Employé à la rescousse [Éliaz Wicksburry]

Ce mois d’aout est particulièrement compliqué. Il fait chaud, le monde tourne lentement, toute la ville est a la vitesse d’escargot, il y en a même qui vont si doucement qu’ils finissent par cramer au soleil et mourir. J’ai 201 ans et même si j’en ai vu et vécu des choses, ça devient compliquer pour moi de supporter la chaleur ! Heureusement, le soir le soleil est couché, mais il laisse sa chaleur envahir la ville et flotter dans l’air jusqu’à son réveil. Alors même le soir où en fin de journée c’est horrible.

Je me dépêche donc vite d’entrée dans le club où je travaille le soir en tant que serveur pour me faire un peu plus d’argent, mais surtout pour veiller sur Crystal et pars me changer. Les tenues à porter sont lourdes parce qu’elles tiennent chaudes, mais heureusement, il y a la clim. Il y a très peu de clients et je commence donc directement mon service lorsque je vois l'une des patronnes s’installer à une table vide, l’air dépassé. Je me rapproche donc rapidement.

-Bonjour ! Vous voulez quelque chose ?

Lorsque je m’approche de la personne qui se trouve sur la table, je reconnais finalement la femme qui me fait face. C’est l’une des deux patronnes, ce n’est pas celle qui m’a engagé ici, puisque je suis ici depuis un moment. En réalité j’y étais quand elle et sa sœur n’était encore que des employer comme tout le monde. Connaissant la nature des patronnes, je me doute que la mort soudaine de leur mère n’est pas anodin. Mais qui suis-je pour juger ? J’ai tué bien plus de gens qu’on peut la pensée. Plus qu’elle n’en tuera en une vie certainement. Ou même deux.

-Bien madame.

Un petit sourire transparaît sur mes lèvres tandis que je pars au bar demander l’alcool le plus fort et un max de liquide aussi. Je pense qu’elle va vouloir boire plus qu’une gorgée et je ne compte pas faire des allers-retours, je suis comme tout le monde, j’ai chaud et la chaleur m’épuise. Une fois le verre servi je retourne à la table et le pose doucement devant la jolie brune.

Je travaille ici depuis un moment, mais ce n’est pas pour autant que je parle à mes patronnes. J’ai été embaucher ici bien avant qu’elles le soient et de toute façon je pense réellement qu’elles n’ont pas accéder aux pouvoirs totalement aux hasards, si j’ai des doutes sur la jumelle qui est partie avant le drame, je n’en ai quasi aucun sur celle en face de moi. Elles se ressemble d’ailleurs comme deux goute d’eau, c’est à s’y méprendre, alors comment je les différencie ? Je suis un vieux vampire… Je sais reconnaitre des ondes et des auras que les personnes surnaturelles, même humaine, dégagent et elle, c’est mauvais. Moins sa sœur, bien qu’elle est aussi noire. Lorsque je reviens pour la servir elle me regarde et ma tête se hoche dans un sourire.

-Oui c’est bien ça, Eliaz Wicksbury et vous, vous êtes bel et bien Lilith, c’est ça ?

Je ne pense pas qu’elle puisse mal prendre ma question puisque comme je le disais elle se ressemble comme deux goute d’eau avec sa sœur. Et je sais que c’est Lilith, mais autant faire la conversation et surtout, et avant tout, l’innocent.

Je n’ai jamais réellement parlé aux nouvelles patronnes. J’ai connu leur mère, point barre, mais de toute façon aucune des deux non plus ne cherche réellement à le faire. Eretria est peut-être plus ouverte à parler avec les employés, mais elle n’est malheureusement pas souvent là, quant à Lilith… Elle mène son monde d’une main de fer. Je dois tout de même dire qu’elle m’impressionne pour une femme et c’est vraiment sexy de voir une démone avoir la main sur plein de personne. Lorsque je lui demande si elle est bien Lilith elle m’indique que oui en me montrant sa coupe de cheveux, je les regarde et souris.

-En effet, ça doit être embêtant… Mais si je peux me permettre, ça ne fait que rajouté a votre beauté, je trouve que ça fait plus sauvage et sexy.

J’ai l’âge de parler ainsi, certes elle est plus haute que moi, mais ça n’empêche rien. Quelqu’un, un homme, entre alors en costume, l’air riche, très riche, dans la salle alors que normalement elle est fermer aux clients, j’en déduis donc que ce n’est pas un client et demande à parler aux patronnes du lieu. Je relève un sourcil et me tourne vers Lilith.



(Vu la date j'ai inventé ça pour cloturé le rp en douceur avec ta réponse si ça te va )