[F. Frida] Un retour innatendu

Cela fait presque un mois que mon père m’a fait le coup. En ce qui concerne ma mère, je ne sais pas trop si elle est de son coté à lui ou pas, mais je lui en veut aussi pour ce qu’il m’a fait. Je n’ai plus confiance en mes parents. Déjà avant mes 12 ans, je ne savais pas qui j’étais réellement et j’ai dû resté emprisonné chez moi parce que j’étais têtu et je le suis encore aujourd’hui. J’ai eu cette chance de retrouver ma liberté il y a 2 ans et je me suis fait avoir. Mon père a gagné, j’ai été faible sur ce coup là. Me voilà immortel, figé dans mes 22 ans pour l’éternité. Je voulais être un simple humain, vivre comme un humain. Mourir comme un humain. Fondé une famille comme un humain. Tout ça avec Frida, cette humaine à qui je me suis attaché avec les années et voilà que père m’a annoncé la nouvelle de ce qui lui est arrivé, elle est vampire maintenant. Et avec ce que j’ai appris, les vampire transformés ne sont pas des vampires de naissance immortel. Oh ça non, ils sont pire encore, figé dans leur age, comme un cadavre vivant, ne se nourrissant que de sang, vivant la nuit… Pauvre Frida, même si j’étais loin de savoir et comprendre la vérité sur elle. Donc depuis un mois, je me cache dans l’hôpital ou je bosse, jusqu’à ce que je sois prêt à affronté mon amie. Elle doit être inquiète à mon sujet, de ne pas m’avoir vu revenir au studio ce soir là ou je l’ai quitté pour aller nous acheter à manger… Mais aujourd’hui, je prends mon courage à deux mains et je rentre chez nous, nerveux soit. Je n’ai pas souffert quand j’ai activé mon gêne d’immortalité, parce qu’en tuant ce lycan, j’ai juste cessé de vieillir.

Une fois la clé dans la porte pour entrer, je prends un grand respire et j’ouvre. Le logis semblait vide, comme il n’y avait qu’une grande pièce. J’ai toujours dormi sur le divan, laissant le lit à Frida. Je m’avance dans le loft pour aller me poser sur le divan, après avoir regardé s’il y avait du sang dans le frigo… vide il était. Je soupire, me posant sur le divan. J’aurais du volé une poche de sang à l’hôpital, mais ce n’est pas moi ça. Je me demandais ou était Frida? Avait-elle déserté? Fuit? Ou me recherchait-elle? Je ferme les yeux pour me reposé, étendu sur mon lit de fortune depuis deux ans, sombrant dans un sommeil.

@Frida Northman

 

Voilà presque un mois depuis que Haakon n'était pas rentré après être sorti nous chercher à manger… Si la première fois qu'il a disparu je n'étais qu'une enfant je dois avouer que cette fois ci j'ai vécu les choses quelque peu différemment… Même si sa disparition m'a autant dévasté que la dernière fois. Sauf que cette fois j'ai 23 ans et suis une vampire de 22 ans, je n'ai pas les mêmes cartes en main que la dernière fois. Si la dernière fois j'ai dû me fier à mes parents, si la dernière fois j'ai continuer ma vie avec son manque sans pouvoir rien y faire, cette fois ci c'est belle et bien différent.

Après qu'il ait disparu, n'étant pas une enfant cette fois et ayant certaines aptitudes suite à l'activation de mon gène de naissance, je n'ai pas eu peur de partir à sa recherche malgré la nuit tombée. Malgré cela je ne l'ai pas retrouvé. Comment un être humain peut-il se volatiliser sans laisser le moindre indice du jour au lendemain, jamais je ne le comprendrais.' C'est ce que je me suis dis une fois que je me suis retrouvée seule dans notre appartement le soir suivant, après avoir passé la première nuit à le chercher, et travaillé une journée entière. Comme cette nuit fut étrange…

