Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
Revenir en haut Aller en bas



 

Le forum dispose de son propre magazine, viens en lire plus ici !
Rejoignez-nous sur Discord si l'envie vous prend !

Ce mois-ci, nous fêtons les anniversaires des personnages de : Eretria P. & Lilith N. Syclista !
Pour faire vivre le forum toujours plus, ça ne prend que quelques secondes, votez aux top-sites ! Clique ici !

Venez signaler vos sujets terminés/abandonnés par ici !

Venez réclamer vos TWIP's ici !
Si vous avez envie d'un rp, mais que vous n'avez pas d'idée de partenaire, la foire est parfaite pour vous juste ici !

Venez en découvrir encore plus sur les autres personnages grâce aux formspring dispo ici !
Le deal à ne pas rater :
Manga Chainsaw Man : où acheter le Tome 17 édition Collector de ...
19.99 €
Voir le deal

Soins à domicile [PV Hiiro]

 :: Hors jeux :: Corbeille :: RP terminés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Lun 4 Juin 2018 - 13:27

Ombeline consulta le petit papier où elle avait noté l'adresse d'Hiiro Daiki, son patient. Elle leva la tête pour vérifier le numéro de l'immeuble et sourit. C'était bien là. Elle piocha un bonbon dans le paquet ouvert dans son sac, le fourra dans sa bouche et entra.

L'infirmière avait suivi son cas à l'hôpital et c'était tout naturellement qu'elle s'était proposée quand on avait abordé la question de soins à domicile après son départ. Bien que le patient soit humain, ses blessures étaient très étranges et Ombeline avait bien remarqué que les médecins s'inquiétaient. Elle était déterminée à apporter autant d'aide que possible, que ce soit avec ses compétences médicales ou avec son sourire et sa bonne humeur. Les humains étaient fragiles et éphémères, elle le savait parfaitement, mais ce n'était pas une raison pour laisser leur vie échapper aussi facilement.
Et puis elle aimait bien les soins à domicile, elle avait plus de temps à accorder que pendant son service à l'hôpital. Cela lui permettait de mieux s'occuper du patient, de prendre le temps de le rassurer et en plus elle n'était pas obligée de mettre son uniforme d'infirmière. Non pas qu'il soit laid, mais elle le trouvait plutôt triste en général. Elle portait donc une robe cintrée à carreaux, y avait épinglé un petit pin's arc-en-ciel, et ses bottines à talons lacées claquaient joyeusement dans les escaliers.

Elle arriva devant la porte 64 et sonna. Lorsque celle-ci s'ouvrit, elle lança avec sa bonne humeur habituelle :
- Bonjour, je suis Ombeline Smith, votre infirmière, nous avions rendez-vous.
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 7 Juin 2018 - 1:22
DAIKI Hiiro & SMITH Ombeline359 mots
SOINS A DOMICILE
Voilà quelques jours que j'étais sorti de l'hôpital. Il était enfin temps ! Je devais vous l'avouer, je détestais ce genre d'endroits. Vous vous dites pour quelle raison ? Eh bien, ça ne me faisait point rappeler de bons souvenirs à vrai dire. Le passé devait être le passé, et pourtant, certaines choses pouvaient vous hanter quoi que vous fassiez. C'était ballot.

Que vous dire de plus ? Si j'allais bien ? Oui et non. Le lit d'hôpital ne me manquait pas. Cependant, ma forme ne semblait guère s'améliorer. C'était tout le contraire. Cette foutue blessure prenait son pied pour me torturer physiquement et moralement. Et croyez-moi, ça me perturbait. Je n'avais pas l'habitude d'être aussi inactif depuis que j'ai choisi ce métier. Je voulais guérir au plus vite mais mon corps ne semblait pas être du même avis...

L'hôpital m'avait donné une infirmière à domicile pour que les soins se poursuivent malgré tout. Etant donné mon malaise, et ma potentielle fugue de la dernière fois, ils avaient préférés m'autoriser une sortie temporaire que me laisser dans un état d'angoisse.

Soudain, un bruit m'extirpa de mes pensées. Une sonnette qui m'aiguillait sur l'arrivée de mon infirmière. C'était notre premier rendez-vous médical aujourd'hui. J'espérais que ça ne serait pas une autre pâle copie de mon premier infirmier taciturne, sinon, bonjour l'ambiance. Je soupirais automatiquement après cette pensée et tiquais en me relevant de mon lit. Une légère plainte s'échappa de mes lippes.

▬ Saleté de plaie...


Je reprenais mon souffle en me dirigeant vers la porte d'entrée, assez lentement, vêtu de mon peignoir. Avant d'ouvrir, je nouais mon peignoir, prenais une inspiration pour ne pas paraître souffrant et tournais la poignée. Une main discrète sur mon ventre et le bras appuyé sur la porte, je souriais légèrement à ma visiteuse plutôt bien sapée en toute bonne surprise.

▬ Oh ? C'est étonnant... de voir une infirmière sans son accoutrement, soufflais-je en la reluquant un moment. Mais, entrez. Je suis Hiiro Daiki, enchanté.



Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Ven 8 Juin 2018 - 22:20
Le sourire d'Ombeline s'élargit à sa remarque. Sans être excessivement coquette, elle aimait tout de même produire son petit effet.

- On n'est pas obligé de porter l'uniforme quand on est dehors, alors j'en profite, je trouve que ça fait moins triste.


Elle entra et examina rapidement la décoration. Cela donnait toujours une petite idée de la personnalité de la personne qui y vivait. C'était plutôt sobre et rangé. Ombeline aimait les gensordonnées. C'était toujours agréable d'entretenir une conversation avec.
Elle aimait aussi les personnes désordonnées. C'était aussi très sympa de parler avec.
En fait... elle aimait tout le monde. Ce qui permettait une infinité de bonnes conversations.

La fée se tourna vers lui et entra dans le vif du sujet.

- Comment allez vous ? La dernière fois que je vous ait vu, la blessure était vraiment vilaine.

Elle n'avait pas eut tout le détail de son dossier. Elle était infirmière, pas médecin. Mais elle avait l'essentiel, c'est-à-dire les soins à effectuer. Et puis elle avait suivi son cas, ce qui faisait qu'elle était plus que compétente pour traiter toute complication possible.

- Et si nous nous installions ? Proposa t'elle en se dirigeant automatiquement vers le canapé.
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Sam 16 Juin 2018 - 21:18
DAIKI Hiiro & SMITH Ombeline397 mots
SOINS A DOMICILE
Je penchais légèrement ma tête sur le côté tout en l'observant. Cette demoiselle était très attrayante pour être honnête. Son sourire ne la quittait presque jamais. Bien au contraire, elle s'étincelait à chacune de ses risettes et même après ma remarque, alors je ne m'en plaignais pas.  

▬ Oh ? C'est étonnant... de voir une infirmière sans son accoutrement. Mais, entrez. Je suis Hiiro Daiki, enchanté.


▬ On n'est pas obligé de porter l'uniforme quand on est dehors, alors j'en profite, je trouve que ça fait moins triste.


▬ Je vois, mais ce serait dommage d'abîmer vos beaux habits après vos services. Imaginez du sang de vos patients, ce serait surtout ça qui serait triste.


Je souriais un peu tout en m'effaçant de l'entrée pour lui céder le passage. L'appartement semblait assez présentable pour un homme célibataire tel que moi. J'admettais que je ne faisais pas souvent le ménage, mais au moins, une journée entière par semaine. Enfin, il m'arrivait de tricher. Je regrettais les fois où c'était Yumi, ma sœur cadette qui s'occupait de tout ça lorsque nous étions aux USA.

▬ Comment allez vous ? La dernière fois que je vous ait vu, la blessure était vraiment vilaine.


▬ Mh, je vais bien, je crois ? Ma blessure est assez vilaine, Madame Smith. Je crois qu'elle prend beaucoup de temps à cicatriser... Peut-être qu'elle s'infecte, c'est bizarre.


Les sourcils froncés, je refermais la porte derrière elle tout en feignant de ne pas avoir mal pour la rejoindre vers le canapé. Je m'inquiétais quand même pour ma plaie, puisque ce n'était pas n'importe qui qui l'avait fait. C'était justement une créature surnaturelle, mais j'avais sous-estimé cette blessure.

▬ Et si nous nous installions ?


▬ Très bien... Je vous conseille malgré tout de protéger vos vêtements, sait-on jamais.


D'un geste délicat, je dénouais ma ceinture pour enlever mon peignoir et faisais glisser le tissu de mes épaules pour ensuite le présenter à mon interlocutrice. Elle ne serait sûrement pas prête de soigner ma plaie dans une condition aussi... catastrophique. Exagérais-je ? Non du tout. Je grimpais sur le canapé et m'allongeais le plus prudemment possible et lui laissais la voie libre. Mon torse était d'ailleurs recouvert de bandages. 



Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Sam 16 Juin 2018 - 22:31
Lorsqu'il fit allusion au fait qu'elle pourrait se salir, Ombeline se retint de préciser qu'on ne laissait jamais de patient dans un tel état dehors. Ce n'était pas la peine de lui faire des reproches. Déjà que ça ne devait pas être très pratique de ne pas aimer l'hôpital quand on était blessé à un tel point... Elle préférait plutôt retenir le fait qu'il s'inquiétait pour elle. La fée n'y avait pas pensé à vrai dire. Elle se fichait pas mal de ses vêtements. Quand on traversait les siècles, certaines choses  devenaient totalement superficielles. Si elle tâchait sa robe de sang, soit elle partait au lavage, soit elle en achetait une autre si ce n'était pas récupérable. Rien de très grave en soi.
Enfin, traverser la rue couverte de sang était un autre problème, en effet. Tant pis. Elle avait vu pire et elle avait actuellement plus important à traiter : un patient.

▬ Comment allez vous ? La dernière fois que je vous ait vu, la blessure était vraiment vilaine.

▬ Mh, je vais bien, je crois ? Ma blessure est assez vilaine, Madame Smith. Je crois qu'elle prend beaucoup de temps à cicatriser... Peut-être qu'elle s'infecte, c'est bizarre.



Un patient dont l'état était plutôt préoccupant. Sans montrer son inquiétude, toujours un sourire rassurant aux lèvres, elle proposa de s'installer.

▬ Très bien... Je vous conseille malgré tout de protéger vos vêtements, sait-on jamais.


Sur ces mots, il retira son peignoir et lui présenta. Ombeline eut un petit rire, touchée de cette attention. Au moins, elle ne sera pas couverte de sang, c'était sûr. Même si elle ne pensait pas que ça aurait été le cas. Elle n'allait pas opérer, juste désinfecter et panser une plaie. Normalement.

- Merci, c'est gentil.

Elle l'enfila et dû retrousser les manches pour ne pas être gênée dans ses mouvements. Elle flottait un peu dedans mais heureusement, elle pouvait régler ce problème en serrant la ceinture autour de sa taille. Elle écarta les bras, un peu amusée par la situation :

- Rassuré ?

Elle connaissait d'autres collègues qui auraient tout fait pour se mettre vite au travail, elle, en revanche, préférait mettre ses patients à l'aise pour que les soins soient le moins désagréables possibles.

Lorsqu'il fut installé, elle sortir son matériel et commença à expliquer :

- Je vais d'abord vous ausculter, vérifier que tout va bien globalement, et ensuite j'enlèverais les bandages pour vérifier la plaie.

Les gens réagissaient mieux quand ils savaient ce qui allait leur arriver en général.

Ombeline prit sa tension, écouta son cœur, etc. et prit soin, à chaque fois, de le rassurer avec un petit mot gentil. Elle croyait fermement que le moral jouait beaucoup dans le processus de guérison. Combien de cas anodins avait-elle vu dégénérer parce que le patient avait perdu tout espoir ? Et à l'inverse, combien de cas désespérés s'étaient améliorés grâce à un moral et un soutient à toute épreuve ? D'ailleurs était-il soutenu par ses proches ? C'était plutôt important de ne pas être seul dans ce genre de situation, surtout s'il y avait un risque de complications. Il valait mieux que quelqu'un passe le voir tous les jours pour s'assurer qu'il allait bien, qu'il n'avait pas fait de malaise ou autre. Enfin, il devait sans doute avoir un.e petit.e ami.e qui veillait sur lui. Il avait l'air plutôt gentil et beau garçon, le genre qui ne restait jamais vraiment seul. Un avantage dans ce genre de situation.
Ombeline se nota dans un coin de la tête de lui poser la question quand même. Ce serait une piètre infirmière si elle ne s'assurait pas qu'il y avait bien quelqu'un pour appeler les secours s'il se trouvait dans une situation critique.
En tout cas, son examen se passait plutôt bien pour le moment et elle n'en avait pas douté une seconde ! Il avait l'air d'être le genre de personne à prendre soin de lui. C'était une excellente chose.  

Lorsque vint le moment d'examiner la plaie, elle enfila une paire de gants en latex, s'assit au bord du canapé et défit délicatement le bandage. Elle se souvenait parfaitement de l'état de la plaie la dernière fois qu'elle l'avait vu à l'hôpital. Et c'était quasiment le même... Étrange. Intriguée, l'infirmière fronça légèrement les sourcils et demanda :

- Que vous est-il arrivé pour vous retrouver avec une telle blessure ?

Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Dim 17 Juin 2018 - 23:17
DAIKI Hiiro & SMITH Ombeline567 mots
SOINS A DOMICILE
Il me semblait avoir décelé un teint sombre sur son visage. Avais-je réussi à l'inquiéter sur mon état de santé ? Je ne le savais pas. Peut-être que ma blessure la troublait puisqu'elle n'était pas très normale... pour tout dire. En même temps, je m'étais fait attaqué lorsque je protégeais ma seconde patronne, répondant au doux nom d'Eretria, sur mon lieu de travail. D'ailleurs, le Paradise Night Club devenait de plus en plus étrange. Je me disais qu'il fallait avoir une discussion sérieuse avec ma contractante principale, Lilith. Me cachait-elle des choses ?

En venant à Oslo, je n'imaginais pas que j'allais avoir autant d'ennuis en si peu de temps. J'hésitais à dire à ma sœur cadette de me rejoindre si c'était le cas, mais la connaissant, elle allait sûrement venir. Mise à part ça, je vivais seul depuis mon arrivée. J'avais pour seule et agréable compagnie, Mei, ma petite Chartreuse féline. Une vraie petite friponne cette-là !

L’infirmière se mettait à glousser lorsque je lui avais présenté mon peignoir. Ben quoi ? C'était pas grand chose... Je cherchais juste à ne pas abîmer ces vêtements. De toute manière, si ça lui arrivait, c'était uniquement de sa faute. Mais, ses habits étaient réellement beaux. Je savais ce que ça faisait de perdre de beaux fringues lorsqu'on mettait le prix ! Et dieu sait combien de fois, j'avais ragé contre ma machine à laver pour les tissus déteints !

Voilà qu'elle enfilait mon peignoir, ça me faisait automatiquement ricaner une fois qu'elle bougeait avec son nouvel accoutrement. C'était à la fois comique et adorable. J'acquiesçais à sa question et semblais à présent plus "rassuré" comme elle le disait si bien.

▬ Oui, c'est beaucoup mieux !


▬ Je vais d'abord vous ausculter, vérifier que tout va bien globalement, et ensuite j'enlèverais les bandages pour vérifier la plaie.


▬ Oh ? D'accord, je vous fais confiance. Allez-y.


Elle semblait connaître son travail et savoir s'y faire. Je préférais beaucoup sa compagnie puisqu'elle me mettait tout de suite à l'aise. Pour tout dire, le domaine médical, ce n'était absolument pas mon truc. Depuis ce qui s'est passé aux USA, je tenais en horreur tous les centres d'hôpitaux. Alors lorsqu'elle me parlait en ignorant le silence, ça me rassurait un peu. Si elle était mon infirmière depuis le début aux urgences, possible que je ne me serais pas enfuis ni être pris d'une crise d'angoisse à chaque fois que je me retrouvais seul.

Elle m'auscultait tranquillement et je restais pour le moment très sage et silencieux. Encore heureux que je n'avais pas repoussé un infirmier ou grondé dessus parce qu'il faisait mal son travail. Mais dès qu'elle commençait à s'occuper de ma plaie, je me renfrognais sur le canapé. La douleur revenait lorsqu'elle faisait mumuse avec la zone frêle de ma blessure. Je peinais même à ne pas échapper une brève plainte.

▬ Que vous est-il arrivé pour vous retrouver avec une telle blessure ?


▬ Croyez-moi, si je vous raconte cette anecdote, vous n'allez pas me croire. Haha... Disons que c'est un accident de travail au Paradise Night Club. Je suis le garde du corps des jumelles Syclista.





Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Ven 22 Juin 2018 - 15:57
Ombeline n'aimait pas sentir son patient se crisper sous la douleur. Elle aurait aimé ne pas provoquer ce genre de réaction, mais c'était pour son bien. Il fallait qu'elle désinfecte cette étrange plaie. Elle agissait le plus délicatement possible et lui parlait pour détourner son attention.

▬ Que vous est-il arrivé pour vous retrouver avec une telle blessure ?

▬ Croyez-moi, si je vous raconte cette anecdote, vous n'allez pas me croire. Haha... Disons que c'est un accident de travail au Paradise Night Club. Je suis le garde du corps des jumelles Syclista.


Son sourire s'étira légèrement au coin de ses lèvres. Pas le croire, hein ? Il n'y avait qu'un humain pour penser qu'il restait des choses impossibles en ce bas monde. C'était adorable.

▬ Oh, vous savez, on voit énormément de choses étonnantes dans mon métier. Au moins on reste ouvert d'esprit...

Tandis qu'elle continuait de nettoyer doucement la plaie, elle continua de converser sur ce sujet. En plus de focaliser son esprit sur la discussion, elle voulait savoir si cette blessure était d'origine magique. Enfin. Non. Vu sa forme, il était clair qu'elle l'était. Ce qu'il fallait savoir c'était quel type de magie. Et s'il ne fallait pas des soins plus particuliers du coup. C'était étrange d'ailleurs que les médecins l'aient laissé sortir dans cet état.

