Who’s here ? [PV Jeon]

Ombeline rentrait du travail. Il faisait nuit, elle était fatiguée, et avait envie de se noyer sous une montagne de coussins avec un bon livre ou une série, quelques gâteaux et qui sait un thé ou un chocolat. Bref, elle avait envie de se changer les idées et de refaire son stock de trucs positifs. En parlant de trucs positifs… Elle s’arrêta devant un chat qui semblait s’intéresser à cette bipède qui sentait le sucre. Elle lui tendit la main pour tenter de le caresser, remarquant qu’il avait un collier et l’air bien nourri.

- Salut toi, tu veux des câlins ?

Visiblement, le chat était d’accord avec sa proposition puisqu’il frotta sa tête contre sa main et la laissa le caresser en tournant autour d’elle. La fée sourit, attendrie par l’animal résolument mignon. Elle resta un moment ainsi, bichonnant le chat avant de se redresser :

- Allez le chat, je dois rentrer à la maison.

Elle hésita, se pencha de nouveau pour le caresser, ne pouvant s’en empêcher, et s’éloigna. Ses talons claquaient sur les pavés. Elle était seule dans la rue. Du moins, c’était ce qu’elle pensait.

Il y a un peu plus d’un mois je suis allé faire une prise de sang de contrôle à l’hôpital parce que j’aime bien vivre sereinement et être sûr que tout va bien. Vu le métier que j’exerce c’est plus prudent. Seulement, cette infirmière, elle était tellement étrange. Elle a voulu faire passer ses paroles pour des plaisanteries mais c’était beaucoup trop gros et mon instinct n’a pas cessé depuis de me dire qu’il y avait quelque chose de plus. Du coup, j’ai essayé de la revoir à l’hôpital en me baladant dans les couloirs en prétextant vouloir rendre visite à quelqu’un, impossible de la trouver. En même temps le bâtiment est très grand … J’ai donc opté pour la solution numéro deux, attendre au niveau du parking. Pas de chance pour moi mes attentes se sont révélées infructueuses et j’ai rapidement comprit pourquoi quand, par chance un soir, je l’ai enfin revu quitter l’hôpital à pieds. Ni une ni deux j’ai commencé à la suivre discrètement, faisant le moins de bruit possible et laissant une certaine distance entre nous deux, juste au cas ou. Tout en la suivant mon cerveau tourne à pleine régime. Il faut dire que je n’ai pas vraiment réfléchis à ce que j’allais faire ensuite ...

Ombeline remarqua que le chat la suivait au loin. Avec un petit sourire, elle s’arrêta, et soupira en se penchant pour le caresser.

- D’accord, un dernier câlin, mais il faut que je rentre quand même le chat…

Comme toute personne qui se trouvait devant un animal trop mignon… elle lui parlait. Bien qu’étant une créature de la nature, elle ne comprenait pas du tout le langage des animaux, et, finalement, ce comportement était assez proche de celui des humains.

Soudain, le chat se figea, tourna la tête vers quelque chose derrière elle et partit en courant. Ombeline ne savait pas vraiment parler aux animaux, mais comme tout le monde, savait que ce genre de chose était étrange. Bien que les chats aient des comportements étranges parfois. Elle se retourna, tentant de deviner ce qui avait attiré l’attention du chat. Son cœur se mit à battre un peu plus fort. Elle avait beau avoir des pouvoirs, elle restait une femme seule dans une rue mal éclairée la nuit.

La panique s’empare de moi lorsqu’elle se tourne subitement dans ma direction. Heureusement une ruelle sur le côté me permet de me cacher rapidement mais c’était moins une ! Le cœur battant la chamade je reste plaqué contre le mur, n’osant même pas regarder si elle s’est mise en marche ou si elle regarde encore dans ma direction. Et si elle a un pouvoir lui permettant de mieux entendre que la normal ? Elle va sûrement entendre les battements de mon cœur et ça en sera fini de moi. Je ne suis qu’un imbécile, partir comme ça sans être préparé, sans rien avoir pour me défendre en cas de besoin. Mon père aurait honte de moi. Je serre les poings et ferme les yeux un instant, prenant mon courage à deux mains pour retourner dans la rue principale et reprendre ma traque. Allez, un, deux, trois ...

