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Débarquement - Nils, Liev & Loreleï

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Mar 21 Avr 2020 - 13:21
Débarquement

Sur les quais, il était difficile de passé à coté de l'information. Un navire de pêcheur avait, soit-disant, été attaquer par un groupe de sirènes, et les pêcheurs rescapé de l'attaque disait avoir maîtrisé deux sirène mais qu'une seule était encore à bord, un mâle, au fond des cales. Bien que trois marins manquaient à l'appel sur le navire, personne ou presque, ne voulait croire cette histoire. Pourtant, beaucoup de monde était attroupé autour du navire, attendant de pouvoir voir la fameuse sirène. Pourtant... personne ne prit aux sérieux les marins, malgré les traces évident de lutte sur le pont du navire, car aux fond des cales, aucune trace d'une sirène.

La raison était simple : la fameuse sirène mâle s'était enfuit dés son réveille. Se fut si facile de quitter le bateau qu'il crut un instant qu'aucun être du monde d'au dessus ne se trouvait à bord. Si il avait été dans un état normal, la sirène mâle aurait sauter dans l'océan et aurait disparut à jamais dans les profondeurs aquatiques. Tout d'abord, son instinct le poussait à chercher son consœur sirène qui était monter sur l'étrange structure que ceux du monde d'en haut appelait ''bateau''. Mais sans trace d'elle, la sirène avait décider de se tourner vers son autre préoccupation : la faim. Il avait, bien évidement, trouver les poissons frais pécher par le navire et s'était empressé d'en attrapé un pour le dévorer. Mais alors qu'il entendait des bruits soudains derrières lui, dont il n'était pas habitué, il s'enfuit. Il n'aurait pas eu honte de dire qu'il avait eu peur, si il savait parler. Il était comme un animal propulsé dans un nouveau milieu totalement inconnu.

Ainsi, la mystérieuse sirène mâle s'enfuit, en tenu d'adam. Bien que ses instincts les plus primaires étaient encore aux commandes, la sirène avait peur. Chaque bruit qu'il entendait lui faisait tourner la tête vivement pour en déterminé la source. Chaque personne qu'il croisait, soit elle choquée ou amusé de voir un si bel homme entièrement nu, lui faisait montrer les dents et grogner, ou entonner des sons menaçant prenant la forme d'un chant aussi étrange que charmant. Mais le plus perturbant, et le plus dérangeant était ses jambes remplaçant sa queue de sirène, qu'il n'avait jamais eux et qu'il n'arrivait pas à utilisé correctement, si bien qu'il tombait souvent. Et quand il arrivait à enchaîner les pas, ses jambes tremblaient sous l'effort nouveau.

Jamais, en 35 ans d'existence, il n'avait quitter le monde d'en dessous, l'océan, pour rejoindre le monde d'au dessus, la terre ferme. C'était contre les habitudes de son banc... Ayant déjà souffert du passage des Hommes par le passer, le banc de notre belle sirène mâle s'était cacher dans les profondeurs... Mais dernièrement, le poisson manquait, forçant le banc à se rapprocher de se fin voile séparant le dessous du dessus. Cela rendait la sirène en colère. C'était de leur faute, a eux. Ils prenaient tout le poisson sans rien laisser au monde d'en dessous qui, lentement, changeait. Se changement était néfaste et, au fond de lui, la sirène sentait aussi que la terre lui serait néfaste.

Pourtant, il s'enfonçait toujours plus dans le monde d'au dessus. Tout était si nouveau, et bien que la peur était son moteur, il ne pouvait de s’empêcher d'éprouver une fascination certaine. Quels étaient ses étranges coraux que ceux d'en haut utilisait pour s’abriter ? Et ses étranges créatures de métal  qu'ils utilisaient pour se déplacer ? De plus, il sentait bien qu'il était différent et que tout le monde le regardait, ce qui ne faisait que renforcer la peur au fond de lui-même.

