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Paranoiac Personality [PV Rylan]

 :: Hors jeux :: Corbeille :: RP abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mar 5 Déc 2017 - 23:25
PARANOIAC PERSONALITY
Dans la vie de tout un chacun, on se dit, souvent à tort, que rien n'est pire que de douter de soi-même, y compris dans les moments les plus dramatiques. La réalité, c'est que cela ne veut absolument rien dire et que je me demande sincèrement pourquoi je pense à cette phrase absurde depuis ce matin.

Elle me trotte dans la tête comme un adorable poney shetland. Chetland ? Sheitland ? Sh… un sheval. Voilà. Elle me trotte dans la tête comme un adorable sheval. Un sheval à trois pattes qui s'appelle Noémie et qui débat des Misérables tous les samedi soirs avec une brique alcoolique.

Pas la peine de juger ! La brique est en cure de désintox, mais elle a replongé depuis que son mari a divorcé.

Anyway, me voici me voilà me voili dans la salle d'attente d'un cabinet psychiatrique. Comment se fait-ce ? C'est simple, depuis que j'ai foiré mon dernier contrat, j'ai cogité. Beaucoup cogité. Beaucogité, pour résumer. Et je me suis dit, Alsahir (Alsahir c'est mon nom), Alsahir Alkhabith, des assurances Mondass, je me suis dit Alsahir mon ami, tu ne vaux vraiment pas un clou comme commercial.

Alors j'ai déprimé. Beaucoup. Beaudéprimé, pour résumer, même si ça marche moins bien. J'ai traîné chez moi, j'ai regardé la télé pendant des heures, des jours, des nuits, j'ai emmerdé les voisins du dessus en mettant le son à fond JUSTE pour qu'ils viennent me demander de le baisser, j'ai engueulé mes chats toute la journée, même si j'ai pas de chats, JUSTE pour qu'ils viennent me demander d'arrêter, j'ai laissé pleurer mon bébé toute la nuit, même si j'ai pas de bébé, JUSTE pour qu'ils se jettent par la fenêtre de désespoir.

Et puis, le peer to peer, j'ai reçu un appel. Un appel d'un de mes chefs de bureau, qui m'a dit que si je me bougeais pas un peu, le chef, le vrai chef, celui qu'on nomme Da Big Boss, se pencherait un peu sur mon cas. Hum. En général, quand on a deux grammes de cervelle, on comprend le message. Heureusement pour moi, j'en ai trois, et j'ai entrepris de faire quelque chose que je n'aurais jamais cru faire un jour de ma vie (de ma très longue vie !) : manger chinois.

C'est une fois que j'ai mangé chinois que l'illumination m'est venue : le chinois, c'est dégueulasse.

Et c'est comme ça que je suis arrivé dans cette salle d'attente. Qu'on devrait appeler salle d'agacement, en fait, car ça serait vachement plus utile pour le commun des immortels de savoir à quoi on a affaire dans l'immédiat.

Et dans une salle d'attente, non seulement on attend, mais en plus on se fait ennuyer par les autres dans un état de promiscuité intolérable ! C'est une vraie torture. Da Big Boss adorerait. Les humains ont toujours eu cette faculté d'inventer des concepts de souffrance malgré eux, ça relève du génie.

Bon, c'est pas tout, mais il est juste presque 18h30, c'est pas que je m'ennuie, mais si, carrément, et… HA.

La porte s'ouvre.

HA.

HA.

J'aime dire HA, c'est tout.



HA.
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Mer 6 Déc 2017 - 22:40
Les patients particulier avec qui Rylan bossait dans son ancienne vie commence à lui manquer. Les personnes souffrant d'un mal encore indiscernable, comme les skyzophrènes ou alors les personnes à dédoublement de personnalité... Tout ces cas si unique, particulier et mystérieuse donnait du piment dans chaque intervention et chaque patient. Mais maintenant qu'il vit à Oslo, c'est... D'un banal monstrueux pour lui. Des soucis vus et revue, pas de cas particulier... Dépression, manque de confiance en soi, non-acceptation d'un changement... Rien de bien exaltant et de stimulant pour notre psychiatre. Après avoir vu tout ses patients la journée de Rylan vient enfin de ce terminé. Du moins, c'est ce qu'il est en train de penser jusqu'à présent lorsqu'il savoure sa joie intérieure que l'heure de son dernier rendez-vous approche. Il s'y voyait déjà, chez lui, à faire des recherches neurologiques comme un aime si bien faire après avoir bu un bon verre de vin rouge. 

