[+18] Héro aux longues canines (With Eliaz Wicksbury)

C’est la fin du service. Enfin il est fini depuis maintenant quelques longues minutes, voir presque une heure je pense, mais je suis resté jusqu'à la fermeture totale du club afin de regarder la réserve et ranger tout ce qu’il y avait à faire. Ça ne me dérange pas de le faire, ce n’est pas comme si quelqu’un m’attendait chez moi. Ça me convient bien de rester ici le plus longtemps possible, ici ou à l’hôpital d’ailleurs, qu’importe. Bref… Il est très tard, ou très tôt cela dépend des points de vue et je décide de me fumer une clope devant le club avant de rentrer. Je m’éloigne cependant un peu du club afin de ne pas donner une trop mauvaise réputation et me mets dans la petite ruelle entre le club et l’immeuble rattacher. J’allume donc tranquillement ma clope tout en fumant et observant les étoiles disparaître petite à petit pour laisser place au soleil. Bien que timide encore, il est quelque peu perceptible… Lorsque soudainement j’entends un bruit étouffer. Pour une auditionné comme la mienne il est facile de le remarquer, pour d'autres cela serait passer inaperçu. J’écrase donc ma cigarette au sol et suis mon instinct. C’est alors que je vois Lilith… Avec un homme qui la maintient. Fronçant immédiatement les sourcils je reprends.

-Tu la lâches immédiatement sans quoi je te promets de jouer à la pétanque avec ta tête où le baseball si tu préfères ! Je te laisse même l’option de préférer le rugby ou le handball !

Une touche « d’humour », mais assez noir et d’une voix assez féroce pour intimider la personne et lui faire comprendre que je suis très sérieux.

Heureusement que j’entends bien. Enfin heureusement pour elle surtout, moi si je n’avais rien entendu au fond ça n’aurait rien changé à ma vie, mais elle, pour elle, ça aurait pu tout changer. Je m’approche donc rapidement, le regard noir et l’air menaçant. Je ne compte pas traîner et négocier vingt ans avec un homme pareil. Je le menace donc rapidement, tout en étant léger parce que je ne dois pas retomber dans mes travers. Le vampire sanguinaire n’a pas lieu de sortir immédiatement. Je dois garder ma couverture de gentil Eliaz, surtout devant ma patronne. Je tente donc cette première approche… Et Lilith en profite pour également bouger, ce qui fait que l’homme la lâche, je me rapproche donc d’un pas… Alors que la belle brune reprend la parole. Je n’ai pas le temps de répondre quelque chose que l’homme l’attrape au cou et la plaque au mur. Je ne réfléchis pas plus et me rapproche d’une rapidité qu’il ne peut pas comprendre avant de tourner d’un coup sa tête sur le côté afin d’avoir accès à son cou et...D‘un coup de crocs je le mords, pour le vider de son sang… Mais avant de le tuer, je me stoppe, le sang dégoulinant sur mon menton… Je retourne d’un coup le mec qui c’était mis à hurler et relâcher forcément Lilith. Je le regarde alors dans les yeux, un regard noir, totalement sombre. Je n’utilise que rarement ce côté-là des pouvoirs vampiriques, mais là c’est une nécessité…

-Tu ne raconte à personne ce qu’il vient de se passer, jamais, mais surtout n’oublies pas que je suis là et si tu recommences, je viendrais finir le travail. Je viendrais t’achever. Maintenant dégage !

Et je le relâche avant de simplement le voir fuir. Je crois que j’ai rarement vu quelqu’un courir aussi vite.

L’homme décide d’en faire qu’ont sa tête et attaque de nouveau Lilith. Même si celle-ci lui a parler, et peut-être chercher, ce n’était pas la chose à faire. Pas après ma menace. Il a de la chance que je me contrôle mieux qu’avant sinon ça tête se serait réellement décrocher de son corps et j’aurais bel et bien pu jouer au ballon avec comme les menaces évoquées plus tôt. Je me contente juste de le vider plus ou moins de son sang, mais de lui laisser la vie sauve… Pas sans une ombre de menace sur la tête. Maintenant elle planera pour toujours au-dessus de lui. Une raclure de moins. Je tourne lentement le regard vers l’homme qui part en courant, bien qu’il chute quelquefois dû à la faiblesse du manque de sang et je ne retiens pas un petit sourire en coin à ce que dit Lilith. Je la regarde alors de nouveau.

