La vie est une aventure à tenter. - Magnus

• Prénom(s) : Magnus, choisi par sa mère, et Hovel, de la part de son père. • Nom : Aasen, héritage norvégien qui ne se voit guère sur ses traits. • Date de naissance : Né un 12 juillet, ce qui fait de lui un cancer (mais non, pas une maladie, le signe astro !) • Âge : 28 années se sont complétement écoulées depuis sa naissance. • Espèce : Sorcier, spécialisé dans les illusions. • Nationalité : Costaricien et norvégien. • Orientation sexuelle : Bisexuel, il aime toutes les formes, toute beauté. • Etat Civil : Célibataire, libre de butiner à un nouvel endroit chaque soir. • Métier / Études : Diplômé en Histoire et Histoire de l’art, il tient désormais la boutique d’antiquités de son père. • Lieu de travail : en ville, dans le centre d’Oslo. • Groupe : Civil surnaturel • Avatar : Harry Shum Jr • Code règlement : Validé par Artemis

Peau mat et yeux bruns hérités de ma mère, qui traduit sans nul doute les origines costariciennes de Magnus, il a également des traits asiatiques d’un ancêtre paternel venu de l’orient. Une mixité transposée dans son style flashy, make-up et vêtements ajustés qui mettent en valeur son apparence exotique qui ne cesse d’attirer les regards. Regards qu’il apprécie, d’où le fait qu’il prend soin de son corps, autant par le sport que par tous les produits de beauté traditionnellement utilisés par les femmes. Il a également un tatouage, « Carpe Diem » sur l’avant-bras, comme pour s’en rappeler chaque jour.

Magnus a plusieurs facettes, et selon les circonstances, il n’apparaitra pas de la même façon à tous. A son travail, il se montre certes charmant, mais professionnel, ayant le côté sérieux de celui qui connait son sujet. Il est aussi à l’écoute des clients, et sait vendre : il n’hésitera pas à exploiter une faille qu’il trouverait pour vendre un peu plus. Sinon la plupart du temps c’est une personne qui aime s’amuser, profiter de la vie, que ce soit pour sortir en boite ou à une exposition, il reste peu en place. Amusant et charmeur, il n’a aucun souci pour évoluer en société et se faire des amis, il est toujours à l’aise partout où il va. Il n’est pas du genre à jouer les hypocrites, et dit ce qu’il pense, parfois en y mettant la forme pour ne pas froisser ses amis, mais parfois très directement, surtout quand il n’est pas d’humeur à caresser dans le sens du poil. Car il n’est pas du genre à se courber devant les autres, il est sûr de lui, et n’hésite pas à rendre les coups quand c’est nécessaire. Toutefois, malgré son côté franc, il ne cherchera pas non plus les conflits, ni ne dira du mal des gens dans leur dos, ou sans bonne raison.   Une autre facette rarement vu de Magnus est son côté protecteur et bienveillant. Il se fait un devoir de cultiver une image d’insouciant égocentrique, qu’il n’est pas – enfin pas toujours. En réalité, même s’il ne le montre pas, il veille sur les siens, les aidant parfois sans qu’ils s’en rendent compte, ne voulant pas montrer qu’il tient aux autres, car quelque part c’est une faiblesse qu’il ne veut pas voir qui que ce soit exploiter.

