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Traitement expérimental [PV Leiv]

 :: Hors jeux :: Corbeille :: RP terminés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mer 24 Avr 2019 - 15:53
C’était l’effervescence totale à l’hôpital. Tout le monde s’agitait et attendait l’évènement du moment. Un évènement qui prenait plus d’ampleur encore dans le monde magique. Théodore Nothing, sorcier et scientifique prodige, propriétaire d’une des plus grandes entreprises pharmaceutiques au monde et pionnier dans le domaine du médical, principalement connu pour ses traitements innovants et ultra efficaces (on taira ici la manière dont il obtient autant de résultats), avait choisi Oslo pour lancer les tests de son dernier traitement expérimental.

Il s’agissait là de soigner des maladies principalement provoquées par certaines hybridations. Un gigantesque pas en avant (et encore une fois, on taira la façon dont cette avancée a put se faire mais Monsieur Nothing jure solennellement qu’aucun animal n’a été maltraité durant ses recherche… ), et quoi de mieux qu’un pays ouvert d’esprit et réputé pour être en avance sur son temps pour tester et annoncer la réussite de ce nouveau traitement ! Pour la peine, le sorcier s’était même déplacé. La presse en avait parlé et les journalistes n’étaient pas tous sûrs de ce qu’ils présentaient. Pour les humains, il s’agissait là d’une avancée pour une flopée de maladies auto-immunes. Ce qui, en quelque sorte, était le cas.

Une fois franchit le pas de l’hôpital, le sorcier aurait presque pu se fondre dans la faune locale avec ses cheveux blonds, son teint pâle et ses yeux bleus quasi-transparents. Seul bémol, il s’exprimait surtout en anglais. Mais sa bouille d’ange et son sourire charmeur faisait qu’on lui pardonnait ce détail.

Bref, Théodore Nothing, donc, était là pour superviser le traitement himself(et faire bonne figure surtout). On lui avait assigné une infirmière à l’aise avec l’anglais qui savait rassurer les patients et qui de mieux pour remplir ce rôle qu’une fée accro au sucre, d’origine irlandaise.

Ombeline était toute contente d’assister et participer même à une avancée. L’Histoire avançait vite, les inventions se multipliaient mais ça avait toujours quelque chose de grisant. C’était comme monter sur un cheval au galop et se rendre compte qu’il s’agissait en réalité d’une voiture de course.  
Théodore avait remarqué son accent lorsqu’elle s’adressait à lui en anglais, ce qui avait valut une plaisanterie de la part de la fée sur le fait que même après mille ans, on gardait toujours son accent d’origine. Évidemment, ce détail avait attisé la curiosité insatiable du sorcier qui, en apprenant qu’il avait une fée en face de lui, s’était trouvé vivement intéressé. C’est que c’était plutôt rare de nos jours ces bestioles là ! Ce fut d’ailleurs avec un grand sourire sincère qu’il lui proposa :

– À l’occasion, si vous venez à Londres avant le siècle prochain et que vous souhaitez aider dans la recherche de soins destinés aux vôtres, n’hésitez pas à venir aux laboratoires.

Ombeline était flattée par une telle demande, et le sorcier lui expliqua que le soucis avec les espèces en voie d’extinction, c’était qu’il était difficile de trouver des traitements adaptés puisqu’il était encore plus difficile d’examiner des représentants de ces espèces.

Bien que les intentions de Théodore au sujet d’Ombeline ne soient pas forcément bienveillantes, en aucun cas il n’avait menti. Il avait juste sciemment omis les conditions d’examens et le fait qu’elle n’en ressortira pas forcément entière. Et qu’il n’en sortira pas forcément de traitement pour fées s’il n’y avait rien à en tirer… mais sa curiosité, au moins, sera satisfaite. C’était le plus important.

Enfin, pour le moment il n’était pas là pour ça, et d’ailleurs il allait recevoir un premier volontaire pour le traitement expérimental qu’il finalisait actuellement. Un volontaire particulièrement rare aussi, bien que sa maladie le rende « défectueux » aux yeux du sorcier.

