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Ven 16 Oct 2020 - 3:20
C'était un boulot simple : virer une bande de junkies d'un squat, pour que notre employeur puisse récupérer le bâtiment et l'aménager en foyer pour surnat. Le genre d'endroit qui ne demande pas de nom lorsque l'on y séjourne, et qui préfère se faire payer en liquide… Enfin ça allait au moins aider ceux qui échouaient en ville sans savoir où aller ou quoi faire. Mais pour ça il fallait d’abord que nous fassions place nette de l'endroit, et comme le contrat semblait facile nous avions décidés que j'irai seul. Pas la peine de déplacer tout le monde simplement pour faire peur à quelques déchets humains, le nain suffirait bien. Évidemment, qui n'a pas peur du grand méchant nain ?


Je partais avec un équipement léger. Après tout je n'étais pas sensé faire la guerre, alors je prenais simplement un pistolet et quelques chargeurs ainsi qu'un grand couteau. C'était facile à dissimuler, et suffisait amplement pour effrayer les gens. Je prenais en revanche des genouillères et des gants épais : manquerait plus que je me plante avec une aiguille inconnue…


Le bâtiment était dans une friche industrielle un peu à l'écart de la ville. Il ressemblait à une vieille usine de deux étages, entouré par de petits entrepôts et des cheminées. Quoi que le client veuille construire ici, il allait être tranquille.


La fouille du rez-de-chaussée ne donnait rien d'autre que des fenêtres brisées et du mobilier brisé en morceaux pour être brulé dans des barils. Je passais par l'unique cage d'escalier de l'usine et continuais au premier étage.
L'étage était constitué de nombreuses pièces, mais leurs murs avaient été abattus pour ne former qu'une seule et grande pièce. Il en restait encore quelques morceaux dans les coins, et certains semblaient épargnés, probablement pour avoir un peu d'intimité. Tout au bout de cette grande pièce, deux personnes semblaient assises autour d'un petit feu.



- Hé ! Ma voix résonnait un peu contre les parois nues de toute décoration. Cassez-vous d'ici, quelqu'un a besoin de la place.


J'entendais hurler à l'étage du dessus et saisissais immédiatement mes armes. Un loup en ville ? Celui-là était donc du genre à ne pas craindre les gens, et avait aussi la fâcheuse tendance à être contagieux par morsure. Je me tournais légèrement sur le côté, un œil en direction de la cage d'escalier et l'autre pointé vers les deux silhouettes au fond de l'étage où je me trouvais. J'entendais galoper dans les escaliers et me tenais prêt à une attaque de ce côté en lui faisant face. Le loup qui descendait les marches me bondissait dessus, mais je l'esquivais d'un pas latéral et interceptais la bête avec mon couteau lorsqu'elle passait à mon niveau. Je la plaquais au sol et pointais le pistolet sur son crâne, éparpillant la cervelle du loup sur le sol avant qu'il ne puisse réagir.


*Régénère ça, sale bête*

Je relevais la tête et voyais un deux campeurs me foncer dessus en courant. Il beuglait comme un sauvage, mais ne se transformait pas. Humain ? Dans le doute, non. Je tirais deux fois, mais il absorbait les deux balles sans broncher. C'est à peine s'il ralentissait. Définitivement pas humain. Ou alors tellement défoncé qu'il était perché en orbite avec Spoutnik. Laissant mon poignard planté dans l'animal encore chaud, je stabilisais ma visée avec ma deuxième main et abattais le berserker d'une troisième munition entre les yeux. Son copain prenait la fuite et sautait par le trou béant qui aurait dû être une fenêtre, et dégaratait par le toit d'un bâtiment plus petit et accolé à celui où nous étions.
Je ramassais la lame et continuais, en vérifiant tout d'abord le reste de l'étage. Il n'y avait rien, alors je continuais au-dessus. L'intérieur était dans le même état, mais il y avait plus de gravats et de pans de murs à moitié effondrés, comme si personne n'avait pris le temps de finir la démolition et s'était contenté de créer de l'espace à grand coups de masse. Tous ces coins et recoins étaient autant de cachettes, et j'avançais prudemment au milieu des débris. 
Je ne voyais pas venir le coup de barre de fer qui m'envoyais sur le dos quelques mètres plus loin. L'attaquant sortait de sa cachette et s'approchait pour me finir, confiant que sa force surhumaine serait suffisante. Mais j'avais beau grogner de douleur il ne fallait pas me sous-estimer. Je respirais encore, et lui n'aurait bientôt plus ce problème à gérer. J'interceptais la barre avec les deux mains pendant que je le jetais au sol d'une balayette. Engagés l'un contre au l'autre au corps à corps, je savais j'aurais l'avantage, même blessé. Je le calmais avec quelques uppercuts, lui arrachais la barre des mains et lui plantais dans le thorax comme j'aurais pu le faire avec un burin ou une barre à mine. Je roulais sur le côté, récupérais mon arme et mettais fin aux souffrances du type.