Ne voyant personne, Ombeline ne sut s’il fallait être rassurée ou s’inquiéter encore plus. Elle était immortelle, elle se régénérait, certes, mais il y avait des choses qu’elle préférait éviter. S’enveloppant dans ses illusions, elle se rendit invisible et avança de quelques pas avant de voir… Elle se figea et baissa son illusion redevenant visible sous ses yeux.

- Vous ?

Elle avait reconnu ce patient qu’elle avait effrayé malgré elle. C’était il y a un mois c’était difficilement oubliable.

- Vous m’avez fait peur !

Dans un sens… ils étaient quittes. Elle eut un petit rire en se rendant compte qu’elle devait aussi l’avoir effrayé en apparaissant comme ça.

- Désolée si je vous ait encore fait peur… j’ai cru que quelqu’un me suivait.

Mince alors, j’étais persuadé de l’avoir perdue de vue et voilà qu’elle se trouve tout à coup devant moi. Je cligne des yeux plusieurs fois pour être certain de ne pas avoir d’hallucinations mais elle me parle, faisant valser mes doutes.

« Euh »

Je me sens tellement bête, planté là comme un piquet. N’est pas James Bond qui veut … Je glisse les mains dans les poches de mon jean et regarde vers le sol, comme un gosse pris sur le fait en pleine bêtise. Elle s’excuse de m’avoir fait peur et quand je me sens rougir légèrement lorsqu’elle dit qu’elle pensait être suivit.

« Ah bon ? »

Je me retourne et fais semblant de regarder autour de nous.

« Peut-être, on ne sait jamais … Si vous voulez je vous raccompagne jusque chez vous pour être sûr »

Ombeline lui sourit lorsqu’il lui proposa de la raccompagner.

- Aw, c’est vraiment gentil.

Elle le pensait vraiment. Elle avait vu l’évolution de la galanterie à travers les époques, et à présent, les personnes raccompagnant les femmes pour être sûrs qu’il ne leur arriverait rien de mal se faisaient rares.
Certes, cela allait de pair avec le fait que les mentalités évoluaient. On ne considérait plus les femmes comme des petites choses fragiles qu’il fallait absolument protéger, et c’était une bonne chose… mais si seulement le nombre d’agressions évoluait en conséquence…

- Eh bien si cela ne vous dérange pas, ce serait avec plaisir.

Elle ajouta, pour être sûre qu’il ne se sentait pas obligé :

- Enfin, bien sûr, si vous aviez d’autres choses de prévues à la base, je ne voudrais pas vous retarder. Si ça se trouve, c’est juste moi qui ait imaginé des choses.

Elle a vraiment l’air contente lorsque je lui propose de la raccompagner alors pendant un court instant je suis pris de remord. Après tout, peut-être que je me trompe totalement à son sujet, qu’elle est tout à fait normal et que je me suis fais des films.

« Allons-y alors »

Je secoue doucement la tête lorsqu’elle semble hésiter tout à coup. Je ne vais pas lui dire que de toute manière j’étais déjà en train de la suivre à la base mais je peux bien trouver un autre mensonge.

« Oh non ne vous inquiétez pas je ne suis pas pressé et puis ça ne me dérange pas du tout »

Je lui souris, pas de manière aguicheuse comme j’ai l’habitude de le faire avec mes clients mais plutôt de manière chaleureuse. On se met en marche, l’infirmière me guidant et tout en marchant je me pose plein de questions. Dont la principale, qu’est-ce que je ferais une fois que je saurais où elle habite ? C’est complètement stupide comme plan ! Je fronce légèrement les sourcils tout en continuant d’avancer puis une idée me vient en tête.