▬ Je suis en ville depuis peu, j'ai beaucoup entendu parler de cet endroit mais je n'y suis jamais allée.

Elle tenta une approche, gardant un ton rassurant, toujours un petit sourire bienveillant aux lèvres :

▬ En tout cas, je ne pensais pas qu'ils avaient des animaux capable de faire ce genre de chose.

Aborder le surnaturel avec un humain était toujours une chose délicate. Leur esprit refusait parfois de s'y confronter et, le plus souvent, ils cédaient à la peur ou pire... à la folie. Ombeline n'avait aucune réticence à les informer, mais préférait que cela se passe en douceur, que ça soit une merveilleuse découverte, pas un horrible cauchemar. Être blessé de la sorte était un très mauvais premier contact et elle comprenait qu'il pense qu'on ne le croirait pas. Elle comprenait aussi qu'il puisse, par la suite, se méfier des êtres surnaturels. Et c'était plutôt triste. Il valait mieux petit à petit l'amener à au moins accepter ce qui lui était arrivé avant que son esprit ne tente de trouver d'autres solutions pour se cacher cette vérité et développe un petit embryon de folie.

Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Ven 29 Juin 2018 - 18:44
DAIKI Hiiro & SMITH Ombeline717 mots
SOINS A DOMICILE
J'aurais bien aimé être moins chochotte devant elle pour qu'elle puisse soigner ma plaie sans aucune inquiétude, sans la moindre interruption et sans jugement quelconque, mais la réalité était cruelle et des plus vives. C'était foutrement douloureux de jouer avec une plaie infectée par quelque chose qui dépassait l'entendement. Une bestiole venue du monde obscure. Oui, je ne le niais plus tout à fait à présent. Cette créature...
Elle avait des yeux étranges de couleur...
Jaune, orange, je ne saurais vraiment le clarifier.
C'était assez flou dans mon esprit.
Mais, je me souvenais de ses griffes qui déchiraient mon abdomen.
Je me souvenais de la douleur qui me possédait.
Je me souvenais de la couleur incarnadine de mon propre sang sur le bitume du parking.
Je me souvenais de l'odeur imminente de métal qui dégageait dans l'air.
Je me souvenais des balles qui fusaient sur ma cible qui était mon agresseur quelques secondes auparavant.
Inutile de préciser que ces brides... ces réminiscences étaient encore confus au fond de mon esprit.

▬ Croyez-moi, si je vous raconte cette anecdote, vous n'allez pas me croire. Haha... Disons que c'est un accident de travail au Paradise Night Club. Je suis le garde du corps des jumelles Syclista.


▬ Oh, vous savez, on voit énormément de choses étonnantes dans mon métier. Au moins on reste ouvert d'esprit...


Elle ne me paraissait pas très surprise de ma réponse. Elle était même très amusée. Je restais un bref moment interrogateur et confus en fronçant mes sourcils. Ouvert d'esprit hein... Et si, je lui disais la vérité et qu'elle me riait au nez, comment va-t-elle me considérer maintenant ? Pour un fou à lier à enfermer dans un asile ? Je pinçais mes lèvres en réfléchissant. Bon... Je pouvais juste un peu l'aiguiller, elle pouvait voir s'il fallait développer ou passer à autre chose.

▬ Ha oui ? Vous voyez quoi comme choses étonnantes par exemple ? En ce qui me concerne, je... Je me suis fait blessé par une bestiole. Vous voyez. Elle m'a attaqué, griffé et elle s'est enfuie ensuite. Et me voilà, sur ce canapé, soigné par une charmante demoiselle, chez moi. The end.


Je redressais le coussin qui se trouvait derrière ma nuque et soupirais de dépit. Une main accrochée au coussin, je glissais mon autre bras sous le petit oreiller pour m'empêcher de trop gigoter pendant les soins. Il fallait dire que je ne restais pas très coopératif à un moment. Discrètement, je refermais mon poing sous ma tête, bien caché, pour pouvoir me contrôler. La douleur pouvait me faire faire n'importe quoi, en fait.

▬ Je suis en ville depuis peu, j'ai beaucoup entendu parler de cet endroit mais je n'y suis jamais allée.


▬ Oh ? Comme moi, je suis nouveau dans ce pays également, depuis quelques mois. Cet endroit est assez spécial. Je ne pense pas que ça pourrait coller à votre personnalité, à moins que vous n'aimiez le pole danse, les strip-teaseuses ?


Je me montrais légèrement taquin pour pouvoir changer de sujet, mais il se trouve qu'elle était bien plus maligne que moi. Elle revenait sur le sujet de mon attaque. Était-elle entêtée ou avait-elle une connaissance précise sur ce genre de choses étonnantes ? Cette fois-ci, je plongeais mon regard dans le sien en étant troublé.

▬ En tout cas, je ne pensais pas qu'ils avaient des animaux capable de faire ce genre de chose.


▬ Je... J'ai plus ou moins dis la même chose à un infirmier (= Cursse) de l'hôpital. Vous aussi, vous pensez que ce n'était pas un simple animal, mais de quelque chose d'autre, n'est-ce pas ?


Je disais tout ceci en clignant mes yeux de crédulité, comme si, un espoir venait de germer sous mes yeux à travers ses paroles. Inconsciemment, je ne quittais plus son regard une seule seconde. Je me redressais même un peu en s'humectant mes lèvres et en frôlant ma propre blessure de mon index. Je grimaçais un peu et relevais mon regard vers elle. Était-elle une humaine très bien renseignée ou... une des leurs ? Devrais-je lui faire confiance ou pas du tout ?


Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Sam 30 Juin 2018 - 15:12
▬ Ha oui ? Vous voyez quoi comme choses étonnantes par exemple ? En ce qui me concerne, je... Je me suis fait blessé par une bestiole. Vous voyez. Elle m'a attaqué, griffé et elle s'est enfuie ensuite. Et me voilà, sur ce canapé, soigné par une charmante demoiselle, chez moi. The end.

Ombeline ne pouvait pas lui raconter ses expériences les plus surnaturelles, pas encore. Les malédictions loufoques, les créatures nécessitant des soins "particuliers"... Il ne comprendrait pas et prendrait peur. Mais elle avait d'autres anecdotes sur ses patients humains.

- J'ai déjà soigné des siamoises, deux têtes, un corps. Enceintes. C'était moins dramatique que cette vilaine blessure que vous avez, mais c'était plutôt... étonnant. C'était des femmes très charmantes aussi. (le compliment ne lui avait pas échappé)

La fée revint sur l'attaque qu'il avait vécue, toujours autant intriguée.

▬ Je suis en ville depuis peu, j'ai beaucoup entendu parler de cet endroit mais je n'y suis jamais allée.


▬ Oh ? Comme moi, je suis nouveau dans ce pays également, depuis quelques mois. Cet endroit est assez spécial. Je ne pense pas que ça pourrait coller à votre personnalité, à moins que vous n'aimiez le pole danse, les strip-teaseuses ?


Ombeline ne répondit pas, retenant de nouveau un petit sourire en coin. Elle était née il y a 1008 ans en Irlande, où les dieux de la fertilité étaient célébrés sans aucune honte. Elle avait eut trois maris, treize enfants et même si la société humaine avait voulu la faire culpabiliser sur sa vie sexuelle, toute créature aussi ancienne qu'elle avait tendance à se rendre compte au fil des siècles qu'il n'y avait aucun mal dans ce genre de plaisir. Elle trouvait tout de même cela drôle que cet humain pense que son caractère enjoué et bienveillant n'était pas compatible avec une relation au sexe décomplexée et épanouie. Enfin, il était humain et jeune. C'était normal.

▬ En tout cas, je ne pensais pas qu'ils avaient des animaux capable de faire ce genre de chose.


▬ Je... J'ai plus ou moins dis la même chose à un infirmier de l'hôpital. Vous aussi, vous pensez que ce n'était pas un simple animal, mais de quelque chose d'autre, n'est-ce pas ?


Il semblait comme fasciné. Ombeline réfléchissait à la manière d'aborder le sujet sans le traumatiser. Il se redressa légèrement et se fit mal dans son mouvement, détournant l'attention de l'infirmière qui l'arrêta.

▬ Ne bougez pas, vous allez vous faire mal. J'ai bientôt terminé, promis. Dit-elle avec douceur.

Il la fixait toujours. Attendait-il vraiment la vérité ou souhaitait-il être rassuré au final ? Il y avait réellement tout un monde entre les deux réponses.
Elle prit une crème et commença à l'appliquer délicatement. C'était la dernière étape avant de refaire un bandage propre.

▬ Je pense que vous êtes quelqu'un de totalement sain d'esprit, et que si vous avez vu autre chose qu'un animal, c'est que c'est sans doute le cas.

Elle croisa de nouveau son regard, arrêtant momentanément son application.

▬ Ce n'est pas parce que la majorité des gens vous dit qu'une chose est impossible qu'elle l'est forcément... Sinon notre planète serait toujours plate et les aventuriers n'existeraient pas.

Elle revint au soin et ajouta :

▬ Après, il ne faudrait pas que vous vous cantonniez à cette mauvaise expérience... ce serait tellement dommage de passer à côté de découvertes sans doute merveilleuses par crainte d'une seule et unique chose négative.

Ombeline avait l'impression de lui avoir à la fois tout révélé et rien du tout. Elle voulait qu'il vienne à cette conclusion tout seul, que son esprit fasse l'effort de l'accepter, d'y réfléchir, mais elle ne pouvait s'empêcher de le guider tout en veillant à ce qu'il ne reste pas coincé sur cette horrible attaque. Elle se dit même un instant qu'il n'y avait pas que son corps à soigner à cet instant précis. On ne pensais pas souvent à l'aspect psychologique dans les agressions, mais c'était pourtant terrible.
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Sam 30 Juin 2018 - 23:29
DAIKI Hiiro & SMITH Ombeline1005 mots
SOINS A DOMICILE


▬ J'ai déjà soigné des siamoises, deux têtes, un corps. Enceintes. C'était moins dramatique que cette vilaine blessure que vous avez, mais c'était plutôt... étonnant. C'était des femmes très charmantes aussi.


▬  ... Ha oui quand même. Des siamoises enceintes dans un seul corps, ça devait être assez insolite comme phénomène. Elles ont bien accouché ? questionnais-je innocemment en n'ayant jamais imaginé cela possible un jour.


On aurait tout vu dans ce monde. Je n'imaginais même pas la complication de l'accouchement. J'avais déjà vu des documentaires de ce genre qui sortaient de la normalité, qui étaient très différents des autres "humains". C'était à la fois étonnant, dérisoire et constructif. Parfois, je me disais que ces types de documentaires pouvaient être utiles pour que nous apprenions un peu plus sur la Vie en général. Parfois, je plaignais ces gens qui étaient filmés, parce qu'ils devenaient comme des bêtes de foire. J'étais tout simplement mitigé et ne savais pas trop quoi en penser véritablement. Mais bon. Après cette annonce, je ne pouvais pas m'empêcher de savoir ce qui s'était finalement passé. Je voulais connaître le fin mot de l'histoire. Etait-ce un garçon ou une fille ? Les siamoises étaient-elles encore en vie ? Etc.

La madame Smith était très gentille, vraiment, je n'avais pas grand chose à dire à son sujet. Elle était en revanche assez intrigante par moment. C'était comme si elle ne dévoilait pas tous ses secrets en une traite. Enfin, je ne savais pas trop. Son sourire en disait long à ce propos. Soit, elle laissait le suspense perduré et flotté dans l'air. Soit, je lui faisais rire ou l'amusais-je, peut-être... sinon, c'était les deux à la fois. Eh bien, ce n'était pas de ma faute, je vous préviens tout de suite. Mon imagination commençait à aller loin plus que de raison. Madame Smith était-elle une petite cachottière ? Aimait-elle alors le strip-tease ? Féminin ou masculin ? D'ailleurs, a-t-elle déjà assisté à un pôle danse ? Je la voyais plutôt très innocente comme personne, mais derrière le masque d'une brebis se cachait éventuellement le masque d'une lionne. Je devais peut-être rêvasser pendant qu'elle ne disait rien puisque c'était elle qui avait brisé le silence en première pour revenir au problème initial ; ma blessure. Je clignais à plusieurs reprises mes paupières pour revenir au présent, balayant ses pensées croustillantes de mon esprit, et éclaircissais ma gorge sans être très discret.

▬  Ne bougez pas, vous allez vous faire mal. J'ai bientôt terminé, promis, dit-elle avec douceur.


▬ ... Ok. Je reste tranquille, répondis-je en ayant l'air moins enthousiaste.


Je la surprenais en train de m'arrêter dans mon geste et je fronçais bêtement les sourcils. Bon... si madame le désire, madame est servie. Un peu plus détendu, j'essayais, je me rallongeais en l'écoutant puis cherchais son regard pour avoir une véritable réponse de sa part. Croyait-elle aux choses surnaturelles, oui ou non, une bonne fois pour toute ? Mes yeux la fixaient encore plus, et je pouvais détailler son visage à force. Un petit visage tout rond et enfantin, de fins sourcils bien dessinés, des yeux vifs qui cachaient une sagacité à ne pas prendre à la légère, comme deux billes noires obsidiennes, un nez délicat et long, et une bouche très pincée relevée d'une couleur chaude comme le rouge. Son front était lisse et dessinait son visage en forme de cœur grâce à sa chevelure châtaine. Je remarquais même qu'elle possédait deux pommettes saillantes comme moi lorsque je souriais. J'avais presque envie d'enfoncer mon doigt dans une de ses pommettes pour la taquiner, mais étant donné les circonstances, je me retenais de le faire. On ne se connaissait pas. Finalement, je me contentais de la regarder faire son job et me passais la pommade. Je me trouvais chouchouté et choyé comme un enfant, en ce moment, voire un peu trop. Pas très désagréable, mais très inhabituel. Non, en fait, j'avais l'impression que ma sœur faisait la même chose aussi.

▬  Je pense que vous êtes quelqu'un de totalement sain d'esprit, et que si vous avez vu autre chose qu'un animal, c'est que c'est sans doute le cas.


▬  Je vois... C'est rassurant de savoir que vous me "croyez".


▬ Ce n'est pas parce que la majorité des gens vous dit qu'une chose est impossible qu'elle l'est forcément... Sinon notre planète serait toujours plate et les aventuriers n'existeraient pas.


▬ Eh bien, je crois en beaucoup de choses, vous savez. Pas vous ?


Je tentais d'insister sur cette seconde réplique en parlant assez clairement, afin d'être le plus crédible possible. Et je me risquais un questionnement pour lui tendre une perche. Allait-elle capter le message ?

▬ Après, il ne faudrait pas que vous vous cantonniez à cette mauvaise expérience... ce serait tellement dommage de passer à côté de découvertes sans doute merveilleuses par crainte d'une seule et unique chose négative.


▬ Cette expérience est une parmi tant d'autres, si seulement, vous saviez. Mais, je n'ai pas dis mon dernier mot.


Inconsciemment, je serrais mes dents assez fortement. On devait apercevoir mes tempes bougeaient et ma mâchoire se contractait. Énervement ? Frustration ? Confusion ? Vengeance ? Qu'en savais-je ? Peut-être tout en même temps, simultanément. J'avais une envie irrémédiable de mettre la main sur l'identité de mon agresseur-chose-bidule. Il fallait que je fasse mon enquête et revienne sur les lieux de l'agression, si les preuves n'étaient pas encore détruites d'ailleurs. En y repensant, j'hésitais très sincèrement à contacter Isabelle (Lightwood) pour m'aiguiller sur cette attaque. Elle me balançait pas mal d'informations au sujet du surnaturel et parfois, elle m'aidait aussi à avoir des tactiques pour me défendre contre certaines créatures dangereuses.  


Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Lun 2 Juil 2018 - 13:23
Les siamoises avaient bien accouché. Un adorable petit garçon. Ombeline avait suivi ces patientes un petit moment pour s'assurer que tout allait bien et après quelques déboires avec le père du bébé, elles avaient décidé de l'élever seules. Enfin, était-on réellement seule dans ce genre de cas ? La fée se souvient les avoir enviées. Elle qui était seule malgré ses tentatives afin de trouver un peu de compagnie parmi les humains. C'était il y a cinquante ans. Tous les journaux en avaient parlé dans les faits insolites.
Les seules informations qu'elle délivra auprès de son patient actuel furent les deux premières avant de changer de revenir au sujet qui l'intéressait.

Au fil des soins, elle tentait de déterminer ce qui l'avait attaqué, ce qu'il savait et dans quel état d'esprit il se posait vis-à-vis de l'existence du surnaturel. Il devenait de plus en plus évident qu'il se doutait de quelque chose et qu'il n'allait pas laisser filer ça. Ombeline l'encouragea dans cette voie.

▬ Ce n'est pas parce que la majorité des gens vous dit qu'une chose est impossible qu'elle l'est forcément... Sinon notre planète serait toujours plate et les aventuriers n'existeraient pas.


▬ Eh bien, je crois en beaucoup de choses, vous savez. Pas vous ?




La fée n'était pas stupide, contrairement à ce que beaucoup pensaient en voyant son grand sourire et son optimisme à toute épreuve. C'était courant d'associer "imbécile" et "heureux", comme si le malheur aidait au développement du cerveau ( alors qu'en réalité, c'était plutôt le contraire). Bref, tout ça pour dire que l'infirmière avait compris. Il savait et il testait ses connaissances à elle, il vouait savoir dans quel "camp" elle se trouvait. Même s'il n'y avait jamais eut que le camp des vivants (même les vampires l'étaient, dans un sens). Malin.

▬ Je crois et j'ai toujours cru en tout... Se contenta-t-elle de dire, énigmatique.

Il avait vécu une expérience traumatisante, il fallait qu'elle s'assure qu'il était prêt à de telles révélations sur sa personne. Il était en position de faiblesse, il pouvait se sentir mal à l'aise, prendre peur...


▬ Après, il ne faudrait pas que vous vous cantonniez à cette mauvaise expérience... ce serait tellement dommage de passer à côté de découvertes sans doute merveilleuses par crainte d'une seule et unique chose négative.