Je m'appuyais sur les parpaings encore debout pour me relever et continuer la reconnaissance du bâtiment. Je sortais à peine de derrière le muret qu'une immense chaleur impactait sur mon torse. Sorti de nulle part, un sorcier venait de me balancer une sorte de boule de feu. Je le descendais avant qu'il ne recommence, et serrais un peu les dents. J'avais le cuir épais et l'habitude de la forge, mais ce feu magique était différent. Cette brûlure-là allait pas partir avec juste un peu de biafine… 
Je continuais la mission et passais quelques alcôves désertées de toute vie avant de me retrouver nez à nez avec une tête châtain recroquevillée dans un coin, aussi apeurée qu'il était humainement possible de l'être. Ça encore ça allait, mais c'est qu'elle était armée. Je reconnaissais bien le pistolet d'ère soviétique qu'elle tenait entre ses mains tremblantes : il n'était pas très puissant, mais à une portée aussi courte il était redoutable car il possédait un mode de tir en rafale. Plus qu'à espérer que la demoiselle ne le savait pas… 
J'aurais préféré pouvoir lui parler, lui expliquer que sa mort m'importait peu et que je n'étais là que pour la faire partir, mais franchement est-ce qu'elle m'aurait cru ? J'avais à peine esquissé un mouvement qu'elle appuyait de toutes ses forces sur la détente. L'arme lui échappait des mains, mais la première balle me creusait un sillon sanglant dans le flanc alors que les deux autres ne manquaient pas leur cible. Je reculais d'un pas sous l'impact, et l'envoyais rejoindre ses compagnons.   



Je revenais lentement à la voiture, certain d'en avoir fini avec ce boulot et furieux contre moi-même d'avoir été blessé. Pire qu'un bleu dans le métier… Et surtout j'allais avoir une petite discussion avec le commanditaire et la véracité de ses renseignements. Je contactais Leiv pour lui demander de prévenir l'hôpital et de venir me chercher. Enfin plutôt de venir me récupérer et ensuite d'appeler les secours. Hors de question que je reste deux minutes de plus dans cette décharge.



 
**************************************
 

Je détestais cette tunique d'hôpital. Elle me donnait l'impression d'être encore plus handicapé que je ne l'étais. Cela faisait trois jours que je devais la supporter, et là s'en était trop. Surtout qu'en plus il était absolument hors de question que je croise quelqu'un que je connaissais avec cette tenue de vieille grand-mère. Heureusement que chacun d'entre nous avait un sac d'affaires de rechange dans les véhicules de l'entreprise…
Je fermais donc le cathéter et retirais la perf avant de descendre du brancard. Je ne pouvais pas mettre de t-shirt à cause des pansements et de la brulure, mais au moins le reste pouvait être un peu plus décent. Le changement effectué, je me mettais en quête d'une machine à café. Parce que bon, j'entends bien que dans un hôpital faut pas fumer ou picoler, mais y'a quand même des limites. Privé de deux excès, j'allais donc compenser avec le troisième.




