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Conséquences de s'envoyer en l'air (ou comment résoudre une enquête bien opaque) -Eiril/Magnus-

 :: Notre belle capitale :: Le centre d'Oslo :: Commissariat Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Sam 1 Juil 2023 - 17:11
L'homme traverse le commissariat, d'un pas décidé et assuré. Pourtant, il n'est pas là depuis bien longtemps, mais les années passées dans d'autres villes, auprès de d'autres brigades, dans des locaux aux mêmes fonctionnements que celui-ci... Il est désormais là comme chez lui. Il est chez lui. De retour à Oslo, la quarantaine passée, plus de vingt ans après l'avoir quitté. Il a la sensation que rien n'a vraiment changé, d'être parti la veille peut-être sur les routes, et de revenir au petit matin, dans le silence de l'Aube. Magnus Halvor Beornsson... le nouvel homme responsable du secteur surnaturel des affaires se produisant à Oslo et ses environs. Et probablement le seul humain de cette section bien particulière, côtoyant vampire et sorcier, loup-garou et plus encore... Il les connaissait tous, lui le fils bipède d'un dragon. Il s'était plongé dans les histoires dès son enfance, apprenant tout de ce monde qu'il côtoyait au quotidien, à la lisière de cette frontière, sur le fil de ceux qui savaient, sans en être.

L'homme entend un collègue lui indiquer l'arrivée d'une des personnes qu'il a convoqué. Machinalement, il hoche la tête, attrape un dossier qu'on lui tend, jetant rapidement un coup d'œil à sa couverture, lit le nom de l'affaire. A peine prend-t-il le temps d'indiquer à l'autre de faire entrer la femme dans son bureau, sans écouter vraiment si ce dernier lui précise où elle est maintenant, et si elle est seule, que déjà il lui tourne le dos pour se diriger prendre un café. Le gobelet de carton fumant en main, l'homme reprend son chemin, jusqu'à l'extrémité du bâtiment. Il en a l'habitude, à chacun de ses postes, il avait toujours eu le bureau le plus éloigné de l'accès au public. Relégué au loin, pour éviter d'attirer l'attention sur lui, son équipe, ses enquêtes. Il serait dommage que le caractère surnaturel de ses affaires ne trouble la vie tranquille des citoyens d'Oslo... L'homme arrive au bout du couloir, franchit la dernière porte dont l'écriteau placardé annonce les cinq noms de ses occupants.

A peine le seuil passé, il le sent. La sensation d'être entouré par des êtres surnaturels... L'homme n'a jamais su définir si ce sixième sens lui venait de son père, un résidu d'ADN qui lui permettrait de détecter les êtres non-humains, ou bien si c'était plus ancré encore en lui, un instinct naturel qui à force d'être usé dans son métier, s'était développé à l'extrême. Le Flair de l'enquêteur peut-être...
Mais ici, il n'y avait aucune menace. Les êtres qui peuplaient ce bureau et cette Unité de la Police Royale Norvégienne, il les connaissait.
Tout de suite sur la gauche en entrant dans la pièce, l'intégralité du mur était couvert par une bibliothèque chargée de dossiers... le bureau en longueur qui y était accolé, c'était celui de son archiviste, une louve-garelle qui le suivait depuis plus de quinze ans sur tous ses lieux d'affectation.
Face à la porte, dos au mur, ne levant même pas le nez de ses multiples écrans, l'informaticien de la bande, un vampire-mordu qui passait son temps à titiller sa voisine dans leur guerre-traditionnelle-de-la-nuit-des-temps, alors même que leur binôme était des plus complémentaire au travail.
A droite, un bureau si proche de la porte qu'il semblait être là simplement pour permettre à son propriétaire de le quitter le plus rapidement possible. Le sorcier qui passait le plus clair de son temps en dehors des locaux du commissariat, se fondant dans la ville avec ses contacts, indic mais pas seulement.