Si la sirène comprenait la situation, il aurait réalisé que tout le monde le prenait pour un fou ou bien un drogué. Sa manière de répondre aux gens, ou de les ignores totalement quand ils tentaient de lui parler. Sa manière de bouger et de marcher, le faisant tomber à plusieurs reprise, soit sur le sol, soit contre la première chose qu'il croisait. La seule chose que la sirène mâle comprenait, c'est qu'il n'était pas en sécurité ici. Il ne connaissait absolument rien de se monde, a part les côtes qu'il regardait parfois au loin sans jamais vraiment comprendre.

La sirène chercha donc un abris, désespérément. Mais ce qu'il ignorait, c'est que, parmi les surnaturels, beaucoup de monde savait qu'une sirène sorti des océans se promenait nu à Oslo.
lumos maxima
Invité
Invité
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Mer 22 Avr 2020 - 0:15
"Attentat à la pudeur signalé au centre-ville. Plusieurs témoins parlent d'un individu de sexe masculin présentant des troubles du comportement, à proximité du parc Slottsparken et se dirigeant à pied en direction de l'université Krisitiana."

Voilà donc où était notre client. Enfin non, notre cible plutôt ; qui une fois n'est pas coutume devait rester vivante. Je faisais signe à mon équipier de mettre le contact et de rouler en direction du centre-ville. J'en profitais pour sortir du vide-poches une carte de la ville pour essayer d'analyser les mouvements du fugitif en continuant d'écouter la fréquence radio de la police.
 Le contrat était arrivé quelques heures auparavant, et il était marqué comme étant de l'urgence la plus absolue. Faut dire aussi qu'une sirène à poil en pleine ville c'était pas exactement l'événement le plus discret de l'année. Et puis d'abord qu'est-ce qu'il foutait là ce con ? L'océan n'était pas assez grand pour lui ? Pour une fois que Leiv aurait pu s'amuser à hacker les caméras du coin et à nous apporter du soutient tactique depuis son drone, mais il avait décidé de ne pas être chez lui ce matin alors on faisait ça à l'ancienne. A l'instinct et au flair -très littéralement dans le cas de Matéo- pour trouver notre ami Nemo avant les autorités.

Les déplacements du type étaient erratiques au possible, et par plusieurs fois il semblait même tourner en rond. Une chance que la police ait d'autres chats à fouetter au même moment, sinon ils l'auraient probablement déjà attrapé.


- Tourne à gauche ! Fonce vers Kristparken !


- T'es sûr ? La baie est dans l'autre sens.


- Sauf que pour atteindre la flotte il faudrait qu'il traverse le périph, et il osera pas. Il est complètement paumé, il a pas l'air de savoir où il est. Rappelle-toi les ordres, il a été pêché par un chalutier, donc il n'est pas sur terre de son plein gré et doit pas être habitué à avoir le sol sous ses pieds.


- Ça se tient. Dans cette situation une bête irait trouver un endroit calme… Et je sais de quoi je parle. Sauf que s'il continue dans cette direction il va arriver au fleuve.


Mon collègue n'avait visiblement pas envie de se mouiller la fourrure car il accélérait encore plus vite. Il faisait crisser les pneus en arrêtant la voiture devant le parc désigné. Bien sûr nous pouvions l'avoir complètement sous-estimé, et peut-être qu'il était déjà en portée de vue de la mer ; et si c'était le cas alors ça signifiait la fin de nos problèmes. Ça voulait aussi dire pas de chèque pour nous… Je bondissais hors du véhicule en réalisant tout cela. Nous devions le trouver avant qu'il ne s'échappe. Pour la sécurité de tous bien entendu… 
Je vérifiais mon équipement et lançais une casquette à Matéo. Avec le raffut qu'il y avait en ville, autant essayer de conserver une tête peu reconnaissable pour les témoins. Son norvégien était meilleur que le mien, aussi il s'occupait de vider le parc de ses quelques occupants. Nos vêtements ressemblaient aux uniformes de la police locale, en tout cas assez pour tromper les civils, mais il ne fallait pas perdre de temps. Chaque minute apportait le risque de voir arriver une patrouille de vrais policiers.  Je n'aimais pas ce genre de missions, car les forces de l'ordre étant désarmées dans ce pays il nous fallait dissimuler celles que nous avions sur nous. Et vous pensez bien que je détestais être à la poursuite de quelqu'un sans avoir d'armes.