Nils Hróaldrsson
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Mar 17 Nov 2020 - 16:08
Les journées se ressemblent. Depuis quelques jours, c'est encore pire. Crystal avait été dans ma chambre pendant plusieurs jours, plusieurs semaines même, et du coup ça m'avait occupé l'esprit pendant toute cette période, mais maintenant que elle, elle avait la chance d'être guérie ... Elle pouvait partir. Mais moi ... Moi, je devais rester encore un peu. Sauf que le un peu commençait franchement à devenir long, et surtout pénible. Je ne pense pas que je tiendrais encore longtemps à arpenter les couloirs de cet hôpital. Quoi que, si je suis honnête à cent pour cent avec moi-même, j'y trouve tout de même un côté rassurant. Peut-être qu'en réalité, une fois sortie d'ici, je n'aurais qu'envie d'y revenir ? C'est une possibilité fort possible.

Je dois m'y faire. Je dois continuer de tenir et de montrer que je peux survivre au dehors si je veux au moins avoir le possibilité d'essayer. Au pire, je reviendrais. Ce ne sera pas vraiment un échec ... Je m'habille, enfilant mon habituel jeans bleu et t-shirt blanc. C'est l'avantage d'être considéré plus comme dans un hôtel que dans un hôpital depuis qu'on vit ici. On a accès à ses vêtements et on en a pas mal de rechange.

Je sors ensuite de ma chambre et je fais mon habituel parcours de l'hôpital. Droite, droite, gauche, puis encore droite et on arrive à la cafet après avoir descendu d'un étage. Gauche, droite, gauche, gauche. On arrive près de la radiologie. Clairement, ça ne m'est pas utile, mais bon, je connais le plan entier de l'établissement à force. Je remonte finalement vers le couloir où est ma chambre et là, tout au bout, je vois un homme, torse nu, mais avec un pantalon c'est déjà ça, devant la machine à café. Il me semble familier ... Je m'avance alors vers lui, me mordant un peu la lèvre. Il a pas mal de pansements, il est donc évidemment patient, mais vu l'absence de tee-shirt, je m'en doutais un peu. Les cas bizarres c'est des patients en général.

Finalement, à deux pas de lui, je le reconnais et je souris. La dernière fois où je l'ai vu doit bien remonter à il y a un an ou presque, mais comme le contexte est presque le même, ça doit aider à ce que je le reconnaisse. Le fait que je n'ai pas rencontré une tonne d'autres personnes également.

- Ah bah je suis déçue ... Vous n'avez même pas eu besoin de moi pour la trouver cette fois ! Mais je vous préviens, si jamais le café ne coule pas, ce n'est pas parce que la machine vous vole votre argent, suffit de taper deux fois sur le côté de la machine à gauche.

Je viens d'ailleurs m'appuyer du côté droit de celle-ci, croisant mes bras sur ma poitrine en lui souriant. Je lui avais dis être une habituée des lieux ... Et heureusement, je pourrais peut-être encore jouer le coup de la copine en visite vu ma tenue, mais ... Je me la jouerais peut-être franc jeu cette fois, comme il est visiblement patient lui aussi.

- Nils, c'est bien ça ?


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Dim 20 Déc 2020 - 2:02
Je commençais doucement à perdre patience face à une machine à café récalcitrante, lorsqu'un visage vaguement familier venait à mon secours. C'était la même jeune qui m'avait déjà aidé la première fois que j'étais venu à l'hôpital. Décidément, on ne pouvait pas faire trois pas dans cet endroit sans se croiser… Elle m'expliquait qu'il fallait taper dessus pour avoir le précieux nectar. C'était bien mon intention, mais me connaissant j'allais surtout démolir la machine avec mes poings à force frapper n'importe où et de toutes mes forces. Je tenais compte de ses conseils, et tapais deux fois à gauche en prenant garde à mesurer la puissance des coups. Ce n'était pas la peine de détraquer la machine encore plus, et puis ça allait effrayer la demoiselle. Déjà qu'elle se méfiait de moi -et à raison- alors inutile de donner matière à ses soupçons.


- Dans le mille ! Et vous c'est bien Artémis ? Pas courant comme prénom, dur à oublier. J'espère que vous n'avez rien contre la chasse, ce serait quand même une sacrée ironie !



Je récupérais le gobelet et payais pour une deuxième tournée. C'est en frappant une nouvelle fois la machine qu'un peu de café brûlant giclait sur le crâne de dragon au niveau de ma poitrine. J'encaissais la chaleur sans broncher (après tout j'avais la peau épaisse, et surtout j'avais connu pire dans la forge) et l'essuyais d'un revers de la main accompagné d'un juron bien fleuri, et tendais le nouveau gobelet à la jeune fille en souriant. 