▬ Cette expérience est une parmi tant d'autres, si seulement, vous saviez. Mais, je n'ai pas dis mon dernier mot.

À voir sa mâchoire crispée, ce n'était pas de bonnes expériences. Il était bien parti pour appartenir à cette classe d'humains qui chassaient les êtres surnaturels par peur. Aucun doute qu'il le prendrait très mal s'il apprenait qu'elle n'était pas humaine. C'était tellement dommage. Tout ce mal basé sur de simples confusions, des peurs...
La fée prit un air désolé malgré elle.

▬ Toutes étaient aussi mauvaises ? C'est tellement dommage.


Elle déposa des gazes sur la blessure et prit une bande propre.

▬ Il faudrait vous mettre assis pour que je puisse passer le bandage tout autour de votre torse. Je vais vous aider.

Très doucement, elle le fit se redresser en veillant à ce qu'il ait le moins mal possible. Elle commença alors le bandage, réfléchissant à un moyen de l'aider à avoir moins peur. Elle leva les yeux vers lui, un petit sourire aux lèvres.

▬ Je suis sûre et certaine qu'en réalité, vous avez déjà vécu des expériences de ce genre plus agréable. Peut-être que vous ne les avez juste pas remarquées.


Après tout, malgré sa blessure qui le faisait souffrir, il ne semblait pas vivre cet instant avec elle si mal. Toujours voir le positif là où il ne semblait pas y en avoir ! C'était sa devise !
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Dim 8 Juil 2018 - 18:52
DAIKI Hiiro & SMITH Ombeline866 mots
SOINS A DOMICILE
Durant l'histoire de la jeune infirmière, je l'écoutais en silence tout en hochant de temps à autre la tête pour lui montrer que j'étais attentif. Les siamoises avaient un fils. Cool. Elle n'avait pas traîné en longueur sur ces dernières, mais ce n'était pas comme si je voulais connaître toute leur vie non plus. Je pensais même qu'elles étaient en vie, et c'était tout ce qui comptait. Si ce n'était pas le cas, eh bien, tant pis. C'était triste, mais la vie ne pouvait pas être rose pour tout le monde. Hélas !

Finalement, mes soins se passaient assez bien. Je ne pensais pas apprécié la compagnie des infirmiers avant aujourd'hui. ... Bon. Il y avait déjà certains qui étaient agréables comme elle, mais pas à ce point-là. Elle dégageait... quelque chose de particulier. Je ne saurais dire quoi. Sa bonté me paraissait contagieuse. Son aura ou ses bonnes ondes, peut-être. C'était indescriptible avec des mots. Du moins, je n'arrivais pas à vraiment mettre un mot sur cette curieuse sensation. Il n'était pas rare que je ressentais ça, en particulier avec Haven, puisqu'elle était tout simplement une ange. Je voulais dire qu'elle était vraiment une ange au sens propre du terme, non pas à une ange au sens figuré ; au point d'être sage comme une image. C'était absolument pas le cas, Haven était une vraie friponne... mais avec des ailes en plus. Vous voyez. Un vrai cause à effet et une remise en question sur l'existence d'un Ange. Enfin, tout ça pour dire que voilà peut-être la raison pour laquelle j'étais bien avec elle. Néanmoins, je l'ignorais pour cette infirmière la raison de mon bien être ou de mon aise. La faute à sa belle personnalité éventuellement. Elle pouvait être ressentie rien qu'en étant dans la même pièce que cette demoiselle. Possible que c'était toute une question de spiritualité. Je n'en savais trop rien. C'était troublant tout ça.  

▬ Eh bien, je crois en beaucoup de choses, vous savez. Pas vous ?


▬  Je crois et j'ai toujours cru en tout...


▬ Ah oui ? Par exemple ? questionnais-je à nouveau, curieux de connaître sa réponse et où elle voulait en venir.


Ses réponses restaient toujours confuses et très vagues. Je me demandais si elle faisait la conversation exprès pour me changer les idées à cause de cette foutue plaie qui me faisait tiquer par moment de douleur ou si elle me parlait vraiment. Converser avec moi au point d'être réellement là avec moi et non pas superficiellement. Était-ce intentionnel ou pas du tout ?

▬ Toutes étaient aussi mauvaises ? C'est tellement dommage.  


▬ Eh bien... Je ne vais pas non plus vous faire déprimer avec mon histoire, riais-je légèrement en fronçant les sourcils. Mais, en général, je dirais que oui.


Je commençais à me crisper dès qu'elle mettait ces morceaux de gazes sur ma blessure. La sensation était très désagréable, elle me collait presque à la peau. Non rectification, elle râpait ma peau. Mes sourcils s'étaient froncés un peu plus que tout à l'heure et je ne pouvais m'empêcher de grimacer. L'infection me donnait presque le tournis à force de me piquer l'épiderme. J'évitais de paraître une petite nature en geignant pour rien, mais c'était bien plus fort que moi.

▬ ... Itaii. Doucement...


Dès qu'elle avait terminé de nettoyer ma chaire meurtrie par ces marques de griffures, elle me lança une directive que j'écoutais au final. C'était si gentiment proposé.

▬ Il faudrait vous mettre assis pour que je puisse passer le bandage tout autour de votre torse. Je vais vous aider.


▬ D'accord, allez-y. Vous êtes... très patiente et douce. Avec vos patients. C'est rare. De nos jours, des personnes comme vous, dis-je après quelques efforts pour me redresser avec son aide, en entrecoupant ma phrase volontairement pour reprendre mon souffle.


Je l'observais faire avec les bandages en étant cette fois-ci silencieux. Elle allait l'air de bien aimé s'occuper des autres. Je me demandais comment ces personnes faisaient en soignant des malades. Mon cas n'était pourtant pas le pire, bien qu'il était, pour le moins très étrange. Elle se mettait enfin à sourire et je le remarquais en levant mon regard vers elle. C'était à cet instant que je venais de comprendre que notre proximité s'était réduite au point de sentir ses cheveux tombés sur mes épaules. Je pouvais même presque déceler un délicat parfum fruité ou floral par rapport à son approche, pas très désagréable, tout compte fait. Sa compagnie devenait de plus en plus sympathique.

▬ Je suis sûre et certaine qu'en réalité, vous avez déjà vécu des expériences de ce genre plus agréable. Peut-être que vous ne les avez juste pas remarquées.


▬ J'ignorais que vous étiez philosophique, Madame Smith. C'est peut-être possible, à voir. Mais, en vérité, vous faîtes sûrement partie de ces belles expériences. Habituellement, je déteste les infirmiers, sans vouloir vous offensez, bien entendu...



Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Mer 11 Juil 2018 - 11:39
▬  Je crois et j'ai toujours cru en tout...

▬ Ah oui ? Par exemple ?


Ombeline eut un petit sourire énigmatique et son regard pétilla de malice un moment.

▬  Tout.

Elle voulait vraiment faire en sorte qu'il soit ouvert d'esprit. Chaque mot importait. Parler de "monstres" ou "créatures" orientait déjà la façon de penser. Elle ne se considérait pas comme un tel. À vrai dire, à l'époque où elle était avec les siens, elle pensait les humains comme des créatures, des monstres sans pouvoirs. Une façon de les penser différents des fées. Et puis il a fallu s'adapter, sortir des forêts, accepter que ses pouvoirs faiblissent, accepter d'être une espèce en voie de disparition et se mêler aux humains. Il lui avait fallu apprendre à les connaitre, se rendre compte qu'au final, on est tous un peu pareils. C'était un processus qui lui avait pris un peu de temps, mais il ne s'écoulait pas de la même façon pour elle. Et elle n'avait personne qui l'avait encadrée comme elle avait tendance à le faire pour les autres. Ou peut-être son premier mari. Mais elle préférait ne pas y penser. Trop déprimant. Ce n'était pas très bon de replonger dans le passé comme ça. Pas bon pour le moral. Revenons au présent et à cet humain malchanceux.

▬ Après, il ne faudrait pas que vous vous cantonniez à cette mauvaise expérience... ce serait tellement dommage de passer à côté de découvertes sans doute merveilleuses par crainte d'une seule et unique chose négative.

Chasser le négatif, penser surtout au positif. C'était tellement important... Mais visiblement, il avait un peu de travail à faire pour rester optimiste. Et d'après ses dires, les évènements ne l'aidaient pas.

▬ Cette expérience est une parmi tant d'autres, si seulement, vous saviez. Mais, je n'ai pas dis mon dernier mot.


▬ Toutes étaient aussi mauvaises ? C'est tellement dommage.

▬ Eh bien... Je ne vais pas non plus vous faire déprimer avec mon histoire, mais, en général, je dirais que oui.

Elle eut un petit sourire attendri. Il essayait de ne pas l'inquiéter. C'était mignon. Elle se demandait ce qu'il avait bien pu subir. Il semblait jeune et vivre autant de mauvaises choses en aussi peu de temps était terrible. Il fallait qu'il se remette de ces expériences, qu'il ait un peu plus de chance, ou juste des personnes qui veillent à son bien être.
Ombeline était toujours partante pour ça. C'était même sa passion : s'occuper des gens. C'était d'ailleurs ce qu'elle était en train de faire en s'occupant de sa blessure. D'ailleurs, il était temps de mettre un bandage et de terminer

▬ Il faudrait vous mettre assis pour que je puisse passer le bandage tout autour de votre torse. Je vais vous aider.


▬ D'accord, allez-y. Vous êtes... très patiente et douce. Avec vos patients. C'est rare. De nos jours, des personnes comme vous.


Ombeline sourit de nouveau alors qu'elle se penchait pour enrouler le bandage autour de son torse. Elle adorait quand ses patients la complimentaient de la sorte, c'était toujours agréable et ça lui confirmait que son objectif était toujours atteint : faire en sorte qu'ils se sentent bien, voire même mieux. Et puis elle était convaincue que tout le monde avait besoin de gentillesse. Quiconque en recevait se sentait mieux, plus heureux et avait même tendance à en répandre autour de lui. C'était comme une chaîne du bonheur qui s'agrandissait et justifiais tous les efforts déployés au départ.

▬ C'est très gentil, mais vous me facilitez la tâche aussi, vous êtes un patient très agréable.

Après tout, il était poli, respectueux, il ne se braquait pas en refusant les soins et la conversation était agréable et intéressante. Il n'avait même pas eu de réaction déplacée, ni même l'air mal à l'aise face à leur proximité actuelle du fait du bandage qu'elle était en train de lui faire. Et pourtant, ils étaient vraiment proches !
Il était facile d'être patiente et douce dans ce genre de cas. C'était aussi pour ça qu'elle tenait à l'aider à surmonter ses réticences vis-à-vis des être surnaturels. Hum. Oui, c'était mieux. "Être surnaturel". Pas "créature" ni "monstre".

▬ Je suis sûre et certaine qu'en réalité, vous avez déjà vécu des expériences de ce genre plus agréable. Peut-être que vous ne les avez juste pas remarquées.

▬ J'ignorais que vous étiez philosophique, Madame Smith. C'est peut-être possible, à voir. Mais, en vérité, vous faîtes sûrement partie de ces belles expériences. Habituellement, je déteste les infirmiers, sans vouloir vous offensez, bien entendu...


La fée leva les yeux vers lui, un immense sourire aux lèvres, le regard pétillant de plaisir. La bande était presque terminée entre ses doigts.

▬ Vous me touchez, vraiment ! Je ne pensais pas pouvoir vous réconcilier aussi avec les infirmiers.


Elle termina rapidement son bandage, toute joyeuse, et scotcha le tout avec un bout de ruban adhésif coloré (et peut-être un peu pailleté aussi... si on regardait bien). Les soins étaient terminés, mais la mission qu'elle s'était fixée en cours de route pas encore. Il allait sans doute falloir accélérer les choses.

▬ Et je vous le confirme, vous avez bel et bien vécu une expérience plus agréable du même type que cet horrible accident qui vous a blessé. Maintenant, l'avez-vous compris...


Elle plissa les yeux en faisant semblant de réfléchir, mais son petit sourire taquin la trahissait.

▬ Vous m'avez l'air d'être quelqu'un d'intelligent... ça devrait aller.


Puis elle reporta son attention sur le bandage.

▬ Vous avez besoin d'aide pour vous relever ou ça ira ?

Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Ven 13 Juil 2018 - 18:36
DAIKI Hiiro & SMITH Ombeline1080 mots
SOINS A DOMICILE

▬ Ah oui ? Par exemple ?


▬  Tout.


▬ Tout... répétais-je bêtement en hochant la tête très lentement pour méditer là-dessus.


Je restais un moment perdu dans mes songes en la regardant. Elle semblait très enjouée après avoir dit ce fameux "tout". Etait-ce vraiment ce que je croyais ou pas du tout ? Tout dans le sens, elle mettait tout dans le même panier ; le paranormal, la vie après la mort, les créatures surnaturelles, les miracles, le bien et le mal, les extraterrestres... Tout ?
Je s'humectais mes lèvres et les entrouvrais pour dire quelque chose, mais je me contenais. Si je pouvais mettre un mot sur ce que je ressentais à l'instant, c'était : BOOM ! Ma tête me balançait un millier de questions et je tentais de les contenir pour ne pas paraître trop bruyant. Mais si ça ne tenait qu'à moi, je les poserais toutes d'une traite pour satisfaire ma pauvre curiosité démangée par la confusion.

▬ Tout, comme, les fantômes par exemple ? tentais-je en commençant très doucement.


Je fronçais mes sourcils en levant mes yeux vers elle, puis les déplissais pour être plus crédible par rapport à ma question. Je tendais d'être le plus sérieux possible, mais je n'avais pas trouver d'autres exemples plus concrets pour commencer à parler. Et puis... Pourquoi était-elle si mystérieuse en parlant ? Je voulais savoir ce qu'elle cherchait à me dire... Oui, vraiment. C'était toujours tout confus au fond de ma caboche.

▬ Toutes étaient aussi mauvaises ? C'est tellement dommage.


▬ Eh bien... Je ne vais pas non plus vous faire déprimer avec mon histoire, mais, en général, je dirais que oui.


En effet, j'essayais de rester évasif sur ma propre histoire afin de ne pas l'inquiéter sur ce qui se passait. Mais, aussi, puisque je préférais ne pas me souvenir moi-même de ces périodes sinistres qui appartenaient malgré tout à un des chapitres de ma vie. Ce n'était pas mon genre de renouer avec les fantômes de mon passé en compagnie d'inconnus, bien que ça pourrait me faire du bien. Je restais sceptique. Peut-être autour d'un verre, ça irait plus facilement. Parler de ça, à coeur ouvert, naturellement, ce n'était pas ma tasse de thé. Mon visage s'était assombri pendant quelques instants. Mes songes m'envahissaient dans un silence coupé par des bruits de l'infirmière qui pansait mes blessures. Je pinçais mécaniquement mes lèvres en tentant de chasser ces idées déprimantes de mon esprit et inspirais. Je faisais une simple diversion en la complimentant pour ne pas l'alerter pour rien.

▬ C'est très gentil, mais vous me facilitez la tâche aussi, vous êtes un patient très agréable.


▬ C'est sincère, Madame Smith. Ah oui ? J'en suis honoré, dans ce cas, soufflais-je en étant amusé par sa réponse.


Cette proximité avait joué un rôle dans mon état presque déprimant que je commençais à m'ancrer. Elle avait réussi à me faire penser à autre chose, comme son parfum ou encore à la détailler de plus près. Mon esprit n'allait pas jouer aux violons cette fois-ci et me faire dire des choses mélodramatiques. Au contraire. Il semblait bien occupé à analyser l'infirmière sous un nouvel angle.

▬ Vous me touchez, vraiment ! Je ne pensais pas pouvoir vous réconcilier aussi avec les infirmiers.


▬ Et pourtant, c'est la vérité. Si vous étiez mon infirmière depuis toujours, ça m'aurait évité certaines choses.


Je riais après avoir dit cela en ne développant pas volontairement. Inutile de refaire un refrain sur mon malaise dans les hôpitaux ou encore faire une dissertation sur mes paniques insensées. Ce fait pouvait être très ennuyant à raconter, bien que gênant, embarrassant en fait. Je la laissais s'occuper de moi en regardant parfois ailleurs pour ne pas trop centrer mon attention sur ma blessure et avoir mal plus que de raison et attendais qu'elle finisse. Elle était donc la première à couper court au silence pour me confirmer la fin des soins.

▬ Et je vous le confirme, vous avez bel et bien vécu une expérience plus agréable du même type que cet horrible accident qui vous a blessé. Maintenant, l'avez-vous compris...


Le regard orienté vers elle, je l'écoutais. Je devais peut-être rêvé, mais elle avait dit une phrase qui me perturbait assez. C'était quoi ce sous-entendu ? Mes traits s'étiraient de confusion avec mes sourcils froncés et ma tête penchée sur le côté. Je pourrais presque lui répondre "pardon ?" mais elle plissait simplement les yeux et répondait dans un air enjoué.

▬  Vous m'avez l'air d'être quelqu'un d'intelligent... ça devrait aller.


▬ Qu'est-ce que.... ? Hein ? Attendez... ! Vous venez de dire quoi à l'instant ? me redressais-je surpris, les yeux écarquillés.


Grimaçant, je me touchais le torse à cause de mon geste brusque et me le frottais doucement.

▬ Itaii... (= aïe en japonais)


▬ Vous avez besoin d'aide pour vous relever ou ça ira ?  


Je suivais aussi son regard sur mon bandage et... je découvrais du ruban coloré et pailleté.

▬ C'est... quoi ça ? questionnais-je en touchant les paillettes retombaient sur mon pantalon ou se collaient sur mes doigts.


Je soupirais. Elle était sérieuse ? Je feignais d'être outré par ce petit côté girly sur mes soins et dodelinais de la tête. Doucement, je me relevais pour m'approcher d'elle pour qu'elle regarde les paillettes de plus près. Ma main tendue vers elle, la paume vers le haut. Mon visage était très sérieux, comme si j'étais presque prêt à la gronder, mais dès que je semblais assez proche, l'inévitable se passa...