Il demanda à Ombeline d’aller le chercher dans la salle d’attente tandis qu’il préparait son matériel. La fée sautillait presque dans le couloir et balaya la salle d’attente du regard en appelant d’une voix chantante :

- Myklebust Leiv ?

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Mer 24 Avr 2019 - 22:33
Traitement expérimental [PV Leiv] Tumblr_nyamcbIFih1sonqjko8_400

Depuis aussi loin que je m'en rappelle, je me tape tous les mois une visite à l'hôpital pour me faire injecter de quoi permettre à mon corps de se défendre, parce que ce crétin n'est même pas capable de se fabriquer ses propres anticorps. Ouais, au moment de l'attribution des tâches, mon cerveau a été plutôt privilégié, mais putain, j'aurais pas pu avoir, je sais pas moi... un pied en moins à la place de cette connerie ? C'est pas comme si mes pieds me servaient à autre chose qu'à me déplacer entre le QG du boulot et l'hôpital pour les injections... Ah, mais oui, j'oubliais, de par l'ADN de ma mère, j'ai un physique... comment ils disent, déjà ? Charmant ? J'imagine que c'est pas charmant, de pas avoir deux pieds. Comme si l'attirance avait quoi que ce soit d'utile dans la vie... de toute façon, sérieusement, c'est glamour de cracher ses poumons toutes les trois minutes ? Quand j'ai pas le temps de sortir un mouchoir, je ravale les glaires. Et quand ça a un goût dégueulasse, c'est que c'est du sang. Mais c'est bon, hein, c'est pas grave, je suis charmant ! Merci bien maman.

D'habitude, c'est une salle d'attente côté humain, qui a la merveilleuse opportunité d'écouter plusieurs minutes à quelques heures le chant joyeux d'une cage thoracique en mouvement spasmodique. Ouais, j'ai réussi à choper une maladie humaine avec mes origines. Enfin, il paraît que mon paternel est devenu humain au moment où il s'est crashé sur terre parce qu'il n'avait plus de quoi voler. Enfin, s'il a survécu à une chute pareille, c'est qu'humain... il l'est pas vraiment. Moi non plus d'ailleurs. Alors pourquoi devoir me taper un putain de traitement façon humain, chiant et récurrent, quand je pourrais trouver quelque chose de plus adapté car sur mesure ?

Heureusement, le monde a donné naissance a un certain monsieur Nothing. Theodore, de son prénom. Un sorcier... peu recommandable. Enfin, vu ce que je fais pour gagner ma vie et qui m'emploie, je vais pas franchement lui reprocher la façon de mener la sienne. On peut dire ce qu'on veut question moralité quant à ses méthodes, mais... on a probablement des points en communs. Enfin, je donne pas dans la torture physique, moi. Mais j'aime bien tourmenter mes... collègues. Ça passe le temps. Ça m'amuse. Ça me détend quand j'arrive à venger ma cafetière. Et surtout, ça leur rappelle que c'est pas parce que je suis un pauvre petit malade derrière son écran que je ne suis pas dangereux moi aussi. J'ai jamais tué personne de mes propres mains, mais je peux facilement faire regretter à quelqu'un de pas être mort.

Non, là où son travail me gênait, à ce brave bonhomme, c'est que pour que je puisse en bénéficier... fallait bien que je passe entre ses griffes. Hors de question de faire ça à l'aveugle. Moi, faire confiance ? J'ai jamais laissé un infirmier ou un infirmière me poser une putain d'intraveineuse sans avoir fait ma petite enquête avant, alors croyez moi, le petit Theodore, ça fait un moment que je le surveille. Si je me méfiais ? Carrément. Si j'avais peur ? Carrément pas. Je sais garder certaines informations me concernant pour moi, tout comme je sais exposer délicatement et tout en finesse certaines petites choses qui, même prononcées avec douceur et innocence, sonneront parfaitement comme les menaces qu'elles sont à l'oreille de celui capable de les comprendre.