- Pour m'excuser. Parce que je ne vais quand même pas aller vous chercher à chaque fois que j'ai besoin de quelque chose dans cet hôpital ! Je sais que fais vieux mais j'ai l'air si sénile que ça ?  


J'allais m'appuyer contre le mur à côté d'elle.


- Je suis désolé pour la tenue. Je ne m'attendais pas à vous croiser ! Un maillot aurait été approprié, mais j'en ai pas beaucoup ici et je ne tiens pas à ce qu'ils finissent découpés en morceaux à chaque qu'une infirmière s'approche pour vérifier les pansements… Je baissais les yeux et regardais les carrés blancs sur ma peau. Tout cela promettait de nouvelles cicatrices, même si ma collection était déjà bien fournie. C'était même surprenant de pouvoir encore trouver de la place pour en ajouter de nouvelles…. Autant de preuves que l'on avait essayé de me tuer à de (trop) nombreuses reprises mais que le travail avait été inachevé à chaque fois. Autant de fois où j'avais flirté avec la fin de mon existence, sans jamais trébucher. Je laissais échapper un léger soupir. Enfin bref. Vous êtes là pour votre amie je suppose ? J'espère qu'elle va bien ! Ça doit pas être facile d'être enfermé ici régulièrement. Trois jours que je suis ici, et je me sens déjà à l'étroit. Et pourtant les endroits exigus ça me connais !


Je vidais la fin du gobelet d'une traite et allais en commandais un deuxième lorsqu'une idée me venait en tête. Comparer mes blessures avec un flirt me rappelait quelque chose, mais je n'arrivais pas à déterminer quoi précisément. Je détaillais la demoiselle du coin de l'œil en choisissant machinalement les options du café, à la recherche d'indices sur elle. Flippant ? Oui, peut-être. J'appelle ça de la déformation professionnelle. C'est en observant ses baskets que l'idée me revenait en tête. Alors pourquoi les baskets en particulier, je n'en ai aucune idée.


- Dites voir, je me tournais vers elle. On ne s'était pas promis une danse la dernière qu'on s'était croisé ?
Nils Hróaldrsson
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Mar 2 Mar 2021 - 23:37
Un homme à moitié nu dans un couloir, ça se remarque forcément. Surtout devant une machine à café et pas dans une civière. Mais quand en plus, je remarque que cet homme ... Je le connais, j'ose enfin m'approcher. De toute façon, vu son état, je ne pense pas qu'il ferait de mal à quelqu'un. Je l'aborde en lui parlant de la machine face à laquelle il se trouve, un sourire aux lèvres. Je souris un peu plus lorsque lui aussi se souvient de mon prénom. Sauf que je bug quand il me parle de chasse. Est-ce qu'il sait quelque chose ? Non, impossible, je n'ai rien dis ou fais qui fait qu'il ait pu comprendre ...

- C'est exactement ça ! L-la chasse ... ?

Mais je comprends finalement. Mais oui, mon prénom ! Quelle cruche je fais. Je ris alors un peu pour tenter de chasser mon air ahuri.

- Je n'en suis pas fan, mais chacun ses passions ... Je préfère la voir pour son côté protectrice !

Elle avait plusieurs facettes au fond cette déesse. Je pouvais bien prendre celle que je voulais. Déesse de la lune ... Ça me correspondait un peu trop bien ce rôle secondaire depuis ma transformation en vampire. Je lui souris en le regardant taper sur la machine comme je lui ai indiqué pendant la conversation et je le remercie alors lorsqu'il me donne le deuxième gobelet après avoir failli s'ébouillanter avec.

- Oh vous savez, je passe tellement de temps ici que ça ne me gêne pas du tout moi d'avoir quelqu'un que je peux aider ! Mais non, vous n'avez pas l'air sénile, au contraire vous semblez plutôt vif.

Je ris un peu avant de le regarder venir se mettre à mes côtés. Je secoue légèrement la tête une nouvelle fois lorsqu'il parle de sa tenue et je montre alors la mienne d'un petit mouvement de la main.