Je glissais mes doigts sur sa joue d'une traite pour qu'elle ait plein de paillettes sur sa peau et mettais mes mains sur mes hanches en attendant une réponse de sa part. Mon air sérieux n'avait pas duré très longtemps puisque je pouffais de rire en me pinçant les lèvres afin de me retenir. Non mais oh ! C'était quoi ces paillettes ! J'avais lui en donner des paillettes moi ! Sauf que sa réaction était tellement épique que je ne pouvais pas m'empêcher de me moquer d'elle.

▬ Si seulement vous voyez votre tête à l'instant, c'est tellement drôle...


Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Sam 14 Juil 2018 - 13:38
▬ Tout, comme, les fantômes par exemple ?

Ombeline gardait son sourire énigmatique. Il commençait à comprendre. Doucement. Tout doucement. Elle hocha la tête en continuant les soins et la conversation. Une conversation à la fois insolite et agréable. Un peu triste parfois. Il semblait avoir vécu des choses difficiles, et elle, elle luttait toujours pour ne pas sombrer dans ses propre souvenirs.
Lorsque vint le moment du bandage, vint également le moment des compliments. Sans doute la fin imminente de cette visite qui poussait à conclure peu à peu sur la qualité de sa compagnie. Ombeline était ravie de savoir qu'il avait apprécié les soins. C'était une chose pas particulièrement agréable mais nécessaire, alors si elle pouvait laisser un bon souvenir, c'était que sa mission était accomplie avec succès !

▬ J'ignorais que vous étiez philosophique, Madame Smith. C'est peut-être possible, à voir. Mais, en vérité, vous faîtes sûrement partie de ces belles expériences. Habituellement, je déteste les infirmiers, sans vouloir vous offensez, bien entendu...


Si ça c'était pas une victoire ? L'infirmière était aux anges et son sourire en témoignait.

▬ Vous me touchez, vraiment ! Je ne pensais pas pouvoir vous réconcilier aussi avec les infirmiers.

"Aussi". Oui. Parce qu'elle tentait tout de même de le réconcilier avec le surnaturel depuis tout à l'heure.

▬ Et pourtant, c'est la vérité. Si vous étiez mon infirmière depuis toujours, ça m'aurait évité certaines choses.


Tout en terminant son bandage, elle eut un petit rire.

▬ Je ne penses pas vous avoir déjà soigné auparavant, je m'en serais souvenue. Mais au moins vous pouvez être sûr que ce sera moi qui m'occuperais de vous par la suite.

Plus sérieusement, elle tenta de se rappeler si elle l'avait déjà soigné plus jeune, ce qui aurait réellement pu être le cas, mais non, elle avait surtout voyagé en Europe et en Afrique et exerçait depuis peu au final. Les femmes n'avaient eut le droit de travailler que tard, comparé au reste de son existence. Ombeline songea à quel point c'était agréable de revoir des petits patients qu'elle avait traité lors de leur plus tendre enfance, savoir qu'ils étaient devenus des adultes heureux et en bonne santé. Bien sûr, aucun ne la reconnaissait, et elle veillait à bouger régulièrement pour éviter qu'on s'interroge sur son âge qui semblait figé dans le temps. Mais elle se souvenait que quelques uns d'entre eux lorsqu'elle les croisait.

Enfin... revenons au bandage qui se terminait. Un bout de scotch et voilààààà !

▬ Et je vous le confirme, vous avez bel et bien vécu une expérience plus agréable du même type que cet horrible accident qui vous a blessé. Maintenant, l'avez-vous compris...


Il fallait bien revenir et conclure sur le surnaturel ! Elle fit semblant de réfléchir et ajouta :

▬  Vous m'avez l'air d'être quelqu'un d'intelligent... ça devrait aller.

Comme elle s'y attendait, il réagit immédiatement.

▬ Qu'est-ce que.... ? Hein ? Attendez... ! Vous venez de dire quoi à l'instant ?

... Et se fit mal dans son mouvement.

▬ Itaii...

Ombeline prit un air compatissant et, de nouveau, l'enjoignit à y aller plus doucement. Pas de geste brusque.
▬ Vous avez besoin d'aide pour vous relever ou ça ira ?  


Il ne répondit pas. Son attention semblait attirée par autre chose et son expression indiquait que cela ne lui plaisait pas du tout. Il passa ses doigts sur son pantalon où des paillettes venaient de tomber du bout de scotch.

▬ C'est... quoi ça ?

Surprise par sa réaction et par le changement brusque d'ambiance, Ombeline se pencha vers la main qu'il lui tendait. Elle ne s'était pas douté qu'il apprécierait aussi peu cette petite touche qui, selon elle, apportait plus de bonne humeur en général. Lorsqu'il passa sa main sur sa joue, l'air toujours aussi sérieux, lui étalant ainsi toutes les paillettes qui s'y trouvaient, elle se figea. Son expression n'était que surprise avec ses yeux écarquillés et sa bouche entrouverte en un O parfait. Finalement, il se mit à pouffer de rire.


▬ Si seulement vous voyez votre tête à l'instant, c'est tellement drôle...

Ombeline papillonna des yeux, toujours un peu surprise, puis ne pu s'empêcher de rire à son tour. C'était une situation pour le moins inattendue.
De nature assez joueuse, la fée ne pu s'empêcher de vouloir riposter. Une idée lui vint et un sourire malicieux s'étira sur ses lèvres tandis que son regard pétillait.

▬  Eh bien, je vais répondre à vos deux questions précédentes, Monsieur Daiki...


Après tout, il lui avait demandé ce qu'elle avait voulu dire quand elle parlait d'expérience agréable surnaturelle, et... il lui avait également demandé des précisions sur ces paillettes....

Elle plissa légèrement les yeux et une pluie de paillettes atterrit sur son patient, le recouvrant totalement. Il était, à présent, tout scintillant de la tête aux pieds.

Elle se mit de nouveau à rire en voyant son expression. Cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas utilisé d'illusion pour taquiner un humain. Ce n'était pas bien méchant et c'était lui qui avait commencé. Une petite voix dans sa tête lui souffla que cette dernière pensée était une réflexion enfantine, et une autre lui assura que c'était bon pour le moral, c'était tout ce qui importait. Et puis au moins, elle avait dénoué la situation concernant le surnaturel...

Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Lun 16 Juil 2018 - 16:17
DAIKI Hiiro & SMITH Ombeline1132 mots
SOINS A DOMICILE
▬ Tout, comme, les fantômes par exemple ?


A ma question, elle avait acquiescé avec un sourire. Lentement, j'hochais ma tête à plusieurs reprises pour tenter d'assimiler l'information. Si je comprenais bien, elle croyait à tout, toutes les choses, même les fantômes. J'hésitais entre rire et rester de marbre. Ce que je pouvais faire en revanche, c'était de continuer les questionnements où je suis doué. Je rajoutais les elfes, les lutins, les nymphes, les démons, les anges, du moins tout ce qui me passait par la tête pour voir sa réaction. Elle avait l'air de vraiment être sérieuse étant donné mes énumérations de créatures surnaturelles. Je restais hébété un moment puis je me mettais moi-même à avouer par la suite ma crédulité à propos du Surnaturel. Du moins, légèrement, pour ne pas paraître idiot devant elle.

▬ Je... crois aussi en ces choses. D'ailleurs, je suis passionné par certains mythes, disais-je dans un petit rire gêné, me rappelant de la même conversation avec ma patronne, Lilith.


Néanmoins, la différence entre notre conversation actuelle et la sienne, c'était le fait que Lilith m'avait révélé sa vraie identité. Une démone. Ses yeux noirs me revenaient soudainement à l'esprit... Même aujourd'hui, je ne croyais pas me frotter aux démons, voire même aider deux de leurs comparses grâce à mon job. C'était insolite et (Hi)ironique... Ma protection allait servir à des démons au lieu des humains. N'est-ce pas original comme situation ? D'ailleurs, ça promettait d'être intéressant par la suite. Je me demandais ce qu'Haven me réservait comme connaissances pour pouvoir protéger deux démons femelles des autres menaces extérieures magiques... Mais je ne refuserais pas d'autres aides venant de d'autres créatures fiables pour me tuyauter sur des astuces. Je suis preneur de tout, en fait.

▬ Vous me touchez, vraiment ! Je ne pensais pas pouvoir vous réconcilier aussi avec les infirmiers.


▬ Et pourtant, c'est la vérité. Si vous étiez mon infirmière depuis toujours, ça m'aurait évité certaines choses.


En y repensant, je n'avais pas du tout capté le "aussi" dans sa phrase. S'il fallait prendre en compte. Je ne pensais pas forcément comme elle. Si on prenait en compte tout le contexte de notre conversation, j'imaginais qu'elle parlait des médecins, des chirurgiens, des infirmiers, etc... Mais quelque chose me turlupinait dans sa nouvelle prise de paroles. Que voulait-elle dire par-là ?

▬ Je ne penses pas vous avoir déjà soigné auparavant, je m'en serais souvenue. Mais au moins vous pouvez être sûr que ce sera moi qui m'occuperais de vous par la suite.


▬ Mh... Je ne pense pas non plus vous avoir comme infirmière auparavant, également. Je m'en serais souvenu, puisque... j'ai une bonne mémoire, s'agissant du domaine médical... Mais oui, c'est rassurant.


De toute manière, c'était impossible qu'elle était mon infirmière. J'étais au Japon, puis aux Etats-Unis à New-York et à présent, à Oslo en Norvège. Notre rencontre serait fortuite et complètement impossible, si cela s'était réellement passé.

Mais bon, assez bavassé. L'infirmière m'avait surpris avec sa petite touche toute "girly" sur mes bandages. Des... paillettes. Je ne pensais pas que c'était possible. Selon moi, les médecins, les infirmiers, et toute la clique médical, étaient tous très formels. Cadrés, professionnels, catégoriques, robotisés avec les nombreuses règles d'hygiène de vie et je ne savais quoi d'autres d'ailleurs. Dans ma tête, il n'y avait que des gens extérieurs qui pouvaient égayer l’hôpital avec du chant, des ballons ou ramener des clowns pour des enfants malades. Mais pas le personnel en lui-même. C'était très étonnant pour moi. Ce qui expliquait en quelque sorte mon ahurissement et ma "non-coopération". D'où on me décorait d'ailleurs ?  

L'expression de mon infirmière se résumait aussi à la mienne. Mais, je m'étais amusé à rester tellement sérieux pour la faire croire que j'allais m'énerver qu'elle ne s'était même pas attendue à ce que je vienne l'attaquer de plein front. Je l'avais barbouillé la joue de paillettes pour me venger !

▬ Si seulement vous voyez votre tête à l'instant, c'est tellement drôle...


Cependant, elle n'était pas restée très longtemps choquée. Son rire flottait dans la pièce malicieusement et je souriais moi-même de ma bêtise. C'était peut-être imprévu ce que je venais de faire, mais elle était la fautive ! Elle n'avait qu'à choisir un ruban bleu mate aussi ou du rouge, je ne sais pas ! Mais des paillettes ! Puis, elle reprenait son air mystérieux et taquin habituel qui m'intriguait sans la moindre raison.

▬  Eh bien, je vais répondre à vos deux questions précédentes, Monsieur Daiki...


▬ ... Oui ? Qu'est-ce... hé !


Brusquement, une pluie de paillettes retomba sur ma tête en me recouvrant tout entier. C'était si soudain que je sursautais sur place. Les paumes levés vers le plafond, je regardais mes bras puis tout mon corps. Puis, je refermais mes yeux. Les paillettes m'avaient tellement recouvert les cheveux que je me mettais à les secouer instinctivement tout en passant mes mains entre mes mèches. Inutile de dire que je toussais et passais l'air dans mes narines pour empêcher les petites paillettes à entrer dans ma bouche et mon nez.

Je devais paraître tellement ridicule vu qu'elle se mettait à rire encore une fois. Dès que je retrouvais une bonne vue dégagée, je la regardais d'un air étonné. Comment avait-elle fait ça ? Je la pointais du doigt de manière choquée. Les yeux écarquillés, je restais un moment figé, puis je magouillais une autre vengeance à la vitesse du son.

▬ Alors ça ! Vous allez voir ! m'exclamais-je en m'avançant vers la table basse pour récupérer le ruban pailleté.


D'un geste vif, je déroulais le ruban en étendant mes bras à 180°c et l'observais d'un oeil extrêmement malicieux. Elle voulait la guerre ? Elle l'aura ! Je fonçais sur elle pour l'enrouler elle-même avec l'aide du ruban et tournais autour d'elle une bonne dizaine de fois. Je l'épargnais les cheveux, bien entendu, mais tout le haut de son corps et ses jambes étaient pris, emprisonnés et liés !

▬ Karma !


Je reprenais mon souffle une fois que la moitié du ruban était sur elle et tenais mes genoux pour rester debout. Ce petit jeu m'avait un peu fatigué mais rien de bien dangereux.

▬ Tu es quoi au juste ? Une magicienne ? Une sorcière ? m'interrogeais-je après avoir calmé mon côté enfantin pour redevenir plus sérieux.


Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Mar 17 Juil 2018 - 16:36
Ombeline acquiesçait à chaque proposition de bestioles possibles. Elle même était sûre que malgré ses 1 008 ans d'existence, il lui restait encore des mystères dont elle n'avait même pas idée.


▬ Je... crois aussi en ces choses. D'ailleurs, je suis passionné par certains mythes,



Sans se départir de son sourire, Ombeline demanda :

▬ Ah oui ? Lesquels ?

Elle se demandait s'il était familier avec le folklore irlandais, sa terre natale à elle. Même si les fées s'étaient popularisée à travers le monde, elle se retrouvait surtout dans les mythes irlandais, celtes, les légendes arthuriennes... C'était d'ailleurs toujours un peu drôle de s'y plonger et de découvrir le point de vue des humains qui écrivaient les légendes. Elle avait toujours l'impression d'être une créature schizophrène en les lisant. Tantôt bienveillante, aidant les promeneurs perdus, tantôt machiavéliques, jouant des tours mortels. Tout était une question de point de vue bien sûr, et les mœurs de l'époque n'étaient pas les mêmes. Ombeline devait bien avouer qu'elle avait joué quelques tours à l'époque. Mais les humains n'étaient pas tendres non plus avec son peuple. Ni même entre eux d'ailleurs.

La conversation continua, se focalisant sur le même sujet, s'éloignant de temps à autre, mais sans jamais vraiment être gênante. D'ailleurs, elle lui avoua que c'était un patient agréable quand il la complimenta.
Ombeline, déjà très à l'aise en général avec... tout le monde... l'était encore plus à cet instant présent. Ce fut sans doute pour cela qu'elle fut encore plus surprise de son air incroyablement sérieux, voire réprobateur lorsqu'il découvrit le scotch à paillettes. Elle avait bien eut quelques réflexions misogynes d'autres patients à ce sujet, mais globalement, il faisait l'unanimité et apportait une touche de bonne humeur.
Puis, l'inévitable vint. Son sérieux n'avait été qu'une tromperie dans le but de lui étaler ses propres paillettes sur la joue. La fée éclata de rire. Décidément, elle l'aimait bien ce patient. Mais elle était imbattable quand il s'agissait de bataille et de paillettes. Elle aurait du garder son sérieux, rester professionnelle, mais qu'est-ce qu'était le professionnalisme ? Tout dépendait de la façon dont on voyait son métier, de la façon d'aborder les choses... et puis zut, Ombeline était de nature joueuse, et pouvait profiter de cette riposte pour dissiper ses doutes sur l'existence du surnaturel.

▬  Eh bien, je vais répondre à vos deux questions précédentes, Monsieur Daiki...
▬ ... Oui ? Qu'est-ce... hé !


Une pluie de paillettes s'abattit sur lui, le recouvrant tout entier. Ce n'était qu'une illusion, certes, mais Ombeline savait faire de très bonnes illusions malgré l'affaiblissement que ses pouvoirs subissaient depuis des siècles.  
Elle ne pu s'empêcher de rire face à son étonnement et fut soulagée de voir qu'il ne prenait pas peur. Si un moment, elle avait imaginé avouer sa nature surnaturelle de cette façon... elle l'aurait fait plus tôt !

▬ Alors ça ! Vous allez voir !

Ombeline haussa un sourcil, intriguée et amusée. Comment pouvait-il riposter à ce qu'elle venait de faire ?
Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir qu'il avait son scotch entre les mains et qu'il se précipita vers elle pour l'en enrouler. La fée éclata de nouveau de rire en protestant sans grande conviction. Elle ne se débatit pas, enfin, n'en eut pas le temps, et ne voulait pas non plus lui faire de mal, gardant en tête qu'il restait blessé. De toute façon, elle fut vite incapable de bouger, totalement enrubannée.

▬ Karma !
▬ Je me rends ! Vous avez gagné ! Conclu-t-elle entre deux souffles tandis qu'elle calmait son fou rire petit à petit.

Perdant un peu l'équilibre, elle se laissa tomber plus qu'elle ne s'assit sur le canapé. Ils avaient l'air idiots... lui totalement recouvert de paillettes et elle complètement scotchée. Cela faisait un moment qu'elle ne s'était pas autant amusée et n'avait pas ri de la sorte !

▬ Tu es quoi au juste ? Une magicienne ? Une sorcière ?

Ombeline fit la moue. Elle n'avait rien contre les sorciers mais connaissait leur réputation auprès des humains. Ce n'était pas très flatteur. Enfin, il avait proposé magicienne... ce qui était la même chose, mais en mieux dans leur culture.

▬ Oh, vraiment, la première chose à laquelle je vous fait penser c'est une sorcière ?

Elle avait toujours cet air taquin, bien qu'elle se soit calmée. Elle failli lui proposer de le deviner mais, après tout, il avait gagné leur petite bataille, il méritait bien qu'elle lui réponde directement.

▬ Je suis une fée. Avoua-t-elle en observant sa réaction.

