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SCARS [HiiroxMagnus]

 :: Hors jeux :: Corbeille :: RP abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Lun 7 Mai 2018 - 22:45
DAIKI Hiiro & AASEN Magnus755 mots
SCARS

Thème musical : Un p'tit fond sonore pour le plaisir des oreilles... ♥️

Voici mon troisième jour d'hospitalisation. S'il fallait décrire mes émotions et mes sensations, je pourrais tout bonnement vous écrire une nouvelle digne d'un remake de Kingdom Hospital de Stephen Kings. Mais aurais-je eu assez de force et encore du bon sens pour vous conter tout mon histoire ? La douleur qui me tiraillait les entrailles finirait-elle par gagner le combat ? La folie qui me possédait allait-elle me faire délirer davantage pour pimenter mes lignes de témoignage ? Qu'en savais-je ?

Je me souvenais de très peu de choses à vrai dire. A l'heure où je vous parle, je suis en train de me tortiller sur mon lit d’hôpital à l'aide de mon infirmière afin de changer mes pansements et mes bandages. Les premiers souvenirs qui me revenaient en tête étaient ses énormes griffes, ce regard perçant jaunâtre et cette douleur ignoble qui m'avait déchiré la chaire à vif. Je me rappelais aussi de l'odeur forte métallique qui se dégageait dans l'atmosphère. Oui, du sang et du mien en l'occurrence. Des coups de feu et d'avoir touché cette chose avant de m'effondrer par terre. Je me souvenais d'avoir mis à l'abri ma patronne. En tout cas, j'en étais quasiment sûr avant d'ouvrir ce duel de combat de coqs avec cet homme-pas-très-humain-en-fait. D'ailleurs, j'en mettrais ma main à couper ! J'avais vécu une expérience surnaturelle. Une créature de la nuit m'avait carrément déchiré l'abdomen. Je ne délirais pas. Je vous l'assurerais tôt ou tard. De plus, ma blessure elle-même n'était pas normale. Pourquoi ne guérissait-elle pas ? Elle s'infectait plus que de raison. Mon sang habituellement rouge devenait bizarrement rouge foncé, voire noirâtre... Pourtant l'équipe médicale ne tiquait pas face à ça. Pourquoi ? Comment ne pas être étonné par ma blessure ? Les animaux sauvages qui vivaient en Norvège ne faisaient même pas ce genre de blessures-là, ni un ours brun, ni un loup, ni un lynx. Alors comment pouvait-elle rester de marbre face à elle ? Je ne comprenais rien. Que me cachait-on ?

Trêve de bavardages et de plaintes. J'avais marre d'être dans cet état-là sans pouvoir bouger et sans pouvoir m'être utile. En temps normal, j'adorerais traîner au lit avec Mei, ma petite féline sur le ventre pour lui faire des papouilles, mais là, je ne le supportais plus. Non, rectification ; je ne supportais rien de cet endroit. Le blanc immaculé. Les effluves de désinfectants et de médicaments. Les bip bip incessants d'appareils compliqués. Les bruits de chariots ou de tables dans les couloirs. Les voix affolées de médecins urgentistes ou encore des odeurs de gens malades. Tout ça me rendait encore plus malade que je ne l'étais. Même la pauvre blessure qui suintait de mes bandages ne me faisait pas autant d'effets.

Soudainement, je prenais ma barre de lit et me forçais à descendre. Après quelques échecs de ma part et la blouse médicale débraillée, je parvenais enfin à me tirer d'affaire. Le carrelage me lança une petite électro-choque de froid dans la plante de mes pieds et me réveilla net. Je cherchais désespérément mes souliers que je chaussais sans plus tarder et m'avançais vers la sortie.  

▬ Putain... Faut que je sorte d'ici, soufflais-je en sentant mes articulations abdominales jouaient avec ma chaire meurtrie.


Je me retournais pour analyser la situation. Mes vêtements étaient dans un sac. Du moins, ma veste et mon pantalon. Ma chemise n'était plus qu'un lointain souvenir mais j'avais un pull. Sûrement, était-ce Eretria qui avait ramené mon sac. Merci. Je me changeais maladroitement et passais la tête à l'extérieur de la porte. Partir. Je devais partir. Vite. Maintenant. Tout de suite !

