avait même songé à dire à ses enfants que leur mère ne reviendrait plus. Il aurait voulu un message, quelque chose. Vargas n’était pas en reste non plus : s’il avait été honnête sur son travail dès le début, peut-être que rien de tout ça ne serait arrivé.

– Pourquoi elle vous fuyait J, hein ? demanda-t-il à sa patronne en essayant de se contenir. Vous voulez me dire que vous saviez où elle était et que vous ne m’avez rien dit ?
– Plus tard, Vargas, trancha la boss.

Le mexicain la regarda un instant, furieux, avant de se retourner vers Kalinda, lui demandant si elle n’avait pas pensé aux enfants. La voir au bord des larmes le faisait trembler, il n’aimait pas cette vision. Il voulait juste que tout rendre dans l’ordre et qu’ils reprennent leur vie d’avant. Bordel, il était même prêt à démissionner s’il le pouvait !

– Dans quel merdier tu t’es foutue, Kallie ? Qu’est-ce qui s’est passé pour que tu te sois enfuie sans même m’en parler ?

Il souffla, une migraine se pointant.

– Je sais… que je t’ai aussi caché des choses, mais tout ce que je faisais était confidentiel. Ce boulot rapportait bien plus et j’ai été obligé d’accepter. C’est une agence… différente.


J toussota, l’empêchant d’aller plus loin. Agacé, Vargas se tourna vers l’un des agents qui était resté là comme un piquet. En espagnol, d’un ton agressif, il lui demanda :

– Détache-la, ducon.

Ce qu’il fit, en maugréant. Les mains libres, Kallie pouvait être tranquille à présent. Il attendait la vérité, tandis que J les observait, comme si elle attendait quelque chose. N’était-elle pas supposée être ici pour lui proposer un job parmi eux ? Pourquoi attendait-elle qu’ils se parlent ? Ce n’était pas son genre.


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Jeu 1 Aoû 2019 - 21:37
Long time no seeKalinda se mordit la lèvre, découvrant que son mari travaillait pour la CIA, et surtout, pour l’agence qui la traquait depuis des mois. Une organisation criminelle, le genre qu’elle cherchait à détruire. Pourquoi en faisait-il parti.. ? Il n’était pas ce genre de personne, elle en était persuadée, c’est quelqu’un de bien.

Luis voulait savoir ce qu’elle faisait au Mexique, pourquoi elle était partie sans rien dire.. Elle hésitait à parler, la responsable se trouvant juste en face. Mais elle n’aurait probablement pas amener Luis ici si J souhaitait qu’il ne soit pas au courant. Un moyen de pression, mais aussi la preuve qu’elle ne craignait pas une mutinerie de sa part en apprenant la vérité. Kalinda finit par lever les yeux vers Luis, et désigna la cheffe d’un mouvement de la tête. Celle qui semblait être le cerveau de cette organisation, elle était bien la cause de sa fuite.
Son mari était véritablement en colère, questionnant J sur ses intentions, mais celle-ci ne comptait rien révéler pour le moment visiblement.. Qu’est-ce qu’elle cherchait à faire ?

« Elle ignorait où j’étais jusqu’à maintenant.. N’est-ce pas ? »

La brune sentit son cœur se serrer quand Luis osa lui demander si elle avait pensé à leurs enfants. Bien sûr qu’elle avait pensé à eux ! Elle ne faisait que ça. Elle n’avait jamais cessé de penser à eux depuis qu’elle était partie.. Retenant les larmes de colère et de tristesse qui menaçaient de couler.

Il continuait de la questionner, désirant des réponses. Que pouvait-elle dire ? Qu’elle aussi lui avait caché une partie de ses activités ? Qu’elle faisait justice aux victimes de sociétés corrompus ? Que ça lui avait attiré les foudres des pactisant de l’injustice, comme l’agence pour laquelle il travaillait ?
Elle soupira.

