Leiv, entre deux mondes

• Prénom : Leiv • Nom : Myklebust • Pseudo pour le club (PNC) les collègues : Darth Leiv • Date de naissance : 25/12/1995 • Âge : 23 ans • Espèce : Humain... ish. • Nationalité : norvégienne • Orientation sexuelle : hein ? Cet engin sert à autre chose qu'à pisser ? (asexuel attiré par les hommes mais non intéressé) • Etat Civil : célibataire • Métier / Études : technicien/informaticien • Maladie (Si patient) : Deficit immunitaire commun variable (DICV) • Lieu de travail : ville • Groupe : civil surnaturel • Avatar : Ben Whishaw • Code règlement : Ok By Aedan C.

De sa mère, Leiv a acquis une apparence plaisante et élégante, mais il ne s'en est jamais rendu compte. D'après lui, il n'a jamais eu un physique très avantageux. Ou en tout cas, il n'a jamais fait quoi que ce soit pour que ça le devienne. Ado mal dans sa peau et solitaire, son corps a toujours été un fardeau, même s'il est parfaitement extérieurement constitué et dans la moyenne. Ses traits fins lui donnent toujours l'air d'un enfant perdu, ses cheveux en bataille marquent son absence de volonté quant à s'arranger physiquement, et sa peau claire colle parfaitement au cadre d'une ascendance prétendument scandinave. Si on peut toujours le trouver attirant, ce n'est pas son cas ; d'ailleurs, il ne veut attirer personne. Pour quoi faire ? Son style vestimentaire est plus que classique. Même si son travail le confine souvent à l'intérieur et qu'il ne rencontre jamais de personnes "importantes", il porte toujours cravate, chemise claire parfaitement repassée, et pantalon noir. Quand les températures se font plus fraîches, il enfile un gilet ou un pull, souvent qualifiés de démodés, ou dont les couleurs contrastent avec le style classique. Pour dormir, même sur son lieu de travail, il possède des pyjamas à l'ancienne, de style rayés ou à carreaux, qu'il porte sans complexe même en présence de ses collègues, dont les moqueries ne l'atteignent pas. Leiv souffre d'hypogammaglobulinémie à expression variable ou déficit immunitaire commun variable (DICV), c'est-à-dire qu'il possède très peu d'anticorps. Le moindre rhume peut se transformer en pneumonie. Il tousse de manière chronique. Pour cela, il se rend régulièrement à l'hôpital pour subir des transfusions sanguines lui apportant les immunoglobulines nécessaires. Il est souvent sous antibiotiques.

Leiv, selon ses collègues, est quelqu'un de sérieux. Trop, pour certains. Il préfère passer son temps à explorer le domaine de la technologie, plutôt que de faire connaissance avec les autres. Son chat et son café sont en priorité sur sa liste, le reste, personne ne sait vraiment en quoi ça consiste. Il lui arrive d’être sarcastique sans se rendre compte. On le croirait patient, mais ce n’est pas du tout le cas. Avec lui, tout doit se dérouler parfaitement. Gare aux agents qui font n’importe quoi, il leur passera un savon dans l’oreillette. Il est efficace, rapide et intelligent : il parle plusieurs langues, dont – évidemment – le norvégien, mais aussi l’anglais, le français, l'allemand et l’espagnol. (Merci Niva'!) Le Leiv sauvage est un animal plutôt casanier. Il faut le comprendre : quand le moindre petit microbe s'enflamme dans son corps pour se développer à cœur joie, on n'est pas très enclin à rencontrer du monde. Du moins, c'est l'excuse parfaite car pour lui, le monde réel est parfaitement illogique et incompréhensible. Les interactions avec les autres peuvent être difficiles, tant les mauvaises interprétations et les malentendus sont répandus. Enfin, le Leiv sauvage des caves (c'est son nom scientifique latin), est extrêmement rancunier, surtout lorsqu'il s'agit de ce qu'il a de plus cher au monde : sa cafetière et son chat. On ne touche pas à Daisie ou à Darkweb impunément. Si vous touchez à son café, il vous le fera payer au moment où vous vous y attendez le moins, et la dernière chose que vous entendrez de votre vie risque d'être "je t'avais dit de pas toucher à ma cafetière".