Pourtant, c'était plutôt évident... fées, paillettes.... paillettes, fées..... même si en vérité, les deux n'avaient absolument aucun rapport, elle aimait bien ces associations qu'on avait collé à son peuple depuis Disney.
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Ven 3 Aoû 2018 - 19:59
DAIKI Hiiro & SMITH Ombeline1018 mots
SOINS A DOMICILE
A chacune de mes énumérations de créatures surnaturelles, cette dernière continuait à être optimiste en me certifiant qu'elle croyait en leur existence. Je l'observais d'un air surpris mais aussi, je ne cachais pas mon amusement. Elle avait même dit oui aux extraterrestres et aux Minimoys quand même. Pour les extraterrestres, ça passait puisqu'il y avait bien des gens qui croyaient en eux. Par contre, les Minimoys, c'était une invention tout simplement sortie de l'imagination humaine. C'était à la fois adorable venant d'elle, mais aussi, comique. Bon. Elle avait gagné. Elle croyait en tout, ça je le voyais bien.

▬ Je... crois aussi en ces choses. D'ailleurs, je suis passionné par certains mythes,


▬ Ah oui ? Lesquels ?


▬ Vous voulez vraiment le savoir ? Eh bien, j'aime bien les histoires sur la bête de Gévaudan. L'astrologie, les disparitions, les histoires sur les chasses aux trésors et ses malédictions. Mais aussi de la Nature comme les druides, les elfes, le Nemeton, les divinités de plusieurs cultures ; romaines, grecques, celtes par exemple... Et encore d'autres. Le Triangle des Bermudes. La citée perdue de l'Atlantide... Mmh... des trucs de ce genre-là.


Je citais tout ce qui me passait par la tête puisqu'elle m'avait gentiment demandé ce qui me passionnait. J'haussais les épaules tout en disant tout ça puisque c'était juste des passions parmi tant d'autres. Les choses intrigantes dans la vie, ça pouvait nous changer les idées, vous voyez. Je croyais à certaines de ces choses après avoir fait mes recherches, mais d'autres devenaient simplement des sujets à découvrir et à débattre sans le moindre but. C'était à des fins personnels ; faire passer le temps, laisser libre court à son imagination et s'évader ! Tout être humain avait besoin de ça !

Et là, n'attendez pas moins que mon imagination fasse son retour ! Puisque cette curieuse et charmante demoiselle m'avait défié dans cette sorte de bagarre pétant de paillettes de partout. Je n'aurais jamais imaginé que quelque chose de ce genre aurait arrivée ainsi. C'était impensable, imprévisible, inattendu, impressionnant, confus. Elle m'avait jeté des paillettes en pleine fraise et ça m'avait complètement désorienté au début. Sauf que c'était pas du tout effrayant en fait. C'était bizarre, mais c'était pas ça qui allait me faire prendre la poudre d'escampette ! Oh non. J'avais même riposté dans toute ma splendeur en la transformant en nem collant par son propre scotch. Si on jouait à ce jeu, comment pouvais-je ne pas donner ma réponse à mon tour de la même ampleur et intensité ?

Son rire cristallin me parvenait jusqu'aux oreilles, les caressant d'un joli refrain musical qui me faisait l'accompagner du mien. C'était avec fierté que je m'arrêtais après l'avoir immobilisé et reprenais mon souffle à demi-penché, la tête rivée vers le sol.

▬ Je me rends ! Vous avez gagné !


▬ Héhé ! C'est moi le plus fort !


Et pour couronner le tout, je me montrais taquin pour avoir gagné à ce jeu. Il fallait dire que j'étais un mauvais perdant et j'aimais montrer mon enthousiasme lorsque j'étais le vainqueur. Par contre, si j'étais le perdant, il se pouvait bien que je ragerais. M'enfin. Elle retomba comme une chenille qui essayait de se dépatouiller de son cocon et je souriais d'un air malicieux. Si j'étais au meilleur de ma forme, elle aurait pu subir mon espièglerie encore, comme être portée en tant qu'un sac à patates sur mon épaule. Mais, ça devrait attendre. Je subirais un choc sous mes pansements si je faisais ça en forçant sur mes muscles. Dommage ! Je reposais le scotch sur la table dans un air innocent bien que mon sourire de diablotin s'affichait sans gêne sur mon visage. Les mains sur le bas de mon dos, je me le frottais en pinçant mes lèvres et feignais d'être blanc comme neige. C'était pas comme si j'avais fait une bêtise, si ? Elle était une infirmière justement ! Et non, une amie ! Oh... et puis tant pis ! Abattons les frontières de professionnalisme et la familiarité et laissons la joie de vivre s'installer ! Je venais doucement m'installer à son côté tout en reposant mes jambes sur la table basse, faisant comme chez moi, puisque c'était le cas.

▬ T'es quoi au juste ? Une magicienne ? Une sorcière ?


C'était le moment des révélations et pourtant, il y avait encore une petite part de mystère quelque part. Pas assez pour me faire peur et me mettre à sortir un couteau pour me défendre. Heureusement. Ce n'était que des paillettes et elles avaient d'ailleurs déjà disparues. C'était une illusion très bien orchestrée quand même...

▬ Non, c'est pas ça ? dis-je immédiatement en fronçant les sourcils, après l'avoir vu faire la moue.


▬ Oh, vraiment, la première chose à laquelle je vous fait penser c'est une sorcière ?


▬ ... Ben. Oui ? Enfin, non. Mais c'était de la magie donc c'est pareille. Non ? interrogeais-je pas très certain par ce que je disais moi-même.


▬ Je suis une fée.


▬ Ah. Fée ? Fée... comme la fée Clochette ? Tu peux te rétrécir ? Ou sinon... une fée des logis ? Tu fais le ménage pour moi ? Ou du genre, une gentille Fée Morgane ? Ou une méchante Fée Carabosse ? Ou Fée-moi fondre, le truc de mousse super connue des filles pour les cheveux ? Non, bon... J'arrête. Donc, une fée, fée Clochette quoi, finissais-je par conclure en m'éclaircissant la gorge.


En fait, c'était ballot, mais j'essayais vraiment de m'y faire à sa révélation. C'était pas méchant, mais je l'imaginais autrement moi la fée. Un peu minuscule. Lumineux. Avec des putain d'ailes de libellule quoi !

Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Dim 5 Aoû 2018 - 14:25
Ombeline ne pouvait plus bouger, enfin, elle pouvait remuer et sans doute que si elle le voulait, elle pouvait flotter et essayer de se détacher comme ça, en roulant dans les airs. Ou pas. C'était plutôt collant le scotch. Mais ce n'était pas grave. Elle savait que son patient n'allait pas l'attaquer et qu'il la détachera. Ce dernier était installé à côté d'elle comme si de rien n'était. Il faisait l'innocent mais son sourire ne trompait personne. La fée ne pouvait non plus retenir son sourire en coin même si elle faisait également comme si de rien n'était. Enfin, c'était un peu plus ridicule dans son cas parce qu'on ne pouvait pas totalement paraître naturelle quand on était ligotée avec du ruban adhésif.

▬ ... Ben. Oui ? Enfin, non. Mais c'était de la magie donc c'est pareille. Non ?


L’infirmière retint un petit soupir. S’il savait tous les êtres capables de magie…

▬ Je suis une fée.

▬ Ah. Fée ? Fée... comme la fée Clochette ? Tu peux te rétrécir ? Ou sinon... une fée des logis ? Tu fais le ménage pour moi ? Ou du genre, une gentille Fée Morgane ? Ou une méchante Fée Carabosse ? Ou Fée-moi fondre, le truc de mousse super connue des filles pour les cheveux ? Non, bon... J'arrête. Donc, une fée, fée Clochette quoi,

Ombeline répondit négativement à ses interrogations au fur et à mesure qu’il les posait, ne pouvant s’empêcher de glousser aux propositions les plus loufoques.

▬ Plutôt fée des légendes celtes, finit-elle par avouer.

Elle ne savait pas trop s'il visualisait tout ça. Certains folklores se perdaient. Peut être fallait-il préciser un peu plus.

▬ Tout ce qui est en rapport avec les lutins, les changelins, les farfadets, les nymphes, les sidhes… Je suis irlandaise d’ailleurs.


Oui, elle était passée au tutoiement. Lui aussi. Enfin, ils avaient sans aucun doute dépassé le stade patient/infirmière pour celui d’amis et d’ailleurs ça s’était fait très facilement. Était-ce dérangeant ? Non. Absolument pas. Ombeline était toujours contente de trouver des personnes avec qui elle avait beaucoup d’affinités. Et puis elle n’avait pas autant ri depuis longtemps !

▬ Mais j’aime bien l’image qu’on donne aux fées actuellement. Elles sont trop mignonnes
.


De toute façon, ils pouvaient donner l’image qu’ils voulaient à son espèce… elle était en voie d’extinction. Combien d’entre elles restait-il à travers le monde ? Peu. Et affaiblies en plus.

▬ Par contre je n’exauce pas les souhaits.
Le prévint-elle.

Elle avait l’habitude qu’on lui demande ce genre de chose. Ce n’était pas dérangeant pour elle, mais généralement décevant pour la personne qui s’était dit que la fortune lui souriait.

▬ Je ne fais que des illusions. Et je flotte.


Elle avait dit ça comme si elle s’excusait. Pour quelqu’un spécialisé dans l’illusion, elle avait l’impression de briser celle qu’on avait des fées en général. À une époque, elle pouvait voler, mais c’était quand elle était au top de son pouvoir. C’était il y a longtemps.

Bien sûr, il y avait d’autre particularités, comme sa régénération, sa sensibilité au fer pur, son poids et, bien sûr, son immortalité, mais on parlait de pouvoir là.
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Ven 24 Aoû 2018 - 17:09
DAIKI Hiiro & SMITH Ombeline1115 mots
SOINS A DOMICILE

▬ Je suis une fée.


▬ Ah. Fée ? Fée... comme la fée Clochette ? Tu peux te rétrécir ? Ou sinon... une fée des logis ? Tu fais le ménage pour moi ? Ou du genre, une gentille Fée Morgane ? Ou une méchante Fée Carabosse ? Ou Fée-moi fondre, le truc de mousse super connue des filles pour les cheveux ? Non, bon... J'arrête. Donc, une fée, fée Clochette quoi, finissais-je par conclure en m'éclaircissant la gorge.


Mon infirmière se mettait à rire pendant que j'énumérais le nombre incalculable de fées qui pouvaient exister et qui me passaient par la tête. Il y en avait pas mal qui semblaient très différentes l'une de l'autre, mais ô grand jamais, je pensais qu'elle était sérieuse. En même temps, lorsqu'on vous disait ce genre de chose, c'était compliqué de prendre ça vraiment au pied de la lettre. Logiquement, vous délirerez après avoir entendu cette révélation, non ? A moins que j'étais le seul à réagir comme ça à l'instant même ? En toute franchise, je suis quasiment sûr et certain que tout le monde aurait pris ça à la rigolade, croyant ou non au monde surnaturel.

▬ Plutôt fée des légendes celtes


Je la fixais un peu plus longtemps pour savoir si c'était le cas ou si elle me faisait marcher pour renouveler les fous rires, mais on dirait qu'elle ne rigolait pas. Son visage reflétait peut-être bien la malice, sauf que son regard en disait long sur cette fameuse révélation. Cet éclat qui illuminait ses prunelles me donnaient l'impression qu'elle avait des mystères à cacher et le résultat était net. Je m'humectais les lèvres en redevenant moi-même, soit plus sérieux, et j'hochais de la tête pour assimiler les choses. Les légendes celtes avait-elle dit. Je ne suivais pas trop, ce n'était pas trop ma spécialité. Voilà pourquoi, je la questionnais par pure curiosité.  

▬ C'est-à-dire ?


▬ Tout ce qui est en rapport avec les lutins, les changelins, les farfadets, les nymphes, les sidhes… Je suis irlandaise d’ailleurs.


Je semblais enfin suivre la conversation puisque j'étais moins paumé. Cette fois-ci, mon visage s'éclaira, suite à son explication. Cela devait être voyant puisque mes traits faciaux se détendaient davantage et mes yeux s'écarquillaient de merveille. Toutes les créatures qu'elle avait cité avaient pour effet de me faire songer à plein de choses ; des films, des légendes, des séries, des animations... Bref, c'était une situation magique sans aucun jeux de mots !

▬ Woah... Tu veux dire que tu viens de très loin, en Irlande ? Que tu connais les farfadets, les lutins et les nymphes ? Ils sont comme dans les contes ou genre comme les frères Grimm ? Tu sais les histoires assez contradictoires et sombres ? Genre les sirènes qui dévorent crus des marins au lieu d'être toutes inoffensives et gentilles ? ... C'quoi les sidhes ?


Evidemment, elle avait attisé ma curiosité plus que de raison. J'étais comme happé par les histoires de la demoiselle en oubliant presque la douleur qui me lancinait à l'abdomen. C'était à voir ma position sur le canapé, j'étais tourné vers elle en étant légèrement proche pour reposer mes mains sur une de mes jambes repliée sous mon postérieur.

▬ Pour l'Irlande, tu sais que tu me fais penser à un truc ? J'aimerais trop voir la falaise de Moher de mes propres yeux, un jour. Depuis que je l'ai vu dans Harry Potter, c'est un lieu à visiter, obligé !


▬  Par contre je n’exauce pas les souhaits. Je ne fais que des illusions. Et je flotte.


▬ Oh dommage. Si c'était possible, j'aurais pu te demander de m'emmener à cette falaise ! J'ai vu ça tout à l'heure...


Et bien quoi ? Je pouvais être un garde du corps mais qui connaissait les classiques non ? Je devais peut-être la surprendre ou l'amuser après cette réplique, ça ne me ferait pas perdre en notoriété. Tout le monde pouvait apprécier des films et autres centres d'intérêts après tout.

▬ Mais j’aime bien l’image qu’on donne aux fées actuellement. Elles sont trop mignonnes.


▬ C'est sûr. La fée Clochette est trop adorable. D'ailleurs, je crois qu'il me reste un petit Cosplay d'elle dans mes placards... Attends !


Je me relevais du canapé pour me diriger doucement vers le placard de la salle de séjour, situé dans un couloir. Il m'arrivait de balancer des trucs que je ne me servais plus puisque je ne trouvais pas de bonnes places pour les mettre. En même temps, je n'allais pas la glisser dans ma chambre, ni dans la chambre de Yumi, ou dans celle de la chambre d'amis. Ce serait bizarre !

Prenant mon dû qui était un petit sac en plastique, je revenais vers elle en déballant tout. Il y avait une petite robe verte - pas du tout à ma taille, mais de celle d'Haven - des paires d'ailes, des petits chaussons verts avec des ponpons, une perruque blonde et un chapeau comme celui de Peter Pan. Un petit sourire taquin se dessina sur mes lèvres. Je la voyais bien dans cet accoutrement... Mais pour réussir à l'habiller, il fallait que je la mette en confiance. D'un geste délicat, je ressortais la perruque blonde et l'insérais sur ma tête de noiraud. Je mettais ensuite les paires d'ailes dans mon dos et déposais le chapeau sur ma tête. Bon... la robe ne pouvait évidemment pas rentrer, je pourrais me faire mal à cause d'elle et heureusement que cette blessure me sauva la mise ! Je lui disais ensuite sur un ton espiègle :

Je fais un piètre cosplayeur de la Fée Clochette, non ? questionnais-je à la concernée en tournant sur moi-même pour montrer ma chevelure dorée et mes jolies petites ailes dans le dos.


Puis, je me plantais devant elle en posant la robe verte sur ses genoux tout en appuyant le bout de ma baguette en mousse toute molle sur sa joue.

Je suis sûr que tu feras une meilleure Fée Clochette que moi ! En plus, tu flottes ! T'auras le gros lot pour des concours de Disney ! rajoutais-je en retirant mon déguisement complètement raté, la perruque et le chapeau ainsi que les ailes pour les jeter sur Ombeline.


Quel délire ! Je mettais tout ça sur le compte de la douleur ! J'étais pardonné, hein ?


Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Sam 25 Aoû 2018 - 16:59
Ombeline ne pu s’empêcher de sourire face à son enthousiasme. C’était tellement adorable.

▬ Woah... Tu veux dire que tu viens de très loin, en Irlande ? Que tu connais les farfadets, les lutins et les nymphes ? Ils sont comme dans les contes ou genre comme les frères Grimm ? Tu sais les histoires assez contradictoires et sombres ? Genre les sirènes qui dévorent crus des marins au lieu d'être toutes inoffensives et gentilles ? ... C'quoi les sidhes ?

Elle haussa les épaules.

▬ J’ai fait le tour du monde, mais oui, je suis née et j’ai vécu quelques temps dans les forêts d’Irlande.


Avant d’être forcée de les quitter pour se mêler aux humains. Ce fut le début de la fin. Ou juste le début d'autre chose tout simplement. Il fallait rester positive !

▬ Et oui, je connaissais quelques farfadets, lutins, nymphes et autres, mais c’était il y a longtemps.

Elle ne savait ce qu’ils étaient devenus à force. Peut être étaient-ils morts.

▬ Les sidhes… c’est un peu difficile à expliquer. Il n’y en a plus je crois, et du coup on les confonds beaucoup avec les fées et les elfes. Mais c’est tout un peuple à part entière… dans certaines légendes, les humains pensaient même qu’il s’agissait de dieux. Alors que pas du tout… Après, tous les contes, toutes les légendes ne sont pas forcément à croire… mais parfois il y a du vrai. Les sirènes sont vraiment très belles, mais ne mangent pas les gens…


▬ Pour l'Irlande, tu sais que tu me fais penser à un truc ? J'aimerais trop voir la falaise de Moher de mes propres yeux, un jour. Depuis que je l'ai vu dans Harry Potter, c'est un lieu à visiter, obligé !

Ombeline eut un immense sourire. C'était vrai que c'était joli comme endroit. Si seulement il savait à quoi ça ressemblait avant. Quand la nature était plus sauvage encore ! Mais il avait de bonnes références ! Elle aimait beaucoup Harry Potter.

▬ C'est vraiment un bel endroit, oui, mais il y en a plein d'autres aussi sympas. Enfin, ça fait un moment que je n'y suis pas allée...


Elle revint sur sa propre nature. Il fallait qu'elle clarifie une idée reçue...Avant d'oublier et que ça ne lui retombe dessus.