« Ce qui l’intéresse surtout est le fait que je sois hackeuse. J’ai hacké des centaines d’entreprises différentes ces dernières années.. »

Luis lui expliquait un peu pourquoi il avait dû lui cacher son travail, et les raisons pour lesquelles il l’avait rejoint. Elle se mordit la lèvre quand il dit que ça rapportait beaucoup d’argent, il avait sûrement rejoint cette agence lorsqu’ils s’étaient retrouvés en difficulté financière, perdant leur travail l’un comme l’autre. Et elle supposait que cette agence n’acceptait pas les refus de toute manière.. D’ailleurs, J fit comprendre à Luis de ne pas en dire plus.

Ce dernier s’adressa à un agent en espagnol, pour lui ordonner de la détacher. Kalinda observa avec méfiance l’agent s’approcher, mais il la détacha sans plus tarder. La jeune femme frotta doucement ses poignets, rougis par les menottes. Enfin libre de ses mouvements, au moins. Elle jeta un coup d’œil hésitant à Luis, puis n’y tenant plus, elle se leva brusquement et se précipita dans ses bras. Il lui avait beaucoup trop manqué. Ça avait été une torture de ne plus pouvoir le voir ou lui parler..

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Ven 2 Aoû 2019 - 14:06




Luis avait l’impression de voir sa femme pour la première fois. Pas parce qu’il avait l’impression d’être en présence d’une inconnue, loin de là. Tout simplement parce que sa beauté l’émerveillait. Elle avait cet… aura, qu’il aimait chez elle. De la pure bonté, de la gentillesse, bien que ça restait une femme têtue. Mais c’était sa femme à lui. En colère contre J et surtout l’agence en elle-même, il attendait des réponses. Et pas des énigmes, il voulait des explications claires et précises. Cependant, sa patronne ne semblait pas vouloir partager quoi que ce soit pour l’instant. Peut-être que cette vipère attendait le bon moment. La remarque de Kalinda fit froncer les sourcils de J, qui se redressa pour être sûre d’être intimidante.

– Effectivement, ça a été très dur de vous trouver. C’est grâce à l’un de nos analystes de l’antenne mexicaine qu’on a pu vous récupérer. Et ce n’était qu’un coup de chance, vous étiez sur une caméra de surveillance.

Luis savait que sa femme était très douée en informatique, mais… à ce point ? C’était pour ça qu’elle fuyait l’agence ? Il ne comprenait toujours pas pourquoi ce qu’elle avait fait pour être repérée. Tout ce qu’il voulait en cet instant précis, c’était de ramener Kalinda pour qu’ils se parlent à cœur ouvert – et surtout pour récupérer le temps perdu. Il avait hâte de dire à ses enfants qu’elle était de retour. La voir retenir ses larmes lui était aussi difficile, lui qui était si jovial d’habitude, il commençait à doucement déprimer.

Une hackeuse ? Une hackeuse qui avait piraté des… centaines d’entreprises ?! Luis écarquilla les yeux, n’en revenant pas. Tout s’expliquait. L’agence était en manque d’informaticiens compétents, et Kalinda était la candidate parfaite pour ce rôle, surtout qu’il était son mari. Le mexicain soupira aussi.

– Je comprends mieux… mais je n’en reviens toujours pas.

A son tour de lui expliquer. Il lui disait donc être un agent pour une organisation criminelle par obligation et par manque d’argent. Après la crise financière en Italie, ils n’avaient pas assez en banque pour subvenir aux besoins de leurs enfants. Luis avait des parents pauvres qui vivaient au Mexique, et Kalinda n’avait qu’un seul père. Ce n’était pas facile. Il demanda, d’un ton désagréable, à l’agent à côté de lui de détacher sa femme.

Il y eut un moment de silence. Vargas avait envie de prendre sa main, l’emmener loin. Et alors qu’il s’était un peu rapproché, une touffe brune vint l’enlacer. Comme s’il pensait l’avoir perdu à tout jamais, il la serra fort contre lui, ému. Son parfum l’avait manqué, sa présence, son corps contre lui. Ces quelques mois sans elle avaient été trop longs, difficiles. Il recula, la regarda, n’y croyant toujours pas ses yeux. Alors, il plongea et l’embrassa, reprenant goût à ses jolies lèvres. Son pouce vint caresser sa joue. Il rompit le baiser, pour dire :

– Je t'aime, Kallie. Tu m'as tellement manqué.