Alors qu'il accompagne son dernier patient déjà vêtue de son trench-cot noir et sans avoir quitté ses gants en cuir de la même couleur. Il se stoppe net quand il voit une étrange personne. Cheveux long et noir, maquillé en noir autour de ses yeux, agé. Rylan l'aurait bien conseillé de postuler pour me meilleur sosie d'Alice Cooper s'il veut bien faire l'effort de changer sa tenue vestimentaire actuelle pour opter sur quelque chose de bien plus rock’n’roll. Cependant, il se voyait mal de lui demander de partir sous seul prétexte qu'il n'a pas pris de rendez-vous. S'il est ici, c'est qu'il a besoin de lui, donc il est d'un naturel pour le docteur Reeves de prendre au moins le temps d'organiser un rendez-vous avec ce futur patient. Une fois posté en face de lui, n'aillant pas encore fermé sa veste, il lui fait signe d'entrer dans son bureau.

« Entrez, je vous en prie, nous allons voir ensemble la date et l'heure où  nous pourrons faire une séance. »

Il entre dans son bureau pour s'y asseoir sans ce dévêtir pensant que ça ne prendra pas beaucoup de temps. Mais Rylan n'a aucune conscience de l'homme qui ce tient devant lui. Et encore moins le soupçon ou voir même l'idée que cette organisation risque d'être plus longue que ce qu'il pense. Il lève alors les yeux vers ce drôle individu et commence ce que le docteur à pour le moment prévu.

« À quel jour cela vous arrange t-il le mieux ? »
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Mer 6 Déc 2017 - 23:22
PARANOIAC PERSONALITY
Paraît alors un escogriffe moustachu et barbu… moustarbu… en beau manteau, mazette, c'est qu'on a du goût et de l'élégance pour un docteur du cerveau.

Je ne peux m'empêcher de noter une lueur d'agacement dans son regard et, j'ai honte de l'avouer, mais ça me fait un brin sourire. Je parviens encore à exaspérer les gens sans agir, et ça me remonte un peu le moral.

Je passe de -2078 à -2077, c'est le progrès qui compte. Celui qui a dit ça n'était manifestement pas en état de dépression intense.

— Entrez, je vous en prie, nous allons voir ensemble la date et l'heure où nous pourrons faire une séance.

Oh ? Oh. Fallait prendre rendez-vous ? Non mais attends, fallait que je le sache, moi. C'est pas exactement comme si ton psy était fourni avec une notice, non ? Si ? Aidez-moi, j'en sais strictement rien !

Docile, je me lève et je suis le médecin dans son cabinet. Je zieute le divan, et mazette les boys & girls, ça, c'est du divan. Il est pas dirrière, déjà, c'est pas mal. Le doc va s'asseoir à son bureau.

— À quel jour cela vous arrange-t-il le mieux ?

Ah ? Oh. C'est… c'est embarrassant, car moi, je me suis déjà allongé dans le divan, et DJIZEUSSE JE VEUX LE MÊME. Ça, c'est du divan ! C'est moelleux, mais pas trop, confortable, mais pas trop, rigide, mais pas trop… Le juste milieu ! Ce qui est ironique, puis qu'il est divan, pas dirrière, donc il peut pas être au milieu et je pense que ce comique filé s'est épuisé tout seul.

Puisque je suis installé là, je vais certainement pas lui faire l'affront de ne rien dire ! Hey, ça se fait pas, le mecton, il est déjà sympa il m'invite à crécher dans son divan, je vais pas en plus lui demander de me refixer un autre jour. D'autant que c'est de sa faute, il avait qu'à prévenir qu'il faut prendre rendez-vous. JE M'EN FICHE QU'IL SAVAIT PAS QUE JE VENAIS CAR MOI NON PLUS JE LE SAVAIS PAS.