Dans chaque école de chaque pays de chaque univers, il y a toujours un type bizarre de fond de classe, le weirdo qui n'essaie même plus de s'intégrer à force de se faire rejeter, qui a l'air de venir d'une autre planète et qui n'est pas asocial par principe, mais juste par maladresse. Harry Potter avait son Longbottom, Spiderman son Peter Parker, et Trondheim avait son Leiv. Moi. Mais bon, peu m'importait. Je n'avais pas besoin d'eux. Des autres. Eux et leurs skills en skateboard, eux et leurs magnifiques buts en foot, eux et... non, j'étais pas jaloux ! Bon, d'accord, peut-être un peu... Mon déficit immunitaire me rendant toujours malade n'aidant pas, je me suis réfugié dans mon propre monde, un monde ouvert sur des milliards de possibilités, loin des limites mathématiques et physiques de leurs stupides activités sportives. La technologie. En plus, ça peut se pratiquer avec un chat sur les genoux. Le rêve. La première fois que j'ai eu un ordi entre les mains, je sais pas, je devais avoir 4 ou 5 ans... celui de mon père. Il rencontrait des femmes sur internet, alors... je m'étais mis en tête d'y rencontrer ma mère. Je vous laisse imaginer les dégâts psychologiques de ce genre de sites sur un gamin de l'âge que j'avais. Mais bon, ça ne m'a pas découragé. À 8 ans, j'ai fais mon premier hack. Je voulais un jeu que mon père ne voulait pas me payer. Un jeu interdit aux moins de seize ans, en plus. Un truc sur la seconde guerre mondiale, avec du sang, des chars et des armes. La gloire. Hein ? Quoi ? Si je vois encore un psy ? Pour quoi faire ? Entre temps, vers six ans, j'ai découvert mes origines, en découvrant mon... don ? Pouvoir ? Je ne sais pas trop comment l'appeler. Toujours est-il que comme tout enfant de six ans (ben quoi ? Oui, ça m'arrive des fois de faire des trucs normaux!), je voulais des bonbons alors que c'était pas l'heure. J'ai donc pris un tabouret pour atteindre le placard bien en haut, mais malgré ça, j'étais toujours trop petit. Je me suis mis sur la pointe des pieds, tendu et tendu le bras encore, mais toujours trop loin. Et les bonbons sont venus à moi. Sans avoir à les toucher. J'ai gardé ça pour moi un petit moment, plusieurs mois, avant que mon père ne me surprenne à choper un truc en haut de son armoire sans faire l'effort de grimper au moins sur une chaise. C'est là qu'il m'a raconté son histoire. Je veux dire, pas une des versions à moitié inventée sans trop faire l'effort de paraître crédible quand je lui posais des questions sur ma mère. Non, cette fois, il avait l'air sérieux. Il m'a alors expliqué être un ange. Lui ? Sérieusement ? Un ange déchu. Ah, oui, là d'accord, tout s'explique. Déchu pour quoi ? Je n'en sais rien, parce que quand j'essaie d'aborder le sujet, il fait comme quand je lui demandais des trucs sur ma mère avant qu'il m'avoue ces trucs surnaturels. Il invente des histoires qu'il ne cherche même pas à rendre plausibles. Jamais deux fois la même version. Toujours est-il qu'il s'est littéralement crashé sur terre après qu'on lui ait arraché ses ailes, et que c'est comme ça qu'il a rencontré ma mère, une nymphe. Elle a pris soin de lui, il l'a engrossée, et TADAAA me voilà. Mais je suis un garçon, et les nymphes sont des filles, alors il est parti m'élever tout seul en ville, façon humain. Le fait que je ne le suis pas vraiment explique peut-être mon manque cruel de savoir-faire avec eux. Enfin, ça, c'est sans doute plutôt dû à la manière dont il m'élève et qui me donne pas envie de voir le bon côté des êtres, si tant est qu'ils en aient un. Alors j'ai continué à me réfugier derrière mon ordinateur. De toute façon, quel humain me croirait si je racontais d'où je venais ? L'informatique, c'est plus simple, au moins je comprends comment ça marche. Alors que les humains... ou même les autres êtres... tout ça dépasse tout entendement. Non, mon premier bon vrai hack... J'avais onze ans. Mon alcoolique de père déchu au chômage commençait à avoir trop de dettes et on risquait de perdre la maison. Nos problèmes se sont envolés. Comment il m'a remercié ? Il l'a jamais su. Enfin... pendant un temps. Des années plus tard les administrations nous ont fait part d'un "bug informatique" et la note s'est retrouvée... salée. Très très salée. À seize ans, j'ai trouvé alors mon plus grand défi : éradiquer ce bug informatique définitivement. Comment j'ai fait ? J'ai rayé mon père de la liste des humains ayant vu le jour sur cette planète. Lui qui s'était probablement donné tant de mal pour faire partie de cette liste... Enfin...! Fallait bien faire quelque chose. Ça aurait donc été parfaitement stupide, si dans le même temps, je ne lui avais pas créé un homonyme lui permettant de continuer sa petite vie tranquillou. Il ne s'est rendu compte de rien... il a changé de compte bancaire, de numéro de permis, et de tout