Soudain, un autre toussotement le fit arrêter. J. Visiblement mal à l’aise, elle tapotait ses doigts contre le bureau.

– C’est bien beau tout ça, mais nous devons encore régler quelque chose. L’admission de votre femme dans l’agence.

Vargas se retourna vers sa Kallie. Soit elle acceptait, et elle travaillait à ses côtés, soit elle refusait et… partait. Encore.


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Ven 2 Aoû 2019 - 18:31
Long time no seeLa remarque de Kalinda eut l’air de piqué au vif la fierté de la cheffe, qui se redressa, se voulant intimidante, avant de confirmer ses paroles. Et de révéler ce qui l’avait trahit. Une caméra de surveillance.. tss. Elle qui avait si bien réussi à les éviter jusque là, elle avait l’impression de s’être fait avoir comme une débutante.
Elle releva les yeux vers Luis quand ce dernier la questionna, voulant savoir si elle était partie sans penser à lui, à leurs enfants. Elle savait pourtant que ça arriverait, qu’il pourrait penser qu’elle les avait juste abandonner, en choisissant de fuir sans laisser la moindre explication. Mais ça la blessait quand même qu’il puisse penser ça.

La jeune femme se mordit la lèvre, puis lui expliqua finalement pourquoi elle était recherchée. Pourquoi elle avait dû partir. Elle s’en voulait de n’avoir rien dit, peut-être que les choses seraient différentes si elle l’avait fait. Evidemment, il était choqué de l’apprendre. Il savait qu’elle travaillait de l’informatique, mais l’imaginer hacker à grande échelle était bien différent.
Il lui avoua à son tour la vérité sur sa carrière, dont elle s’était doutée en le voyant dans la salle d’interrogatoire. Cela l’avait profondément choquée aussi, mais elle comprenait un peu mieux comment il s’était retrouvé dans cette situation à présent. Elle aurait dû voir que quelque chose était étrange à l’époque..

Luis dit à l’un des agents de la détacher et il s’exécuta sans attendre. Enfin libre de ses mouvements, Kalinda se sentit tout de suite moins restreinte. Elle hésita un peu avant de se lever, puis se précipita instinctivement dans les bras de son époux. Le métier qu’il lui avait caché n’avait aucune importance, elle était juste si heureuse de finalement le revoir. Elle sentit ses bras se refermer sur elle, la serrant fort contre lui, comme pour exprimer à quel point elle lui avait manqué. Il recula un instant pour la regarder tandis qu’elle plongeait son regard dans le sien, soulagée de voir qu’il était toujours le même et n’avait pas changé. Elle vint entourer son visage de ses mains, répondant à son baiser sans hésiter. Malgré les mois qui les avait séparé, le toucher était toujours aussi naturel, aussi enivrant.
Sa soudaine déclaration la fit sourire, presque échapper une larme de joie.

« Je t’aime aussi Luis, toujours. »

Elle soupira en entendant la cheffe les interrompre. C’est vrai qu’elle était là celle-là.. elle l’avait presqu’oublié. La brune se mordit la lèvre à l’entente de ses paroles. Elle ne pouvait pas refuser, c’était la mort assurée, ou pire des menaces sur Luis, leurs enfants.. Rejoindre une agence de ce genre, qui bafouait ce pourquoi elle se battait, la rendait malade, mais elle devait se rendre à l’évidence : elle n’avait pas le choix.
Serrant la main de Luis pour se donner du courage, elle finit par répondre.