- Clairement, je ne vous accueille pas non plus en robe de soirée ... De toute façon, dans un hôpital, je suis certaine qu'on pourrait nous le reprocher et nous dire que ce n'est pas approprié ...

Nouveau sourire. Ça m'amusait de parler avec lui, ça me sortait un peu de la routine beaucoup trop pesante et ennuyeuse de ma vie ici. Mais bon, je devais bien avouer que sa présence me rendait curieuse. Ou plutôt sa tenue presque inexistante ... Parce qu'elle me permettait de voir tout un tas de cicatrices sur son torse et ses bras. C'était impressionnant ... Il avait vraiment eu une vie de merde je pense, il avait du se battre beaucoup pour rester en vie. Et moi ... j'étais là, parce que je n'avais pas réellement envie de cette vie.  Le monde est tellement ironique ... Il me parle alors de mon amie, de mon "prétexte" et je hoche rapidement la tête. J'ai encore moins envie de lui dire la vérité, je ne voudrais pas avoir l'air nulle et/ou capricieuse.

- O-oui exactement ! Elle va bien, son ... traitement fonctionne de mieux en mieux. Ils parlent même de le diminuer ...

Je parlais en réalité de moi-même qui avait droit à des sorties dehors maintenant.

- Vous ... Avez eu un accident pour être ici ? Ça semble plutôt sérieux ...

Vu le nombre de bandages qui ne laissaient pas voir grand chose d'autre, je pense que je supposais bien. Je sirote doucement mon café alors que lui termine le sien d'une traite et pars s'en chercher un autre.

- Faites attention à votre budget café ... Il risque d'exploser, cette machine est vraiment meilleure que l'autre !

Je souris un peu avant de boire une nouvelle gorgée. Je regarde un peu autour en tentant de chasser ma nervosité. Nous sommes dans l'aile où je suis patiente aussi après tout. Ma couverture de l'amie peut rapidement s'envoler en fumée si on s'adresse à moi en tant que patiente ... Je souffle un peu avant de reposer mon regard sur l'homme quand il reprend la parole ... et il parvient à me re-détendre directement, m'arrachant un rire.

- Une danse ? Euh oui, il me semble ! Mais votre état n'est peut-être pas le mieux pour en faire ... non ? Enfin, on le fait si vous voulez, même à l'hôpital il faut se permettre des moments de plaisir !

Je n'allais pas dire non à de la danse après tout ! Mais son état de santé avait priorité.

- Vous êtes là pour combien de temps d'ailleurs ?

Après tout ... C'était déjà un miracle en fait que nous ne nous soyons pas croisé en 3 jours, s'il devait rester deux semaines encore ... Je serais forcément grillée.


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Artemis Esperanza
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Sam 3 Avr 2021 - 22:45
Elle semblait un peu perdue lorsque j'évoquais la déesse avec qui elle partageait le nom. Ma remarque sortait un peu de nulle part, mais je pensais qu'elle aurait compris sur le coup. Visiblement non. Au moins elle se rattrapait vite, et indiquait au passage quant aux aspects de la déesse grecque. J'hésitais pendant un court instant, ne sachant pas trop quoi lui répondre : je n'arrivais pas à me décider entre lui dire que "la protection c'est bien, mais parfois une bonne attaque c'est mieux" et "la terre vous protégera bien mieux que la lune, croyez-moi je sais de quoi je parle" ; mais au final je décidais de ne rien dire du tout à ce sujet, et de continuer la conversation.

 
- Merci. Enfin même si je ne sais pas trop comment je dois prendre ça… Vif dans quel sens ? "Encore actif pour mon âge" ou "incapable de rester calme pendant plus de 2mn" ? 



Je la regardais se décomposer lentement, cherchant probablement une réponse qui ne serait pas offensante tout en essayant de savoir si j'étais sérieux ou pas. J'abrégeais son supplice en affichant un grand sourire qui semblait la rassurer, au moins temporairement. 


- Oui, un accident au travail. J'ai été… négligent. 


Mon sourire se dissipait aussi rapidement qu'il était venu lorsque je posais le regard sur les pansements. Encore une fois, c'était pas passé loin. Je me surprenais presque à me demander pendant encore combien de temps j'allais pouvoir tenir ce rythme, mais j'arrêtais presque immédiatement de m'inquiéter pour si peu. 