Ne pas savoir où il était ni s'il allait bien a rendu ma nuit et les suivantes fortement agitées… Les insomnies et l'agitation sont devenues mes compagnes nocturnes… Pas un jour ne passe sans que je dépose des affichettes ou demande si quelqu'un l'a vu. Pas un jour ne passe sans que je le cherche dans ses endroits préférés ou habituels,  mais aucune réponse … Soit ils ne savent pas, soit ils sont fuyant… Quasiment 1 mois s'est écoulé et si j'aurais toutes les raison de me dire que je ne le retrouverais pas, si je me suis bien effondrée bien des fois, imaginée le pire bien des fois. Quelque chose en moi continue à me faire tenir et espérer. Chaque carillon de la porte du bar restaurant, chaque fois que je crois l'entendre m'appeler… Chaque regard que je pense le sien…

Si je continue à espérer, si je continue à le chercher, même dans ses endroits qu'il vaut mieux fuir. Je suis bien loin de m'imaginer qu'il est un de mes congénères et qu'il sait pour moi.

Aujourd'hui est une journée comme les autres, et je ne désespère toujours pas. Ce soir j'ai décidé de faire un tour dans ce bar de motard pour voir si l'un des habitués l'avait croisé. Tout ce que j'ai gagné c'est une bagarre, une lèvres ouverte, et un peu de sang, mais pas d'Haakon à l'horizon.

Je n'ai pas tout perdu pensais-je alors que je rentrais dans notre chez nous, quand soudain je vois Haakon sur le sofa. Je crois d'abord à une hallucination, séquelle d'un de ces mauvais coups que j'avais pris ce soir alors je dépose ce que j'ai dans les bras sur la table et m'approche de lui pour le toucher

"Haakon ?!" Alors que je commence à toucher son visage je sursaute sentant que je touche belle et bien un être humain pensais je …

"Haakon? C'est bien toi?! Je ne rêve pas ?! " Dis-je après avoir pris un peu de distance


@Haakon Haugen

 

J’étais là sur ce divan qui me servait de lit depuis quelques temps, depuis que nous vivons ici. J’attendais le retour de Frida, je m’étais endormi, épuisé par la fatigue et l’inconfort de mes nuits ces 30 derniers jours. Je sais que Frida pourrait m’en vouloir. J’ai appris pour elle, mais je ne crois pas qu’elle sait pour moi. Quand j’entends la porte de l’appartement s’ouvrir, je sais que c’est elle qui entre et quand je l’entends m’appeler avec surprise et me toucher ensuite, je sens son inquiétude dans sa voix. J’ouvre les yeux et puis je la regarde. Et quand je compris qu’elle pensait rêver en me voyant, je la regarde. Oui Frida, c’est bien moi, je suis de retour. Je mis quelques secondes avant de me redresser et de venir la serrer dans mes bras, je ne lui en veux pas, c’est sans doute pas sa faute si elle est devenu un vampire suceur de sang, sang me douter qu’elle est tout simplement un vampire de naissance comme moi. Je devais fuir… pardon, je… devais me remettre de ce que mon père m’a fait subir. Et toi… ça va? Je… j’ai su pour toi… Mai je n’en dis pas plus pour le moment, de ce que je sais. Je suis hors de moi. Je suis fatigué. J’ai la dale.


@Frida Northman

 

J'avais beau avoir touché la peau de cette personne qui ressemblait à Haakon, couché là sur le divan ou Haakon avait l'habitude de dormir, je n'en croyais toujours pas mes yeux. Comment était-ce possible ?

J'avais passé tous ces jours à le rechercher et c'est simplement en rentrant un soir, que je le retrouve sur notre divan. Qui l'aurait cru ?!

Son regard accroché au mien, je ne pouvais pas rêver, Haakon était bel et bien là devant moi et sous les doigts. Mon cœur tambourinait à tout-va, sans comprendre comment après tout ce temps, je pouvais simplement le retrouver là chez nous.