« Vous savez, ce n’est pas toujours prudent de se promener seul dans cette ville. J’ai entendu certaines rumeurs »

Ombeline répondit à son sourire par un autre, tout aussi chaleureux. Elle n’avait pas revu ce patient depuis qu’elle lui avait fait cette prise de sang et était plutôt rassurée de voir qu’il ne lui en voulait pas de l’avoir effrayé bien malgré elle.

Elle reprit sa route, accompagnée donc. Certes, il n’avait pas une carrure très impressionnante, mais malheureusement, il suffisait parfois d’être un homme tout simplement pour faire fuir d’éventuels agresseurs.

« Vous savez, ce n’est pas toujours prudent de se promener seul dans cette ville. J’ai entendu certaines rumeurs »

Ombeline tourna la tête vers lui, visiblement surprise.

- Ah oui ? Quelles rumeurs ?

Il savait qu’elle n’était pas là depuis très longtemps, elle n’avait sans doute pas eut le temps d’entendre les rumeurs en question. C’était gentil de sa part de l’en informer en tout cas.

On se met en route tranquillement, j’en profite pour réfléchir à la suite des événements. Si mon père me voyait faire, un vrai débutant. Il ne faut jamais se jeter dans le feu de l’action sans un minimum de préparation au préalable. Je ne sais pas comment aborder les choses. La suivre jusqu’à son domicile ne me donnera rien. La provoquer non plus j’imagine, si ce n’est lui faire peur. Du coup je préfère jouer la carte de l’innocence. S’il y a une chose que je sais bien faire c’est sonder les gens, par rapport à leur comportement. Du coup lorsque je réponds à sa question je la regarde bien comme il faut pour voir comment elle va réagir.

« Eh bien, des choses étranges. Presque … surnaturelles »

Ombeline s’arrêta inconsciemment et tourna la tête vers lui, un peu surprise. C’était… vague. En fait, c’était même très bizarre comme affirmation. Non parce que des choses surnaturelles… eh bien il en arrivait tous les jours ! Et ils le savaient tous les deux ! Ah, non, il blaguait.. c’est ça ?

- Eh bien, jusque là, rien d’étrange…

Ou alors, il pensait qu’elle était humaine et au courant de rien… pourtant, la dernière fois, elle avait bien dit qu’elle avait plusieurs siècles… à moins qu’il ait pensé à de l’humour. Non mais en fait, c’était vraiment perturbant.

- Qu’est-ce que vous appelez « surnaturel » ? Parce que bon, c’est un peu trop utilisé pour tout et n’importe quoi ce mot… et nous savons tous les deux qu’en général, on l’utilise surtout pour désigner toute la population non humaine.

Peut-être que pour lui, le surnaturel désignait autre chose !

Elle tourne la tête dans ma direction, un air de surprise non dissimulé sur le visage. Pas de signes d’agressivité dans tous les cas. Une de ces créatures se sentirait probablement menacé par la tournure de la conversation. Elle me demande d’être plus explicite dans mes propos et j’étais en train d’y réfléchir lorsqu’elle me sort quelque chose qui a l’effet d’une bombe dans mon cerveau. C’était tellement honnête et soudain que j’en trébuche, ne me rattrapant qu’au dernier moment grâce à un poteau électrique.

« Hein ? »

La confusion doit se lire sur mon visage tandis que je recule de deux trois pas instinctivement.

« Vous êtes réellement au courant ou bien vous vous fichez de moi ? »

Bon sang, je ne pensais pas qu’on en arriverait là quand j’ai décidé de la suivre.

« Est-ce que … vous êtes l’un d’eux ? »

J’ai bien conscience que je pourrais mourir à cet instant. Si elle dit la vérité, je ne sais pas ce qu’elle est, elle pourrait être très agressive voir pire. Et pourtant je prends le risque, j’ai besoin de savoir.

Encore une fois, il eut une réaction étrange. Comme la dernière fois lors de la prise de sang. En moins effrayé peut-être… enfin… non…

Perturbée, Ombeline se figea et l’observa, ne sachant trop ce qu’il se passait exactement.