- On est bons. Un regard suffisait pour interroger mon collègue. Ça sent le poisson.


Il affichait un sourire amusé, mais je le savais concentré sur ses cinq sens. Nous avancions au milieu des arbres jusqu'à ce qu'il lève la main en signe d'arrêt. Il me désignait du doigt un grand buisson qui poussait à l'ombre d'un kiosque. Approchant chacun prudemment, séparé de quelques mètres pour couvrir plus de zone et prêt à lui bondir dessus à la première occasion.



- Monsieur ! C'est la police, sortez de là ! On va vous ramener chez vous.


Pas de réponse, alors j'allais voir de plus près. Je soulevais une branche ou deux et tombais nez à nez avec un homme à la carrure imposante, même pour moi, et surtout complètement nu.


- Eh bah alors, faut pas rester là mon gars…



Il n'avait pas la courtoisie de me laisser finir, et jaillissais hors de sa cachette en me poussant de son chemin au passage pour s'enfuir en titubant. Mon loup garou de recherche réagissait sans attendre et utilisait son taser, touchant la sirène sans l'arrêter complètement. Sur le dos mais pas hors du combat, je dégainais le mien et lui envoyais une deuxième décharge. Le type s'effondrait complètement tétanisé et nous nous précipitons pour en finir avant qu'il ne reprenne le contrôle sur ses muscles. Je le menottais pendant que Matéo faisait couler un peu d'eau de sa gourde sur la peau de notre nudiste. Le liquide faisait apparaître des écailles, confirmant ce que nous savions déjà.


- C'est qu'il a failli me mordre cet enfoiré ! La prochaine fois il finit en fish & chips.


L'avantage de ne pas avoir eu Leiv avec nous, c'est qu'il ne nous fallait pas longtemps pour ramener la sirène à l'entrée du parc en le soulevant chacun par un bras. En temps normal je l'aurais chargé dans le coffre, mais il y a potentiellement des témoins aux fenêtres alors il fallait ça de façon plus "correcte". Je le mettais à l'arrière du 4x4, et réussissais même à passer une couverture sur lui avant de mettre la ceinture. Manquerait plus qu'on se fasse arrêter à un barrage parce que notre passager n'est pas attaché… Mon acolyte me passait la petite mallette qui était restée sous son siège et démarrait sans attendre plus longtemps. Je l'ouvrais sur mes genoux et en sortais un flacon de médétomidine -même si on l'avait voulu, on n'aurait pas pu faire plus approprié - ainsi qu'une seringue. J'estimais le poids du type comme étant similaire au mien et lui faisait rapidement une injection. Alors oui c'était un peu brutal et certainement douloureux, d'autant plus qu'il ne devait pas avoir l'habitude des piqûres, mais après tout j'avais été formé à la médecine de guerre et pas à comment utiliser une seringue sans traumatiser le patient… Et puis il fallait pas me foutre par terre non plus.


Il dormait au bout de 2mn, et ronflait encore lorsque nous arrivions à l'agence un bon quart d'heure plus tard. C'est fou comme le trajet était plus long lorsqu'on respectait les limitations de vitesse et les feux rouges… Nous installions notre invité dans la salle de repos sous les yeux incrédules de Darkweb. A croire que même le chat avait senti comme une odeur de la mer. J'envoyais un message pour annoncer la réussite de la mission, et retournais dans mon atelier en attendant d'autres instructions.  
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Mer 22 Avr 2020 - 1:32


Une sirène. Une putain de sirène se balade en ville, et il faut que ça tombe au moment où je suis à l'hôpital pour mon crétin de traitement. Bloqué toute la matinée pendant que les gars courent après un poisson, le tout sans pouvoir les superviser. Je trépignais sur le fauteuil, restais accroché à mon téléphone, écrivant des sms d'une rapidité digne d'un record du monde. Impossible de les appeler dans ces conditions, trop de monde autour. Il va falloir que je leur fasse confiance...