Alors que sa voix résonnait dans mes oreilles, elle me confirmait que j'avais bel et bien Haakon face à moi. Le sentir soudainement me serrer dans ses bras me fit prendre conscience que je ne pouvais pas imaginer un tel geste. Même si effectivement, je m'étais imaginé, bien des fois en ce moment. Son odeur enivrait mes narines et mon cœur s'apaisait un peu.

"Oh mon Dieu Haakon, c'est bien toi ?!" Je le serre fort dans mes bras à mon tour en savourant ce doux moment. Puis je l'écoute me dire qu'il devait fuir et se remettre de ce que son père lui avait fait. Sur le moment, je fus comme abasourdie, incapable de réagir. C'était donc ça, son père l'avait encore une fois retrouvé. Mais lorsqu'il me dit qu'il avait su pour moi, je n'étais pas sûre de comprendre, alors je me recule pour le regarder.

"Tu ne peux pas savoir comme je suis heureuse de te retrouver." Dis-je esquissant un sourire avant de continuer.

"Mais je t'avoue que je ne comprends pas trop…. Comment ça, tu as su pour moi ? Ça veut dire quoi ?!"

Mon cœur tambourinait à nouveau. Alors que je le regarde intriguée. Que savait-il à mon sujet ? Et s'il savait, comment l'avait-il su ? Moi qui étais restée discrète, et m'étais comportée aussi humainement que possible. Et surtout comment pouvait-il rester si calme à cette nouvelle ?

@Haakon Haugen

Je venais de lui dire que j’étais au courant pour elle, mais pas qu’elle est un vampire. Ce qui me détruit un peu, sans savoir qu’elle n’était pas née humaine, mais vampire de naissance. Je la regarde. Je… je… j’ai su par mon père que tu es une… vampire… c’est atroce… tragique… pourquoi? Elle pourrait pensé, croire que je ne connait pas l’existence du monde surnaturel. Que j’en ai peur. J’ai surtout peur de cette vie qu’on aura pas elle et moi. Je me redresse sur mon lit de fortune et je la regarde. La vie est bien loin d’être rose. Mon père m’a enfermé pendant un moment et ensuite, à cause de la peur je me suis caché quand il m’a libéré, jusqu’à ce que j’accepte ce qu’il m’a dévoilé sur toi. Pourquoi le malheur reste dans ma vie, même avec toi? Je soupire, je ne sais pas si j’aurais le courage de lui annoncé ce que je suis, même si elle est maintenant vampire, je préfère avoir sa version à elle avant de lui dire ce qui m’est vraiment arrivé. Je laisse allé mes larme silencieuses rouler sur mes joues. Un trop plein d’émotion, une peur atroce de ce que je suis devenu, ne connaissant pas vraiment ma condition de vampire éternel après avoir tuer un lycan. Je suis désolé de m’être éloigné de toi… j’en avais besoin, malgré toute cette peur en moi. Je pince mes lèvres, la fixant.

 

Alors qu’Haakon m’avait dit qu’il savait pour moi sans entrer dans les détails, mon coeur s’était mis à tambouriné prêt à sortir de ma poitrine, au point de m’en faire mal, venant poser ma main sur mon coeur caressant doucement, prenant une profonde et douce inspiration pour tenter de l'apaiser et m’apaiser au passage. Alors qu’il ouvrait sa bouche je fus surprise par sa réaction, plus que par ses mots. Ce n’était pas exactement de la peur, du moins pas une envie viscérale de partir en prenant ses jambes à son cou, bien au contraire. Pourtant il y avait de la peur, de la peur et de la douleur… Je vous avouerais que j’étais un peu troublée par sa réaction. Je le regarde alors un peu perdue aussi

"Pourquoi je suis un vampire ? Mais comment sait il ça? Et pourquoi te l'a t il dit?" J'étais un peu perdu, mais aussi intrigué car si la peur était dans ses yeux, il ne fuyait pas, restant sur ce canapé qui lui sert de lit depuis bien des mois maintenant… et soudain il me dit que le cauchemar a recommencé que son père l'avait de nouveau enfermé. Alors je le regarde et lui dit

"Mais pourquoi t'a t il séquestré? Pour t'éloigner de moi parce que je suis un vampire ?" Je me pince les lèvres. Éprouvé par la situation, je voyais rouler sur les joues Haakon des larmes, tout en l'écoutant me dire son besoin de s'être éloigné de moi.