-Je sens qu’il va faire ses bagages, prendre son passeport et quitter le pays…

Je murmure alors qu’elle me détail un peu plus. Je me retrouve proche d’elle… Je me rapproche alors encore d’un pas, vraiment très proche. Je pose une main sur sa joue. Elle ne semble pas effrayer de voir du sang sur moi.

-Tu n’as rien, ça va ?

Je n’avais qu’une envie : le finir. Le vider totalement de son sang, mais cela aurait été un emort trop douce au final. Je préfère qu’il vive et qu’il pense sans cesse qu’au moindre faille pas, je viendrais le finir. Que la mort rôde autour de lui comme il a tenté de faire à Lilith. Je pense qu’il va vivre une longue et pénible vie… Je tourne de nouveau mon regard vers Lilith qui lui souhaite tout un tas de choses, pas très recommandable, je ris très légèrement et reprends.

-Ou que son monoïe soit périmé et lui brûle l’entièreté de la peau jusqu’à une souffrance insupportable.

Même si elle lui souhaitait, dans un sens, un sacré coup de soleil aussi. Je pose alors ma main sur sa joue, elle la pose sur mon torse… Je baisse un cours instant mon regard vers sa main qui touche directement le sang sur mon haut et relève alors mon regard vers elle. À ses mots je souris légèrement en coin. Je suis encore sous l’adrénaline du vampire et... Le vampire adore le sexe au fond.

-Ah oui… ?

Je le murmure, approchant légèrement mon visage du sang.

Inventé mille et un supplice est vraiment excitant. Je ne me le découvre pas, parce que je le sais que le sang, la torture et tout ça m’excite… Excite le vampire en moi et me donne envie de sexe et d’encore plus de sang, de douleur, de ce doux nectar, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi la came de Lilith qui semble de plus en plus chaude. D’ailleurs elle tire sur mon haut pour coller nos lèvres, malgré le sang présent sur les miennes et je ne perds pas une seule seconde à venir directement glisser ma langue dans sa bouche avant de la mêler à la sienne, plaquant son corps au mur derrière en glissant une main contre sa cuisse que je remonte légèrement.

Le sang faisait toujours naitre un profond désir sexuel en moi et là… Avec Lilith dans le coin, ça n’aide pas. Elle me regarde comme si elle allait me croquer à mon tour et je dois dire que je trouve ça terriblement sexy qu’elle m’embrasse alors que j’ai encore le sang de l’autre connard sur les lèvres. Mon corps se colle au sien tandis qu’elle s’assure qu’ils soient totalement collés à l’aide de sa jambe qu’elle passe autour de ma cuisse, jambe que je maintiens d’une main, plaquant totalement son corps au mur. Elle rompt le baiser quelques secondes, juste le temps de me retirer mon haut et notre regard se croise. On peut y lire de la pure luxure et je dois dire que j’en profite pour lui retirer également son haut, juste histoire de sentir un maximum de sa peau contre moi, même si elle est encore en soutien-gorge. Je romps finalement le baiser avant de remonter à son oreille doucement pour murmurer.

- Tu devrais partir… Tant que j’ai encore un minimum de contrôle...

Parce que je risque pas d’être le plus doux et tendre des amants.

À moitié nu, puisqu’on a encore mutuellement nos bas… Je tente de me prendre sur moi. De me retenir et surtout de la prévenir, même si… Bordel j’ai juste envie de la prendre là contre le mur et de goûter ce nectar de vie qu’est celui des démons… Mais tant que j’ai un minimum de contrôle… Je tente de la prévenir pour la faire fuir… Sauf que justement, j’ai un démon face à moi et elle ne se laisse pas facilement intimider. Folie ? Je ne sais pas, mais je n’ai clairement pas la foie de me battre plus longtemps pour la retenir. Si elle entend les risques et veut les prendre… Soit ! Surtout que je n’ai pas le temps de répondre qu’elle reprend un baiser que je rends rapidement langoureux en me recollant à elle. Elle inverse nos positions et je me laisse pour le moment faire, commençant à être drôlement à l’étroit dans mon jeans, mes mains se perdant dans ses cheveux.