« Très bien… Qu’est-ce que vous attendez de moi exactement ? »

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Ven 2 Aoû 2019 - 21:19




Lorsque sa femme vint dans ses bras, il sut que tout était pardonné. Luis et Kalinda avaient toujours du mal à trop s’en vouloir, les disputes ne duraient jamais très longtemps. Même dans ce genre de situation. Il ne voulait pas la lâcher, il avait peur qu’elle parte à nouveau et qu’elle ne revienne jamais. Cependant, il avait terriblement envie de reprendre possession de ses lèvres, et c’est ce qu’il fit. Les mains douces de Kallie vinrent caresser ses joues, l’apaisant. Un « je t’aime » lui fut soufflé et Vargas sentit son cœur battre à toute vitesse, comme s’il l’entendait pour la première fois. Un sourire vint fleurir sur son visage, qui retrouvait ses couleurs.

Ce fut l’intervention de J qui les empêcha de profiter. Vargas se retourna vers sa patronne avec dédain, l’écoutant. C’était donc pour ça qu’elle attendait patiemment, elle voulait les voir s’aimer et se retrouver, juste pour briser ce moment. Une vraie dragonne. Luis attrapa la main de Kalinda qui la serrait. S’il pouvait, il se serait enfui avec elle.

– Ce que je veux, c’est que vous travaillez pour nous, fit J. L’agence a besoin d’une personne douée en informatique pour gérer son intégralité, vous êtes bien trop douée pour que je vous assigne à une seule antenne. Je veux voir notre sécurité resserrée, nos agents surveillés et nos contrats lus au peigne fin.

Elle ajouta :

– Vous êtes la candidate parfaite pour ce job. Vous auriez pu aller à Harvard pour votre doctorat en informatique, mais vous avez décidé de rester auprès de votre père malade pour le faire. Je sais que vous avez largement les compétences pour ce que je demande, et de plus vous serez aux côtés de votre mari.
– Ce n’est même pas un choix, vociféra Vargas.
– Vargas, je vous conseille de prendre un autre ton avec moi.

Le mexicain, de sa main libre, serra le poing. Cette femme n’avait pas de cœur, il ne comprenait pas pourquoi certains agents l’appréciaient.


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Dim 4 Aoû 2019 - 22:24
Long time no seeAprès des mois en cavale, bien qu’elle ait été retrouvé, et malgré les récentes découvertes, elle se sentait toujours autant en sécurité dans ses bras. Même dans une situation comme celle-ci, elle ne pouvait pas lui en vouloir. Il lui avait bien trop manqué pour qu’elle lui en veuille lorsque enfin ils se retrouvaient. Ils échangèrent un baiser, et leurs problèmes semblaient s’être envolés. Puis la nécessité de s’avouer leurs sentiments une dernière fois, comme si c’était leur dernière occasion de le faire. Son regard s’adoucit en voyant son époux sourire, avant de se durcir à la manifestation de J, brisant leur moment.

Silencieuse, Kalinda écouta J expliquer ce qu’elle attendait d’elle. Elle savait que le choix était d’accepter son offre ou bien mourir, rien de plus. Serrant la main de Luis dans la sienne, elle réfléchit au rôle que la cheffe lui proposait. Une place conséquente, mais pas vraiment surprenant étant donné l’énergie avec laquelle elle avait essayé de la retrouver jusqu’à maintenant.

« Vous savez que je ne parles pas toutes les langues du monde n’est-ce pas ? Et vu le poste, j’imagine que je ne serai pas seule. Combien de personnes en sont déjà en charge ? »

Elle fronça les sourcils à la mention de son père. Evidemment, ils avaient fait des recherches sur son passé une fois son identité découverte. Elle laissa échapper un soupire. Ce qu’elle aurait aimé que son père soit toujours en vie..
Luis pris sa défense devant la proposition de J, qui n’avait rien d’une proposition. Croisant son regard, Kalinda lui fit un sourire rassurant avant de regarder J.

« J’ai compris, j’accepte ce boulot. »

Non pas qu’elle avait réellement le choix..


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Lun 5 Aoû 2019 - 13:05




C’était donc pour ça que J la voulait. Un poste d’informaticienne dans la cellule la plus douée de l’agence, celle qui gérait son intégralité (la sécurité générale, les contrats, et bien plus encore). C’était un poste… haut-gradé. Bien plus que Luis. Ce dernier, surpris, se tourna vers J. Les questions de sa femme étaient (toujours) pertinentes, il attendait lui aussi des réponses.