"Ne t'excuse pas, je comprends que tu ais eu besoin de t'éloigner de moi en apprenant ma nature. Mais je ne comprends pas…" Je le regarde moi aussi de manière intense, osant venir sécher ses larmes, sans m'inquiéter qu'il me repousse.

"Tu n'as pas peur pour ta vie de savoir que je suis une vampire? Tu reste là sans avoir envie de fuir, je suis un peu perdue et troublée je dois l'avouer." Je me pince les lèvres et ajoute

"Ou peut-être as tu compris que je le suis devenue depuis des semaines et que depuis je ne t'ai fais aucun mal?" Puis maudissant le ciel je dis

"Fichu agression dans cette ruelle, foutu bagarre pour ma survie. Fichu Lycan! Oui parce que j'ai tué ce Lycan.. et depuis je suis devenu une vampire. Je suis désolée d'être devenue une vampire, mais tu sais que je te ferais jamais de mal. J'ai vécu ces semaines à tes côtés et j'ai pris soin de toi, sans jamais te mordre ou te blesser, j'avais je ne m'en prendrais à toi. Tu le sais ça n'est ce pas ?" J'esquisse un sourire, essayant d'apaiser sa peur, avant de faire une moue je ne voulais pas le perdre à nouveau...

@Haakon Haugen

Je me rendais compte que je venais peut être de lui faire peur en lui disant que mon père savait pour elle, à moins que ça ne soit que de la surprise qu’il le sait. Pour ma part, je l’écoute, ne disant aucun mot pour l’interrompre, alors que je suis encore sous le choc de ma propre transformation. Et plus elle me parle de sa condition, plus j’en comprends le pourquoi papa sait pour elle. On est de la même race et tous les deux on en savait rien. Alors, ce qui veut dire que je ne cours aucun risque avec elle. Elle a raison, elle ne m’a jamais blessé. Mon enfance a été manipulé, si ça se trouve, la sienne aussi. Parce que… comment deux vampire de naissance puisse aller à l’école ensemble dans ma propre maison. Nos parents se connaissent-ils? Je ne sais rien vraiment de la famille de Frida. Je devais lui dire pour moi, maintenant que je sais pour elle. Elle était là à m’apaiser, alors que je ne la repoussais même pas. Preuve que je n’ai pas peur d’elle. Je me redresse enfin, un peu plus détendu qu’à mon arrivé. Je la regarde. Je… je n’ai pas peur de toi. Je… tu me rassure en me disant que tu es… une vampire de naissance… parce que… j’en suis un aussi, depuis un mois. Papa m’a forcer à me défendre et tuer ce… pauvre Lycan. Je… je… Je me mets à pleurer, pensant à mon passé. Frida mérite de savoir la vérité. C’est moi qui ai tué notre professeure de classe qui était aussi ma nourrice… j’avais 12 ans, je ne savais pas ce que j’étais réellement et… papa m’a séquestré jusqu’à ce que je réussis à m’enfuir il y a deux ans, ou je t’ai retrouvé. Son but, s’était de me rendre comme lui, un vampire immortelle qui ne vieilli plus… J’essuie mes larme. Je ne veux pas ça pour ma vie… je ne veux pas être un gamin éternellement, je voulais vivre comme un humain et mourir comme un humain. Papa m’a forcé à devenir ce que je suis. Il avait le droit de faire ce qu’il voulait de moi, comme je n’ai jamais été désiré, j’étais un fardeau aux yeux de mes parents… Je ne veux pas être ce vampire que je suis … Je n’arrive pas à voir Frida comme il faut à cause de la bué de mes larmes. Je n’osais même pas lui demandé comment elle, elle vivait la chose de son côté. À mon avis, elle l’acceptait beaucoup mieux que moi. Je ne réalisais surtout pas, que je pouvais la blessé, émotionnellement, que je n'accepte pas ma condition, vu notre relation d'amis inséparable. Ça voudrait dire à ses yeux que j'aurais préféré mourir que de vivre éternellement avec elle.