- M'en parlez pas ! Vous encore ça va, puisque vous n'êtes que de passage, mais je sens qu'ils vont gueuler si je n'enfile pas leur foutue blouse quand ils vont revenir pour vérifier si je suis toujours vivant. Avec ces conneries je vais prendre un coup de vieux ! Heureusement que vous ne vivez pas ici, parce que je n'ose pas imaginer le désastre si vous deviez porter des habits de patient… Le casual ça vous va bien, alors qu'est-ce que ça doit être en robe de soirée !


Comme si je m'y connaissais en mode et en vêtements… Enfin c'était un compliment, elle n'allait quand même pas commencer à me contredire, non ?   


- C'est une super nouvelle ça ! Je retrouvais une expression un peu plus joyeuse lorsqu'elle parlait de l'amélioration de la situation de son amie. Ça veut aussi dire qu'un jour je vais débarquer ici, et je n'aurai plus personne avec qui partager un café… D'ailleurs faudrait peut-être qu'on s'arrange pour privatiser une machine, comme ça on n'aura pas besoin de payer et personne d'autre ne viendra nous piquer notre caféine ! 


J'étais sincèrement content pour elle et son amie. Je ne savais que trop bien à quel point les séjours à l'hôpital pouvaient être longs et ennuyeux, et c'était vraiment une bonne nouvelle si elle pouvait enfin en finir. 


- Ah !  Merci de vous inquiéter mais je vais très bien ! Mon état me dit justement de faire quelque chose sinon je vais parcourir l'hôpital à la recherche de choses à faire, et me connaissant je vais surtout trouver des problèmes… Et puis même si les blessures se rouvrent, on est déjà au bon endroit pour y remédier, non ? J'aimerais bien voir un infirmier essayer de m'en dissuader… Je lui souhaite bon courage ! 


Je me demandais d'ailleurs comment nous allions bien pouvoir improviser tout ça. Je n'avais que mon téléphone avec moi, et il n'était pas de la dernière génération ; alors ça allait être à elle d'avoir une enceinte ou quelque chose dans le genre.


- Je ne sais pas trop, encore quelques jours mais pas plus. Il y a une brûlure qui est plus… coriace que les autres alors ils veulent y surveiller pendant encore un moment. Vraiment, parfois je déteste les sorciers. Si j'en avais un sous la main, je crois que je lui tordrais le cou. Me rappelant subitement qu'elle était peut-être une sorcière, je m'empressais de corriger. Enfin sauf si vous êtes aussi une sorcière, dans ce cas là je m'en prendrais à quelqu'un d'autre. Ce serait dommage de perdre ma guide alors que je n'ai pas encore tout visité !


Je cachais la menace sous un sourire maladroit. Reste gentil Nils, reste gentil…
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Jeu 20 Mai 2021 - 0:31
Clairement, il avait de la culture, ça c'était indéniable ! Peu de gens au final auraient pu faire le lien avec la déesse grecque, même si certains auraient pu au moins deviner que c'était quelque chose en lien avec les dieux sans pouvoir le dire précisément. Je lui donne mon point de vue sur la chasse, puis il me prend un peu de court en me questionnant du tac au tac face à ma dernière phrase.

- Euh ... La deuxième option évidemment !

Je lâche un petit rire, un tantinet nerveuse, avant qu'il ne sourit à son tour et que ça réussisse à me détendre un peu du coup. Ouf, il ne semble pas m'en vouloir ! Il accepte même de répondre à ma question sur le pourquoi il est là, c'est bon signe. Signe qu'il accepte aussi ce qu'il lui est arrivé d'ailleurs, contrairement à moi.

- Vous travaillez dans quel domaine au fait ?

Je ne pense pas que ce soit trop indiscret comme question normalement ... Mais c'est vrai que vu l'état dans lequel il était, ce n'était peut-être pas le genre de métier qu'on pouvait parler sans risque ... Je verrais bien en fonction de sa réponse ... S'il répond ! Il rebondit par la suite sur nos tenues respectives et je ris alors un peu, nerveusement à nouveau. Aie ... Ce serait sans doute le bon moment pour pouvoir lui dire qu'en réalité oui je vis ici ... Mais j'ai l'impression de m'être trop enfoncée dans le mensonge pour pouvoir le faire.

