Il était une fois... (Liorah Cursse)

Ce matin lorsque je suis passé pour faire le ménage dans les chambres Liorah était dans la sienne, où plutôt Angerah comme j’aime la surnommée était présente. Dernièrement nous ne nous sommes pas réellement vu. Pas depuis que je l’ai emmené sur mon lieu de travail, je sais qu’elle est d’une innocence pure et je crois que c’est ce qui me plaît le plus chez elle. Bref tout ça pour dire que j’étais content de la voir ce matin. D’ailleurs elle m’a demandé un petit service, celui d’aller lui prendre un livre dont elle manquait. Je ne pouvais décemment pas refusé c’est pourquoi je lui ai dit que je le ferais lors de ma pause-déjeuner et que je reviendrais ensuite. Une fois le livre pris en librairie, je toque à la porte de sa chambre afin d’y entrer doucement lorsque j’en ai l’autorisation.

-C’est moi ! J’ai ton livre, heureusement que pour un vampire la marche se fait facilement et sans essoufflement, même si ce fut un mini-marathon tout de même !

En effet il me fallait encore manger et me poser un peu avant de reprendre, mais ça va, ma vitesse vampirique a fait que j’ai faits tout cela en moins de 10 minutes et que j’avais encore une bonne demi-heure devant moi !

Aujourd'hui la journée était ennuyeuse je dois dire, pas un seul rayon de soleil dans le ciel nuageux d'Oslo et pas une seule visite. Enfin c'était le cas jusqu'à ce qu'Eliaz rentre dans ma chambre, j'avais un soleil dans cette journée. J'aimais beaucoup Eliaz, comme un ami même si je dois dire que je n'étais pas indifférente à son charme. Il était beau et il méritait de trouver quelqu'un qui pourrait l'accompagner. Je suis romantique je le sais mais je l'ai toujours été et Eliaz se montre galant et gentil avec moi. C'est un très bon ami, j'oublie tout quand je suis avec lui.

Je lui avais demandé de faire une course pour moi, aller chercher un livre et il avait accepté. Je ne l'en remercierai jamais assez. J'avais attendu avec impatience son retour au moment de sa pause. J'aimais ses visites et le voilà de retour avec moi. Je perds mon sourire, réellement sérieuse et désolée quand il me dit qu'il a du se dépêcher car il lui reste peu de temps.

-Je suis désolée, tu aurais dû me le dire je ne t'aurais pas demandé d'y aller. Je veux que tu ai du temps devant toi pour manger et te poser un peu.

Liorah sourit lorsqu’elle me voit et ça me fait également sourire. Son sourire est doux… Sauf qu’elle le perd rapidement. Elle semble se sentir totalement coupable et je secoue la tête en lui tendant son livre avec un petit sourire, m’installe sur la chaise qui se situe juste à côté de son lit, posant mon sac sur mes jambes.

-Ne t’en veux jamais de me demander un peu de temps… J’en aurais toujours pour toi.

Je relève mon regard noisette vers elle, voulant à tout prix la rassurer.

-Et puis tu le sais bien… Je suis un vampire, au fond ce n’est pas réellement grave si je ne mange pas. Je peux tenir sans…

J’ouvre ensuite mes bras comme pour montrer le lieu et le temps et reprends avec un grand sourire.

-Et là je me pose justement ! J’ai une bonne demi-heure à me poser en bonne compagnie, c’est très bien ainsi !

Je serai toujours heureuse de voir Eliaz car il illumine ma journée et parfois c'est la seule visite que je peux avoir. C'est l'une des personnes qui compte le plus pour moi alors j'aime passer du temps avec lui et je sais que c'est réciproque pour lui, mais je me sens coupable parfois de le monopoliser même si je sais qu'il ne m'en veut pas. J'ai peur aussi qu'un jour il se lasse de ma présence alors j'essaie de profiter le plus de l'instant présent.

-Merci.

Je fais un petit sourire alors que je lui fais signe de venir pour me faire un câlin. Ca au moins on peut pas me l'enlever, pas comme ma vie.

-Je sais, mais tu me connais je veux juste que tu ailles bien et que tu prenne du temps pour toi.