 

Alors que j'entendais Haakon me dire que son père savait tout, que son père savait pour moi je fus abasourdie. Comment pouvait-il savoir, moi qui ne l'avais jamais vraiment rencontré. Pourquoi saurait il quoi que ce soit à mon sujet? Beaucoup de questions se bousculaient dans ma tête ça c'était sûr.

Le comportement d'Haakon aussi me troublait, lui qui disait savoir pour moi sans pour autant avoir une furieuse envie de fuire comme tout à chacun humain aurait envie de fuire. D'autant que je le sais, il n'est pas de ces tordu humain qui aimerait qu' vampire les morde pour devenir un vampire transformé.

Il fallait dire que je ne comprendrais sûrement jamais ces personnes. Moi qui n'avait pas désiré être transformé en vampire. Si j'en suis un de naissance, je ne désirais pas en devenir une. Ou du moins pas avant longtemps. Désirant vivre ma vie d'humain purement et simplement. Avec cette envie de tout ressentir intensément. Seuls ses être certain de mouture un jour peuvent ressentir.

Depuis que je suis une vampire, enfin devrais-je dire depuis que j'ai activée mon gènes, quelque chose manqué à ma vie. Oui j'ai été malheureuse, et le suis encore mais personne ne m'a jamais vue pleurer. Tout simplement parce que comment expliquer mon état aux humains? Surtout que leur avouer provoquerait deux réaction que je n'ai pas du tout envie de gérer. Il y aura ceux qui prendront leur jambes à leur cou, et puis ceux fasciné qui au mieux resteront là a mes cotes à espérer que je les transforme un jour, et quoiqu'il en soit leur comportement à mon égard changera et ça il en est hors de question. Quant au vampire, je n'en connais pas vraiment, et ceux que je connais ne partage pas mon ressentis, alors il ne pourront pas comprendre… Enfin ça c'est ce que je crois, car je ne sais pas encore qu'Haakon en est un, et qu'il a le mal s'en être devenu un lui aussi.

Soudain après mon long monologue, Haakon prend la parole, et je découvre alors notre triste réalité, même si je réalise bien vite que lui le vit encore moins bien que moi, lui qui s'effondre en sanglots.

Doucement, lentement je me rapproche ma main de son épaule, mais tout a coup je porte mes mains a ma bouche apprenant l'horreur de ses mots. Non pas parce que je le trouve monstrueux, mais parce que j'ai tant de peine pour lui. Je me suis certe battu et ai tué un Lycan, mais je n'avais pas 12 ans, un tel traumatisme comment en réchapper.

Des larmes se mettent à couler à mes joues, mon coeur envahi par la tristesse qu'Haakon ressent et je compatis, car je ne sais aucunement comment j'aurais affronter la chose moi même.

"Oh mon pauvre Haakon, comme je suis désolée que tu aies dû affronter tout cela seul. Si jeune mais aussi tout court. Aucun enfant, ni même aucun adulte ne devrait subir un jour ce que toi tu subis depuis toutes ces année." Et si j'allais le prendre dans les bras je réalise l'empleure de son mal être par ses mots prononcés. Alors sans plus attendre je le prend dans mes bras et le serre fort contre moi Benny passer une de mes mains sur sa nuque,

"Oh Haakon si tu savais moi non plus je ne voulais pas devenir vampire, je voulais jouir de ma vie d'humaine et en ressentir toutes les sensations. Même si je l'avoue j'aime bien trop la vie pour ressentir ce que tu ressens. Mais je te comprends et t'entends, mais tu n'es plus seule a présent, je serais là. Jamais je t'abandonnerais jamais tu entends. Je t'aime bien trop pour ça." Je renifle et sèche mes larmes sans pour autant le lâcher. Pas prête à me défaire de cet étreinte, il m'avait tant manqué et que je ressentais son besoin de celle-ci.