- Haha ... oui ... heureusement ... ! Vous n'avez qu'à vous en faire une écharpe, ils ne pourront pas dire que vous ne la porterez pas !

Je ris un peu avant de rougir légèrement quand il parle de tenue de soirée et je souris alors un peu. Ça faisait longtemps que je n'avais pas reçu de compliments, ça faisait du bien.

- Merci beaucoup ... c'est très gentil ! Mais ce n'est pas si impressionnant que ça quand même ...

Le fait de parler de mon amie fictive qui va mieux ... Ça empire mon impression de malaise de lui mentir. Franchement, il est super sympa ... Ça fait pas de moins une grosse c*nnasse de lui mentir comme ça alors qu'il est juste méga gentil ?

- Ça ne risque pas d'arriver de si tôt quand même de son côté, mais ... On pourra sans doute se recroiser un jour en dehors de l'hôpital ... ! Je suis plutôt occupée avec mes visites ici, mais sinon la cafet est un endroit plutôt sympa quand même ... Privatisons une machine de la cantine, elles sont bien meilleures que celles sur les étages !

Je souris un peu, passant ma main dans mes cheveux, ne pouvant clairement pas lui donner rendez-vous vraiment ailleurs que dans l'hôpital de toute façon, car je n'avais en réalité aucune certitude de pouvoir le quitter un jour.

- Ok ok, vaut mieux danser alors avant que vous ne commenciez à tout vouloir réparer vous-même ou à essayer de trouver des diagnostics aux patients, je ne pense pas que les infirmiers apprécieraient en effet ! Hm ... J'ai peut-être une idée, suivez-moi !

Nouveau sourire. La perspective de dansait me détendait encore plus que je ne l'aurais cru. J'entraîne mon gobelet de café avec moi, en buvant une nouvelle gorgée, et je me dirige vers la salle de détente où je sais qu'il y a un poste radio. Heureusement, la salle est vide. Je me tourne vers lui pour écouter la réponse à ma question et j'ai alors la confirmation qu'en effet, il connait le surnaturel ... C'est peut-être le moment de lui dire ... non ? Je ris alors un peu à la fin lorsqu'il parle des sorcières et qu'il semble mal à l'aise que je puisse en être une.

- Oh non, non, pas une sorcière je vous rassure ... Je ne savais pas qu'elles s'en prenaient aux gens par contre ... Je ... Elle n'aimait pas ce que vous ... êtes ?

Je réalise que je ne sais pas du tout comment aborder la question. Moi ça me met mal à l'aise quand les gens me questionnent, mais au fond ... Il vient bien de me questionner lui alors ... Ma question est peut-être un peu plus précise que la sienne, mais ça s'équivaut !

Je m'avance finalement vers le fameux poste radio après avoir refermé la porte pour ne pas qu'on se fasse choper par le corps médical et je lui souris ensuite.

- Prêt à danser du coup ? Juste des petits pas, histoire que vous ne vous videz pas de votre sang quand même !

Je souris, même si honnêtement, d'imaginer la scène me tord le ventre parce que je ne sais pas du tout comment je pourrais réagir si l'une de ses plaies se mettaient vraiment à saigner ... Ou peut-être que si en fait, je sais trop bien comment je réagirais.
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Dim 20 Juin 2021 - 17:17
Donc à ses yeux j'étais un petit vieux hyper actif. Peut-être qu'elle n'avait pas totalement tort, après tout j'avais quelques siècles derrière moi…

- Je travaille dans la sécurité.


Je répondais entre deux gorgées de café, en sortant la réponse toute prête que j'utilisais lorsqu'on me questionnait sur mon métier. Ça suffisait pour la plupart des gens, et ça expliquait les blessures et le maniement d'armes. Et cerise sur le gâteau, maintenant que je travaillais avec Leiv, c'était encore plus proche de la vérité qu'avant.

- Et vous, vous faites quoi ?

