Besoin d'aide.... (Alex J. Karev)

Ça fait maintenant quelques semaines que je suis arrivé dans cette ville. La première chose que j’ai dû faire c’était de trouver un emploi. Ceux sans quoi je n’aurais pas pu trouver une maison. Au final ce en fut pas une maison, mais un appartement en colocation, en soi… Quelque chose de tout à fait normal pour un être humain. Et puis ça me permet d’avoir au moins un humain en « piliers » centrale. Même si je suis sûr et certaine que ma colocataire n’est pas humaine. Mais avant d’en être sûr… Je ne pouvais pas vivre sous ma forme renarde comme bon me semblait « chez moi » vu que c’est plutôt un « chez nous ». De toute façon je me devais de faire profil bas ici si je voulais avoir la chance de retrouver quoique se soit concernant ce démon aux yeux jaunes.

Mais je dois dire que ça me démangeait les pattes et le corps de revenir à mon état naturel ! Alors… J’étais sortie vers 20 heures. Le jour était en train de tomber au vu de l’été et je partais rapidement vers la forêt ! J’avais un grand besoin de me dégourdir les pattes et de courir comme il se devait dans les forêts d’Oslo ! C’est ainsi qu’arrive au bord de cette dernière je me transforme totalement en jolie renarde. Je cache mes différentes queues pour n’en former qu’une et voilà qu’une course folle commence ! Seulement… Je suis rapidement coupé lorsque je sens une douleur lacérée ma patte arrière. Ni une, ni deux, j’hurle de douleur de mon cri de renarde, tandis que ma patte se retrouve coincée dans un piège d’humain ! Saleté d’humain ! Saleté de chasseur ! Je vous aurais tous ! Plus je bouge, plus le piège se referme, plus je pleure… Et j’hurle.

Ma patte arrière se retrouve prise au piège, écraser entre ses dents de fer qui me broie l’os. Je hurle à la lune, même si je ne suis pas un loup-garou. Je hurle de douleur, en réalité je pleure, mes yeux de renarde son humide de douleur, mais mon pleure parais comme un cri pour n’importe quel humain qui m’entendrait. Je n’ai même pas la force de me retransformer en humaine tellement ça me fait mal. Tellement ça me déchire. Je suis tellement dans la tourmente que je n’entends pas des pas approcher et lorsque je vois l’homme, je panique un peu plus. C’est le chasseur ! Il va me tuer ! Je tente donc de bouger, me faisant encore plus mal. Je hurle, je n’écoute pas ! Il me parle, mais sa voix est brouillonne, est lointaine, est douloureuse. Je ne veux pas mourir comme ça, hors de question. Je sens le piège qui se referme un peu plus et ça me fait mal. Mais si je veux échapper à une mort certaine je dois lui faire peur ! Je n’aime pas forcément ça, mais je me concentre de toutes mes forces pour redevenir l’humaine que je suis, là devant lui… Pour qu’il fuit ! Qu’il prenne peur et que je puisse me battre plus agilement !

Je ne sais pas ce que me veut cet homme… Mais les Hommes sont le mal ! J’aurais dû me douter que dans ce siècle aussi et même dans cette forêt qui paraît pourtant paisible, on y chasse l’animal ! Je hurle de douleur, mais la peur de me faire attraper pour ma fourrure est encore plus grande alors… Je me transforme, ne faisant que renformer ma douleur. Ma cheville est plus grosse que ma patte de renarde, alors je hurle, pleurant plus fort tandis que l’homme en tombe presque en arrière.

-Laissez-moi !

Je hurle ces mots avant qu’il ne me fasse comprendre qu’il ne me veut pas de mal. Je le fixe, le visage trempé tellement les pleure ne cessent pas… Il se désigne alors et m’annonce sa profession. Je le regarde un instant… Et me repliant un peu sur moi-même, je ne réagis plus vraiment, hormis être parcouru de spasmes de douleur… J’ai si mal… Si mal....

J’ai eu si peur que se soit l’un de ces chasseurs qui devrait mourir plutôt que de vivre que je me suis changé sans pensée aux conséquences. Malheureusement, où heureusement je ne sais pas encore, il ne meurt pas d’une crise cardiaque… Finalement je dirais heureusement puisqu’il me dit être médecin et je comprends qu’il me veut du bien, bien… Que j’ai beaucoup de mal à réfléchir. Lorsque je le vois saisir son portable et me dire qu’on va aller à l’hôpital je fronce les sourcils et tente d’attraper le cellulaire pour l’en empêcher.

-Non ! Je suis nue ! Comment je vais expliquer ça hein !

Je plisse alors les yeux, la douleur me faisait tellement mal que je suis sur le point de m’évanouir.

-Ou déshabilles-toi, toi aussi ! Aaa… Aller ! Qu’il y est une explica… aaaation logique à ça ! Aaah !

Plus je parle, plus je m’agite, plus j’ai mal, mais je ne cesserais pas de me battre pour autant !

Je pense qu’il va mettre du temps à se remettre de ce qu’il vient de moi. En même temps je ne pense pas qu’il s’attendait à ce qu’un renard devienne une jeune femme, sous ses yeux ébahis parce que pour le coup c’est le cas ! Enfin… Il ne me veut peut-être pas de mal, mais il veut appeler les urgences et il en est hors de question alors je m’agite pour attraper son portable, mais il le recule assez pour que je ne puisse pas. Et puis ne je n'ai tellement mal que… Je n’ai pas d’autre choix que de cesser de m’agiter en geignant de douleur tandis qu’il m’explique qu’il va trouver une solution.

Solution que je trouve ! Qu’il se déshabille aussi et c’est régler ! D’ailleurs il me passe tout ce qui concerne le haut de son corps et je le fixe alors qu’il semble peu sur de lui. Le regardant dans les yeux et essayant de ne pas parler trop fort à cause de téléphone, je prends un air aussi déterminé que la douleur me le permet.

-Toi et moi… On a couché ensemble !

Soufflant de douleur, je tente de ne plus bouger, mais je laisse échapper quelques sanglots, la douleur devient telle que je sais que je ne vais pas tarder à m’évanouir… D’ailleurs… Je crois que c’est plus ou moins le cas, car soudainement tout devient noir...