— Voilà, docteur, j'ai beaucoup de mal à dormir en ce moment. Je fais des cauchemars, je fais des insomnies. Le restant de la journée, j'ai envie de rien. Je me regarde dans un miroir et je soupire. Je regarde mes céréales, sans le lait bicoze j'aime pas le lait, et je soupire. Je regarde mon chien, et je soupire, ce qui est très fort car que je n'ai pas de chien.

J'ai les mains jointes sur mon abdomen, et je fixe le plafond. Je débite un peu les trucs au hasard, je ne sais pas comment il faut s'y prendre (quelqu'un a malencontreusement oublié de me filer la notice ! (quoique, en toute honnêteté, je ne l'aurais pas lue (à quoi ça sert de faire des notices alors, à part se plaindre que ça ne marche pas après coup ? (la notice, justification de la mauvaise foi !)))).

— Est-ce que vous saviez d'ailleurs qu'un chien a 75% de chances dans sa vie de miauler un jour ? Ha, vous seriez surpris, moi je pensais que c'était 100%… Mais mon chien est bizarre. Notamment parce qu'il n'existe pas. C'est grave, docteur ?
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Dim 17 Déc 2017 - 1:00
L'habit fait le moine dans la situation actuel du docteur Reeves. Un curieux personnage aussi extravagant que son physique. Pour ce patient, il n'avait pas l'air d'être évident de prendre rendez-vous. Il s'habille comme personne ne s'habillerait, et ne parlons pas du maquillage. Tant de choses intrigante par cette personne que Rylan fait l'effort de le faire entrer pour prévoir un rendez-vous. Il part du principe que l'habit ne fait pas le moine. Et perdre le moins de temps possible pour pouvoir entrer chez lui était une priorité principale. Mais à peine entre-t-ils tout deux dans le bureau que l 'étrange homme se précipite à une grande vitesse sur le divan. La psychiatre le remarque que lorsqu'il relève la tête pour convenir d'une date avec lui. Il soupire se lève encore couvert et s'apprête à lui demander de ce lever. Mais l'étrange personnage en décide autrement.

— Voilà, docteur, j'ai beaucoup de mal à dormir en ce moment. Je fais des cauchemars, je fais des insomnies. Le restant de la journée, j'ai envie de rien. Je me regarde dans un miroir et je soupire. Je regarde mes céréales, sans le lait bicoze j'aime pas le lait, et je soupire. Je regarde mon chien, et je soupire, ce qui est très fort car que je n'ai pas de chien.

Agacé Rylan soupire, il se demande si c'était une blague ou si c'était sérieux. Il a pourtant été clair il y a cinq minutes ! S'il entrait dans son bureau, c'était pour convenir d'un rendez-vous ! Pas pour commencer une thérapie ! Le début de son discours le dépite encore plus, car il avait l'air d'avoir un simple cas de dépression. En somme rien d’intéressant ou de captivant, tout pour lui faire perdre son temps. Jusqu'à cette histoire de chien qui n'existe pas... Pourquoi parler de quelque chose qui n'existe pas hein ? Les sourcils froncés, il regarde son patient soudainement intrigué. Il attend d'en savoir plus avant de se décider de le mettre à la porte.

— Est-ce que vous saviez d'ailleurs qu'un chien a 75% de chances dans sa vie de miauler un jour ? Ha, vous seriez surpris, moi je pensais que c'était 100%… Mais mon chien est bizarre. Notamment parce qu'il n'existe pas. C'est grave, docteur ?

Un dépressif qui s'imagine un chien ? Rylan prend ce cas soudainement comme un cas plus complexe. Les yeux plissés, il enlève sa veste et s’installe dans son fauteuil carnet et stylo en main résumant ses premières hypothèses sur le cas de ce patient, qui, pour le moment, à l'air bien plus intéressant que ce qu'il a pu voir jusqu'ici. Pourquoi insister sur un chien qui n'existe pas ? Du moins n'existe pas celons lui. Peut-être qu'il existe ou a exister ? Concentré et plus calme en apparence, il pose une première question.

« Rien n'est grave quand on accepte de se faire aider. »

Ce qui est une vérité général pour Reeves. Le plus grave à ses yeux, c'est lorsqu'une personne a un souci, mais refuse de se faire soigner ou d'en parler. Et dieu sait que ce genre de personne sont nombreux, trop nombreux. Peu importe la gravité du problème, il a beaucoup plus de chance d'être réglé si la personne le traite en allant voir un médecin que si on tente de le résoudre soit même. 