Replacer le centre de la conversation sur elle nous éloignait de nouvelles questions sur moi. Je n'avais pas de problème avec ça, mais dire qu'on est un chasseur de surnat dans un hôpital qui en est rempli, ça peut être mal interprété. Surtout que je ne savais toujours pas ce qu'elle était réellement, alors autant rester discret sur les sujets les plus fâcheux.

Elle avait l'air très dévouée pour son amie. C'était beau à voir quelqu'un prendre autant de temps pour s'occuper d'une autre qui n'était pas de sa famille. Ma blague sur la machine à café passait plutôt bien, et la jeune femme m'indiquait même où en trouver une bonne. Parfait, plus qu'à aller en "emprunter" une dans la cantine et à l'installer dans une chambre.

Elle préférait aussi danser plutôt que de me voir aller chercher de l'occupation ailleurs. Le problème c'est que justement, l'hôpital aurait bien besoin de quelqu'un pour réparer les patients et diagnostiquer les machines. Le nombre d'appareils en panne était effarant, et je ne parle pas des portes qui grincent… Du travail d'Humain : ni fait ni à faire.

- Non je crois qu'elle n'avait rien contre moi en particulier, mais dans mon travail on entre parfois en conflit avec les gens. Les cicatrices que j'arborais étaient la preuve d'autant de morsures, coupures et autres blessures plus ou moins grave que j'avais reçu. Comme vous pouvez le voir…

Je la suivais dans ce qui semblait être une salle de pause. Décidément, elle connaissait l'hôpital comme sa poche ! Depuis quand venait-elle ici ?


- N'ayez crainte, il en faudra plus que ça pour me vider ! Et puis au pire on est déjà à l'hôpital. Par contre je vous préviens, ça fait des années que je ne n'ai pas dansé et même à l'époque je ne dansais que le rock'n roll alors il ne va pas falloir m'en demander beaucoup pour commencer.
Nils Hróaldrsson
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Mer 30 Juin 2021 - 9:19
Je me sentais honnêtement de plus en plus mal de lui mentir comme ça. Après tout, de son côté, il me semblait plutôt honnête et réglo comme personne. Ça ne se faisait pas du coup de lui mentir en le regardant droit dans les yeux ... Mais je ne me sentais pas encore prête. De le dire, ça voudrait dire que j'accepte ce que je suis et ce n'est vraiment pas facile. Surtout que je dois avoir l'air a peu près normale à ses yeux et je n'ai pas vraiment envie que ça change. Ça me fait du bien. J'ai l'impression que comme ça, rien ne change ... Oui, je suis surement un peu dans le déni. Mais mon déni va finir par me griller. Comme à sa question sur ce que je fais dans la vie ... Je parviens à sourire malgré ma surprise.

- Ça va vous faire rire je pense, mais ... Je suis professeur de danse.

Rire parce qu'on avait prévu notre fameux cours.

- Mais je suis étudiante aussi.

J'étais serveuse aussi, mais bon je ne vais peut-être pas lui raconter tout mon CV non plus. Surtout qu'en réalité ça devait bien faire plus de deux ans maintenant que je n'avais plus "mis pied" en dehors de l'hôpital, pour autre chose que des sorties miraculeusement accordées. Il faudra vraiment que je lui dise la vérité un de ces jours ... Ce n'est plus possible.

Il ne répond pas vraiment à ma question à savoir ce qu'il est et dans un sens, ça me réconforte un peu comme moi non plus je ne lui ai pas dit. Si il ne s'ouvre pas trop à moi, ça me fait me sentir moins coupable. Je hoche alors la tête à sa réponse.

- Je vois le genre oui ... C'est assez impressionnant ...

Je regarde d'ailleurs un peu ses cicatrices avant de me secouer mentalement. Ça non plus ça ne se fait pas, Artemis ! Je l'entraine alors dans une salle pour pouvoir entamer notre fameux cours de danse. Je ris un peu à ses paroles puis je tente de le rassurer. On passe ensuite un bon moment à danser ou plutôt à tenter de le faire, mais franchement, ça me fait un bien fou. On rigole, on danse et on s'amuse juste en fait. Pendant ce moment, je ne pense pas à mes problèmes, je ne pense à rien d'autre qu'au moment et je n'aurais pas pu rêver mieux.

FIN
Artemis Esperanza
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