▬  Par contre je n’exauce pas les souhaits. Je ne fais que des illusions. Et je flotte.

▬ Oh dommage. Si c'était possible, j'aurais pu te demander de m'emmener à cette falaise ! J'ai vu ça tout à l'heure...

▬ Mais j’aime bien l’image qu’on donne aux fées actuellement. Elles sont trop mignonnes.

▬ C'est sûr. La fée Clochette est trop adorable. D'ailleurs, je crois qu'il me reste un petit Cosplay d'elle dans mes placards... Attends !



Ombeline haussa un sourcil, surprise. C’était… inattendu. Elle ne s’imaginait pas son patient se déguiser en fée Clochette pendant son temps libre, enfin… si ça lui plaisait… elle ne pouvait que respecter son choix. Elle l’observa s’éloigner. De toute façon, elle ne pouvait qu’attendre, ligotée dans son propre scotch pailleté.

Lorsqu’il revint, elle ne pu s’empêcher d’exploser de rire en le voyant enfiler le costume. N’importe qui aurait pu penser à cette scène d’introduction du Silence des Agneaux où le tueur en série se travestissait, mais Ombeline était trop positive et confiante pour l’associer à un psychopathe… bien qu’elle soit attachée.

▬ Je fais un piètre cosplayeur de la Fée Clochette, non ?


▬ Oh, je pense qu'avec un costume à ta taille, il serait parfait ! Commenta-t-elle entre deux hoquets, pliée en deux à force de rire.

Il appuya sa fausse baguette sur sa joue et son air sérieux ne fit qu'accentuer le ridicule de la situation.

▬ Je suis sûr que tu feras une meilleure Fée Clochette que moi ! En plus, tu flottes ! T'auras le gros lot pour des concours de Disney !

La fée se redressa, se retenant de rire encore. Mais son expression toute entière la trahissait.

▬ Sans doute, mais on ne pourra jamais le découvrir si je reste attachée comme ça tu sais…


Elle avait l’air d’une chenille dans un cocon de paillettes.

▬ D’ailleurs, comment ça se fait que tu as un costume pareil chez toi ?

Surtout que visiblement il n’était pas à lui puisque pas à sa taille.
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Sam 25 Aoû 2018 - 19:00
DAIKI Hiiro & SMITH Ombeline1222 mots
SOINS A DOMICILE

▬ J’ai fait le tour du monde, mais oui, je suis née et j’ai vécu quelques temps dans les forêts d’Irlande.


▬ ... Quand tu dis dans la forêt, c'est vraiment DANS la forêt ? T'avais une cabane en guise de maison dans un arbre ? Parce que... je ne sais pas trop quoi en penser là.


Je fronçais les sourcils en essayant d'imaginer mon infirmière sapée comme tel dans une forêt irlandaise... C'était, comment dire ? Difficile à concevoir. Mon imagination n'arrêtait pas de faire des flops en l'imaginant comme Zelda en train de parcourir plein de paysages féeriques. Après ces images assez étranges et loufoques, je clignais frénétiquement des yeux pour essayer de les retirer dans mon esprit. Mais, à mon avis, mon imagination n'allait pas s'arrêter de sitôt.

▬  Et oui, je connaissais quelques farfadets, lutins, nymphes et autres, mais c’était il y a longtemps.


▬ Sérieusement ? Ils sont minuscules ? Un peu comme les Minimoys ? Madame Smith, je voudrais voir un farfadet aussi ! Enfin... sauf s'il est malicieux, je lui donne à bouffer des sucreries pour qu'il reste sage ? Apparemment, j'ai vu ça dans Supernatural donc ça doit le faire, je crois. Ou pas.


Me grattant la tempe, je me remémorais de la série voire d'autres choses y faisant référence. Je ne saurais jamais si cette information était vraie ou fausse, mais j'avais encore le bénéfice du doute avec elle.

▬ Les sidhes… c’est un peu difficile à expliquer. Il n’y en a plus je crois, et du coup on les confonds beaucoup avec les fées et les elfes. Mais c’est tout un peuple à part entière… dans certaines légendes, les humains pensaient même qu’il s’agissait de dieux. Alors que pas du tout… Après, tous les contes, toutes les légendes ne sont pas forcément à croire… mais parfois il y a du vrai. Les sirènes sont vraiment très belles, mais ne mangent pas les gens…


▬ Les sidhes n'existent plus ? Est-ce qu'ils sont bons ou mauvais, ces choses ? Si on les confonds avec vous, ils sont bons, j'imagine ? Quoique... les elfes noires existent aussi donc c'est possible qu'ils sont malveillants ! Oh, je vois. Difficile à démêler le vrai du faux alors. Les sirènes ne mangent pas de la chaire humaine ? Tu en as croisé toi aussi ?


Une fois que j'avais découvert certaines choses sur le monde féerique et magique, je commençais à discuter sur le pays irlandais. J'avais déjà entendu pas mal de trucs là-bas et les paysages sont vraiment beaux.

▬ Pour l'Irlande, tu sais que tu me fais penser à un truc ? J'aimerais trop voir la falaise de Moher de mes propres yeux, un jour. Depuis que je l'ai vu dans Harry Potter, c'est un lieu à visiter, obligé !


▬  C'est vraiment un bel endroit, oui, mais il y en a plein d'autres aussi sympas. Enfin, ça fait un moment que je n'y suis pas allée...


▬ Tu rigoles ? Lorsque j'aurais pris un congé, on prend un billet chacun et on s'envole vers ton pays ! Puis, tu feras mon guide et tu me feras visiter tes endroits préférés. Partante ?


En effet, je profitais du moment pour choper un guide gratuitement. En plus, elle était native là-bas donc je faisais une pierre deux coups. Maintenant, c'était à voir si elle était partante par une telle proposition alors qu'on ne se connaissait même pas totalement. Elle pourrait prendre ça comme une sorte de drague ou je ne sais trop quoi, mais ce n'était pas ma véritable intention. C'était mon infirmière avant tout.



Plus tard, je revenais en me déguisant grossièrement avec les accessoires de la fée Clochette. J'avais déclenché un énorme fou rire de la part de mon infirmière et me mettais à ricaner moi aussi à cause de mes conneries. Ca devait être la douleur et la fatigue qui me faisaient faire n'importe quoi, je pense. Au lieu de rester alité et me plaindre sans arrêt que j'avais mal, je me laissais prêter au jeu avec une compagne de conneries. J'ai désigné, Madame Smith !

▬ Je fais un piètre cosplayeur de la Fée Clochette, non ?


▬  Oh, je pense qu'avec un costume à ta taille, il serait parfait !


Oh tu sais, je vais te confier une chose, madame Smith ! J'adore me déguiser de manière sexy en femme. C'est surcoté les déguisements masculins, maintenant. Non ? Mais, je crois que j'ai pris un peu de poids... Tu ne trouves pas que j'ai pris du ventre ou des fesses ? C'est pour ça que ça ne rentre plus sur moi, c'est trop injuste ! minaudais-je en imitant exagérément une fille en pleine crise.


Je gesticulais avec la robe verte tout en la plaquant sur mon corps pour l'étirer afin d'illustrer mes propos. La robe ne rentrait absolument pas sur moi, étant trop petite. Je me touchais aussi le ventre en prenant un faux trop plein de graisse ainsi que mon postérieur pour sublimer le tout. Une chose était sûre si le ridicule était mortelle, ça faisait longtemps que je n'étais plus là en train de faire mon pitre devant une femme que j'appréciais bien au final. Elle continuait de se bidonner à cause de mes bêtises et c'était plus fort que moi ! Je riais connement après ma prise de parole en mettant la robe sur les genoux d'Ombeline.

▬  Je suis sûr que tu feras une meilleure Fée Clochette que moi ! En plus, tu flottes ! T'auras le gros lot pour des concours de Disney !


▬ Sans doute, mais on ne pourra jamais le découvrir si je reste attachée comme ça tu sais…


Sa réplique me ramenait enfin à la réalité. J'avais complètement oublié qu'elle ne pouvait plus bouger avec tout ce scotch autour du corps. Si c'était mes soeurs ou encore Haven, je me ferais un plaisir sadique de les laisser se démerder pour se tirer de là. Mais, j'étais gentil avec la nouvelle infirmière, dommage, ça me démangeait en plus.

▬ ... Ha ! Oui ! C'est pas con en effet... Tu aurais bien besoin de sortir de là pour l'enfiler, ahem... Attends, je vais t'aider, gloussais-je en cherchant un ciseau pour couper délicatement un coin et tirer avec précaution pour nous débarrasser de la moitié.


Libérée délivrée ! Je l'entendais me questionner à propos de ce costume et souriais d'un air amusé. En effet, ça pouvait perturber tout ça.

▬ D’ailleurs, comment ça se fait que tu as un costume pareil chez toi ?


▬  Haha ! Rassure-toi, je ne suis pas un travesti, ni un psychopathe. Il appartient à une amie. Récemment, nous sommes aller à une soirée déguisée comme Halloween. Elle faisait la fée Clochette, et moi... en rien. Sauf qu'elle m'a forcé à faire le vampire donc... voilà. Elle s'appelle Haven.


Je prenais mon téléphone en faisant défiler quelques photos de la soirée en souriant un peu. Clique ici pour voir les photos. xD



Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Lun 27 Aoû 2018 - 20:15
▬ ... Quand tu dis dans la forêt, c'est vraiment DANS la forêt ? T'avais une cabane en guise de maison dans un arbre ? Parce que... je ne sais pas trop quoi en penser là.


Ombeline ne pu s’empêcher de sourire à cette réflexion. Évidemment, pour un humain de ce siècle habitué aux technologies et à la ville, c’était difficile à concevoir.

▬ Non non… DANS la forêt. Bon, ce n’est plus trop possible maintenant, mais au moyen âge, les forêts, c’était pas du tout la même chose.

Elle se rendit compte qu’elle avait donné un indice sur son âge et s’attendit à une question à ce sujet. Il avait l’air très curieux, c’était adorable.


▬  Et oui, je connaissais quelques farfadets, lutins, nymphes et autres, mais c’était il y a longtemps.


▬ Sérieusement ? Ils sont minuscules ? Un peu comme les Minimoys ? Madame Smith, je voudrais voir un farfadet aussi ! Enfin... sauf s'il est malicieux, je lui donne à bouffer des sucreries pour qu'il reste sage ? Apparemment, j'ai vu ça dans Supernatural donc ça doit le faire, je crois. Ou pas.


Elle eut un petit rire. C’était tellement… humain comme réflexion !

▬ Ça fait un moment que je n’ai pas revu de farfadet, ils sont petits oui, mais est-ce qu’ils aiment le sucre…. Peut être que maintenant oui… qui sait, on évolue… et personnellement j’adore ça alors que ce n’était pas un ingrédient très répandu à la base.


Puis elle répondit à sa question sur les sidhes.

▬ Les sidhes… c’est un peu difficile à expliquer. Il n’y en a plus je crois, et du coup on les confonds beaucoup avec les fées et les elfes. Mais c’est tout un peuple à part entière… dans certaines légendes, les humains pensaient même qu’il s’agissait de dieux. Alors que pas du tout… Après, tous les contes, toutes les légendes ne sont pas forcément à croire… mais parfois il y a du vrai. Les sirènes sont vraiment très belles, mais ne mangent pas les gens…

▬ Les sidhes n'existent plus ? Est-ce qu'ils sont bons ou mauvais, ces choses ? Si on les confonds avec vous, ils sont bons, j'imagine ? Quoique... les elfes noires existent aussi donc c'est possible qu'ils sont malveillants ! Oh, je vois. Difficile à démêler le vrai du faux alors. Les sirènes ne mangent pas de la chaire humaine ? Tu en as croisé toi aussi ?



Là encore, c'était incroyablement humain comme réflexion. Dès qu'il s'agissait d'autres espèces, on essayait de savoir si elle était globalement bonne ou mauvaise.

▬ C’est comme avec les humains… il y a des bonnes personnes et des mauvaises, tenta t-elle d’expliquer, et il y a quelques sirènes en ville. J’en ai soigné quelques unes à l’hôpital.

Il embraya sur l'Irlande, comme si de rien n'était. C'était drôle de voir une personne aussi passionnée comme ça. Et dire qu'elle avait eut peur qu'il prenne mal le fait qu'elle ne soit pas humaine et qu'il reste traumatisé à vie... Ça se passait mieux que prévu ! C'était ça le pouvoir des paillettes !!

▬ Pour l'Irlande, tu sais que tu me fais penser à un truc ? J'aimerais trop voir la falaise de Moher de mes propres yeux, un jour. Depuis que je l'ai vu dans Harry Potter, c'est un lieu à visiter, obligé !

▬  C'est vraiment un bel endroit, oui, mais il y en a plein d'autres aussi sympas. Enfin, ça fait un moment que je n'y suis pas allée...

▬ Tu rigoles ? Lorsque j'aurais pris un congé, on prend un billet chacun et on s'envole vers ton pays ! Puis, tu feras mon guide et tu me feras visiter tes endroits préférés. Partante ?


Ombeline était surprise qu’il veuille carrément partir en voyage avec elle. Elle avait fait tant bonne impression que ça ? En tout cas ça ne la dérangeait pas. C’était rapide, certes, mais la vie toute entière d’un humain était rapide, alors autant ne pas perdre de temps !

▬ Eh bien pourquoi pas ! Ça fait un moment que je n’y suis pas retournée et je ne voulais pas y aller toute seule.

C’était toujours un peu triste de revenir en Irlande et de constater tous les changements, toutes les villes, et la nature qui s’éteignait peu à peu… sans compter la tombe de son premier mari et de quelques uns de ses enfants.

Mais elle n’eut pas le temps de ruminer ces sombres pensées, Hiiro était parti dans un nouveau délire qu’elle avait lancé malgré elle en disant à quel point elle trouvait les fées Disney mignonnes.
Elle explosa de rire en le voyant enfiler un costume de la fée Clochette, visiblement trop petit puisqu’il ne parvint pas à rentrer dans la robe. Et pourtant, il n’était pas très épais.


▬ Je fais un piètre cosplayeur de la Fée Clochette, non ?


▬  Oh, je pense qu'avec un costume à ta taille, il serait parfait !


▬ Oh tu sais, je vais te confier une chose, madame Smith ! J'adore me déguiser de manière sexy en femme. C'est surcoté les déguisements masculins, maintenant. Non ? Mais, je crois que j'ai pris un peu de poids... Tu ne trouves pas que j'ai pris du ventre ou des fesses ? C'est pour ça que ça ne rentre plus sur moi, c'est trop injuste !

Ombeline n’en pouvait plus à force de rire. Elle en avait mal au ventre et des larmes coulaient sur ses joues. Elle se calma difficilement, le visage totalement rouge.


▬  Je suis sûr que tu feras une meilleure Fée Clochette que moi ! En plus, tu flottes ! T'auras le gros lot pour des concours de Disney !

▬ Sans doute, mais on ne pourra jamais le découvrir si je reste attachée comme ça tu sais…


▬ ... Ha ! Oui ! C'est pas con en effet... Tu aurais bien besoin de sortir de là pour l'enfiler, ahem... Attends, je vais t'aider,


Elle attendit patiemment qu’il la libère de son scotch et pu enfin bouger. Elle l’aida à retirer le reste et se releva tout en demandant :

▬ D’ailleurs, comment ça se fait que tu as un costume pareil chez toi ?


▬  Haha ! Rassure-toi, je ne suis pas un travesti, ni un psychopathe. Il appartient à une amie. Récemment, nous sommes aller à une soirée déguisée comme Halloween. Elle faisait la fée Clochette, et moi... en rien. Sauf qu'elle m'a forcé à faire le vampire donc... voilà. Elle s'appelle Haven.


Elle se pencha et regarda les photos. Ils avaient l’air de beaucoup s’amuser !

▬ C’est que tu fais un vampire plutôt convainquant ! En tout cas ça avait l’air d’être une super soirée !


D’ailleurs… Elle retira le peignoir qu’il lui avait prêté au début et lui tendit.

▬ Et voilà, et sans une goutte de sang dessus.


Puis elle avisa le costume et leva la robe devant elle, amusée.

▬ Ça a l’air d’être à ma taille…


Elle aurait pu faire apparaitre un costume ultra réaliste directement sur elle, mais elle aimait ce côté kitsch et bon marché qui rendait le tout un peu ridicule.

▬ Il y a un endroit où je peux me changer ?


Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Ven 31 Aoû 2018 - 15:55
DAIKI Hiiro & SMITH Ombeline1979 mots
SOINS A DOMICILE

▬ ... Quand tu dis dans la forêt, c'est vraiment DANS la forêt ? T'avais une cabane en guise de maison dans un arbre ? Parce que... je ne sais pas trop quoi en penser là.


▬   Non non… DANS la forêt. Bon, ce n’est plus trop possible maintenant, mais au moyen âge, les forêts, c’était pas du tout la même chose.  


▬ Ha ? Au Moyen-Age ? Attends... de quelle période moyenâgeuse, tu me parles ? Genre avant Jésus Christ ou après Jésus Christ ? Tu as quel âge ? questionnais-je en n'arrivant plus trop à suivre à cause des informations qui arrivaient en surnombre.


C'était peut-être bête, mais quand elle me parlait de la forêt et du Moyen-Age, l'information n'arrivait plus à passer dans mon cerveau. Je commençais à tenter de situer tout ça chronologiquement, mais elle venait de me perdre. Le truc c'est que ça datait tout ça et que c'était ancien ! Ne me dites pas que j'avais en face de moi une créature millénaire ! Si c'était ça, j'allais perdre mes yeux sur la table basse tellement c'était incroyable ! Et moi qui n'avait qu'une vingtaine d'années à mon compteur d'existence, c'était énorme...

▬   Ça fait un moment que je n’ai pas revu de farfadet, ils sont petits oui, mais est-ce qu’ils aiment le sucre…. Peut être que maintenant oui… qui sait, on évolue… et personnellement j’adore ça alors que ce n’était pas un ingrédient très répandu à la base. 