Mon premier souvenir ? La plupart de mes souvenirs d’enfance sont flous, baignés par le soleil et la chaleur humide de mon pays d’enfance, plutôt heureux. Mais c’était le bonheur des innocents, des ignorants. Ce dont je me souviens parfaitement c’est de la pluie battante, de la température étouffante, alors que mon père m’a fait asseoir près de lui sur le canapé. J’ai neuf ans alors, et j’apprends de la bouche de mon géniteur que celle qui m’a mis au monde est partie. Pas comme morte non, juste partie, après avoir pris la plupart de ses affaires, sans explication. Enfin moi je n’ai pas eu d’explications. Avec le recul je me demande si encore aujourd’hui il ne me manque pas des informations que mon père aurait en sa possession. Il faut dire que depuis ce jour il n’a jamais reparlé de ma mère. Chaque fois que j’ai osé essayer d’amener la conversation sur elle, il a froncé les sourcils et changé ostensiblement de sujet, refusant tout simplement d’aborder le sujet, peu importe combien je me suis montré insistant. En fin de compte il ne me reste pas beaucoup de souvenirs d’elle, je suis sûr que je pourrais la croiser dans la rue et ne pas la reconnaitre. Quelque mois plus tard, nous avons emménagé en Norvège, le pays de mon père, où il a ouvert son magasin d’antiquités. J’ai mis un peu de temps à m’adapter, entre le climat radicalement différent, ou la langue également. Heureusement mon père m’avait déjà appris le norvégien, s’exprimant plus dans cette langue qu’en espagnol à la maison et faisant de moi naturellement un bilingue. Mais c’est une chose de savoir parler une langue, une autre de la parler tout le temps, à l’école ou à la maison – parce que oui, le processus d’oubli de ma mère est également passé par le fait de ne plus parler « sa » langue. Heureusement un nouveau départ n’est pas synonyme que de mauvaises choses. A la rentrée suivante je suis rentré à l’école où j’ai rencontré Hannah, Aedan et surtout Liorah, sans savoir qu’ils resteraient mes amis pendant des années durant. Les années passant, je me suis beaucoup rapproché de ses trois-là, et surtout de Liorah, celle qui supporte le mieux mes excentricités. Un psy dirait sans doute que le départ inexpliqué de ma mère à un jeune âge m’a amené à avoir besoin de m’affirmer et d’attirer l’attention. Ou alors c’est que mon physique particulier attirait déjà l’attention et que j’ai décidé d’en tirer parti. Dans tous les cas, dès le début de l’adolescence j’ai commencé à me démarquer des autres, par mon style vestimentaire, ou ma façon d’agir, qui faisait river les yeux sur ma personne. Tout le monde n’appréciait pas. Je pense juste qu’ils étaient jaloux. A vrai dire cela agaçait même mon père, mais il laissait faire, se disant sans doute que ça me passerait. Et bien ça ne m’est jamais passé. Il a dû donc faire avec, lui qui était stricte mais qui a appris à se faire tolérant pour moi. Assez pour ne pas broncher à l’annonce de ma bisexualité, que j’ai assumé pleinement dès l’âge de quinze ans. Comment pouvais-je en être déjà sûr ? Parce que mon regard caressait autant les courbes féminines que masculines, sans distinctions. Notamment mes yeux aimaient s’attarder sur une personne en particulier, qui m’était proche. Un peu plus grand moi, déjà pas mal fait à l’époque (et ça s’est amélioré avec l’âge), de beaux yeux marrons, à l’époque Aedan était pour moi plus qu’un ami, il était aussi mon béguin. Non pas qu’il le sache ou l’ait jamais su. Je ne tenais pas vraiment à écorner notre amitié avec ce genre révélation, j’avais assez vu la télé pour savoir que ça ne pouvait pas ne rien changer, alors je n’ai jamais rien dit. Au final ça n’aura rien changé, puisque notre amitié n’aura pas duré. J’aurais aimé dire que j’avais un souvenir clair de cette soirée, mais ce n’est pas le cas. Sans doute parce que je n’étais pas présent pour l’essentiel de l’affaire. J’aurais aimé l’être, empêcher ce qui s’est passé, ce qui a marqué la fin de notre enfance quelque part, et l’entrée dans l’âge adulte pour notre petit groupe. Bien entendu déjà adolescent j’étais de toutes les soirées – même quand je n’en avais pas le droit. Je savais comment faire le mur, pour échapper à l’interdiction paternel de sortir – plus tard j’ai appris qu’il était parfaitement au courant de mes fugues nocturnes, mais qu’il n’avait pas eu envie de me confronter moi et mes manières grandiloquentes, tant que je ne causais pas de problèmes. Ce soir-là, Aedan avait convaincu Liorah de venir, en lui promettant de rester avec elle. Bien sûr il ne m’a fallu plus que cette promesse qu’elle ne serait pas seule pour aller m’amuser, et finir peu de temps après dans un coin sombre avec un sportif de l’école qui ne s’assumait guère. Je n’étais revenu à la fête que pour apprendre les faits : Liorah avait failli être agressé, et son frère avait été blessé en la défendant. Ce n’est que le lendemain que j’ai appris qu’il avait usé de magie pour cela, et je passais les semaines qui suivirent à consoler ma meilleure amie alors que son frère se coupait de nous un peu plus chaque jour. Et depuis ça ne s’est pas amélioré. Quant à moi je me suis promis que je garderai désormais un œil plus alerte sur les gens que j’aimais pour les protéger si besoin. Hors de question que cela arrive de nouveau. C’est donc ce que j’ai fait avec Liorah, étant là pour elle quand son frère s’éloignait toujours plus, pendant la fin du lycée, nos études, jusqu’à aujourd’hui. Après le lycée, mon père m’a laissé habiter l’appartement au-dessus de la boutique à condition que je suis suive des cours d’Histoire et Histoire de l’Art, dans l’idée de prendre sa relève à la fin des études. J’avais donc accepté pour faire plaisir à mon père officiellement – en réalité j’adorais l’Histoire et les arts, alors je n’avais pas de raison de me plaindre. L’appartement était bien différent alors, ne contenant que l’essentiel, deux chambres, une salle de bain, une cuisine-salon-salle à manger. C’était assez pour un étudiant, et sa meilleure amie venu en ville prendre son indépendance et travailler en tant que fleuriste. La belle époque. Qui n’a pas duré. Liorah a commencé à tomber malade, devenant de plus en plus faible, sans qu’on sache quoi faire. Ce qui me tuait à petit feu, moi qui m’étais promis de la protéger mais qui ne pouvait rien pour l’aider. Assez vite donc elle s’est retrouvé à l’hôpital spécialisé, dans la partie surnaturelle du Helse Magi, me laissant seul dans cet appartement avec notre chat ronchon et les travaux d’aménagement au dessus. Pas un seul jour ne s’est passé sans que je ne la voie, ou l’appelle quand mes journées sont malheureusement trop chargées. Notre amitié reste forte alors que je me languis de trouver un moyen de la rétablir. De mon côté j’ai fait ce que mon père voulait, j’ai repris son magasin alors qu’il profite d’une retraite anticipée durant laquelle il voyage beaucoup. Mon petit doigt me dit que ses excursions à l’étranger ne sont pas sans rapport avec ma génitrice, mais je ne m’en mêle pas, j’ai décrété que ça ne me concernait plus.

▽Pseudo : Lulla(by) ▽Âge : 25 ans ▽D'où viens-tu : France ▽Scénario : Oui absolument ** ▽Présence : Je passerai presque tous les jours, mais pas sûre de RP tout autant XD. ▽Comment as-tu connu le forum : Je l’ai vu passer quelques fois dans des recherches de RPG sur Facebook, et j’ai cliqué. ▽Un commentaire ? Vous avez l’air d’une petit communauté bien sympa, j’ai hâte de jouer avec vous !