Discussion autour d'un comptoir [Acasys Faydon]

La soirée s'était bien déroulée, il y avait eu du monde et là il était l'heure de tout ranger et nettoyer pour préparé la soirée de demain, comme tous les soirs en fait. J'avais donc aider les collègues à vérifier les bouteilles et rempli la réserve car ce soir était mon tour. J'avais nettoyer le bar car j'avais fini avant les autres et surtout cela ne me dérangeait pas contrairement à certaines autres collègues. Oui certaines car ce soir avait été une soirée spéciale féminine côté personnel et il est vrai qu'on avait beaucoup plus d'hommes et surtout moins de femmes dans les clients de la soirée.

L'idée de la soirée féminine avait été une vraie réussite quoiqu'épuisante au moins pour ma part. Oui les hommes étant plus présent, la drague était donc plus présente également. En sommes, me faire draguer ne me dérangeait pas mais là ce soir, je ne sais pas pourquoi, ça m'avait fatiguée plus que d'habitude ! C'était le cas ces derniers jours, je me fatiguais plus sans pour autant bosser plus. J'étais courbaturé également mais je n'étais pas du genre à me plaindre puis, j'aimais mon boulot donc je ne voulais pas perdre mon taf pour une histoire de fatigue et de douleur musculaire.

C'est pendant que je faisais mes comptes sur ma caisse qu'une voix familière me tira de mon comptage. Je relève la tête et sourit en voyant qu'il s'agit de ma patronne. Elle est plutôt cool même si elle n'est pas souvent sur le terrain mais je ne peux pas dire qu'elle ne travaille pas, je sais qu'elle est dans son bureau pendant que nous sommes là. A choisir, être derrière ce bar est bien mieux que derrière un bureau.
Elle venue me demander un verre pour se désaltéré. Je lui servie ce qu'elle me demanda puis me servit un mojito sans alcool. Non pas que je ne bois pas d'alcool, mais étant fatiguée, je ne voulais pas abuser surtout que je devais rester concentré pour ne pas faire d'erreur dans ma caisse. C'était l'étape la plus importante de la fermeture, la plus délicate.

- Oh ça oui ! On ne s'est pas arrêter une seule fois. La preuve, j'ai pas eu le temps de boire un verre entier tellement qu'on a couru partout !

Lui répondis-je en souriant et lui montrant mon verre à moitié plein encore qui était à côté du tiroir caisse.