Bruit suspect ( Eretria P. Syclista )

        Encore une journée passée à écouter un tas de personnes raconter des problèmes alors que moi même je n'ai pas forcément le moral mais bon , vas bien falloir que je fasse avec , les patients ne sont pas là pour nous embêter , ils ont comme moi des problèmes , ils ont besoin de nôtre aide . En tout cas , une chose est sûre c'est qu'il faut que je me change les idées .  

      Je continue alors mon service , tant bien que mal quand ,  soudain , j'entends un vacarme , qui pourrait presque réveiller les morts , situé dans la réserve . Qu'est ce que cela peut bien être ? Pourquoi autant de bruit dans un si petit lieu ? n'y aurait il pas un patient qui aurait réussi à y rentrer par on ne sait quel moyen? Cela pourrait vraiment être dangereux , on ne sait jamais , du coup je m'empresse d'ouvrir la porte .

      Je tombe nez à nez avec cette interne , femme très séduisante , qui m'avait déjà quelque peu dans l'oeil , son petit cul est vraiment un ravir pour mes yeux , surtout que ça fait un bon moment déjà que je m'en suis pas tapée une, bon ok une semaine c'est pas beaucoup mais quand même  , n'importe quel cul pourrait m'aller mais elle , elle va prendre chère.

Je lui adresse le plus beau sourire ravageur en stock.

- Je ne vous ai pas fait mal jolie mademoiselle ? Je vous croise depuis un certain temps déjà sans savoir comment vous aborder .

       Au moins , je vais pouvoir voir à quel type de femme j'ai affaire , si je sens qu'il y'a la moindre ouverture , j'en connais une qui va y passer très très TRES rapidement ...

Je suis tellement contente d’avoir pu enfin commencer mon internat ! Ça fait maintenant quelques jours que je travaille ici en tant qu’interne et je dois dire que j’en apprends tous les jours ! Bon moi et la réserve on se retrouve souvent et je pense que je pourrais limiter aménager un petit peu dans le coin, mais ce n’est pas grave ! Je suis tellement passionné par ce que je fais que ça m’est égal de parfois juste être mit à la réserve pour la ranger.

Bon c’est vrai que ce n’est pas rose tous les jours, il y a quand même la fois où cette patiente m’a confondu avec ma sœur et du coup a presque appelé la sécurité de l'hôpital pour que je ne la soigne pas ou il y aussi cette fois où j’ai été enfermer dans cette même réserve avec une vampire… Et puis surtout mon « père » et ma sœur travaillent ici, comme si le monde, comme si la ville n’était pas assez grande pour qu’ils aillent voir ailleurs si j’y suis ! Si Lilith avait surement fait ça dans le but de juste ce rapprocher de notre père, je pense que dans le fond ça lui plaisait aussi de me faire chier avec ça. Quant à notre père… On peut dire que je n’ai tout simplement pas de chance !

D’ailleurs je suis tellement prise dans mes pensées, alors que je plonge un peu plus loin dedans, comme la dernière dispute avec ma sœur, que je reverse un comportement de produit, ce qui fait un bruit d’enfer ! D’autant plus que c’est tout ce qui est métallique, enfin en acier ! Du coup ça fait un bruit énorme, qui résonne dans une si petite pièce. Je grimace et ferme les yeux sur le coup et finalement lorsque je les œuvres à nouveau je peux voir que la porte est ouverte alors qu’il y a un homme présent dans l’encadrement de celle-ci. Avec le contre-jour, je ne le vois pas encore très bien, mais je lui offre un petit sourire, essayant de paraître le plus innocente possible.

Heureusement lorsqu’il parle je comprends que ce n’est pas un de mes supérieurs et que je ne risque aucunes représailles.

« Je... Non, enfin je ne crois pas, juste beaucoup de bruit pour pas grand mal… »

J’allais me baisser, lorsque finalement l’homme continue en me disant qu’il ne savait pas réellement comment m’aborder depuis des jours… Je me rapproche alors un peu, l’apercevant un peu mieux alors que je me mords un peu la lèvre en retenant un petit sourire.

« Pourtant, je ne mange pas, c’est promis ! »

Je ris un petit peu sur cette phrase qui a pour but de détendre l’atmosphère, en tout cas je remarque immédiatement quelque chose, les magnifiques yeux bleus de cet homme. Vraiment très bel homme.

Magnifique spectacle que m'offre cette douce interne. Même choquée et les yeux fermés, elle reste une femme magnifique, style de nénètte me faisant craquer. Ne pouvant voir où mon regard se porte à cause du contre jour, j'en profite alors pour la regarder plus intimement.

J'ai l'impression, sur le coup, de défaillir tellement cette poitrine est belle, je peux deviner sous cette chemise de travail qu'elle est à croquer comme on déguste une bonne poire. Quel plaisir ça peut être de la goûter, pour peu que cette charmante demoiselle soit apetissante à mon palais, je vais en tomber à coup sûre amoureux. Surtout mon deuxième cerveau en fait.

Lorsqu'elle se rapproche de moi, j'arrête de contempler ce merveilleux spectacle pour au final en avoir un autre par ses yeux splendides dans lesquels je peux lire que je ne lui suis pas insensible. Quelle merveilleuse nouvelle !

-Je suis bien content que vous n'ayez rien , mais un peu décu de ne pouvoir prendre soin de vous.

Si elle pouvait écouté dans mes pensées, je suis certain que je me prendrai une claque voire deux mais tant mieux. Je ne peux alors m'empêcher de penser à cette possible nuit torride durant quelques secondes surtout en voyant ce petit bijou rire. Comme dit le proverbe femme qui rit à moitié dans ton lit après tout.

-Pour me faire pardonner de vous avoir fait peur, accepteriez vous de prendre un café selon le jour de votre convenance.

Je ne me savais pas si maladroite, enfin il faut dire que j’ai aussi tout simplement la tête beaucoup trop occupée en ce moment, beaucoup trop prise pour m’en rendre compte et du coup je fais plein de bêtise. Sauf qu’il faut que ça s’arrête ! Il faut que je fasse beaucoup plus attention ! Parce que je me suis battu pour ma place, je me suis battu pour ce job, pour ce boulot, pour ces études, pour tout ça ! Et je ne laisserais personne, et encore moins ma sœur, brisé tout ça ! Je sais parfaitement qu’elle souhaite que je cesse tout ça et que je bosse simplement au club, comme le voulait notre mère, mais non ! Je veux autre chose. Je veux la liberté, le rêve…

Mais en attendant on dirait bien que mon vacarme a attiré des oreilles et rapidement un homme arrive dans le contre-jour de la porte. Je me rapproche un peu pour tenter d’apercevoir l’homme qui prend la parole et je le rassure immédiatement sur mon état. Il semble soulager, mais lâche une petite phrase qui fait que je le regarde, un peu interloquée sur le coup avant qu’un rire ne m’échappe.

« Dommage alors oui… Mais je vais bien, enfin… Je vais avoir d’aide pour ramasser tout ça cependant… Si vous voulez m’aider... »

Je montre alors tout ce qu’il y a de renverser derrière moi. Je ne sais pas qui il est, ni même s’il travaille ici, mais… Je ne suis pas contre de l’aide. Lorsqu’il me propose de boire un café, je me mords légèrement la lèvre tout en le fixant avant de sourire, d’un air mystérieux et reprendre.

« Cela dépendra de votre agilité à m’aider ! »