▬  Ha ? Ils sont minuscules comment ? Vous aviez bien raison d'aimer ça, c'est super bon ! Après avec modération... Tu savais que le sucre, quand on en mange, c'est soit quand on est très joyeux ou soit que l'on comble un vide ? Genre un manque d'affection ? questionnais-je en penchant ma tête sur le côté, moi-même songeur.


Puis, nous étions en train de parler sur d'autres créatures comme ces mystérieux "sidhes".

▬   C’est comme avec les humains… il y a des bonnes personnes et des mauvaises, et il y a quelques sirènes en ville. J’en ai soigné quelques unes à l’hôpital. 


▬ C'est vrai, tu n'as pas tord... Mais, il ne faut pas oublier qu'il y a le mal à l'état pur ainsi que le bien, disais-je en y croyant moi-même. Vraiment ? Je n'en ai jamais vu et rencontré. Enfin peut-être que si, mais je ne sais pas.


En y repensant, j'en ai peut-être croisé une sur ma route depuis que je suis à Oslo ou même depuis toujours, mais sans vraiment le savoir. Les sirènes devraient être très discrètes sur leur existence, puisque je n'avais pas eu connaissance d'une sirène au Paradise Night Club. Mais pourquoi se cacher encore ? J'étais tout de même le garde du corps des jumelles et aussi du Club, c'était évident, mais je les protégeais du danger aussi. Du moins, je faisais de mon mieux si ce n'était pas spécialement des dangers surnaturels qui pouvaient dépasser mes compétences.

Le sujet passait ensuite sur un projet de voyage. L'Irlande !

▬   Eh bien pourquoi pas ! Ça fait un moment que je n’y suis pas retournée et je ne voulais pas y aller toute seule.


▬ Vraiment ? Super ! Tout le monde sera content comme ça !


J'étais moi-même surpris qu'elle ait accepté ma proposition. Je pensais qu'elle allait trouver ça suspicieux comme demande, mais on dirait qu'elle n'avait pas d'arrières pensées à ce propos, ni moi d'ailleurs. Ce voyage était un projet que j'aimerais concrétiser pour de vrai avec une personne, mais comme c'était un pays très lointain, je ne pensais pas y aller seul pour de simples vacances par exemple. Vous allez peut-être me dire que j'avais dépassé tout ça en quittant le Japon pour aller aux Etats-Unis pour ensuite venir en Norvège, mais qu'importe ! Ce n'était pas comme si je voulais essayer tous les pays pour y habiter non plus. Passer des vacances, ça allait encore, mais pas n'importe comment. Si je les passais avec une native, c'était encore meilleur, même si la fée n'y était plus depuis un bon bout de temps. Une seule chose était sûre, elle devait connaître plein de bon plan pour visiter son pays, et j'avais hâte de passer de vrais vacances un jour. Parce que la routine, c'était bien, mais à un moment donné, ça pouvait devenir éreintant. Et oui, même pour un garde du corps tel que moi, c'était comme ça aussi. Après tout, je restais un humain, bien que je sacrifiais toujours ma propre vie et mon temps pour les autres.



Un peu plus tard durant les soins, ce qui s'est passé, c'était simplement la folie. Il y avait une fée qui mourrait de rire sur mon canapé pendant que moi, je faisais mon pitre avec un costume de la Fée Clochette. Franchement, qui aurait cru ça possible ? L'infirmière était juste là pour me soigner et voilà que les choses se sont très vite transformées en gros bordel. J'étais moi-même euphorique par moment, lorsque j'entendais mon infirmière allait dans des octaves inimaginables dans le rire et la voir perdre son souffle. C'était hilarant ! Elle devenait rouge pivoine et c'était certain qu'elle pouvait rivaliser avec une tomate.

Prévenant, j'allais chercher deux bouteilles d'eau fraîches dans le frigo pour ensuite lui en tendre une.

▬ Tiens, bois ça !


Rire pouvait donner très soif. Ma gorge quémandait de l'eau à son tour puisque je débouchais ma propre bouteille pour boire quelques gorgées. Il fallait peut-être calmé les choses, mais en toute franchise, elle était facilement perturbable. J'étais encouragé à faire le pitre juste pour ça.

Nous voilà en train de regarder les photos sur mon téléphone. J'avais toujours la robe verte sous le bras en plus de la bouteille, mais je faisais passer les images avec ma main libre.

▬   C’est que tu fais un vampire plutôt convainquant ! En tout cas ça avait l’air d’être une super soirée !


▬ Haha ! Tu trouves ? J'admets que ce n'est pas mon délire de base, mais merci ? Oui, en effet, c'était une superbe soirée !


▬   Et voilà, et sans une goutte de sang dessus.


▬ Merci d'avoir pris soin de mon peignoir, madame, fis-je en faisant un salut de la tête comme dans les temps anciens à la place des courbettes.


Je reprenais mon dû en l'enfilant sur moi-même. Tout en nouant ma ceinture, mon esprit venait de germer une nouvelle idée ou un délire, à voir ! Ce n'était pas vraiment de ma faute, mais une chanson mythique était en train de passer en boucle dans ma tête. Il fallait dire que ma folie n'était pas encore dissipée. J'avais encore certains accessoires du costume de la Fée Clochette avec moi.

D'un coup, je rangeais mon téléphone tout en me mettant en plein milieu de la pièce pour attirer son attention. Ma baguette devenait ma cravache improvisée que je distendais dans les mains en mode sadomasochiste féerique, que je balançais derrière mon dos par la suite.
Reposant la robe verte sur une chaise, je fredonnais un air célèbre et commençais à ouvrir très lentement ma bouteille d'eau.
.  

Tin tin tin tiiiin tin tiiin tin tin tin tiiin tin tin tintintintin tin tiiin ! You can leave your hat on ! You can leave your hat onnnnn ! You can leave youuuuur hat on ! chantonnais-je en prenant mon chapeau de fée Clochette pour la balancer dans sa direction.


Oui ! C'était du Joe Cocker pour faire un strip-tease. Il ne fallait pas oublier que j'avais encore la perruque, les ailes, la baguette avec moi et que c'était des accessoires qui allaient sans doute être balancer pendant ma performance. Et encore, il ne restait plus que mes pantoufles, le peignoir et le pyjama à retirer. Ca allait être le plus long striptease de l'histoire et sans doute le plus épique de tous les temps... Le ridicule devait tout de suite me tirer une balle. Je crois que les médicaments me donnaient une euphorie bizarre... ou peut-être que j'avais pris une dose de plus ?

Je versais le contenu de ma bouteille sur ma tête en mouillant un peu la perruque dorée, mais davantage mon visage et mon peignoir. L'eau ruisselait sur mon corps et dégoulinait sur le sol. Puis, je finissais la bouteille sur le sol en jetant la bouteille vide dans la direction de la fée. C'était pour tester sa réactivité mais aussi pour la taquiner. Je commençais enfin par dénouer ma ceinture en essayant d'imiter la gonzesse blonde de la chanson en exagérant un peu plus dans les mouvements de bassins, tout en retirant les couches une par une.

Baby take off your coat
Real slow
Baby take off your shoes
I'll take your shoes
Baby take off your dress
Yes yes yes !


Je glissais mon peignoir sur mes épaules jusqu'à mon coude, et je l'offrais une petite vue imprenable sur mon pyjama à présent translucide sur ma peau. Je lui tournais soudainement le dos et je refermais ensuite les extrémités du peignoir sur mon corps pour me trémousser en chantonnant toujours. Ma longue perruque dorée me fouettait le visage, mais tant pis ! Je retirais manche par manche jusqu'à la balancer au loin vers elle mais le peignoir se ratatina comme une masse sur ses pieds. Un peu mouillé je crois. Ha. Vint ensuite mes pantoufles que je balançais dans tous les sens, une qui fit son atterrissage forcé dans le fauteuil adjacent et l'autre qui se fracassa dans le mur du couloir en faisant un gros BOO-BOOM ! Ma robe verte que je ne vêtis pas mais que je jetais quand même sur Ombeline. La perruque que je retirais en secouant ma vraie tignasse à moitié mouillée et que je balançais dans les airs derrière mon dos, ainsi que le haut de mon pyjama mais qui se logea durant son plein vol sur la tête de mon infirmière. Oups !

La mise en scène semblait peut-être ratée. Toutefois, j'espérais faire une heureuse avec mes bêtises. Cette danse m'avait un peu essoufflé et un peu fait mal par moment quand je me dandinais comme un aguicheur du dimanche. Je prenais ensuite une petite serviette posée sur un canapé et je me séchais afin d'éviter d'attraper froid. Par chance, j'avais sauvé les bandages de l'humidité en les épongeant. A voir si la fée n'allait pas me taper sur les doigts avec la baguette après ça ! Pour terminer, je cherchais une vieille toile pour qu'elle boive le surplus d'eau que j'ai renversé plus tôt par terre. Ce serait trop con si on se pétait la gueule en oubliant ça...

▬  Ça a l’air d’être à ma taille… Il y a un endroit où je peux me changer ?


▬  Peut-être, essaie-le pour voir ! Oui, bien sûr, tout au fond du couloir, va à ta gauche et tu seras dans la salle de bain. Vas-y en attendant, je te rapporte le reste une fois que je les aurais réuni, ricanais-je en partant les chercher pendant qu'elle aille se changer.


Je me séchais de temps à autre les cheveux avec un pan de ma serviette et je toquais à sa porte avec les autres accessoires une fois terminée.

▬  Je suis là. Alors, elle rentre ?


Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Ven 31 Aoû 2018 - 21:37


▬ Ha ? Au Moyen-Age ? Attends... de quelle période moyenâgeuse, tu me parles ? Genre avant Jésus Christ ou après Jésus Christ ? Tu as quel âge ?


▬  Après après ! Je ne suis pas si vieille que ça ! Je n’ai que 1008 ans !


Elle marqua un temps de pause en réalisant ce qu’elle venait de dire et surtout à qui elle l’avait dit, puis se reprit :

▬ Bon, c’est vrai que ça peut paraître impressionnant dit comme ça…


Elle avait rarement croisé de créatures aussi ancienne qu’elle. Enfin, elle avait surtout croisé et aimé des humains. Ça n’aidait pas les statistiques. Et ça n’aidait pas au moral non plus. Ils étaient adorables… la preuve encore maintenant avec Hiiro, mais ils finissaient toujours pas s’éteindre trop tôt.


▬   Ça fait un moment que je n’ai pas revu de farfadet, ils sont petits oui, mais est-ce qu’ils aiment le sucre…. Peut être que maintenant oui… qui sait, on évolue… et personnellement j’adore ça alors que ce n’était pas un ingrédient très répandu à la base. 


▬  Ha ? Ils sont minuscules comment ? Vous aviez bien raison d'aimer ça, c'est super bon ! Après avec modération... Tu savais que le sucre, quand on en mange, c'est soit quand on est très joyeux ou soit que l'on comble un vide ? Genre un manque d'affection ?



C’était une remarque… incroyablement juste. Trop même. Ombeline se figea, surprise, un peu comme si, l’espace d’une seconde, il venait de la percer à jour.

- Ah oui ?

Elle faisait comme si de rien n’était mais cela la faisait réfléchir. Peut-être que oui, son addiction au sucre était sans doute due au vide affectif qu’elle ressentait depuis des siècles.

Heureusement pour elle, la conversation, très dense, ne cessait de dévier sur tout un tas de sujets. Le thème central restait : les fées. Le surnaturel. Si bien que de fil en aiguille, lui se retrouva affublé d’une perruque blonde, d’un petit chapeau et d’une paire d’ailes (sans oublier la baguette magique… accessoire indispensable!) à lui expliquer qu’il adoooorait s’habiller en fille sexy tandis qu’elle se tordait de rire sur le canapé.

La logique prenait parfois des chemins bien mystérieux. Parfois même elle jouait au kamoulox…

Ombeline profita d’une petite accalmie parmi les bêtises d’Hiiro pour reprendre son souffle et reposer son ventre qui était devenu douloureux à force de rire. Elle essuya les larmes qui avaient coulé et accepta la bouteille que lui tendit son patient. Oui, parce qu’il ne fallait pas oublier que techniquement, ils étaient toujours en consultation ! Ce n’était pas professionnel tout ça…

▬ Tiens, bois ça !

▬ Merci.

Elle ne se fit pas prier et bu. Ça allait mieux. Elle jeta un œil aux photos qu’Hiiro lui montrait en expliquant la véritable raison de pourquoi il avait un costume de Clochette chez lui et commenta :


▬   C’est que tu fais un vampire plutôt convainquant ! En tout cas ça avait l’air d’être une super soirée !

▬ Haha ! Tu trouves ? J'admets que ce n'est pas mon délire de base, mais merci ? Oui, en effet, c'était une superbe soirée !


Lorsqu'elle lui rendit son peignoir, il ne pu s'empêcher de la faire sourire avec son imitation. Il ne s'arrêtait donc jamais ? (non pas qu'elle s'en plaigne, elle était très bon public !)

▬ Merci d'avoir pris soin de mon peignoir, madame,


Elle lui répondit sur le même ton :

▬ Mais il y a pas de quoi, monsieur.

Puis il se plaça au milieu de la pièce. Ombeline ne pu s'empêcher de penser "qu'est ce qu'il va encore faire ?" et eut très vite la réponse quand il commença à improviser un strip-tease en chantant :

▬ Tin tin tin tiiiin tin tiiin tin tin tin tiiin tin tin tintintintin tin tiiin ! You can leave your hat on ! You can leave your hat onnnnn ! You can leave youuuuur hat on !


C’était absolument ridicule, le costume et ses mouvements exagérés n’aidant absolument pas malgré son physique plutôt avantageux et, bien évidemment, Ombeline se remit à rire.


Elle écarquilla les yeux en le voyant carrément se verser toute l’eau de la bouteille dessus. Ah quand même ! Il n’avait peur de rien ! Elle adorait ça !

Sa conscience professionnelle la rappela un peu à l’ordre et elle vérifia tout de même qu’il n’allait pas défaire ses bandages ou se blesser encore plus comme ça, mais non, visiblement, c’était bon. Elle pouvait se détendre. De toute façon, c’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait s’empêcher de rire ou au moins d’afficher un immense sourire amusé.

Elle attrapa la bouteille en imitant une fan en délire, bien qu’elle ne parvienne pas à faire totalement illusion puis qu’elle se marrait à moitié en même temps.


▬ Baby take off your coat
Real slow
Baby take off your shoes
I'll take your shoes
Baby take off your dress
Yes yes yes !


C’était un véritable show qu’elle avait là, elle jouait le jeu en l’acclamant et à la fin, avec les vêtements qu’il lui avait envoyé, elle se retrouvait encore plus habillée qu’elle ne l’était à la base. Reposant les vêtements sur le canapé, riant encore un peu, elle commenta :

▬ Avec une performance pareille, je ne pense pas qu’il y ait grand monde pour rivaliser !

Il avait vraiment beaucoup d’énergie à revendre… et il était blessé ! C’était à se demander s’il s’arrêtait en général quand il allait bien.

▬ En tout cas même avec la robe en plus, je risque de faire pâle figure à côté de ça !

En parlant de robe… elle l’avisa et demanda :

▬  Ça a l’air d’être à ma taille… Il y a un endroit où je peux me changer ?

▬  Peut-être, essaie-le pour voir ! Oui, bien sûr, tout au fond du couloir, va à ta gauche et tu seras dans la salle de bain. Vas-y en attendant, je te rapporte le reste une fois que je les aurais réuni,


Ombeline suivit les instructions et, une fois dans la salle de bain, se changea. Après tout… ce pour quoi elle était venue à la base était fait…


▬  Je suis là. Alors, elle rentre ?


Elle ouvrit la porte pour qu’il puisse constater par lui même.

▬ Eh bien visiblement ton amie fait la même taille que moi.

Mais en réalité... elle aurait très bien pu utiliser ses pouvoirs pour donner l'illusion qu'elle était déguisée en fée Clochette. Cela dit, elle aimait bien le côté un peu factice du costume. Ça donnait un petit côté kitsch qui rendait le tout plus amusant.

Puis elle se rapprocha un peu plus et toucha du bout du doigt le bandage de son patient en prenant soin de ne pas appuyer à un endroit où il était blessé.

▬ Bon, ça va, ce n’est pas trop mouillé… Sinon il aurait fallu le refaire… et je t’aurais mis encore plus de scotch à paillettes pour me venger !


Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Sam 1 Sep 2018 - 0:02
DAIKI Hiiro & SMITH Ombeline1808 mots
SOINS A DOMICILE

▬ Après après ! Je ne suis pas si vieille que ça ! Je n’ai que 1008 ans !  


▬ ... Ha ? 1008 ans ? répétais-je comme un imbécile en agrandissant mes sourcils. Tu n'es pas si vieille que ça, oui oui. Et moi avec mes 26 ans, je ressemble à un nourrisson tu veux dire !!!


C'était plus fort que moi de m'exclamer un peu par stupéfaction. Mon visage passait par la surprise jusqu'au facepalm en une fraction de secondes à cause de ses dires.

▬ Bon, c’est vrai que ça peut paraître impressionnant dit comme ça…  


▬ C'est surtout inimaginable pour un humain ouais ! Mais en même temps, le côté éphémère des choses ne sont pas plus mal...


J'haussais un peu les épaules en la regardant à présent pensif. Je me demandais comment elle faisait avec autant d'années sur sa tête. Était-elle heureuse à vivre aussi longtemps sur Terre ? Sa famille vivait-elle encore à l'heure actuelle, était-elle fille unique ou avait-elle beaucoup de frères et soeurs ? Combien d'années vivaient les fées ? C'était qui la plus ancienne des fées qui existait aujourd'hui ? ... Beaucoup de questions trottaient dans ma tête après ça, mais je me disais que ça devait être mal approprié de lui questionner sur sa vie. Après tout, elle ne m'avait pas non plus poser ce genre de questions, donc je l'évitais pour le moment. Peut-être bien qu'un jour, je les lui poserais. Lorsqu'une opportunité se présentera.

Le sujet dériva ensuite sur la nourriture et le débat pouvait s'étendre, je serais toujours partant pour en parler. Mais gare aux gargouillements qui risqueraient d'apparaître dans la pièce, puisque ça arriverait forcément !