« Pourquoi parler d'un chien qui n'existe, celons vous, pas ? »
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Mar 19 Déc 2017 - 18:46
PARANOIAC PERSONALITY
Manifestement, les copains, j'ai dû dire un truc excitant, car le doc enlève sa veste comme si je venais de lui montrer la photo de Sophia Loren en train de s'effeuiller. Jeune. Sophia Loren jeune. S'effeuiller jeune, ça ne veut rien dire. J'imagine. Je crois. Quelqu'un aurait-il l'amabilité d'inventer un sens à cette expression néologique ?

Le doc vient se caler dans son fauteuil de psy (curieusement, j'ai beau chercher, je ne trouve aucun calembour à faire à ce sujet) et entreprend de noter ce que je débite.

— Rien n'est grave quand on accepte de se faire aider.

Oh ?

Oh.

Oh !

Mais… mais mais c'est du GÉNIE ! Du pur génie ! Bon sang, toutes ces années, toutes ces décennies, tous ces siècles et tous ces millénaires à parcourir la Terre en long, en large et en travers, dans le but de faire signer des contrats à des ploucs en tout genre… Et il a fallu que j'aille voir le psy pour découvrir ZI ULTIMÈTE KATCHEFRASE (en Autrichien dans le texte).

"Rien n'est grave quand on accepte de se faire aider." Que quelqu'un donne un cookie à cet homme tout de suite !

Bon. Ça, c'est plus facile à faire qu'à dire. En un clin d'œil, un pitit cookie choupi en forme de chaton mimi (tout le monde aime les chatons (et on appelle ça un cookie-chaton (wink wink wink (l'enfer de la parenthèse !)))) s'est glissé sur l'accoudoir du fauteuil de mon thérapeute. Comme ça on pourra dire qu'il l'a sous le coude.

Dans une autre vie avant celle-ci, je tiens à signaler que j'étais hilarant.

— Pourquoi parler d'un chien qui n'existe, selon vous, pas ?
— C'est intéressant, j'en conviens.


Je baisse le carnet sous mes yeux et mordille le bout de mon crayon. Assis dans le fauteuil du psy, et le psy allongé sur le divan, je pose mes lunettes en demi-lune sur le bout de mon nez et lui adresse un regard compatissant.

— Le chien évoque dans certaines cultures un gardien. Il empêche les morts de quitter l'Autre Monde, et les vivants d'en franchir le portail. Par exemple, Cerbère chez nos amis grecs. Nonobstant les trois têtes, bien entendu. Le chien est un symbole fort qui fait office de guide pour les morts et de messager entre l'au-delà et le monde des vivants. Dans d'autres cultures, il est synonyme du feu. Fascinante créature, indeed.

Je retire temporairement une pipe de ma bouche, en prenant soin de faire plop plop plop avec mes lèvres, avant de la renfourner entre mes dents. Je fais un psychiatre d'Enfer.

Bicoze je suis un démon.

Il y a fooooort longtemps, dans une autre vie, j'étais tellement hilarant…

— Bien, Docteur-kun, si vous me parliez un peu de votre enfance, maintenant. Nul doute qu'elle a dû s'avérer traumatisante, sinon pourquoi vous seriez-vous versé dans les arts de la psychothérapie ? J'ai moi-même une vieille tante, paix à son âme, qui a fini comptable parce que sa maman la forçait à manger des artichauts. Non, bien sûr, cela n'a aucune relation de cause à effet, mais vous noterez tout de même la tragédie de son existence.
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Mer 10 Jan 2018 - 23:28
Cet homme a le don de faire connaître à Rylan plusieurs sensations en quelques secondes seulement. Au départ, il l'agaçait, ensuite, il le blase, après il la fascine et maintenant... Il le surprend. Mais attention, ce n'est pas le genre de petite surprise enfin de compte explicable, non, de la surprise impossible à expliquer. Il ne faisait que son travail, malgré l'heure tardive, il a voulu soudainement et ardemment aidé cet étrange homme aux allures d'Alice Cooper. Mais à peine pose t-il une question qu'il se retrouve soudainement sur le divan allongé comme un patient et le patient assis dans son fauteuil avec un carnet en main. Rylan écarquille les yeux, tout cela n'avait absolument aucune sens ! Il n'a aucun souvenir de s’être levé pour prendre sa place. Il ignore totalement les dire de son patient concernant les chiens et regarde tout autour de lui complètement perdue. Aucune, aucune explication rationnelle ne vient à l'esprit du psychiatre. 