S'il y a bien quelque chose qui me préoccupait c'était la santé de mes proches même si je savais qu'Eliaz était un vampire et que par conséquent il ne craignait pas la maladie je voulais m'assurer qu'il prenne le temps de manger et de prendre soin de lui. Je sais qu'il est sincère quand il me dit qu'il est en bonne compagnie pour tuer les trente dernières minutes.

-Alors profitons-on. Tu veux quelque chose ? J'ai gardé quelques gâteaux d'hier et aussi un peu de jus de fruit que maman m'a amené hier.

Liorah pense toujours aux autres avant elle et c’est ce que j’admire un petit peu chez elle. Je ne sais pas comment est-ce qu’elle fait, lorsque je vous dis que ce bout de femme est une bouffée d’oxygène, d’air frais. Je tente alors de la rassurer immédiatement et elle me remercie, je lui offre un simple sourire comme « de rien » avant qu’elle ne me fasse comprendre qu’elle souhaite un câlin. Je souris et, avant de m’assoir, me penche pour venir la prendre dans mes bras, la serrant un instant contre moi.

-Je sais… Et tu le sais aussi que je veux le meilleur pour toi Angerah…

Angerah, la seule de mon entourage qui a le droit à un surnom. Je ne surnomme jamais personne sauf elle. Ce surnom lui va comme un gant je trouve. Une sorcière aussi douce qu’un ange, c’est étrange non ? Et bien pourtant elle existe, elle est là, dans mes bras. Je m’installe ensuite sur la chaise avant qu’elle ne me propose des petites choses. Ma tête hoche doucement.

-Je veux bien… Merci !

Et je lui sourire doucement, tendrement, de ce sourire si communicatif d’après elle.

Eliaz est l'une des personnes qui compte le plus dans ma vie et je ne sais pas ce que je ferai sans lui. Je sais que même s'il est un vampire il a besoin de se reposer comme tout le monde et qu'il doit aussi faire attention à ne pas se faire prendre. Je m'en voudrais s'il lui arrivait quoi que ce soit et on ne peut pas dire qu'en tant que sorcière je sois très utile en ce moment. Lorsque je vais bien mes pouvoirs sont puissants et actifs, mais c'est tout le contraire lorsque je suis faible et soyons clairs je suis plus souvent faible que bien.

-Je sais. Si tu le pouvais tu me ferais un don du sang pour m'aider, mais je ne suis pas sûre que le sang de vampire soit très efficace sur moi.

Je souris en le regardant après notre câlin qui m'a fait beaucoup de bien. J'aime qu'il m'appelle Angerah parce que ça me fait me sentir exceptionnelle. Je me penche de l'autre côté de mon lit pour sortir de mon tiroir le jus et les gâteaux que j'avais rangé.

-Et voilà mon bon monsieur.

Je pose le tout sur la table, le laissant prendre ce qu'il lui plaira.

-Il faut que je te raconte une anecdote que m'a raconté une doctoresse.

Je m'assois en tailleur pour lui faire face.

-Elle m'a dit qu'il existait une rivalité entre les hôpitaux d'Oslo et que chaque année certaines personnes du personnel faisaient une compétition pour savoir qui portait les meilleurs sous-vêtements. Je ne pensais pas que ça pouvait exister et elle m'a aussi dit que parfois ils se les échangeaient.

Angerah, Angerah, Angerah… Toujours à penser aux autres avant elle. C’est ce que je trouve le plus touchant et intriguant chez elle. On sent que rien n’est forcé, tout est naturel… Elle a cette candeur et cette innocence qui m’attire… Et qui ne devrait pas. Je risque de la salir et de la rendre beaucoup moins candide… Je me résous donc à me charger de son énergie et sa douceur comme une bouffée d’oxygène et rien de plus.

-Bien sûr, je le ferais, mais en effet… Si le sang des vampires soignait tout ça se serait… Il y a des failles dans la nature et celle-ci en fait partie…

Malheureusement. Mais je tente d’être là du mieux que je peux et je suis content de voir que parfois elle va réellement mieux. Je trouverais un jour la source de son malheur, même si dernièrement j’ai eu énormément de chose à penser autre que ça. Lorsqu’elle me sert des gâteaux je la remercie dans un petit sourire avant d’en prendre un et de l’écoute me raconter quelque chose de surprenant qui me fait finalement rire.