L'homme s'avança dans la pièce de quelques pas en avant, contournant le bureau du sorcier pour se diriger vers le fond de la pièce.
Si leur unité était la plus éloignée de l'entrée, son propre bureau était lui-même le plus excentré. Sans le formuler à voix haute, tous savaient qu'il s'agissait ainsi de réduire le nombre d'interlocuteurs à venir lui casser les pieds : Ne venaient au bout du bout du bout seuls ceux qui y étaient réellement attendus.
Traversant l'espace modulable leur permettant de faire leur réunion et regrouper leurs données, Magnus atteignait le fond de la pièce, là où deux derniers bureaux se faisaient face. Sur l'un, presque rien, des bricoles et babioles, laissées en vrac par la jeune femme affalée sur le siège. Elle secondait Magnus dans toutes ses affaires depuis que l'homme avait croisé le chemin de cette Kitsune. Et si elle était d'une efficacité redoutable sur le terrain, en ce qui concernait les heures de travail au bureau, il avait depuis longtemps renoncé à sa coopération. Lors de leur premier week-end de permanence dans le commissariat, elle avait profité du faible effectif pour déplacer en toute discrétion la machine automatique de boissons du hall d'accueil pour la placer à portée de main de son siège. Et bien sûr, le vampire avait magouillé pour décommander la fonction "paiement" du service de l'automate... Nul doute était permis : à la prochaine permanence, la machine distributrice de barres chocolatées rejoindrait celle qui trainait depuis maintenant deux semaines dans leur bureau.

L'homme s'approcha du bureau de gauche, celui qui était couvert de dossiers en cours. Le contournant pour y prendre place, Magnus se frotta le menton d'un air pensif. Il n'était là que depuis le début de mois, mais tout lui semblait déjà familier, comme s'il était là depuis plusieurs années.
Même la venue de la personne qu'il avait convoqué avait un goût de déjà-vu, comme si ce face à face n'était pas le premier, mais une répétition quelque peu modifiée d'une situation qui leur était déjà arrivée.
Magnus H. Beornsson
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Dim 2 Juil 2023 - 11:21
L’histoire commença, à la fin du mois d’octobre, sous un ciel chargé de nuages noirs et menaçants. Cela aurait dû être un présage, mais Eiril ne faisait pas attention à ces sortes de chose. Ce matin-là, sous les grondements du tonnerre, elle était sortie dans la courte allée qui séparait sa maison de la rue, chaussée de pantoufles et habillée d’un peignoir. Elle s’était dirigée vers sa boîte aux lettres à grands pas tout en jetant des regards inquiets vers le ciel ; l’orage était inévitable. Une fois chargée de son courrier, elle serait repartie aussi vite qu’elle était venue, si ce n’avait été pour le chien de ses voisins qui profita du passage d’Eiril pour lourdement rappeler sa présence. La demie nymphe sursauta à l'aboiement et le courrier tomba sur le sol… une première fois.

- Foutu chien de m…

Eiril ramassa son courrier d’un geste vifs, le tonnerre menaçait toujours au loin de faire attendre sa colère en déversant des litres d’eau sur la région.
Heureusement pour elle, l’orage n'éclata que quelques minutes plus tard; après qu’elle se soit abritée au sec. A peine Eiril eut-elle le temps de mettre un pied dans l’entrée de sa maison; qu’elle fut accueillie par des petits cris plaintifs.

- Maman, le dessin animé marche plus !

C’était Gunnar, qui avec ses yeux fatigués et habillé d’un pyjama crocodile, essayait d'entraîner sa mère vers le salon. Eiril tenta de poser une main sur le front de l’enfant pour coiffer ses cheveux roux et longs qui pendaient devant ses yeux ; mais il se rétracta au dernier moment et l'entraîna en direction du salon.
Avant d’être tirée par le bras de son fils, Eiril posa du bout des doigts le tas de courriers qu’elle avait dans la main, sur la commode de l’entrée, en pensant qu’elle y jetterait un coup d'œil plus tard. Depuis qu’elle avait emménagé à Grünerløkka avec ses enfants mineurs, elle n’avait reçu qu'un tas de publicité sans intérêt. Alors qu’Halloween n’était pas encore passé, elle recevait déjà tout des dizaines de magazines de jouets.
Et, alors que la mère et l’enfant disparaissaient de l’entrée, la pile de courrier perdit l'équilibre et s'écrasa au sol pour la seconde fois.