Faire confiance à mes collègues ? Pas de souci en soi, après tout, j'aurai pas monté une entreprise avec deux associés de merde. Mais un loup. Un nain. Et un poisson. Pourquoi ça pue, cette affaire ? Heureusement, après une longue attente, je recevais un message de confirmation. Bon, c'est déjà ça. Soulagement léger, mais soulagement quand-même. Reste que c'est compliqué d'être clair dans les messages, on peut pas vraiment être explicites non plus, on sait jamais. Et y'a rien que je déteste plus que de ne pas savoir...

À peine déperfusé, je me rhabille et je file sans demander mon reste. Je crois que je ne suis jamais rentré chez moi aussi vite. En fait, même tellement que je ne suis justement pas passé par chez moi, mais j'ai pris directement l'entrée qui va au sous-sol. Pas un rat. J'aurai imaginé Mateo devant un écran quelconque ou affalé sur un canapé, mais non, même pas. J'entends que ça bricole dans le tunnel, Nils est là.

J'entre dans la salle de repos, pensant tomber sur la bête du Gévaudan au repos, mais... Non.

Alors ça, pour la choper la sirène, ils l'ont bien chopé. Je reste bloqué un instant, clignant des yeux plusieurs fois, la mine dubitative. Et sur mon lit en plus. Je suppose que l'un craignait l'odeur, et l'autre l'eau... ouais, on va dire ça. N'empêche que, ils auraient pu au moins le détacher. Là ça fait vraiment... sac à patate. Mes yeux se posent ensuite sur Darky, en sphinx au bout du lit, qui me regarde avec un miaulement d'indignation. Il doit se demander ce que c'est, et surtout, si ça se mange. Après une petite caresse entre les oreilles, je me retourne vivement, direction le tunnel, le chat sur les talons.

- GURDIL !! BEOWULF !! C'est quoi ce BORDEL, PUTAIN ?!

Non, je sais que ça fait un moment qu'on n'a pas bossé avec une cible qui ne devait pas être abîmée, mais quand-même ! Je suis loin d'être un saint moi-même ni un défenseur des droits de qui ou de quoi que ce soit, mais y'a des limites au laisser-aller.

- Y'a une putain de sirène A POIL dans MON lit. Sérieux, Gurdil, merde, tu peux pas creuser une baignoire ! On sait pas depuis combien de temps il est hors de l'eau, ça se dessèche vite ces trucs là !

Après avoir gueulé un peu, ça détend les nerfs. J'inspire un bon coup avant de reprendre plus doucement :

- Bon, ça a été au moins, pas d'emmerde ? Que je sache à quoi m'attendre si j'ai du boulot à rattraper vos conneries ou si ça ira... il est où d'ailleurs Crocs-Blancs ?

Et puis surtout, le plus important :

- Et il va dormir encore longtemps, Ariel ? T'avais prévu quoi pour ça ? Parce que je te rappelle que les locaux sont neufs et que j'ai pas particulièrement envie qu'un tsunami foute le bordel parce qu'il est pas du matin, si tu vois ce que je veux dire...
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Mer 22 Avr 2020 - 2:15


La fuite de la sirène ne pouvait pas durée éternellement. Avec toute l'agitation qu'il avait causée, il était évident qu'il allait se faire attraper. Deux êtres de ce monde l'avait trouvé alors qu'il s'était caché de peur. Malgré tous ses efforts, la sirène perdue s'était faite maîtrisée très vite et sans grandes difficultés, malgré la férocité qu'il avait donnée. La suite était très floue, il a senti une douleur très vive qui l'avait fait plus hurlé que grogné, plus le néant.

Le voilà qu'il rouvre les yeux, sa respiration s'accéléra, cédant peut à la panique quand il ne reconnut pas l'endroit où il était et que, de plus, ses poignets étaient liés ensemble, l’empêchant d'avoir une liberté de mouvement. Ce qui le fit grogner, un grognement mélangé à des vocalises paniquées qui étaient difficilement possibles d'associées à un humain. Il regardait tout autour de lui. Quelle était cette structure étrange ? Était-il à l'intérieur de ses étranges récifs de corail que ceux d'en haut utilisaient pour s'abriter ? La panique céda peu à peu la place à la curiosité. Certes, cet endroit n'était peut-être pas le plus incroyable de l'univers, mais pour Lorelei, c'était déjà beaucoup.