@Haakon Haugen

J'étais toujours en larmes, je n'arrivais pas à me contrôler, malgré les paroles de Frida. Je devrais être heureux de me savoir comme elle et elle comme moi. Mais je la sentais plus forte que moi sur notre condition. Je l’enviais pour ça. Elle était forte, mais pas moi. Je la sens me serrer contre elle. Je fais de même, entourant mes bras à son corps. Reniflant je dis. Tu… tu es une vampire de naissance comme moi… je ne m'attendais pas à ça…si on l'avait su depuis tout petit, je ne serais pas comme ça… j'ai du mal à accepter ma condition. Comment tu fais toi? Je ne t'ai jamais vu pleurer. Depuis quand tu es comme ça? Avec tout ça, je ne sais même plus si elle la mentionner, alors que je suis un peu perdu, que j'en perds des bouts de ma vie depuis que j'ai développé mon gène de vampire. Je la lâche pour la regarder avec douceur et amour dans mon regard. Alors que ni l'un ni l'autre avons dévoilé nos sentiments encore. Je ne sais pas si je vais y arriver… à accepter ma nouvelle condition. Je vais avoir besoin de toi. Je t'en demande beaucoup, je sais, mais.. j'en ai besoin. Parce que… je n'ai pas envie de vivre comme ça éternellement et… seul avec le temps. Je me pince les lèvres, désolé de mes dernières parole, alors que, qui voudrait passé l'éternité avec la même personne si ce n'est que moi? Je la regarde, rougissant à mes pensées

 

Le sentant sangloter dans mes bras ne me donnait guère envie de le lâcher, bien au contraire, et puis je ressentais le besoin de cet étreinte moi aussi. Parce que c’est vrai, je m’étais terriblement inquiétée pendant son absence, mais aussi et surtout parce qu’il m’avait terriblement manqué pendant son absence, au point d’en arriver à réaliser que je n’imaginais plus ma vie sans lui, d’autant plus depuis qu’il y était de nouveau entré.
Le sentir resserrer l'étreinte me faisait un bien fou, qui fit rougir mes joues, l’avait il noté au travers de ses yeux plein de larmes, je ne pense pas, mais je dois avouer que cela ne me dérangerais pas. C’est alors que soudain je sens son souffle dans mon cou, souffle qui me fait intensément frissonner, frisson qui me fait rougir davantage.

Si la situation de nos deux être enlacé était plus que plaisante, ses mots eux, firent mon coeur se serrer., Je caressais alors sa nuque comme pour l’apaiser un peu, tout en prenant la parole pour lui répondre.

“J’ai du mal aussi à accepter ma condition tu sais, depuis cette nuit d’avril où je me suis faite agresser et n’ai fais que me défendre pour survivre, avant de réaliser, que je ne vieillirais plus, car mon père, ou sa compagne, ne m’avait pas préparé à ça. Qu’est ce que j’ai pleuré cette nuit-là, mais…tu n’as pas vu ni entendu mes pleurs pour la bonne raison que…” Je me pince les lèvres avant d’oser continuer. “Je me cachais pour pleurer. La raison de mes pleurs était un sujet délicat, et je n’aurais pas su comment l’aborder.” Laissant de côté pour le moment ce qui m’a donné la force de tenir bon et de vivre, je le sens défaire son étreinte pour me regarder, ce qui me fait rougir, bien évidemment. Souriant doucement je le regarde. Ses mots me font monter les larmes aux yeux, jusqu’à les faire rouler sur mes joues. Mais entremêler à la tristesse causée par ses mots apparaissent des sourires sur mes lèvres lorsqu’Haakon m’avoue qu’il aura besoin de moi. Alors qu’il ajoute qu’il m’en demande beaucoup, je secoue la tête, pour lui faire comprendre que c’est faux. Osant venir caresser sa joue, je le regarde dans les yeux rougissant, et lui avoue que.