Plus j'avançais, plus la douleur me donnait envie de me tordre en avant. C'était ignoble comme sensation. Je grimaçais tout en faisant une légère pause à l'abri des regards indiscrets, la main appuyée contre le mur et le regard vrillé sur les bifurcations stratégiques. Pourvu que personne du personnel ne passe ! Mais il y avait un seul individu qui passa. Un homme d'allure excentrique, pourtant qui me rappelait bien ma propre excentricité avant d'être un garde du corps, s'approcha de l'aile parallèle. Je ne saurais dire pourquoi mais il était mon billet de sortie.

▬ Excusez-moi ? hélais-je discrètement en agitant mon bras vers lui.



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Anonymous
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Mer 30 Mai 2018 - 20:16
SCARS [HiiroxMagnus] Tumblr_inline_oupus9ga8h1s535ue_400

Si on m’avait annoncé des années plus tôt que je deviendrais un habitué des visites à l’hôpital, j’aurais bien ri. Et me voilà, ressortant de la chambre de ma meilleure encore une fois, pour la énième fois. Depuis le temps que Liorah est interné, j’ai arrêté de compter le nombre de fois que je suis venu la voir. Même si je déteste l’endroit, je ne peux pas juste prétendre qu’elle n’existe pas, alors qu’avec mon père, elle représente un pilier de ma vie – et la plupart des gens s’accordent pour dire que je ne suis déjà pas assez stable. Alors je prends sur moi, je souris et viens la faire rire, m’assurer qu’elle va bien. Parce que bordel, c’est tout ce dont je suis capable de faire pour elle. Je lui ai déjà fait défaut quand nous étions ado, à cette maudite fête qui a bouleversé nos vies de bien des manières. Et je lui suis à nouveau inutile, alors qu’en tant que sorcier, on pourrait s’attendre à ce que je puisse l’aider un peu avec cette fichue maladie. Mais non, encore une fois je fais partie du décor, un beau pot de fleur, mais un pot de fleur quand même. D’ordinaire on me qualifie de quelqu’un de joyeux et aimable, mais cette histoire me met dans une rogne pas possible. J’essaie tout de même de ne pas trop y penser, parce que ma culpabilité ne va rien changer.
C’est la tête dans les airs que j’avance dans les couloirs, laissant mes pieds me diriger automatiquement. On pourrait croire qu’ils connaissaient par cœur le chemin, mais il s’avère que non alors que je lève les yeux et m’étonne de ne pas reconnaitre le couloir où je me trouve. Zut, comment je suis arrivé là moi ? Je m’avance vers les panneaux que quelqu’un a eu la bonne idée d’installer sur le mur à l’intersection. En lisant les indications je comprends que j’ai dû louper un tournant quelconque, car j’ai quitté l’aile réservée au surnaturel, mais que je suis encore bel et bien dans ce fichu établissement de soins. Je suis juste dans la partie « normale » de l’hôpital. Je lâche un soupir, agacé contre moi-même, et fait demi-tour, décidé à sortir d’ici. Le côté aseptisé des lieux jure horriblement avec mon look, s’il faut une raison supplémentaire. Je ne fais que quelques pas avant d’être interpellé par une voix masculine. Mon regard se porte aussi sur la source des deux mots pour découvrir un jeune homme aux traits asiatiques, et visiblement affaiblis, probablement blessé. Perplexe, je m’approche un peu perplexe mais aussi très curieux : « Bonjour ! Je peux vous aider ? ».