La journée fut orageuse ; et la connexion internet capricieuse , jusqu'à qu’en fin de matinée, où, agacée des plaintes de ses enfants devant l’écran de son ordinateur, Eiril décida de tout éteindre. C’était à cet instant, que la babysitter de ses enfants et amie était apparue ; lui sauvant la mise pour la énième fois. Gunnar et Hagen avaient couru en direction de celle qu’ils surnommaient affectueusement : Ani. Et Ani avait enjambé le tas de courriers.

Eiril avait profité du fait que ses garçons soient de nouveau occupés pou se diriger vers sa chambre ; et pour se pencher au-dessus du berceau. Là, un bébé regardait en direction de la fenêtre sans faire de bruit.

Ce n’est qu’après le départ de sa babysitter, quand les enfants furent couchés et que le calme était revenu dans la maisonnée, qu’Eiril remarqua ses courriers dispersés dans le sol de l’entrée. Dehors une nuit opaque était tombée. En étant ramassée, une enveloppe glissa d’entre deux magazines. Elle portait un cachet qui paraissait très officiel. Eiril fronça les sourcils. Jamais elle n’avait reçu ce genre de courrier depuis qu’elle avait aménagé à Oslo ; pour la bonne et simple raison qu’elle était sur le territoire illégalement, sans existence juridique.

En regardant la lettre de plus prêt, elle lut “Police Royale Norvégienne”. Son coeur s’emballa. Avaient-ils eu vent de sa vie clandestine ? Etait-ce un client qui l’avait vendu ?
Eiril détacha l’enveloppe et parcourut la lettre : il s’agissait d’une convocation pour lendemain matin au commissariat du centre-ville. Aucun motif n’était indiqué, seulement qu’elle était attendue et que sa présence était obligatoire.

Pendant le reste de la nuit, Eiril ne put pas dormir, elle regarda simplement son bébé silencieux, éclairé par la lumière de la lune. Elle avait tenté de contacter son amie l’elfe pour faire passer son angoisse mais elle n’était tombée que sur le gardien du port qui lui avait plusieurs fois dit que celle qu’elle cherchait n’était pas à son bâteau. Après une longue hésitation, elle avait même appelé son frère malgré le pressentiment qu’il se mêlerait forcément de l'histoire ; mais une fois encore elle fut confrontée à l’écho d’un répondeur.


Le lendemain, fidèle à la convocation, Eiril était dans le bureau d’un certain chef de brigade Beornsson. Gunnar et Hagen, peu impressionnés par les lieux, jouaient à faire rouler des voiturettes sur les bras de leur mère tandis qu’ils occupaient chacun un genou. A côté d’elle, le landau portait son calme bébé.

Quand le chef de brigade pénétra dans son bureau, Eiril se leva et lui tendit une poignée de main au-dessus du landau. Les deux enfants nains, quant-à-eux, glissèrent vers le sol où ils continuèrent à pousser leur voiture en imitant le bruit d’un moteur.
L’homme avait une carrure impressionnante, et un visage dur, qui criait sa profession ; mais, la mère de famille, ne se laissa pas non plus impressionner.

- Enchantée, capitaine. Je suis Eiril Hróaldrsdóttir, dit-elle le plus jovialement possible avec son leger accent suédois, comme si son cœur ne tambourinait pas de peur.

Et au loin, l'orage qui avait commencé la veille continuait de gronder.
Eiril I. Hróaldrsdóttir
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Dim 2 Juil 2023 - 15:56
Dans l'allure que cette femme face à lui, de son timbre de voix, son sourire même alors qu'elle le saluait, entourée de ses deux petits garçons et de l'enfant paisiblement endormi dans le landau... Tout aux yeux de Magnus Halvor Beornsson semblait suspect. Tout. Elle avait beau être charmante, plaisante -ne serait-ce pas ses origines non-humaine qu'elle mettait ainsi en avant ?- cela laissait l'homme de marbre. Il avait l'habitude des interrogatoires, et connaissait sur le bout des doigts les tours de passe-passe mis en place par chacun pour ressortir de son bureau en toute liberté. S'ils s'imaginait qu'il suffisait de paraître innocent pour se convaincre eux-mêmes de l'être...