“Je te l’ai dis Haakon, et te le redis, je serais là. Jamais je t'abandonnerais jamais tu entends. Je t'aime bien trop pour ça.” Souriant j’ajoute.

“Je dois aussi t’avouer autre chose.” Dis-je en esquissant un sourire “il y a quelque chose, ou plutôt quelqu'un qui m’a aidé sans le savoir à vivre cette épreuve, et cette personne c’est toi Haakon. Vivre à tes côtés rend les choses moins difficiles.” Pendant ce temps, je n'avais pas cessé de lui caresser la joue sans même m’en rendre compte.

@Haakon Haugen

Je réalise à quel point on tient l’un à l’autre depuis toutes ses années et encore plus depuis que nous vivons ensemble. Je réalise qu’elle est aussi faible que moi dans cette histoire, qu’elle elle s’est caché pour pleurer, alors que moi, je pleure devant elle. Mais en même temps, elle, elle ne savait pas que j’étais ce que je suis maintenant et que moi oui, je suis au courant pour elle. Dans le fond, on a besoin de l’un et de l’autre pour surmonter ça et s’adapter. Je crois qu’il y a bien plus que de l’amitié entre nous. Je reste blottit contre elle, pour profiter de cette étreinte qui m’apaise doucement. Je suis désolé de ce que tu as dû subir, alors que moi j’ai dû me cacher qu’un seul mois avant de venir te parler et de me confier. Maintenant, tu n’as plus à te cacher, on va le vivre ensemble, même si… je n’accepte pas ce qui m’arrive. J’ai besoin de toi pour l’accepter. Je rougis, venant ensuite lâcher l’étreinte et venir la regarder de mes yeux bouffis et mes joues rougis par la honte de devoir m’accaparer d’elle pour mon bien être. Je… j’ai besoin de toi, moi aussi je ne voudrais jamais cesser d’être avec toi pour l’éternité s’il le faut. Je me pince les lèvres et je viens à mon tour lui caresser la joue. On a besoin de l’un et de l’autre pour accepter notre condition. Et je ne sais pas si moi je l’accepterais un jour… Je me sèche les larmes enfin, venant lui sourire.

 