-Les humains m’étonneront toujours ! Toujours quelque chose pour se rendre exceptionnel et se faire remarquer !

Je sais que si le sang d'Eliaz pouvait me sauver, il m'en ferait un don aussitôt, mais ce n'est pas le cas. On ne peut rien changer à la nature qu'elle soit humaine ou surnaturelle, mais je ne me plains pas. Je sais que d'autres personnes sont bien plus à plaindre que moi et j'essaie d'être courageuse face à la maladie même si parfois j'aimerais retrouver ma vie d'avant. Ce sont les épreuves qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui.

-C'est dommage pour moi, mais on n'y peut rien, la nature est ainsi faite et on ne peut pas la changer.

On partage mes gâteaux, c'est tout ce que j'ai de mieux à offrir à mon invité de la journée. Je sais qu'il n'en a peut-être pas réellement besoin, mais ça me fait plaisir de partager ça avec lui. Il se met à rire à mon anecdote et je ris avec lui, ça fait tellement de bien de rire comme une personne normale.

-Je n'ai pas envie d'y penser parce que je vais en faire des cauchemars, mais en même temps j'adorerais pouvoir voir ça de mes propres yeux. Ca doit être drôle !

Je la regarde un petit instant lorsqu’elle me dit simplement que c’est dommage pour elle, mais que c’est ainsi. Elle le dit avec un tel calme… Sans sentiment… Presque et du coup ça m’inquiète légèrement. Je tente de comprendre ce qu’elle ressent, mais le mieux est encore de lui demander je crois.

-Et… Tu es vraiment en paix avec ça ?

Elle me passe alors de ces gâteaux et je trouve ça adorable. Même si je n’ai pas nécessairement besoin de manger, je les mange parce que… Angerah tout simplement. Elle est si douce… Une bouffée d’oxygène. Si innocente aussi… D’ailleurs ça me le confirme avec ce qu’elle me dit. Je ris alors.

-Des cauchemars carrément ?! Juste d’imaginer des personnes en sous-vêtements ? Tu es tellement innocente Angerah... A moins que tu fais genre !

Et je n'arrive pas à savoir si c'est feins ou si c'est vrai. En a-t-elle vraiment jamais connu ? Ou est-ce feins ?

Je peux sentir l'inquiétude en lui, dans ses paroles notamment et je lui réponds avec franchise. Je ne pourrais pas lui mentir, j'en suis incapable et il le verrait tout de suite parce que je suis mauvaise menteuse. Il me connaît assez pour savoir quand je dis la vérité ou non ! Est-ce que je suis vraiment en paix avec tout ça ? Je ne sais pas vraiment, c'est compliqué et parfois je suis en paix avec ça parce que c'est la nature et qu'il en fallait une et que c'est tombé sur moi. Parfois j'ai envie d'en vouloir à la terre entière... C'est comme ça...

-La plupart du temps oui, il y a des hauts et des bas, mais je fais avec... Je n'ai pas le choix. J'essaie de rester positive.

Je hausse un peu les épaules comme pour dire "c'est pas grave, je fais ce que je peux" et qui appuie mes propos. Je finis par sourire à nouveau lorsque je l'entends rire face à ce que j'ai dis.

-Non c'est vrai ! J'ai eu un petit-ami je ne vais pas te le cacher, mais je ne l'ai jamais vu en boxer ou si ça m'arrivait, t'imagine même pas la gêne que je ressentais et je n'osais plus le regarder en face ! Alors imaginer ça avec plein de personnes non merci !

Je ris en repensant à tout ça et comment j'avais pu faire un ou deux cauchemars.

Je la regarde longuement lorsqu’elle me dit la vérité, qu’elle m’avoue que non ce n’est pas toujours simple, mais elle fait tout pour que cela le soit. Je ne peux qu’être admiratif au fond et sourire en hochant la tête. Que répondre de plus . Rien. Je ne peux malheureusement rien faire pour l’aider… Je finis par être vraiment amusé par ce qu’elle me révèle et lorsqu’elle m’avoue avoir eu un copain, sans pour autant l’avoir vu en sous-vêtement, je ne peux m’empêcher de demander.