« Vous êtes réellement au courant ou bien vous vous fichez de moi ? »

Elle fronça les sourcils.

- Quoi ?

Évidemment qu’elle était au courant ! On n’assignait pas une infirmière au courant de rien pour des analyses en partie sur des maladies surnaturelles ! Et puis elle en parlait depuis le début !

« Est-ce que … vous êtes l’un d’eux ? »

- Qu…

Elle plissa les yeux, tentant de comprendre ce qu’il se passait dans sa tête.

- Mais qu’est-ce que vous faites exactement ? Ce n’est pas comme si je m’en cachais depuis le début !

Et elle était même apparue devant lui ! La fée eut un énorme doute et demanda :

- Est-ce que vous savez exactement quelles maladies vous venez dépister régulièrement ?

Non parce que si on lui avait tout prescrit sans qu’il pose la moindre question, eh bien… elle avait peut-être fait une boulette ...

Mince alors ! Je n’y connais rien à leurs règles, si tant est qu’ils en aient, mais est-ce qu’ils ne sont pas sensés se cacher mieux que ça ?! Mes yeux s’ouvrent ronds comme des billes tandis que je maintient une certaine distance entre elle et moi. Mon cœur est également sur me point d’exploser dans ma poitrine.

« Hein ? »

Sa question me prend au dépourvu et il me faut de longues secondes pour réussir à reconnecter quelques neurones dans mon cerveau.

« Des maladies sexuellement transmissibles. Je travaille au club, c’est inscrit dans mon dossier médical »

Mes sourcils se froncent et je me calme doucement. Si elle avait voulu m’attaquer et me faire du mal elle l’aurait fait depuis un moment déjà. Peu importe ce qu’elle est, je pense que je ne risque rien. Je la dévisage, peut-être de manière impoli, mais ça m’est égal. Je recherche le moindre signe distinctif sur son physique mais j’ai beau regarder je ne vois rien de particulier.

À sa réponse, Ombeline se figea, puis fit la moue et comprit.

- Oh…

Elle soupira et se pinça l’arête du nez.

- Zut… quelle boulette je fais…

Comment elle allait rattraper ça ?!

Tout en y réfléchissant, les bras croisés et mordillant sa lèvre inférieure, elle tenta un début d’explication :

- Euh… Hum… comment dire.. Hum…

Apparemment, il se doutait de quelque chose puisqu’il avait demandé si elle était « l’un d’entre eux », mais vu sa réaction, ce n’était pas une vision très positive qu’il avait.

- Déjà, je tiens à vous assurer que je ne vous ferais aucun mal…

Il fallait bien commencer par quelque chose, et quoi de mieux que le rassurer avant tout…

- Ensuite, hum… visiblement vous vous doutez qu’il existe des choses… « surnaturelles »… ce que je vous confirme… et j’ai pensé à tort que vous étiez déjà au courant parce qu’on vous dépiste des maladies magiques parmi les maladies habituelles…

Elle avait l’air vraiment désolée et en même temps elle faisait la tête que pouvait faire une fillette qui venait de se rendre compte qu’elle avait fait une énooorme bêtise.

- Je suis vraiment désolée si je vous ait effrayé, je… je pensais vraiment que vous le saviez déjà… je ne voulais vraiment pas vous faire vous sentir mal à l’aise ou même pas en sécurité…

Elle soupira.