J’étais là devant Haakon, lui vraiment en chair et en os devant moi, moi qui l'avais cherché chaque jour, chaque nuit depuis sa disparition, et ce dès que j’avais un peu de temps libre. Mon coeur se serrant lorsque j’entendais un sireine de peur qu’elle soit annonviatrice d’un drame, me retournant à chaque tintement du carillon de la porte du réstaurant où je travail pour essayer de vivre dignement, même si parfois je me dis que je devrais me trouver autre chose.Alors que j’ai réalisé sa disparition, je m’étais mise en tête que cette fois je ne resterais pas sans agir, sans le chercher, car je n’étais plus la petite fille que l’ont pouvait apeurer, mais une femme forte, vampire qui plus est. Si je n’avais pas peur de me battre humaine, depuis que j’ai activé mon gêne tout est décuplé. Je ne sais si c’est mon hypersensibilité ou si c’est comme ça pour tous les vampires de naissance qui active leur gêne, mais j’étais ainsi, et bien des fois le cherchant je m’étais battu. Que voulez-vous, j'ai la silhouette d’une petite fille fragile, mais une fois que le masque tombe, on réfléchit à deux fois avant de m’attaquer, même s’il y en a qui se sont frottés à moi. A cette idée je suis amusée, c’est fou comme les émotions sont un bazarre sans nom depuis cette fameuse nuit, et je me demande s’il en est de même pour Haakon. Et soudain je l’entend me parler de ce qu’il ressent, et sans que je puisse rien y faire, des larmes se mettent à rouler sur mes joues. “Mon pauvre Haakon, je suis terriblement désolée qu’on t’ai affligé cette transformation. Moi c’est la malchance, mon père pensait avoir le temps de tout me dire, de tout m’expliquer. Il savait bon envie, mon besoin de vivre ma vie d'humain..” Je me pince les lèvres. “Mais la vie en a décidé autrement dans cette petite ruelle, et je ne pouvais me résigner à mourir, je ne voulais pas te perdre une troisième fois.” Alors que Haakon me lâche pour me regarder les yeux plein de honte mon coeur se serre, et j’ai mal pour lui. Je l’écoute me parler, me confier son besoin de moi, et je réalise que nous sommes deux âmes en peine qui ont besoin de l’autre pour survivre et je l’espère vivre. Lorsque Haakon me parle d’éternité, j’ai alors espoir de l’avoir à mes côtés aussi longtemps qu’on nous permet d’exister. Frémissant sa caresse sur ma joue. Caressant sa joue, j'écoute cette confession qui me serre le cœur et que j'espère fausse, et lui ouvre mon cœur à nouveau. “J’ai besoin de toi pour accepter ma condition Haakon, je n’imagine pas ma vie sans toi. Depuis que tu es partie je t’ai cherché partout, bon si pas partout, dans quantité d’endroit, j’avais tellement peur de ne plus jamais te revoir, je ne m’en serais pas remise tu sais.” Dis-je sanglotant. “La fois où tu as disparu enfant, je l’ai mal vécu, mais j’ai dû faire avec parce que je n’étais qu’une enfant et influençable par son père. Mais adulte et vampire de surcroît, je ne me suis pas privé pour te chercher.” Vient coller son front au sien sans réfléchir. “Je sais que, non je ne suis pas à ta place, mais j'espère du plus profond de mon être que j’arriverais à t'apaiser et à t’apporter ce bonheur qui te donnera envie de rester à mes côtés malgré notre condition.” Caresse sa joue. “Pour l’éternité Haakon, je sais que c’est long, mais je n’imagine pas ma vie autrement.” Lui câline la joue. “Je n’aime pas ma situation, mais je suis avec toi, c’est à ça que je me raccroche.” Elle esquisse un sourire et le regarde avec tendresse et bienveillance. “Maintenant c’est Frida et Haakon contre le monde.” Lui sourit et le regarde et ajoute… “Tu es épuisé, as-tu réussi à te reposer avant aujourd’hui?” Même si elle sait que les larmes versé épuisé, mais elle est, comme elle a toujours été avec lui, sans même qu’il s’en rende compte peut-être. Au petit soin.

@Haakon Haugen

J'étais rassuré par Frida, elle qui voulait une vie d'humaine tout comme Moi. Je ne sais pas pourquoi jai pensé qu'elle m’aurait rejeté si j'étais revenu ce soir là et lui avouer le tout… Tout ce qui m'est arrivé, sûrement par peur de la perdre. Aujourd'hui, je sais que ce ne sera jamais le cas, maintenant que je la sais comme moi et qu'elle veut qu'on soit éternellement ensemble. Je finis par me calmer avec ses paroles d'assurances. Elle me convainc d'essayer d'accepter ma nouvelle condition. Je ferme les yeux pour les rouvrir et la regarder, me redressant sur le divan et aussi mon lit de fortune. Pour l'éternité, je veux aussi être avec roi. Tes paroles mon rassuré et maintenant, je sais que je ne serais plus seul à partir de maintenant. Je veux rester avec toi, qu'on surmonte tout ça ensemble. Je viens poser mon front contre le sien, pour la première fois. Oui ke suis fatigué, j'ai À peine dormi en un mois. Tu sais ce qui me fait peur? C'est cette nourriture qui n'a plus aucun goût… mon dessert Préféré va me manquer, mon plat Préféréva me manquer… et… je prend beaucoup de goût à vouloir du sang. C'est insatiable… l'autre nuit… j'ai failli m'en prendre à in humain… mes crocs me font mal… Je la regarde de honte, je déteste ce que je suis devenu.