-Du coup vous ne l’avez jamais fait… ? Tu ne l'as jamais fait ?

Du coup elle est réellement pure dans tous les sens du terme ? Ça n’en est que plus attirant encore, surtout à mes yeux de prédateur....

On parle de la maladie et comment je tiens, puis c'est un sujet un peu plus délicat et puis même si je sais qu'Eliaz ne me jugera jamais, c'est toujours embarrassant d'un côté de dire que je n'ai jamais fais l'amour. Surtout à mon âge, j'imagine que beaucoup l'ont déjà fait et d'un côté c'est aussi une fierté que de ne l'avoir jamais fais même si j'imagine qu'un jour j'aimerais pouvoir pratiquer aussi.

-Non je ne l'ai jamais fais...

Je peux sentir la chaleur monter dans mes joues et je suis sûre que je dois être toute rouge à l'heure actuelle ! Je cache mon visage dans mes mains, un peu honteuse de l'avoir dit alors que je ne devrais pas.

-Je sais c'est pas normal à mon âge...

Je parle toujours mon visage dans mes mains.

Je ne m’attendais pas à ce qu’Angerah m’avoue ça et encore moins que cela puisse être vrai. Moi qui la trouvais pure, j’en ai maintenant la connaissance de pourquoi elle le semblait autant. Elle le semblait autant parce qu’elle l’est au fond. Au fond je dois dire que cela m’attire totalement. D’autant qu’elle prend cet air tout à fait mignon en ce cachant le visage dans ses mains. Je tente cependant je chassais le prédateur qu’il y a en moi et me relève pour finalement me poser sur le lit à ses côtés, venant baisser doucement ses mains pour lui sourire en la regardant dans les yeux, tentant de contrôler les désirs que cette confession a éveillés en moi.

-Ça te rend encore plus belle et plus unique…

Finis-je par lui assurer dans un doux sourire réconfortant.

Je me sens honteuse de lui avouer ça parce que c'est intime, mais en même temps j'ai confiance en Eliaz et je sais qu'il le gardera pour lui. Je sais aussi que ce n'est pas normal à mon âge et que j'aurais dû passer le cap depuis longtemps, mais pas mal de choses m'en ont empêché comme ma maladie par exemple ! Je rougissais rien que d'imaginer que ce genre de chose puisse m'arriver, c'est gênant, même si j'espère qu'un jour ça m'arrivera !

Je le laisse retirer mes mains de mon visage et je met du temps avant de le regarder dans les yeux, pleine d'espoir face à ce qu'il me dit.

-C'est vrai ? Je veux dire... Tu le pense vraiment ?

Je préfère demander, on ne sait jamais !

Liorah ressemble, à cet instant, à une enfant prise en faute. L’innocence même. L’innocence dans toute sa splendeur et… Prédateur que je suis, cela est attirant. Je la trouve adorable, fraîche, pleine de vie et de joie… Malgré son état de santé général. Je souris un plus en hochant la tête lorsqu’elle me demande si je le pense réellement.

-Bien sûr… Je ne te dirai jamais rien que je ne pense pas ! Promis !

Je ris légèrement en lui montrant mon petit doigt comme pour « faire la promesse du petit doigt » en les entrelaçant, le mien et le sien. Une promesse sacré attention ! Personne ne peut mentir sur le petit doigt !

Je me sens comme prise en faute alors que je n'ai rien fais et je remercierai jamais assez Eliaz de vouloir me rassurer là-dessus et puis il ne se moque pas de moi et je suis soulagée parce que je me doute que lui doit connaître tout ça !

-Merci, je ne veux pas qu'on se moque de moi parce que je sais que ce n'est pas normal à mon âge...

J'ai un petit rire gêné et je ne sais pas trop comment je me sens, gênée et honteuse sont ce qui me définit le plus en ce moment je pense. Je suis quand même soulagée que Eliaz ne dise rien même si je savais qu'il le ferait parce que j'ai confiance en lui !