▬ Ha ? Ils sont minuscules comment ? Vous aviez bien raison d'aimer ça, c'est super bon ! Après avec modération... Tu savais que le sucre, quand on en mange, c'est soit quand on est très joyeux ou soit que l'on comble un vide ? Genre un manque d'affection ? 


▬ Ah oui ?


▬ Oui ! Enfin... je ne sais pas trop. Quand je mange un peu trop de sucreries par moment sans aucune raison, Haven m'a lancé cette remarque. Depuis, ça m'intrigue... Est-ce vraiment dû à un manque d'affection que l'on souhaite combler avec du sucre ? Apparemment, c'est notre cerveau qui secrète une substance de bien-être après consommation. C'est un peu comme si un gosse veut des bonbons après avoir eu une bonne note ou lorsqu'il a été très sage, par exemple. Le sucre devient une récompense et un réconfort. C'est très psychologique, tout ça... Peut-être bien que c'est vrai, après tout, on mange selon nos envies, nos émotions et nos humeurs... Non ?


Aborder ce sujet devenait sans doute un peu trop sérieux, puisque l'atmosphère semblait se transformer légèrement comme un mélo-drame. Je me mettais moi-même dans une situation où je me remettais en question. Haven avait peut-être raison, qui sait ? Les Kinder Buenos et autres péchés mignons, que je dévorais, signifiaient éventuellement le manque affectif dont ma mère me comblait à l'époque. Peut-être même de l'amour de mon père que je n'avais jamais vraiment eu ou des déceptions amoureuses que j'avais enchaîné depuis. C'était assez compliqué pour moi. Ces songes commençaient à me donner une légère migraine. Sans plus tarder, je secouais ma tête en souriant à la fée pour parler d'autres choses pour ne pas montrer une quelconque facette de moi un peu trop ternie par le passé.  





▬ Mais pas de quoi, monsieur.


Je ricanais légèrement à sa réponse pour faire ma petite affaire sur ma performance épique de striptease en version Disney complètement mal faite. Au final, on devrait mettre la faute sur mes médicaments, car il n'y avait pas d'autres raisons à cette soudaine poussée de folie !

Voir la tête de mon infirmière lorsque je versais complètement l'eau de ma petite bouteille de 50 CL sur le corps était tout à fait épique. Mon sourire s'agrandissait davantage pendant que mon eau dégoulinait sur mes vêtements et mon visage. Elle était malgré tout mignonne de venir me voir pour regarder si mes pansements et mes bandages étaient ok. Et lorsqu'elle repartait à sa place pour poursuivre le spectacle, je faisais exprès de lui balancer certains de mes vêtements sur elle, juste pour l'enquiquiner. D'ailleurs, c'était comique tout ça ! Elle avait même imité une fangirl qui attrape un objet banal que son idole lance durant un spectacle. Je riais à mon tour en dodelinant de la tête. Elle rentrait très bien dans mon jeu, c'était fou ! A la fin de mon spectacle ridiculement torride, je faisais des minis courbettes, pas trop, pour ne pas tirer sur mes muscles. Après tout, j'avais assez gesticulé dans tous les sens ! Ce n'était pas parce que je venais de me faire soigner, avec de nouveaux bandages avec un peu de calmant que je ne sentais plus rien. Au contraire ! C'était juste que toutes ces actions m'ont permis d'orienter mon esprit sur autre chose. Ma douleur, je pouvais presque, je disais bien presque, l'oublier. Je devais admettre que rigoler avec elle m'avait aidé pour faire une telle prouesse aussi !

▬ Avec une performance pareille, je ne pense pas qu’il y ait grand monde pour rivaliser !


▬ Hahaha ! Je mérite la première place pour avoir marquer les esprits, j'imagine ! Le buzz oui !


Après avoir mis la serviette au sol, je retirais la pantoufle sur mon fauteuil et je me laissais retomber dedans comme une masse. Elle n'en avait pas l'air, mais cette performance pouvait épuiser ! Si si, je vous l'assure ! Ma nuque se reposa un moment sur le repose-tête du fauteuil et je détendais doucement mes muscles un petit instant.  

▬ En tout cas même avec la robe en plus, je risque de faire pâle figure à côté de ça !


▬ Je suis sûr que tu seras une fée mignonne comme les autres dans les contes actuelles ! C'est moi qui ferais pâle copie à côté de toi ! La cuteness est toujours plus puissante que le sexiness, tu sais !


Un petit sourire en coin se dessina sur mes lippes. C'était pourtant la vérité, non ?
Quelques instants plus tard, me voilà devant la porte de la salle de bain pour appeler mon infirmière. Je voulais savoir si le costume lui allait, si c'était trop serré ou trop large, mais aussi, pour compléter ses accessoires.

▬  Eh bien visiblement ton amie fait la même taille que moi.


▬  Mmh... olalah ! Madame Smith, cette robe vous va très bien ! C'est sûr, Haven et toi, vous faites la même taille, c'est étonnant, fis-je remarqué après qu'elle tourne sur elle-même pour que je constate sa tenue.


Je l'aidais ensuite à enfiler les paires d'ailes dans son dos, ainsi que la perruque, la baguette et les chaussures. Il ne manquait que le maquillage et une coiffure dans les cheveux, mais dans l'ensemble, elle avait la bouille adéquate pour cette petite tenue. Elle lui allait autant qu'Haven qui était plus la femme aguicheuse dans le costume. Alors qu'elle, c'était un petit mélange de mignonnerie et d'élégance confirmée.

▬  Je valide ! Un jour, tu nous rejoindras dans une de ces soirées !


Elle s'approcha ensuite de moi pour me toucher le torse où elle vérifia à nouveau mes bandages. Je souris un peu en lui laissant faire et je profitais de cette proximité pour reposer le dernier accessoire du costume : le chapeau ! sur sa tête.

▬  Bon, ça va, ce n’est pas trop mouillé… Sinon il aurait fallu le refaire… et je t’aurais mis encore plus de scotch à paillettes pour me venger !


▬ Mais oui, t'inquiètes donc pas, j'ai géré ! Ha.... non non, sans façon, ah ah... J'aime bien comme tu as fait déjà comme ça, lançais-je en me frottant l'arrière de la tête en riant jaune. Je reviens, je vais juste me mettre des vêtements secs et j'arrive. Attends-moi dans le salon si tu veux ou ici.


Je rentrais ensuite dans la pièce opposée qui n'était autre que ma chambre. Ouvrant mon armoire, je prenais une chemise noire toute propre en plus d'un pantalon et je les enfilais. La porte était peut-être à moitié entrouverte, mais je tendais l'oreille pour voir si elle s'éloignait de moi ou si elle n'avait pas bouger. Une fois changé, je revenais vers elle tout en boutonnant un à un ma chemise et en lui posant une question.

▬  ... Dis-moi ! Tu es dans la catégorie des gens qui défendent l'hypothèse que c'est la taille qui compte, qu'importe comment on s'en sert, ou que ce n'est pas la longueur qui compte, mais de comment, on s'en sert ? Tu vas peut-être trouvé ça étrange mais, j'ai eu ce débat pendant cette soirée-là, et je voulais savoir dans quel camp tu te ranges.


Je laissais quelques secondes s'écoulaient avant de rajouter :

▬  Toi qui est une infirmière, tu dois avoir une opinion à ce propos, je pense. Je dis ça aussi parce que les pannes au lit ça peut arriver donc, lorsque c'est le cas, comment le mec devrait se débrouiller ? Faut bien qu'il trouve un truc pour son/sa partenaire de lit non ? Ou tout seul, aussi. Parce que pour moi, c'est comment on s'en sert et ce n'est pas la longueur qui compte ! Il peut forcément prendre du viagra pour lui donner un coup de pouce, ou... peut-être mettre un anneau vibrant pour le simuler... ou encore mieux, prendre des boules de Geisha pour stimuler une zone érogène et lui permettre de faire enfin une éjaculation. Qu'est-ce que tu en penses ?


Bon, c'était ballot, mais je prenais cet exemple un peu pour me donner un tuyau pour ce genre de problèmes. J'avais déjà parlé à mon médecin dernièrement, madame Wrong, car ça faisait bien quelques semaines que je souffrais de ce souci. Depuis ma puberté à aujourd'hui, je n'avais jamais souffert d'une pareille dysfonction. Au final, il fallait bien que je cherche une astuce pour m'aider à me soulager une fois par semaine, sinon c'était problématique... Après tout, je voulais avoir une bonne santé et éviter le cancer de la prostate, moi, par exemple !



Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Lun 3 Sep 2018 - 16:26


▬ ... Ha ? 1008 ans ? Et moi avec mes 26 ans, je ressemble à un nourrisson tu veux dire !!!



Ombeline eut un petit rire. Elle avait l’habitude de ce genre de réaction, mais c’était toujours un peu amusant.

▬ Bon, c’est vrai que ça peut paraître impressionnant dit comme ça…
 


▬ C'est surtout inimaginable pour un humain ouais ! Mais en même temps, le côté éphémère des choses ne sont pas plus mal...


La fée ne répondit pas. Elle ne savait pas vraiment quoi en penser. Ce côté éphémère, comme il disait, donnait envie de savourer chaque instant avec ces personnes qui s'éteindront presque instantanément, ça les rendait plus précieuses. Mais c'était tellement douloureux. Les humains étaient un peu comme des papillons : insouciants, adorables, fragiles et éphémères.

Enfin, ce n'était pas le moment de s'étendre sur le sujet et de déprimer. Mais au fil de la conversation, ils revinrent dessus sans qu'il ne s'en rende compte. Il fallait dire que l'infirmière restait souriante, répondant à chacune de ses questions. Ou presque.


▬ Ha ? Ils sont minuscules comment ? Vous aviez bien raison d'aimer ça, c'est super bon ! Après avec modération... Tu savais que le sucre, quand on en mange, c'est soit quand on est très joyeux ou soit que l'on comble un vide ? Genre un manque d'affection ? 

▬ Ah oui ?



▬ Oui ! Enfin... je ne sais pas trop. Quand je mange un peu trop de sucreries par moment sans aucune raison, Haven m'a lancé cette remarque. Depuis, ça m'intrigue... Est-ce vraiment dû à un manque d'affection que l'on souhaite combler avec du sucre ? Apparemment, c'est notre cerveau qui secrète une substance de bien-être après consommation. C'est un peu comme si un gosse veut des bonbons après avoir eu une bonne note ou lorsqu'il a été très sage, par exemple. Le sucre devient une récompense et un réconfort. C'est très psychologique, tout ça... Peut-être bien que c'est vrai, après tout, on mange selon nos envies, nos émotions et nos humeurs... Non ?


Elle eut un petit sourire. C’était sans doute vrai.

▬ Sans doute, mais personnellement je mange constamment des sucreries. Sans doute parce que je suis tout le temps de bonne humeur.

Évidemment, ce n’était pas ça. Elle le savait très bien.

▬ J’ai un ami psychologue, je lui en parlerais.



Ou peut être pas. Rylan était assez malin pour creuser le sujet avec elle et la faire parler de ses soucis. Ce qu’elle n’aimait pas faire. Elle préférait les ignorer, comme s’ils n’existaient pas et les recouvrir d’une énorme couche de bonne humeur et d’optimisme.

D’ailleurs, l’ambiance se détendit jusqu’à devenir totalement déjantée. Visiblement, son patient avait décidé de l’achever avec ses clowneries et il y parvint presque ! Une fois son strip-tease improvisé terminé, elle commenta :

▬ Avec une performance pareille, je ne pense pas qu’il y ait grand monde pour rivaliser !


▬ Hahaha ! Je mérite la première place pour avoir marquer les esprits, j'imagine ! Le buzz oui !


▬ Ah ça pour marquer les esprits !



C’était le genre de chose qu’on n’oubliait pas de sitôt !


▬ En tout cas même avec la robe en plus, je risque de faire pâle figure à côté de ça !


▬ Je suis sûr que tu seras une fée mignonne comme les autres dans les contes actuelles ! C'est moi qui ferais pâle copie à côté de toi ! La cuteness est toujours plus puissante que le sexiness, tu sais !



Ombeline haussa un sourcil et son sourire s’élargit.

▬ Oh, si j’ai un tel avantage alors je vais l’essayer.


C’est ainsi qu’une migration dans la salle de bain plus tard, elle se retrouvai en robe verte à tourner sur elle-même pour montrer à quel point le costume lui allait bien.

▬  Mmh... olalah ! Madame Smith, cette robe vous va très bien ! C'est sûr, Haven et toi, vous faites la même taille, c'est étonnant,

▬ Tu peux m’appeler Ombeline, tu sais.


Au stade où ils en étaient, c’était plus vraiment la peine de s’appeler Monsieur ou Madame et encore moins par leur nom de famille. Certains avaient du mal à passer ce cap, mais Ombeline pensait qu’ une bataille de paillettes et un strip-tease en costume de fée Clochette étaient largement suffisants. Elle enfila le reste du costume avec son aide et jeta un œil au résultat dans le miroir. C’était amusant, elle n’avait jamais vraiment pensé à se déguiser en fée. Pourtant elle en avait fait des soirées costumées ! Mais se déguiser en soi-même n’était-il pas contraire au principe de ce genre d’évènement ?


▬  Je valide ! Un jour, tu nous rejoindras dans une de ces soirées !

▬ Avec plaisir ! C’est quand tu veux !


Mais sans doute après qu’il soit guéri. D’ailleurs, elle vérifia que les bandages n’aient pas trop pâtis lors du strip-tease.


▬  Bon, ça va, ce n’est pas trop mouillé… Sinon il aurait fallu le refaire… et je t’aurais mis encore plus de scotch à paillettes pour me venger !

▬ Mais oui, t'inquiètes donc pas, j'ai géré ! Ha.... non non, sans façon, ah ah... J'aime bien comme tu as fait déjà comme ça. Je reviens, je vais juste me mettre des vêtements secs et j'arrive. Attends-moi dans le salon si tu veux ou ici.


Ombeline sourit et revint dans le salon. Elle n'eut pas très longtemps à attendre, mais ce fut assez pour qu'elle ait l'idée de le surprendre en flottant. Repliant les jambes sous ses cuisses, elle était aussi confortablement installée dans les airs que sur un fauteuil moelleux, sauf qu'elle donnait l'impression que la gravité n'avait plus de prise sur elle. Ce qui était un peu le cas.

▬  ... Dis-moi ! Tu es dans la catégorie des gens qui défendent l'hypothèse que c'est la taille qui compte, qu'importe comment on s'en sert, ou que ce n'est pas la longueur qui compte, mais de comment, on s'en sert ? Tu vas peut-être trouvé ça étrange mais, j'ai eu ce débat pendant cette soirée-là, et je voulais savoir dans quel camp tu te ranges.


La fée eut un petit rire. Au final, c'était de nouveau lui qui la surprenait. Mais elle répondit sincèrement et sans aucune gêne :

▬ Je suis plutôt d’avis que ça dépend de la façon dont on s’en sert.

Surtout qu’avec son âge, elle avait eut pas mal d’amants qui l’avaient décidée à ce sujet. Mais c’était tout une autre histoire. Surtout qu’Hiiro continuait dans sa lancée :

▬  Toi qui est une infirmière, tu dois avoir une opinion à ce propos, je pense. Je dis ça aussi parce que les pannes au lit ça peut arriver donc, lorsque c'est le cas, comment le mec devrait se débrouiller ? Faut bien qu'il trouve un truc pour son/sa partenaire de lit non ? Ou tout seul, aussi. Parce que pour moi, c'est comment on s'en sert et ce n'est pas la longueur qui compte ! Il peut forcément prendre du viagra pour lui donner un coup de pouce, ou... peut-être mettre un anneau vibrant pour le simuler... ou encore mieux, prendre des boules de Geisha pour stimuler une zone érogène et lui permettre de faire enfin une éjaculation. Qu'est-ce que tu en penses ?


Il demandait son avis de professionnelle ? Elle lui répondit tout aussi professionnellement. Après tout, la prévention faisait aussi partie de son métier. Enfin… aussi professionnellement qu’elle le pouvait malgré le fait qu’elle flottait déguisée en fée Clochette.

▬ Eh bien, il n’y a pas forcément besoin d’accessoires pour s’occuper de son partenaire, mais ça peut aider. Après, s’il y a un soucis, le mieux serait d’en parler l’un avec l’autre. Ce genre de problème est assez courant, et c’est souvent dû au stress ou à la fatigue. En général, il est conseillé de ne pas forcer. Ça génère encore plus de stress... un peu comme quand tu n’arrives pas à dormir et que tu te forces en angoissant à l’idée de faire une nuit blanche… ce qui évidemment empêche de dormir. Après certaines relations sexuelles ne se « contentent » de préliminaires, ce qui est très bien aussi.


Elle avait mimé les guillemets parce que selon elle, les préliminaires c’était déjà du sexe.

▬ Là c’était mon avis de professionnelle, mais le point de vue personnel ne varie pas beaucoup.
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 27 Sep 2018 - 14:29
@Ombeline Smith dis ! Tu peux me marquer pour que j'ai une notif steuplé ? xD
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Mar 2 Oct 2018 - 13:34
@Hiiro Daiki voilààà ^^
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Sam 27 Oct 2018 - 13:27
Sujet de plus d'un mois sans réponse, cependant vu la présence réduite de @Hiiro Daiki nous laissons jusqu'a la fin de cette "absence" comme le reste de ses sujets Smile
Aedan Cursse
Fonda et admin

Vos infos rapides !
Âge : 35 ans
Vos liens
:
Vos loisirs et goûts
:
Aedan Cursse
Emploi : Infirmier
Date d'inscription : 30/05/2016
Messages : 5918

_________________
Soins à domicile [PV Hiiro] Aedan212
J'ai laissé au fil du temps mourir, mon innocence
S'enfuir les souvenirs de mon enfance, je sais ce que la vie a fait de moi

Et le temps défile sans me laisser, la moindre chance
Dans l'indifférence, je suis ce que la vie a fait de moi
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Sauter vers :

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Two Worlds In Pain :: Hors jeux :: Corbeille :: RP terminés-