– Ne vous inquiétez pas, il n’y a pas besoin de parler toutes les langues. Vous serez avec quatre autres personnes, qui ont aussi un doctorat en informatique. La CIA sera souvent dans vos papiers.

C’était clair, concis, mais ce n’était pas assez pour le mexicain. Et s’il ne reverrait plus jamais sa femme ? Il était rare, voire impossible, de voir ces gens-là. Il espérait que Kalinda aurait tout de même la possibilité d’être à ses côtés et celle de ses enfants. Cependant, il ne fit pas de commentaires. Luis se retourna vers sa femme, tenant toujours sa main. Il tenta tout de même de la défendre, comme tout mari le ferait. Mais en vain. Avec un regard désespéré, il observa sa femme accepter la proposition que lui « offrait » J.

Ça y est, sa femme faisait partie de l’agence qu’elle redoutait tant. Mais au moins, elle pouvait rentrer avec lui maintenant.

***

La respiration saccadée, le cœur battant à tout rompre, Vargas avait l’impression de revenir d’un jogging. Ce n’était pas le cas, car il se laissa tomber sur le lit, un sourire plaqué sur son visage. Nu, Kalinda l’était tout autant à côté de lui. Ils étaient revenus à l’hôtel où restait Vargas le temps de quelques jours et… ils avaient pu rattraper le temps perdu, leurs corps collés. Après quatre mois sans toucher sa femme, il s’était rendu compte à quel point il en avait besoin en la voyant dans cette salle d’interrogatoire. Il se retourna vers Kallie.

– Tu m’as tellement manqué. Et les enfants aussi, ils vont être heureux de te revoir !



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Mar 6 Aoû 2019 - 0:00
Long time no seeA la description que lui faisait J, Kalinda comprenait que ce poste soit ne lui permettait aucune erreur, soit lui assurer une certaine sécurité. Et si elle avait tant voulu la trouver, elle pouvait sûrement partir sur la deuxième option. Elle aurait probablement énormément de travail, mais ce n’était pas comme si elle n’y était pas habituée, même si elle avait dû privilégier les métiers qu’elle pouvait effectuer de chez elle par rapport aux autres, afin de pouvoir s’occuper de ses enfants, Luis devant se déplacer pour son travail. Et après avoir passé tant de temps à déjouer la sécurité informatique d’entreprises et gouvernements corrompus, s’occuper de la sécurité de cette agence était loin d’être un défi si effrayant.

Ou plutôt, la seule chose qui l’effrayait était de savoir qu’elle allait devoir bafouer tous ses principes. Pour la personne fière et épris de justice qu’elle était, voilà qui était difficile à avaler. Mais elle n’avait pas vraiment le choix.. Elle se demandait bien si J recrutait tous ses employés par la contrainte, ça l’arrangerait que de devoir travailler avec des personnes soutenant volontairement cette agence.

Kalinda haussa un sourcil à la mention de la CIA. Cette agence était donc à la solde du gouvernement américain. Evidemment, il avait fallu qu’en plus ce soit l’un des pays qu’elle exècre le plus. Elle soupira et capitula à contre-cœur devant la cheffe. Elle savait reconnaître une bataille perdue d’avance.
Son regard croisa celui de Luis, et ça l’apaisa un peu. Au moins, elle pouvait de nouveau faire partie de sa vie et de leurs enfants.

***

Ce problème étant réglé, ils purent enfin être seuls, sans personne pour les interrompre. Essoufflée, elle posa sa tête contre le torse de son mari, lui souriant tendrement. A ce moment, c’était comme si leurs problèmes s’étaient envolés, elle se sentait bien avec lui, maintenant plus que jamais. Malgré ce qui l’attendait au retour, elle voulait savourer ce moment, juste tous les deux.
Elle sourit aux paroles de Luis. Elle avait toujours du mal à croire que ça y est, elle allait pouvoir rentrer.

« Vous m’avez manqué aussi, horriblement. Je n’arrive pas à croire que ce soit réel et que je vais vraiment les revoir. »

Kalinda releva son visage vers lui, suspicieuse.