Liorah semble vraiment mal, elle me remercie en continuant de m’en parler. Elle me parle un peu de son mal en même temps. En gros elle a honte et elle me parle d’âge. Je lui offre donc un nouveau sourire qui ces veux rassurants, car après tout… Qui suis-je pour parler d’âge ?

-Pas pour moi Angerah, tu sais, l’âge n’est qu’un chiffre parmi tant d’autres pour les vampires… Alors pour moi je ne trouve pas ça « pas normal pour ton âge », ce n’est qu’un chiffre ça ne veut rien dire…

Je la regarde de nouveau dans les yeux, sincèrement sincère.

J'ai honte, mais Eliaz connaît parfaitement les mots pour me rassurer, j'ai de la chance de l'avoir dans ma vie et je ne l'échangerai avec personne ! Il sait me faire sourire, me faire rire et je l'aime ! Je ne sais pas ce que je ferais sans lui parce qu'heureusement que j'ai sa compagnie pour ne pas m'ennuyer et je le remercierai jamais assez d'être présent pour moi ! Peut-être qu'un jour il pourra m'emmener dans des endroits cool qu'il peut fréquenter ?

-Je sais, j'aimerais que les autres pensent comme toi, mais tant que toi tu ne le pense pas ça me va et c'est tout ce qui compte ! Je peux avoir un câlin s'il te plait ?

J'espère ne pas abuser, mais j'ai besoin de le sentir contre moi !

Je vois bien que Liorah se sent mal et je n’aime pas savoir ou voir cela. Je la rassure donc du mieux que je peux, je ne veux pas la voir triste. Je préfère largement la voir sourire, finalement je pense que je parviens pas mal à la rassurée et j’en suis ravi ! Elle me demande finalement un câlin ce qui me fait sourire plus grand. Ma pause est bientôt terminée, mais j’ai bien évidemment le temps d’un câlin, surtout avec Angerah. Je me relève donc et viens me mettre à ses côtés avant de la prendre doucement contre moi, l’entourant de mes bras et de mon parfum.

-Bien évidemment Angerah…

Je le dis doucement en venant glisse une main dans ses cheveux.

Je sais que c'était stupide que de craindre de paraître nulle aux yeux d'Eliaz parce que jamais il ne me jugerait, mais ça avait été plus fort que moi ! Il compte beaucoup pour moi et son avis est important alors c'est pour ça que j'avais eu peur parce que lui il a sûrement vécu tout ça vu qu'il est plus vieux que moi... Mais en même temps je me sentais bien qu'il sache la vérité maintenant parce que ça allait me permettre d'être plus libre pour lui parler de ce pan de ma vie...

-Merci !

Il me prend dans ses bras pour un câlin et ça fait du bien de pouvoir serrer quelqu'un dans ses bras à défaut de pouvoir le faire avec mon frère, mais je suis heureuse de sentir Eliaz près de moi et j'aime la façon dont il passe sa main dans mes cheveux alors que moi je le serre fort en joignant mes mains dans son dos.

Je ne peux pas résister à Liorah. Sa pureté m’obsède presque et encore plus maintenant qu’elle me l’a avoué à voix haute. Un ange, si pure, si chaste… Tellement, tellement attirant pour un vampire de mon envergure. Je l’enlace, doucement, tendrement, seulement je dois rapidement mettre fin au câlin, parce que le devoir m’appelle.

-Je suis désolé, je vais devoir retourner travailler. On se dit à demain, même heure !

Je souris en me levant rassemblant mes affaires afin de m’en aller.


(Je te laisse clore pour la mise-à-jour ?)

Le temps passe très vite, surtout lorsque je suis avec Eliaz parce que je l'aime... bien ! Il est doux et gentil avec moi, et il s'occupe bien de moi, je sais que je peux compter sur lui peu importe ce qu'il peut se passer ! Je le serre contre moi avant de le laisser partir à contrecœur, c'est toujours dur de me séparer de lui après avoir passé un moment ensemble...

-Je serais toujours au même endroit !

Je le regarde partir, triste, mais contente quand même d'avoir pu passer du temps avec lui parce que c'est toujours mieux que rien du tout !

Sujet Terminé