ça sans rien comprendre. De toute façon, ça faisait bien longtemps qu'à force d'être perdu dans les papiers, c'est moi qui m'en chargeait. Mon père n'a jamais rien fait pour moi. Je l'ai toujours considéré comme un loser. Un type pas capable de garder une femme plus de trois semaines, un job plus de trois mois, et de tenir sa promesse d'arrêter de boire. J'ai toujours cru qu'il ne m'écoutait pas, qu'il en avait rien à foutre de comment je faisais pour lui pirater les chaînes du câble, pour effacer ses amendes de stationnement, lui faire tomber un salaire même quand il ne bossait pas et ce genre de chose. Sauf que quand des flics ont fini par frapper à la porte, il s'est dénoncé. Je croyais qu'il y connaissait rien du tout, mais il m'avait finalement suffisamment écouté, pour qu'entre deux-trois astuces et son droit de garder le silence, l'enquête fasse semblant de m'oublier, pour le conduire, lui, à la place où j'aurais dû me retrouver. Derrière les barreaux. Ce jour là, mon père est devenu un héro. Enfin, le mien en tout cas. Vous vous doutez bien que ça ne s'arrête pas là. Ils étaient pas dupes, ils se doutaient bien qu'un type qui n'avait jamais rien fait de sa vie et qui avait un weirdo pour rejeton ne pouvait pas avoir fait tout ça. Je suis devenu plus prudent... mais eux aussi. Quand ils sont revenus me voir, c'était pour me proposer un deal. Un certain Monsieur J voulait me rencontrer, mais... j'étais pas très chaud. Comme mon appartement, d'ailleurs. On m'a dit que j'avais le choix entre les suivre, ou me faire dénoncer aux autorités. Hein ? Quoi ? C'était pas eux les autorités ? Apparemment, pas officiellement. Alors je suis allé rencontrer ce Monsieur J. Me demandez pas où ni comment, je crois que j'ai pris un coup à la tête ou reçu une aiguille de somnifère comme dans les films avant de me réveiller dans des caves dignes des catacombes parisiennes. Je vous en dirais pas plus. C'est confidentiel. Mais putain, je kiffe mon job. Mon père ? Oh, ça va... on se voit de temps en temps, mais pas plus que nécessaire. Il est sorti, finalement. Un autre bug informatique. Mais officieusement autorisé, celui-là. De toute façon, j'aurai beau dire ce que je veux, mon père sera toujours une de mes plus grandes faiblesses. Il reste celui qui m'a élevé envers et contre tout, alors malgré nos relations un peu... spéciales, je ferais tout pour lui, même si y'a des jours où j'ai envie de l'étriper. Comme quand il m'appelle en pleine mission pour faire disparaître ses petits problèmes. Pourquoi je continue de le faire ? Aucune idée. C'est mon père. Pour le reste, la routine. Mes relations humaines se limitent au boulot, et à mes visites à l'hôpital. Un truc chiant, pas intéressant, et piratable uniquement par intraveineuse. Je suis plus proche de mon chat et de ma cafetière que de n'importe qui d'autre. Mes collègues de l'agence me prennent toujours pour un weirdo puceau pas capable de leur arriver à la cheville, mais... qu'ils essaient de toucher à Darkweb (mon chat) ou à Daisie (ma cafetière) et ils feront moins les malins, une fois leurs petits morceaux de chair fraîche éparpillés dans les méandres de l'univers. Ah, une dernière chose avant que je vous laisse l'opportunité de me rencontrer... Un truc qui me complique assez la vie... La logique, la science et toutes les lois de l'univers me poussent à penser que l'athéisme est le truc le plus sensé que les êtres humains aient inventé (enfin, ils n'auraient pas eu à le faire si en premier lieu, le déisme ne l'avait pas été). Sauf que l'accepter, serait faire passer mon père pour un menteur, et donc mes origines pour du flan. Je suis donc obligé de croire en dieu, étant donné que c'est comme qui dirait mon grand-père. On a tous des salopards dans son arbre généalogique... Mais si on me demande, je ne suis pas croyant, et encore moins religieux. Sérieusement, tous ces rites et cette mystification autour d'un vieux barbu qui torture ses enfants à la moindre déception, ça me débecte. Chaque fois que je vois une étoile filante, je ne peux m'empêcher de penser que quelqu'un est en train de subir la même chose que mon père, et ça, même si je ne supporte pas les gens, je ne peux pas le tolérer. Papy ? Brace yourself : I'm a very, very spiteful man.

▽Pseudo : Fegumax Zaliamør ▽Âge : l'âge d'avoir toutes mes dents ▽D'où viens-tu : d'une autre galaxie ▽Scénario : ce personnage était un PNJ de Aiden Nivahriin et sa troupe à la base ! ▽Présence : business as usual ▽Comment as-tu connu le forum : c'est une longue histoire à base de leprechaun écossais alcoolique et à moitié sourd qui rencontre un prostitué parisien à Galway pour faire du hockey et des œufs de pâques avec un infirmier dans un hôpital norvégien bizarre. ▽Un commentaire ? Je suis une licorne diabolique qui peut invoquer des chatons et je vous nem