Posant son regard de glace sur la dénommée Eiril, après avoir répondu aux salutation d'un sobre "Beornsson", il s'asseyait face à elle, silencieux.
Les deux gamins jouaient avec des petites voitures, sans se soucier de lui, et le bébé endormi... et bien, Magnus préférait ne pas se soucier de lui à son tour.
Se concentrant sur le visage de la mère, dont le nom était inscrit sur la couverture du dossier qu'il venait de poser sur son bureau, l'homme finit par prendre la parole.
- Merci à vous d'avoir fait le déplacement. Je suppose que vous connaissez la raison de cette convocation ?
Bien évidemment, il savait que ce n'était pas le cas. Logique, puisqu'il ne prenait jamais la peine de détailler dans ses lettres le but de celles-ci... une habitude prise depuis qu'il s'était rendu compte que parfois, cela permettait que ses interlocuteurs abordent d'eux-mêmes un motif qu'il ignorait, se dénonçant ainsi sans la moindre difficulté.

Une méthode comme une autre pour gagner en informations, après tout lui n'avait rien à y perdre. Même s'il doutait que cette jeune femme tombe dans le piège... Elle semblait jeune et ingénue peut-être, avec tous ses enfants autours d'elle, mais Magnus Halvor Beornsson n'en était pas à son coup d'essai. Il savait à quoi s'en tenir avec elle... et avait déjà une idée sur l'évolution future de ce tête à tête.
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Mar 4 Juil 2023 - 13:53
Depuis l’invention du septième art, les films et séries policières pullulent sur les écrans. Si elle avait dû élire le sujet le plus intemporel de l’histoire du cinéma, mis à part les romances - et les téléfilms de Noël -, elle aurait choisi le genre policier. Des shérifs justiciers des premier western, aux commissaires bioniques du futur, ils avaient en tout temps crevé l’écran de leurs histoires rocambolesques, partageant avec le public l’attente d’une mécanique bien huilée.

Eiril, ayant traversé l’histoire, avait eu le temps de regarder une quantité infinie de ces émissions, alors elle connaissait bien les techniques basiques du policier 1.0. Lui demander si elle “savait pourquoi elle était-là” c’était la façon policière de demander “veux-tu te confesser” emprunté à l'Église.

Par instinct, Eiril hocha la tête de droite à gauche.
Puis elle prit le temps de réfléchir. Si c’était à propos de son entrée illégale sur le territoire norvégien ou la confection de ses faux papiers - dans lesquels Eiril avait d'ailleurs une entière confiance - elle, avec ses cheveux blonds et ses grands yeux bleus scandinaves et son accent suédois, ne craignait pas d’être brutalisée. Comme tous, elle avait entendu les bruits monter, les voix se radicaliser contre la politique migratoire et la violence qui accompagnait ces arrivées ; et part ses voyages elle avait elle-même expérimenté la brutalité de la relocalisation. Mais quel autre choix s’offre à ceux qui vivent trop longtemps, mis à part de se terrer sous une montagne ?

Pourtant face au policier qui n’en démordait pas, elle ne sentait pas sa citoyenneté remise en cause. Et en un instant tout lui parut clair.
- C’est à propos de l’accident ? demanda-t-elle sûre d’elle. Vous avez retrouvé celui qui est rentré dedans avec sa voiture ?Il va payer les réparations du vélo.