— Bien, Docteur-kun, si vous me parliez un peu de votre enfance, maintenant. Nul doute qu'elle a dû s'avérer traumatisante, sinon pourquoi vous seriez-vous versé dans les arts de la psychothérapie ? J'ai moi-même une vieille tante, paix à son âme, qui a fini comptable parce que sa maman la forçait à manger des artichauts. Non, bien sûr, cela n'a aucune relation de cause à effet, mais vous noterez tout de même la tragédie de son existence.

Les yeux écarquillés, il tourne la tête vers son patient incrédule abasourdi, mais surtout très agacé. Il rêve ou sont patient est en train de ce la jouer psychiatre à sa place ? D'une panière qui plus est complètement abjecte. Il inspire un grand coup pour essayer de se calmer et se lève pour regarder froidement l'homme qui s'est assis à sa place.

« J'ignore totalement de quelle manière vous vous êtes pris pour échanger ainsi nos places. »

Et dans le fond, il ne veut vraiment pas le savoir. Il a conscience qu'il y a des choses étranges qui se passe autour de lui depuis qu'il a découvert son étrange pouvoir. Mais il n'a concrètement pas les réponses à toutes ses questions, et il n'a jamais vraiment cherché à le savoir. Au contraire, il fuit les réponses de peur de se trouver impliquer dans quelque chose qui le dépasse. Il essaye de se calmer en inspirant un coup et tente d'être le plus professionnel possible. Malheureusement, la situation l'agace au plus au point. 

« Mais si vous recommencez à jouer à ce genre de jeux, je ne vous serais d'aucune aide et je vous demanderai donc, de partir. »

Il croise les bras et le regarde droit dans les yeux. 

« Je ne suis pas ici et je n'ai pas accepté de faire une consultation tardive avec vous pour vous amuser. »

En position de force, il se tient debout devant lui et termine. 

« Donc réfléchissez bien, soit vous coopérez et je vous aide, soit vous allez trouver amusement ailleurs. »
Invité
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Dim 4 Fév 2018 - 18:00
PARANOIAC PERSONALITY
À mes mots, le docteur-kun se lève, et ce serait un euphémisme d'une bêtise rare que de dire qu'il me foudroie du regard. Non, c'est plus, bien plus que ça. Il ressemblerait presque à mon patron, en fait, quand il est en colère. Non, en fait, il ressemble CARRÉMENT à mon patron quand il est en colère.

Non pas que je l'ai déjà vu dans un tel état, à vrai dire, hé hé. Je suis da chouchou en chef, moi. Je suis intouchable. Je ne fais que répéter ce que des collègues moins chanceux m'ont transmis après leur entretien d'évaluation avec Da Big Boss. Eh, quoi, c'est un bizness comme les autres !

— J'ignore totalement de quelle manière vous vous y êtes pris pour échanger ainsi nos places.

Je me fais tout pitit. C'est vrai. Il a raison. J'aurais dû être moins subtil dans mon tour de passe-passe. Il est énervé parce qu'il n'a pas compris comment j'ai fait… et du coup il se sent embarrassé… Je suis nul, archi-nul.

— Mais si vous recommencez à jouer à ce genre de jeux, je ne vous serai d'aucune aide et je vous demanderai donc de partir.

C'est donc ça, que ça fait, de se faire jeter par Da Big Boss. Se sentir minable, un moins que rien, un petit chinafou perdu parmi tous les chafamon de l'univers. Je suis tellement indigne de l'attention qu'on m'accorde, je ne mérite que de finir dans une benne à ordures, en compagnie de tous les autres déchets tel que moi.

— Je ne suis pas ici et je n'ai pas accepté de faire une consultation tardive avec vous pour vous amuser.