« Ils ont bien mangé pendant mon absence ? J’espère que tu n’as pas dévalisé le magasin de jouets pendant mon absence. »


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Mar 6 Aoû 2019 - 11:55




Luis avait l’impression que le temps s’était arrêté rien que pour eux dans cet hôtel à Mexico City. La nuit était tombée et il n’y avait pas un seul bruit dans la rue qui se trouvait en face de leur chambre, la lumière était tamisée, comme spécialement préparée pour leur nuit caliente. Kalinda dans ses bras, il passait sa main dans sa jolie chevelure, ayant un peu du mal à se faire à l’idée qu’il revoyait enfin sa femme. Pendant des mois, il avait eu si peur de la perdre et voilà que maintenant, elle était là, près de lui. Il avait repris son souffle, tandis que son épouse fit de même. A l’entente de ses paroles, il vit Kallie sourire, ce qui le réchauffa encore plus.

– Ils ne vont plus te lâcher, crois-moi, se mit à doucement rire Luis. Et moi aussi, d’ailleurs.

Il la serra un peu plus vers lui, avant qu’elle ne relève ses yeux vers lui. Oh-oh, il savait ce que signifiait ce regard. Il déglutit lorsqu’il l’entendit émettre ses doutes. Luis fit mine de rien.

– Oh oui, ils ont bien mangé. Et je n’ai rien acheté, j’ai même été strict.


C’était un mensonge.

Raj et Eva avaient eu une nounou qui faisait mal à manger, et de plus Luis avait acheté plein de jeux que leur fils voulait. « Papa, je veux un robot guerrier », acheté. « Papa, la Nintendo Switch me plaît trop, je peux l’avoir ? Hein, dis ? Je dirai rien à maman ! », acheté. Si Kallie voyait tous ces jeux, c’en était fini de lui. C’était la plus sévère des deux.

– Vraiment, ajouta-t-il pour rassurer sa femme. Enfin, j’ai peut-être acheté UN jouet. Raj était sage, tu sais. Je pense qu’Eva devient comme toi, elle était autoritaire avec lui.

Luis, pour changer de sujet et parce qu’il était réellement curieux, avait envie de demander comment elle s’était débrouillée pour éviter autant l’agence. Cependant, ils étaient bien là et puis, ils avaient tout leur temps pour poser les questions qui allaient plomber l’ambiance. Maintenant, il voulait juste être avec sa femme.



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Mer 7 Aoû 2019 - 22:37
Long time no seeKalinda aurait aimé que cette nuit ne s’achève jamais, après tous ces mois à faire chevalier seul, elle avait finalement retrouvé la tendresse qu’elle pensait ne plus jamais avoir. Se blottissant dans ses bras, elle sourit en sentant la main de Luis dans ses cheveux. C’était comme si ils ne s’étaient jamais quittés. Elle avait du mal à croire qu’elle allait bientôt pouvoir revoir Eva et Raj, cela semblait tellement irréel.

Les paroles de Luis lui donnèrent du baume au cœur, et elle enfouit son visage dans son cou quelques instants. Elle n’avait vraiment plus envie de le quitter, peu importe ce qui se passerait. Une soudaine pensée lui traversa l’esprit, et elle releva la tête vers lui avec un regard suspicieux. Luis n’était pas vraiment celui chargé de la cuisine, et il n’était pas le plus stricte d’eux deux non plus, au contraire. Elle espérait que les enfants n’aient pas été pourri gâtés jusqu’à la moelle durant son absence, et qu’ils avaient mangé de bons repas, pas que des plats cuisinés.
Elle observa longuement le visage de son mari après sa réponse. Lui, stricte ? Elle avait un peu de mal à y croire.

« Tu as engagé une nounou pour leur préparer à manger ? Elle leur faisait des repas équilibrés j’espère. »

Il essaya de la rassurer devant son air suspicieux, et ajouta qu’il leur avait acheté peu de cadeaux. Ca semblait un peu plus vraisemblable, mais elle vérifierait quand même leurs chambres. Son expression s’attendrit quand il lui parla un peu de leurs enfants. Elle avait du manqué tant de choses en quatre mois.