On ne pourra pas dire que je ne l’ai pas prévenu. Si je la mords… Je n’y serais pour rien. Ça semble, au lieu de la faire fuir, l’excité parce qu’elle prend encore plus les devants. Je la laisse totalement faire, de toute façon maintenant on est trop loin pour que j’ai envie d’arrêter. Moi coller à présent au mur elle ne met même pas quelques secondes à trouver l’objet de son désir, c’est-à-dire mon entre-jambe qui se durcir déjà sous ses doigts de l’excitation de la situation, mais également des caresses qu’elle y effectue. Je lâche un espèce de petit grognement lorsqu’elle me mord la lèvre, parce qu’un frisson me traverse. Cela me donne envie de la mordre à mon tour… Elle rompt alors le baiser pour me regarder d’un regard totalement noir, mais pas le regard noir d’un vampire, non… Celui d’une démone. Je ne peux que sourire, glissant ma main sur sa joue avant de ramener sa bouche à la mienne pour un baiser plus fougueux, glissant finalement mes lèvres dans son cou… Là où mes canines me chatouillent et frôlent sa peau, sans pour autant la percer. Pas encore… Le coeur accélérant, la tension montante… C’est une démone qui aime le contrôle, mais moi aussi. Je sens que cette partie de jambes en l’air risque d’être intéressante. J’attrape d’ailleurs ses cheveux que je sers un peu pour venir mettre sa tête un peu plus en arrière en tirant dessus, accentuant la pression pointue de mes canines sur la peau fine de son cou sans pour autant la mordre… Puis je remonte à ses oreilles.

-À genoux…

Sous-entendant que j’ai bien envie d’avoir sa bouche ailleurs que sur la mienne.

En intervenant je n’aurais jamais pensé que tout cela finirait comme ça, mais… Je trouve ça tellement excitant. Il faut dire que pour un vampire le sexe est presque un hobbies. D’ailleurs cela va souvent avec la faim… Et là de le faire avec une démone. C’est presque un pêcher de ne pas l’avoir fait avant en fait ! Son regard noir, comme le mien, car nos âmes sont perdues depuis longtemps, m’excite et m’enivre et me donne envie de la croquer, alors mes canines effleurent son cou, mais ne la mordent pas encore. Non… Même si mon coeur en bat plus fort. J’ai tellement envie de plus que je lui ordonne de se mettre plus bas. Je ne lui demande pas de faire quelque chose en particulier, mais ma simple demande de position en dit beaucoup. Elle descend alors tout ce qu’il y a à descendre avant de prendre son temps. De me faire languir, de me faire attendre. En réalité même si on penserait que c’est elle la soumise vu la position, il n’en est rien. C’est mon plaisir qui dépend du sien à cet instant et… De ce fait je lui suis soumis. C’est un doux équilibre fragile où elle et moi sommes les 2 à la fois. J’en « grogne » légèrement de frustration lorsque je la trouve trop lente, n’ayant qu’une envie me sentait simplement dans sa bouche chaude. Je viens alors légèrement serrer ma main dans ses cheveux, m’appuyant totalement au mur. Putain, elle sait clairement ce qu’elle fait et j’aime ça !

Je la laisse volontiers mener. Bien évidemment que j’aime tenir la barre aussi, mais là ça me va totalement que ce soit elle qui la tienne, dans tous les sens du terme, même si j’avouerais qu’elle sait y faire pour me frustrer. Comme le fait d’arrêter juste avant un orgasme imminent. J’adore ça ! Elle joue avec mes nerfs et ça me donne envie d’en faire de même… Elle pose ses mains sur mes hanches, je la regarde dans les yeux, les miens lubriques d’envie pour elle et surtout… De chasse. J’ai très envie de la dévorer toute crue au fond… J’inverse donc de nouveau nos positions, venant la plaquer contre le mur, recollant un peu nos bouches et venant surtout glisser immédiatement une de mes mains entre ses cuisses, relevant un peu sa jupe et la caressant par-dessus son sous-vêtement, le frôlant presque juste… Histoire de faire monter l’envie et la frustration également.