Je baisse les yeux, comme un potichat mignon qui sait qu'il a fait une bêtise. Toutefois, contrairement à un potichat mignon qui sait qu'il a fait une bêtise, je ne vais pas recommencer.



Pas tout de suite.

Suis pas fou, je viens de me faire engueuler !

— Donc réfléchissez bien, soit vous coopérez et je vous aide, soit vous allez trouver amusement ailleurs.

Je laisse un temps avant de répondre. Faut laisser l'opportunité à docteur-kun de se calmer, de décanter un peu.

Je me trouve face à un dilemme cornwellien, les enfants. D'un part, j'ai envie de dissiper l'illusion et de tout remettre à sa place pour faire plaisir à mon nouvel ami docteur-kun. D'autre part… si je fais ça… il va sûrement croire que je lui joue un nouveau tour de passe-passe et il va me jeter hors de son cabinet sans avertissement ni sommation. Et alors je déprimerai, déprimerai, déprimerai… Seul… isolé… abandonné de tous… Perdu dans les méandres de mes fantastiques pouvoirs que je ne pourrai jamais, jamais ô jamais mettre au service des plus démunis et des sans-abris !

Oh, damn, tout est revenu à la normale.

Oh.

Oh ben.

Oh.

Oh ben oh.

Alors ça.

Oh ben oh.

Qui lustucru ? Je devrais consulter un spécialiste, je crois que je commence à être incontinent de mes pouvoirs. S'est-ce déjà produit dans toute l'histoire de l'Enfer depuis le début de l'histoire de l'Enfer ? L'incontinence… à mon âge ! Allons bon ! Et pourquoi pas Alzheimer, hein ?!



De quoi on parlait, déjà ?

— Docteur-kun ! interpellé-je docteur-kun.

Je me mets à quatre pattes, le front contre la moquette. Je me rapproche de son fauteuil et commence à lui baiser la pointe des chaussures. De fort belles chaussures, d'ailleurs. Ça, c'est du daim ou je m'y connais pas.

— Docteur-kun, je vous en prie, je vous en supplie, je vous en conjure, je vous implore, aidez-moi, j'ai besoin de votre aide ! J'ai besoin, j'ai nécessité, j'ai urgence de vos soins !

J'enserre ses jambes en sanglotant et en imprégnant son pantalon de mes larmes.

— Sauvez-moihahahahaha !
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Dim 18 Fév 2018 - 1:39
Rylan est tout ce que nous voulons sauf quelqu'un de dangereux. Il ne sait pas se battre, refuse tout usage de la violence et sera toujours enclin à aider une personne en difficulté. Il en va jusqu'à la situation qu'il n'a, à ce jour, jamais insulté qui que se soit de toute ça vie. On raconte que ce genre de personne doit être donc très impressionnant quand elle s'énerve. Mais Rylan est loin de s'imaginer que se soit au point qu'un regard froid et agacé pourrait intimider qui que se soit. Alors que le patient en face de lui, amusé par la situation avait l'air sûr de lui, prêt à s'amuser sur tout et n'importe quoi. Le voilà qu'il ne parle plus, ce fait tout petit jusqu'à même baissé les yeux comme un enfant qui se fait gronder par un parent. Suite à cela, tout redevient à la normale. Autrement dit comme ce que le médecin se souvient avoir été avant de ce retrouver étaler sur son propre divan. Alors que Rylan allait exprimer son contentement de la situation, le patient se met à hurler.

— Docteur-kun !

Rylan hausse les sourcils en le voyant si paniqué, il ne s’attendait pas à avoir autant de pouvoir sur lui avec seulement un regard et un agacement fortement visible. Perturbé, il ne sait comment agir sur le coup face à sa réaction fortement exagéré. S’accroupir et lui embrasser ses chaussures ? Mais quelle idée ? Il lui a pourtant seulement demandé d'arrêter ses tours de magie... C'est après ses supplications et qu'il saisit sa jambe en larme que Rylan décide de réagir de mieux qu'il peut. Il tente d'être plus calme, d'avoir un air, plus calme et espère que ça suffira pour calmer son patient.

« Calmez-vous. Vous avez tout remis en ordre, je n'ai donc aucune raison de vous mettre à la porte pour le moment. »

Il saisit l'homme par les épaules et tente de le décrocher de sa jambe. 