« Ils n’ont pas trop changé quand même hein ? »

Les enfants grandissent toujours trop vite, en particulier quand on ne les voit plus pendant autant de temps. Elle ignorait comment faisait Luis.
Kalinda déposa de nouveau ses lèvres sur les siennes, puis écarta doucement son visage du sien.

« On doit partir dans combien de temps déjà… ? »

Elle n’avait vraiment pas envie de commencer à travailler pour J..



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Jeu 8 Aoû 2019 - 12:07




Oups. Si Kalinda était suspicieuse, c’est que ce n’était pas bon signe. De plus, Luis était un mauvais acteur en sa présence – alors qu’il était tout de même doué en infiltration. Il déglutit et tenta un sourire innocent lorsqu’il la vit le regarder longuement. Elle l’étudiait. Il le savait. Le mexicain répondit rapidement à sa question.

– J’imagine, oui. Je n’étais pas souvent là, mais ils avaient l’air contents de leurs plats.

Ça aussi, c’était faux. Eva et Raj n’arrêtaient pas de se plaindre. « Papa, c’est quand que maman revient ? J’ai faim et j’en ai marre des spaghettis au ketchup ! », « Papa, j’veux maman… j’veux un bon plat ! ». Et Luis, bien qu’il parvînt à cuisiner des petits plats nourrissants et un peu bons, n’avait pas le temps pour faire tout ça. Entre les contrats qui mettaient une plombe pour être remplis et J qui était exigeante…

Fort heureusement, Kalinda changea d’expression à l’entente de ses enfants. Luis tenta bien que mal de ne pas se dire qu’elle était réellement partie pendant des mois.

– Non, du tout. Eva est toujours aussi studieuse et exemplaire, Raj… eh bien, c’est Raj. Il fait toujours autant de bêtises, ne t’inquiète pas.


Il avait hâte qu’ils se revoient tous. Luis allait essayer de demander un congé auprès de sa patronne, pour qu’ils se retrouvent ensemble. Il voulait leur offrir leur meilleure journée. Avec un sourire, il rendit le baiser que venait de déposer Kalinda. Luis voulut profiter, en glissant sa main vers sa hanche, mais sa femme s’écarta. Son visage se transforma en moue tandis qu’il l’écoutait. Merde ! Le travail ! Il jeta un coup d’œil vers l’horloge.

– 30 minutes… j’ai pas envie…

Ils étaient bien obligés… Ils mettaient du temps à se préparer, en plus.

– Tu veux prendre ta douche avec moi ? demanda Luis avec un sourire en coin.

C’était leur petite habitude.

Luis ne s’était jamais senti aussi heureux. Sa femme était vraiment là.


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Dim 11 Aoû 2019 - 14:41
Long time no seeKalinda esquissa un sourire tandis que Luis lui parlait de leurs enfants, qu’elle n’avait plus vu depuis des mois. Elle espérait qu’ils ne lui en voudraient pas trop d’être partie.. La brune haussa un sourcil à la remarque de son mari sur Raj, taquine.

« Je me demande bien de qui il tient ça, huh.. »

Amusée, elle vint l’embrasser de nouveau, avant de s’écarter à regret. Ça faisait un moment qu’ils étaient à l’hôtel, et elle n’avait aucune idée du temps qu’ils leur restait avant de devoir partir. Elle écarquilla les yeux à la réponse de Luis, si peu ?! Elle soupira et reposa sa tête contre son torse.

« Moi non plus, mais bon... »

Ils n’avaient pas trop le choix. Toutes les bonnes choses avaient une fin, ils devaient se préparer à la réalité à présent. Elle lui embrassa la joue et se redressa, déjà prête à se rendre dans la salle de bain.

« On dirait bien que tu es celui qui va devoir m’y rejoindre. »

Et une demie heure plus tard, ils étaient à l’aéroport, embarquant dans l’avion qui les emmènerait à Oslo.



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