Fiche de Lien - Loreleï Nordfjord

Qu'importe le pays ou l'époque, l'océan fut toujours source d'imagination, de mythes et de légendes, certains féeriques, d'autres horrifiques. Les fantasmes et les imaginations nourrissent autant de rêves que de peurs. Mais cette fascination fonctionne aussi dans l'autre sens... Le monde sous la surface, le monde d'en dessous, est tout aussi fasciné par ce monde d'en dessus, ce monde dont on ne peut qu’apercevoir les rivages et les silhouettes floutés par le lointain qui s'y promène. Mais, tout comme le monde d'en dessous effraie tout comme il fascine, celui d'en dessus provoque le même effet pour Lorelei.

Lui qui n'a jamais connu que le vaste océan. Ce n'est pas son "chez soi", ou sa "maison", non. C'est bien plus que ça. C'est son monde, celui où il est né. Vous l'avez compris, ce n'est pas avec des jambes humaines que Lorelei est venu au monde, mais avec queue-de-poisson, couverte d'écailles bleus turquoise et dont les nageoires étaient teintes de rose pâle. C'est dans les étendues aquatiques que Lorelei a grandi et vécu, avec les siens, son banc de sirène. Toutes les sirènes ne vivent pas de la même façon, le banc de Lorelei était beaucoup plus sauvage, nageant aux grés des courants, suivant les poissons qui étaient leur principale proie. Beaucoup d'entre vous pensent sûrement que ce mode de vie est difficile, et il l'est. Le monde d'en dessous est sans pitié et cruel, mais Lorelei n'a jamais connu que sa et n'a jamais pu imaginer autre chose que sa.

Mais les choses changent, souvent pour le pire, et Lorelei et son banc allait bientôt subir les conséquences des actions humaines sur le monde d'en dessous. Le banc savait que les humains voyageaient sur le fin voile entre leurs deux mondes, et évitaient de les approcher. Mais il allait bientôt être évident que, s'il voulait survivre, le banc n'avait pas d'autre choix... Depuis de nombreuses pleines lunes déjà, les poissons devenaient rares. Les bancs de proie qu'ils traquaient n'étaient plus, où étaient réduits. L'Océan s'était réchauffé et, en conséquence, certains poissons avaient migré dans des lieux inhabituels. L'océan, que Lorelei connaissait si bien, changeait de façon inévitable.

Pour survivre, le banc décida de suivre les bateaux, qu'ils avaient toujours évités. La raison était simple : les bateaux, eux aussi, prenait des poissons, mais en énorme quantité, plus qu'il n'en faudrait pour tout le banc pendant plusieurs mois. L'attaque était simple : les membres du banc chantaient en s'approchant du bateau, charmant les marins de leur voix et leurs physiques les pouvoirs de manipulation d'eau, que Lorelei disposait, aidaient également pour les attaques pour retenir le navire avec les courants. Leurs libidos booster, les marins se laissaient attraper, et quand le bateau fut vidé de ses habitants, le banc volait tous les poissons. La technique était simple, trop simple. Et les navires devenus fantômes erraient sur le voile entre les mondes, s'échouant souvent sur des rochers où ils coulaient. Chaque navire attaqué rapportait tant de poissons, que le banc prenait de plus en plus de risques, s'approchant de plus en plus des rivages où de plus petits navires se trouvait, plus facile à attaquer.

Mais un jour, lors d'une attaque où Lorelei participait, le banc fit une erreur... Certains marins firent piéger par les voix et le charme des sirènes, mais pas tous... Alors que Lorelei et l'un de ses semblables s'étaient hissé pour voler les poissons... Des marins sortir des entrailles du navire... les marins, qui ne savaient pas trop si l'alcool commençait à leur monter à la tête, s'en prier aux étranges voleurs. Le combat fut très flou dans l'esprit de Lorelei... mais il fit capturer par les marins qui réussir au jeter au fond du navire. Il se souvient d'avoir vu son compagnon s'étant hisser au navire avec lui se faire frapper par un harpon... Mais les souvenir est brouillés par la situation.

Alors que les marins se demandaient si la créature qu'ils ont trouvée était vraiment une sirène, Lorelei commençait doucement à sécher... Ce qui eut pour effet de lui donner ce qu'il n'avait jamais vraiment voulu : des jambes. Quand le navire rentra finalement au port, des marins en moins et une sirène dans la cale... ladite sirène avait disparu. Et pour cause : la sirène, devenu humaine, s'était échappé. La faim et le stresse était ses moteurs désormais... Mais un homme nu, sortant de nulle part, ne peut pas passer inaperçu longtemps... C'est ainsi qu'une pauvre sirène finit sur terre, sans l'avoir demandé....