« Inspirez un grand coup puis expirez lentement. Et renouvelé cette action jusqu'à ce que vous vous sentez calmé. D'accord ? Après cela, nous allons continuer la consultation. De ce que j'ai pu entendre de vos dires et vu de vos réactions, je pense que vous ne souffrez pas d'une chose extrêmement difficile à surmonter. Ensemble nous parviendrons à faire en sorte que vous vous sentez mieux. »

Il inspire lui-même un grand coup pour garder son sang-froid. Il attrape une petite bouteille d'eau qui était posé à son bureau pour le lui tendre.

« Rallongez-vous ou asseyez-vous comme bon vous semble et buvez un coup ça vous fera qu'un plus grand bien. S'hydrater après tant d'émotion ne pourra vous faire que du bien. »
Invité
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Mar 6 Mar 2018 - 11:07
PARANOIAC PERSONALITY
— Calmez-vous. Vous avez tout remis en ordre, je n'ai donc aucune raison de vous mettre à la porte pour le moment.

Pour le moment ? Pour le moment ?! Ça y est, ça recommence ! Bientôt lui aussi me rejettera ! Comme Angela, Pamela, Sandra et Rita ! C'est ça, Docteur-kun ! Vas-y ! Repousse-moi toi aussi ! Je ne te mérite pas ! Je ne mérite persohohohohonne…

— Inspirez un grand coup puis expirez lentement. Et renouvelez cette action jusqu'à ce que vous vous sentiez calmé. D'accord ? Après cela, nous allons continuer la consultation. De ce que j'ai pu entendre de vos dires et au vu de vos réactions, je pense que vous ne souffrez pas d'une chose extrêmement difficile à surmonter. Ensemble, nous parviendrons à faire en sorte que vous vous sentiez mieux.

Je hoche la tête péniblement et penaudement… pénaublement ?

Je ne sais pas comment il fait, mais ses mots me touchent. C'est le signe que c'est un sacré bon psy, le docteur-kun. Genre je dépressionne, et lui il me dit "Chut", et moi, boum, je vais mieux.

Ah mais en fait il est 'achement balèze, el doctor-kuno. Chut. Et je vais mieux. Ça doit être ça, la thérapie du silence. Faut croire que ça fonctionne plutôt bien ! J'étais sceptique, au début, mais je commence sérieusement à penser que j'avais sérieusement tort. Je n'ai pas peur de le reconnaître, bien au contraire !

Et voilà qu'il me donne une bouteille d'eau ! Sa bouteille d'eau ! Ooooh, senpai noticed me ! Je prends la bouteille d'eau à deux mains.

Je touche la bouteille d'eau de senpai ! Aaaaah ! AAAAAH ! Je bois dans la bouteille d'eau de senpai ! MES LÈVRES TOUCHENT LES MARQUES DE LÈVRES DE DOCOTORO-KUN-SENPAI ! JE SUIS DÉSORMAIS CAPABLE DE CALMER LES GENS EN LEUR DISANT CHUT !

Je vais faire usage de ces nouveaux pouvoirs qui m'ont été conférés par les dieux avec de nobles intentions ! Je réparerai les torts de mon peuple ! Je chasserai les démons de cette terre, je collaborerai avec les anges pour leur montrer une meilleure voie, je trouverai les sept boules du dragon, je deviendrai seigneur des pirates et hokage, je tuerai tous les titans et, si Dieu le veut, je trouverai enfin un adversaire qui ne sera pas terrassé d'un coup de poing !

— Rallongez-vous ou asseyez-vous, comme bon vous semble, et buvez un coup, ça vous fera le plus grand bien. S'hydrater après tant d'émotion ne pourra vous faire que du bien.

Oui ! Oui, Seigneur et Sauveur docteur-kun ! J'érigerai pour toi un autel de la bienveillance ! Un lieu où les sorciers se retrouveront pour apprendre à faire le bien (et où l'un d'entre eux sera périodiquement attaqué par mage noir sur une période de sept ans), un lieu où… où…

Je dépose la sainte bouteille d'Antioche par terre et m'allonge sur le divan, les mains sur le ventre, et soupire. Je me sentirais presque apaisé, tiens !

