Ne pas manger en solitaire - Artemis Esperanza & Lazuli Bells

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Les nuages commençaient à se réunir dans le ciel, un orage était à prévoir loin des prévisions météorologiques. Une ambulance fonçait à toute allure sur la route, les gyrophares allumés. L'ambiance se faisait stressé pour les ambulancier, ils devaient impérativement atteindre l'hôpital avant que l'orage n'éclate, avant que leur patient à l'arrière ne devienne bien plus dangereux.

Lazuli ne tenait pas en place, poussant les deux urgentistes qui tentaient de le maintenir sur le brancard sans pour autant envisager de l'y accrocher. Parce que si le raijū se retrouvait ligoté, il se transformerait pour s'en défaire et n'aurait pas la conscience d'esprit de reprendre forme humaine. Et là, cela serait plus compliquer pour le conduire dans sa chambre. Lazuli n'arrivait plus à réfléchir correctement, ses nerfs étaient à rude épreuve. Tout l'énervait, il avait envie de taper, de mordre, de tout détruire sur son chemin. D'ailleurs sa mâchoire s'était refermé sur le bras d'un des hommes, avant d'ouvrir la bouche d'un air dégoûter parce qu'il avait eu le goût du caoutchouc dans la bouche. Car ses bourreaux avaient des protection contre son électricité. Vexé et très en colère, il avait mordu son propre avant bras sans pouvoir s'en empêcher. La douleur ne le sortait pas de cette folie, ne lui demandant que plus de destruction. Les ambulanciers avaient tout fait pour le séparer de sa prise, y parvenant avec difficulté. Son sang avait coulé sur son menton, tachant son t-shirt, ainsi que le long de son bras, montrant une morsure des plus humaines. Dans d'autres circonstances, il se serait révolté, voulant nettoyer cette tâche, mais il n'était plus aussi délicat quand les nuages s'assombrissait.

L'ambulance s'était garé en un temps éclair sur la partie surnaturelle de l'hôpital. Les portes s'étaient ouvertes, Lazuli avait foncé, sautant comme un timbré. Mais il s'était croûté par terre puisque l'équipe médicale s'était écarté juste à temps. On l'avait ramassé, un individu lui prenant chaque bras fermemant, protection enfilée. De nouveau sur pied, il avait été traîné dans l'enceinte de l'établissement.

Lazuli patogeait sur le sol, faisant tout pour se libérer de leurs poignes qui allaient sûrement laisser des marques sur sa peau de porcelaine. Il trainait des pieds, tentant de donner des coups de pieds à quiconque serait à porter. Mais les autres soignants libéraient le passage à l'avant, demandant aux gens de se mettre sur le côté. Lazuli s'était mit à crié, hurlant tout un tas d'insultes imagés et grossières, faisant des menaces de morts à toute personne dont il croisait le regard. Les lumières vascilliaient à son passage, clignotant dangereusement, certains avaient même grillées. L'air semblait électrique, ce que pouvait témoigner certaines têtes dont les cheveux se levaient vers le ciel avant de se redescendre quand le cortège était passé.

La porte de sa chambre d'isolement s'était ouverte et Lazuli avait été propulsé dedans violemment dans le but de le faire chuter à l'intérieur pour ainsi permettre les soignants de refermer la lourde porte. Le raijū s'était relevé fonçant sur la dite porte pour se la prendre en pleine face. La pièce était blanche, sans aucun meuble. Lazuli avait tourné lui-même avant de crier de plus belle. L'orage éclatait et sa prison l'avait fait exploser. Il avait avait déchargé de l'électricité en continue sur les murs, le plafond et le sol. Mais, la pièce était conçu pour le contenir. Augmentant sa colère, il avait pris sa forme animale, rugissant de façon menaçante pour tourner en rond, attaquer les murs et se faire du mal par furstration.

La double vitre présent sur la porte avait fait apparaître le visage d'un soignant, avant que le cache ne soit remit rapidement. L'homme avait pris place sur sa chaise dont il était le premier à faire la garde. Et il ne quitterait son poste que pour échanger avec un(e) collègue. Même si urgence il y avait. Parce qu'il fallait surveiller qu'aucun ne soit assez bête pour ouvrir la porte lors d'une crise de raijū.

Et maintenant ? Il fallait attendre. Attendre que l'orage ne se calme. Foutu nuage.

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