Malgré la fascination, la sirène sauvage n'oubliait pas qu'il était ici contre son gré. L'océan l’appelait de tout son cœur. Il poussa un bruit mélodieux, semblable à une triste mélodie, assez bruyante. C'était un appel, un appel à son banc. Si lui ne pouvait pas aller les rejoindre, peut-être qu'eux pouvaient venir . Finalement, après avoir analysé la pièce, la sirène décida de se lever. Mais la manœuvre était chaotique. Encore un peu sonné par les injections du nain, dont la sirène n'avait pas de souvenir, et l'usage tout nouveau de ses jambes, il tomba maladroitement au sol en grognant une nouvelle fois, faisant par la même occasion tomber le tissu qui le recouvrait.

Après de longues secondes chaotiques, la sirène se dressa finalement, les poings toujours lier et, sans notion de pudeur, ne chercha pas à récupérer le drap pour se couvrir. Il tirait frénétiquement dessus, bien que cela ne fonctionnât pas et que visiblement, cela ne fonctionnât jamais. Mais la sirène ignorante persistait, jusqu'à s'en faire rougir les poignets. Il finit par avancer, doucement, très doucement, et surtout, difficilement, manquant de tomber à de nombreuses reprises. Il finit par longer les murs, cherchant un moyen de sortir. Sa connaissance du monde d'en haut était limité, très limitée, ce qu'il en savait venait des épaves qu'il explorait parfois avec les siens, et les rivages qu'il observait au loin.

Finalement, il trouva la sortie, un peut par hasard, en ayant tout de même bloqué pendant deux minutes sur la porte pour réussir à l'ouvrir. À la fois parce qu’il n'avait jamais vu une porte... pas en état en tout cas, et également parce que ses mains étaient toujours reliées l'une à l'autre.

La sirène erra à nouveau, mais cette fois, dans un espace clos. Il déambula doucement, ayant arrêté ses vocalises, cette fois, il était méfiant, comme lorsqu'il chassait. La situation était différente bien sûr, et l'environnement ne se prêtait pas à la chasse dont il avait l'habitude, mais il tentait de se souvenir des enseignements dès ses aînées et de la chef du banc. Il resta donc méfiant, prête à bondir sur la première chose agressive qu'il croiserait. Mais ses jambes nouvellement acquises, dont certains endroit, mouillé par l’intervention du nain, étaient couverts d'écailles turquoise, ne lui permettaient pas une assurance complète.

Il s'engouffra dans un chemin bizarre, il entend des bruits, il tend l'oreille. Ça ne ressemble à aucun animal qu'il connaît. Mais il reconnaît vaguement les bruits. Ce sont ceux d'en haut. Il ne comprend pas les sons qu'il entend, ni leur signification, mais il comprend qu'il s'agit d'un langage. Mais un langage si différent du sien qu'il n'arrive même pas à comprendre comment prononcer les sons.

Ses jambes décidèrent à ce moment de le laisser tomber au sol une nouvelle fois, le faisant tomber et révélant sa position de façon définitive auprès de ceux qui l'avaient emmené ici. Il reconnut le premier, c'était le nain qui l'avait attaqué. Il lui grogna dessus, montrant ses dents comme menace, mais sa menace se fit plus timide, car il se savait en position de faiblesse, il fallait au moins reconnaître ça. Il grogna aussi sur le deuxième individué qu'il ne reconnut pas. Donc, ils étaient trois ici. La sirène se savait en infériorité et, stressée, tenta de ce relevé. La panique grandissante fit qu'il n'arriva pas à se lever. Il décida donc d'appuyer sur ses jambes pour reculer du mieux qu'il pouvait. Il vit une quatrième créature mais... différente. Petite, à quatre pattes. La créature le regardait avec intérêt et pendant un instant, la sirène se demanda si cette créature se mangeait et quel goût sa avait. Finalement, il lui grogna dessus aussi.
lumos maxima
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Mer 1 Juil 2020 - 2:43
Sujet abandonné suite à la suppression de Loreleï
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