— Voilà, docteur… tout a commencé il y a quelques milliers d'années, quand j'ai décidé de quitter les Enfers pour venir dans votre monde. Au début, je n'avais pas d'attache, pas de liens, comme votre peuple était encore nomade, pour ainsi dire, et pas franchement intelligible, pour être tout à fait honnête. Le fun a vraiment commencé quand vous avez décidé, avec vos deux petites mains et vos dix petits doigts, qu'il était temps de construire des maisons, des villages, de cités !

Je me tourne sur le côté pour lui faire face.

— Tiens à ce propos, vous saviez que le mot cité vient du terme latin civitas ? C'est moi qui l'ai inventé. J'ai dit un jour, comme ça, en l'air, que civitas verras… ils m'ont pris au sérieux, ces couillons, ha ! Et boum, des cités partout ! Enfin bref… j'ai tout vu, tout connu, docteur-kun ! Les temples grecs, les pyramides égyptiennes, les palais cambodgiens, les forteresses incas, les bordels romain (pas mon souvenir le plus fier, soit dit t'entre nous), les galions espagnols… J'ai même mangé une fois avec le roi d'Angleterre !

Je re-soupire.

— Et aujourd'hui, docteur-kun, je me sens vide, et je me sens las. J'ai l'impression d'être arrivé en fin de vie… sauf que, n'ayant pas de vie, je ne peux pas à proprement parler mourir. Je retournerai juste en Enfer, et après un temps de repos, je reviendrai en ce haut-monde dans une nouvelle enveloppe charnelle, et je recommencerai ce que j'ai toujours fait. Sans fin en perspective. Au début, je pensais que l'Enfer, c'était en bas. Je commence à croire que l'Enfer, c'est ici.

Quand en vérité tout le monde sait que l'Enfer, c'est les autres. Rigolez pas, Sartre me l'a raconté quinze cent fois. On a pu parler longuement lors de sa dernière virée du côté de Barbecue-Land.
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Sam 21 Avr 2018 - 16:13
Quel homme bien étrange... Mais surtout fascinant. Rylan tente de passer à autre chose par ces étranges hallucinations digne d'un des meilleurs illusionnistes. Il était là pour aider ce pauvre homme pas pour ce questionné sur ses talents. Il le calme, le fait respirer et boire sa bouteille d'eau qu'il a but... Cul-sec. Ces émotions lui auraient donné une soif mortelle. Rylan se sent amuser, mais ne laisse paraître aucune émotion. Malgré le petit incident, il ne regrette pas cette heure supplémentaire pour s'occuper de lui. Et il regrette encore moins quand il lui raconte son histoire complètement déjanté. Rylan essaye de prendre tout ça pour une métaphore, mais il a du mal à s'interpréter. Mais il résume le fait que c'est un homme qui voyageait énormément, qu'il a toujours eux quelque chose à faire, un homme d'action qui maintenant s'ennuie à mourir et croit en la réincarnation. Une fois tout noté, il pose son carnet et regarde son patient.

« A ce que je comprends par vos dires vous m'avez l'air d'être un homme d'action qui a accompli énormément de chose. Ce qui est tout à fait admirable. Mais l’inconvénient de ce genre de vie, c'est que lorsque tout est calme... Que tout, c'est calmer. On s'ennuie bien trop facilement. »

Par contre il n'a pas souvenir d'avoir entendue parler d'amis ou de famille...

« Votre sensation de vide provient sans doute d'un manque de quelque chose. »

Il se penche un peu en avant.

« Je ne vous ai pas entendue parler de votre famille... Ou bien de vos amis. Partager votre expérience avec une personne qui vous tiens à cœur pourrait combler ce manque. Chaque personne a une vision différente des choses qui nous permet d'en apprendre plus encore sur ce qui nous entoure. »

Il se redresse et fini par dire le fin mot de l'histoire.

« Je pense pour le moment, par vos dires, que vous avez besoin de vous faire des amis. Des personnes avec qui vous pourrez partager votre savoir et capacité hors norme. »
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Sam 19 Mai 2018 - 17:57
[Sujet abandonné suite au départ d'Alsahir]
Artemis Esperanza
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