La chaleur monte, malgré qu’ Norvège ce n’est pas réputé pour faire très chaud dans les rues, pourtant actuellement c’est bouillant entre Lilith et moi. La place de dominant et dominé s’échange, se cherche, se titille… Et c’est dans un baiser fougueux que retirent mes doigts de la partie la plus intime de son être, venant perdre mes lèvres dans les siennes. Je sors finalement un préservatif avant de le mettre afin d’éviter tout désagrément dans 9 mois puis vient la pénétrer finalement sans vraiment de douceur, mais sans trop de douleur non plus. Je commence alors des vas et viens en elle, la plaquant au mieux au mur et tenant une de ces cuisses contre ma hanche afin de faciliter la pénétration, nos échanges fougueux toujours d’actualité.

Lilith est une démone, et dans un sens les vampires sont également des démons alors on se retrouve parfaitement bien dans ce genre de situation. De toute façon, très honnêtement ? Je pense qu’il y avait une tension sexuelle entre nous depuis bien longtemps et là, elle explose. Elle explose et rase tout. Je la trouve totalement excitante et vraiment attirante. J’entre en elle sans perdre une seconde plus. Je m’unis à cette démone diablement sexy, je la sens m’accompagner avant d’aller à contresens de mes mouvements me faisant légèrement « grogner » de mécontentement, de frustration. Je la sens se resserrer autour de moi au fur et à mesure que le plaisir monte. Mon regard devient noir de nouveau. Je sens, j’entends, son coeur qui bat, son sang qui pulse… Je glisse mes lèvres dans son cou tout en continuant mes va et viens en elle et comme pour la « punir » et la « dominer » puisqu’entre nous ce n’est que ça, un jeu de qui dominera l’autre, je la mord. Je transperce sa peau de mes canines pointu. Je même plaisir et douleur, sexe et sang… Tout ce que j’aime, tout ce qu’un vampire et un démon aime !

Lilith est sexy et je dois bien avouer que ça faisait longtemps que l’idée de coucher avec elle traînait dans un coin de mon esprit… Depuis la fois où je l’ai vu en soutien-gorge dans cette réserve je pense. L’ambiance était chaude et pesante, mais le travaille nous à rattraper à ce moment-là. Là, plus rien ne pouvait nous arrêter et en plus on atteint le point culminant du sexe pour moi au moment où mes crocs pénètrent sa chair. Je pourrais clairement la vider de son sang, la tuée, mais j’arrive à me contrôler… Je le parviens notamment grâce à ses gémissements de plaisir. Elle n’a pas peur, elle se laisse faire, elle éveille donc plus l’amant que le prédateur en moi. Je ne la chasse pas, je fusionne avec elle. Je retire alors mes crocs d’elle après avoir profité un petit peu de son sang, au moment où elle mordille mon oreille, ça me tire un sourire. C’est presque mignon à sentir. Je viens alors l’embrasser avec fougue, mêlant nos langues et son sang dans ce baiser chaud qui nous mène tout droit, et tout deux, vers le point ultime du plaisir.

L’orgasme arrive finalement assez rapidement, bien qu’on ait su parfaitement maitriser le rythme pour profiter un maximum, chacun, de ce moment fort en tension. On s’embrasse une dernière fois avant que je ne me retire d’elle et qu’elle se mette à me parler. Je ris alors un peu de ce qu’elle dit en me rhabillant.

-La prochaine fois pas besoin d’aller jusqu’ici pour qu’on couche ensemble…

Je lui laisse simplement cette phrase-là en suspens. Je ne lui laisse pas le temps de grand-chose puisque je lui dis « à demain » puisque je travaille demain et je quitte la ruelle aussi vite que j’étais apparue, un sourire aux lèvres.

Fin