En réalité, je ne suis pas sûr d’être la personne la mieux placée pour lui venir en aide, mais en même temps il n’y a personne d’autre dans le couloir. Appuyé contre le mur comme il l’était, il est évident qu’il n’est pas au mieux de sa forme. J’ignore ce qu’il a, et je n’ai pas lu complètement le panneau, donc j’ignore dans quel service je me trouve. La meilleure façon de savoir la nature de son mal-être ce serait d’user de magie, mais même comme ça, il faudrait que je le touche – et que ce soit un truc évident. Mes talents ne repose absolument pas dans les soins, alors je serais incapable de reconnaitre une maladie pernicieuse. Et même si j’arrive à reconnaitre le type de mal, je ne suis même pas certain de pouvoir dire à quel point la personne que j’examine va mal. La magie destinée à soigner n’est absolument pas mon domaine. Et encore, depuis que Liorah est malade, j’ai fait pas mal de recherche dans l’espoir de pouvoir l’aider. Je continue d’ailleurs même si elle l’ignore. Autant dire qu’avant j’étais une quiche, même pas capable de soigner une coupure magiquement, je me contenter de désinfecter et mettre un pansement dessus. Conclusion : même s’il me laisse le toucher, je ne suis pas sûr de pouvoir déterminer ce qu’il a, ne parlons pas de le soigner.
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Jeu 7 Juin 2018 - 2:18
DAIKI Hiiro & AASEN Magnus520 mots
SCARS
S'il fallait dire que je comptais prendre la poudre d'escampette dans cet hôpital, on m'aurait sûrement pris pour un fou. Habituellement, ce genre de lieux était censé soigner les personnes malades ou ceux qui semblaient être dans le besoin d'être rafistolé pour n'importe quel motif, mais pas de laisser ces derniers partir sans aucune raison. N'est-ce pas ? Pourtant, il aurait beau être quelque chose de bienveillant, moi, je ne le voyais pas de cet oeil. Cet endroit me donnait des souvenirs ô combien douloureux et confus sur mon passé et je me demandais pourquoi il déclenchait une telle émotion vive de ma part. J'avais essayé à plusieurs reprises de me détendre, puisque ce n'était absolument pas ma première escale par ici. Je consultais souvent pour des blessures minimes ou graves à cause de mon métier très physique. Certes, être garde du corps, il fallait s'attendre à devenir un preneur de balles ou de coups. On était formé pour ça. Mais, au fond, cette panique semblait plus profonde que nécessaire. Un peu comme un traumatisme, je pensais.

M'enfin ! Je pouvais ne plus m'inquiéter davantage puisque j'avais un moyen de sortir d'ici rapidement. Je voulais des réponses à mes questions sur le pourquoi du comment, ma blessure ne guérissait pas et du silence alarmant du personnel médical. C'était foutrement louche tout ça. Vraiment.

Délicatement, je me décollais de mon mur pour m'avancer vers cette personne. Elle arrivait à point nommée et j'allais saisir cette occasion coûte que coûte, qu'importe si la mise était élevée.

▬ Excusez-moi ?


▬ Bonjour ! Je peux vous aider ?


▬ Oui... Je me suis perdue dans les couloirs. C'est tellement grand ici.


En effet, je jouais la carte du patient égaré alors autant continuer sur cette lancée. Je n'avais pas d'autres idées de toute manière pour sortir d'ici. Il fallait que je trouve une astuce pour qu'il puisse être mon complice, mais comment. Je ne savais pas. Fallait-il que je lui révèle mes intentions ? Que je trouvais cet hôpital très étrange et que je connaissais l'existence de créatures surnaturelles ? Et s'il me prenait pour un fou à lier ? Je grimaçais légèrement après m'être arrêté à quelques mètres de lui et déposais ma main sur son épaule pour reprendre mon souffle. Tout compte fait, pas le temps de jouer la comédie. Autant m'y prendre comme un bourrin comme je suis si doué de le faire.

▬ Aidez-moi à retrouver la sortie, s'il-vous-plaît ! C'est très important !


Je cherchais à établir un contact imminent avec lui, histoire qu'il comprenne que j'avais réellement besoin de son aide, là, maintenant et tout de suite. Ma voix s'était empressée à débiter au point que mes mots se perdirent dans un souffle. Mes doigts s'étaient sournoisement resserrés sur son épaule pendant que l'autre maintenait mon abdomen avec grande peine.

▬ Vite, je ferais tout ce que vous voulez, mais sortez-moi de là !



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Mer 1 Aoû 2018 - 0:55
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Jeu 2 Aoû 2018 - 21:04
Pour ma part, oui, je veux toujours jouer avec ce cher Magnus s'il revient un jour aha ! SCARS [HiiroxMagnus] 3584426290
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Dim 5 Aoû 2018 - 16:17
[Rp abandonné suite au départ de Magnus]
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