- Mince, j’ai vraiment fait n’importe quoi sur ce coup là…

Elle semble confuse et perturbée, comme ne sachant pas quoi dire. C’est vraiment ça alors ? Elle a juste fait une connerie ? Elle tente de me rassurer comme elle dit et je hoche doucement la tête même si je ne me rapproche pas pour autant, il ne faut pas exagérer. Elle commence alors à m’expliquer certaines chose, là, au beau milieu de la rue et je secoue doucement la tête devant l’incrédulité de la situation. C’est quand même dingue ! Mais le plus dingue dans cette histoire, si je comprends bien, c’est que l’hôpital est au courant et qu’ils couvrent tout ça ?! Elle fini par soupirer et semble réellement désolée, ce qui me perturbe encore plus. Je ne suis pas stupide, je sais bien qu’il y a certaines personnes, dans son genre, qui ne font pas de mal. Au club par exemple, je reste persuadé que certains employés ne sont pas normaux. Mais c’est bien ça le souci, comment différencier les humains des autres. Et surtout comment faire la différentes entre les bons et les mauvais, comme ceux qui ont tués mes parents … Je plisse le nez doucement.

« Écoutez je ... »

Je quoi d’ailleurs ? Je me passe une main nerveuse dans les cheveux, ne la quittant pas du regard une seule seconde.

« J’ai besoin de mettre du clair dans ma tête là tout de suite mais ... »

Non, ce n’est pas prudent !

« Mais je repasserais plus tard, un autre jour, et on poursuivra cette conversation »

Il semblait perturbé, perdu. Ombeline aurait voulu se rapprocher pour le rassurer mais elle sentait que ce n’était pas une bonne idée. C’était comme certains animaux… il fallait leur laisser un peu de distance et se comporter très prudemment sous peine de les effrayer encore plus.

- Je comprend, prenez autant de temps que vous le souhaitez.

Elle redoutait qu’il tourne comme certains humains dont la paranoïa et la peur avait pris le dessus… tout ça à cause d’elle…

- Je vis dans la rue juste là, alors si vous souhaitez revenir, n’hésitez pas, sonnez au 333.

Mais peut-être qu’il craignait de se retrouver seul avec elle… Dans ce cas là…

- Où si vous vous sentez plus rassuré en restant le plus éloigné possible, je peux vous donner mon numéro de téléphone.

Elle voulait rattraper son erreur et ne pas laisser cet humain tout perdu dans la nature...

Je détourne le regard quelques secondes seulement pour regarder la rue en question puis je repose immédiatement les yeux sur elle. Je sais que ce n’était pas très prudent, mon père m’a toujours dit qu’une seule seconde d’inattention pouvait être fatale. Mais l’infirmière n’a pas bougée d’un poil, toujours aucune menace à l’horizon. Elle me propose alors son numéro de téléphone et ça me paraît plus prudent que d’entrer chez elle sans savoir ce qui peut m’attendre là.

« D’accord »

Je sors mon propre téléphone de la poche de mon blouson et attends qu’elle me donne son numéro. Je la contacterai plus tard peut-être, sûrement même. Enfin, j’ai juste besoin d’y réfléchir. Ça fait bizarre, toutes ces années à chercher à en savoir plus et maintenant que je touche au but je crois bien que j’ai peur. Et si ce que je vais apprendre est tellement effrayant et déroutant que je n’arriverais plus à sortir de chez moi ou à vivre normalement ?! Mais n’est-ce pas mieux que de continuer de vivre dans l’ignorance ?

Ombeline lui donna son numéro de téléphone. Elle espérait qu’il l’appellerait et qu’elle pourrait le rassurer à son sujet et sur le surnaturel en général.

Finalement, la fée esquissa un pas vers sa rue. Vu comme il se comportait, il était évident qu’il ne l’accompagnerait pas jusqu’au bout.

- Je vous souhaite une bonne soirée, et merci de m’avoir accompagnée jusqu’ici. N’hésitez pas à appeler.

J'enregistre son numéro de téléphone, je suis déjà quasiment certain que je vais l'utiliser, c'est une trop belle aubaine pour en savoir plus. Et si c'est un piège et alors ? Je ne vais pas passer le restant de mes jours à me poser des questions, encore moins à travailler au club. J'aspire à d'autres choses ... Je la regarde partir, ne bougeant pas tout de suite, puis je finis par me mettre en route pour retourner chez moi et réfléchir à ce qu'il vient de se passer.