Pas une seule seconde, alors qu’elle débitait une entrevue de son accident survenu quelques mois plus tôt tandis qu’elle roulait dans son bon droit sur une piste cyclable, pas une seule seconde, il ne lui apparût que l’histoire devait être toute autre car elle n’avait jamais porté plainte.
Eiril I. Hróaldrsdóttir
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Ven 28 Juil 2023 - 0:25
Si Magnus se doutait que la jeune femme n'aurait pas débité de but en blanc les réelles raisons de sa présence en ces lieux, il n'avait néanmoins pas imaginé qu'elle se lancerai dans le récit rocambolesque d'un accident de vélo.
Ne coupant pas la jeune femme, car Magnus savait bien qu'il était plus simple de mener un interrogatoire avec quelqu'un qui se sentait en terrain sécurisé, et donc de libre parole -car oui, l'écoute de l'histoire du vélo qui ne l'intéressait pas, c'était purement réfléchis de la part de Magnus- il prit le temps de vérifier sur son écran les derniers rapports d'accidents routiers.

Lorsque la jeune femme eut fini ses réclamations envers le fameux chauffard, dont les paiements des réparations du vélo planaient comme une menace au dessus de sa tête, l'homme reprit la parole pour demander quelques précisions mais également en apporter.
- Non malheureusement, nous n'avons pas d'identification concernant l'homme qui vous a renversé. Auriez-vous des témoins de l'accident, qui pourraient apporter des éléments à l'enquête ?
Des proches qui pourraient se souvenir de précisions, visuelles ou auditives, quelles qu'elles soient ? Parfois un simple élément qui peut paraître anodin permet d'élaborer des liens...


Le responsable de l'unité se permettait de disgresser de son enquête initiale, car cela avait toujours du bon d'en savoir plus sur ses suspects. Y compris leur habitude à se trouver dans des circulations motorisées mouvementées...
Et qui sait, s'il y avait des proches sur cette affaire, peut-être se retrouvaient-ils sur l'affaire qui intéressait plus particulièrement Magnus Beornsson ?
Magnus H. Beornsson
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Mer 13 Sep 2023 - 21:02
Il ne fallut qu'une demie seconde de lucidité pour qu’Eiril se rende compte du grave danger qui la guettait. Elle avait raconté avec passion son histoire d’accident de vélo, n’épargnant aucun détail. Puis après, le commissaire - Eiril ne connaissait pas son rang officiel - avait lui-même repris la parole pour lui offrir des paroles compatissantes.

Les yeux d’Eiril se firent plus vifs : d’après elle, les policiers n’étaient pas de nature à vraiment s'intéresser aux problèmes de vélos. Soit dit en passant, elle avait certainement regardé bien trop de films et lu de romans policiers pour que son avis ne soit pas biaisé. Pour elle, le flic de base était celui qui n’était obsédé que par la résolution d’une affaire sordide et ancienne qu’il traînait comme un héritage. Le personnage principal 1.0.

Eiril esquissa un sourire chaleur, l’un de ses sourires de nymphe qui la sortaient souvent des situations complexes et répondit :
- Non, il n’y avait personne avec moi. J’allais… à un salon de massage. Vous savez peut-être, les enfants, c’est vraiment épuisant !

Elle espéra qu’il ne remarqua pas trop son hésitation.
Et tandis qu’elle sortait son plus beau violon, elle berçait en même temps le couffin de son bébé silencieux. Depuis leur arrivée, il n’avait pas fait de bruit et n’avait pas réclamé de l’attention, si bien qu’on en viendrait à se demander s’il était vraiment de chair et d’os et pas l’un de ses poupons effrayamment ressemblant. On avait du mal à être convaincu qu’il était un jour né en poussant le plus puissant de cri.

- Je ne me souviens pas de plus que ce que je vous ai déjà raconté.

Eiril fit alors d’un de ses plus beaux sourires crispés. Elle se demandait quelle pouvait bien être la raison de sa convocation, Il y avait à la fois tant de choses, et si peu. Était-ce à propos de son entrée illégale dans le territoire ? La gentille infirmière les avait-elle dénoncés ? Etait-ce à propos de son garçon kidnappeur qu’elle ne recroiserait par hasard que des semaines plus tard ? Etait-ce sa nature même de nymph-naine qui intéressait les autorités ?
Malgré son sourire de façade, l’ignorance lui broyait le cœur.
Eiril I. Hróaldrsdóttir
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