Avant de partir pour l'hôpital, il me fallait régler une dernière chose... Ma boss était prévenue d'où j'allais, mais pensait que c'était banalement pour mon petit rituel mensuel. Toute humaine qu'elle est et malgré quelques... suspicions, j'allais pas lui dévoiler quoi que ce soit sur le potentiel de ce monde, alors autant la laisser en dehors de tout ça. Non, si jamais je me retrouve à avoir besoin de backup... bordel, j'avais pas le choix. En cas de problème, y'en avait que deux à qui je pouvais vraiment faire confiance pour garder un éventuel secret. Le lézard et le petit loup. J'avais verrouillé mes ordinateurs en partant, comme d'habitude. Si je ne les déverrouillais pas avec ma méthode personnelle dans les prochaines heures, ils seront prévenus. Putain, papy, je compte jamais sur toi pour rien, d'ailleurs je t'aime pas et en toi non plus j'ai pas confiance, mais si pour une fois tu pouvais faire un truc de sympa dans ta vie... fais que le sorcier soit suffisamment intelligent pour faire ce qu'il a à faire sans me prendre pour son cobaye.

Pour mettre à profit le temps d'attente inutile passé dans les hôpitaux, je prends avec moi un lecteur MP3 pour continuer mes écoutes. Comme je suis toujours moins concentré entouré des badauds que dans mon bureau, je prends des trucs pas très importants, ou officiellement classés mais dont je cherche encore quelques petites bêtes. Les écouteurs dans les oreilles, je balance légèrement la tête au son d'un prétendu rythme que je serai en train de suivre, faire comme si j'écoutais de la musique, comme tout bon gars de la génération Y. Manque plus que le chapeau hipster et je me fond parfaitement dans la masse...

Finalement, je n'attends pas tant que ça. Je me lève dès que j'entends mon nom, enroulant mes écouteurs autour de mon lecteur et adressant un sourire poli à l'infirmière. Ombeline Smith. Gentille petite fée... trop gentille ? Peut-être. Il se peut qu'elle ne soit finalement qu'une mouche prête à se faire capturer dans la toile de l'araignée, à qui je serre la main avec ma plus belle expression de reconnaissance sur le visage. Surjoué ? Peut-être. Il me demande de m'installer sur ce qui semble être un fauteuil de dentiste et attrape un dossier qui regroupe sans doute toutes les informations à mon sujet. Méfiant comme jamais, mais toujours les traits ingénus affichés, j'observe chaque détail dudit fauteuil. J'aime pas tellement les lanières qui pendent de manière un peu trop mollement au niveau des pieds et des poignets. Je pose innocemment le bras sur les accoudoirs prévus à cet effet et... hop, ni vu, ni connu, à peine effleuré, en voilà au moins une rendue inutilisable.

Toujours lisant mon dossier et son air mielleux trop sirupeux pour ne pas cacher quelque chose, le sorcier me demande un complément d'information. Oui, évidemment, je n'avais pas renseigné ce... détail.

- Vous avez hérité d'un... don particulier ? Il me semble que même les anges déchus, lorsqu'ils procréent avec une autre créature surnaturelle, peuvent transmettre une partie de leurs pouvoirs.

Oui, espérer qu'il n'en sache pas autant aurait été particulièrement crédule. Ma mère m'aurait transmis du charme, alors... tentons de jouer là-dessus avec un grand sourire et un air candide.

- Oh, pas grand chose, il a perdu tous ses pouvoirs avant de me... concevoir. Juste quelque chose de lié à l'air, je suppose. Je peux faire ça.

Pas de coup de vent ou de mouvement d'air, enfin pas que je sache, mais je soulève légèrement un rideau du paravent pour faire comme si une légère brise traversait la salle d'examen. Je continue de sourire, et allons-y pour la fameuse élégance que je tiendrais de ma nymphe de mère :

- C'est sympa en été quand les filles sont toutes en jupe.

Et comme ça, je passe en plus pour un type tout à fait normal. Allez, on va arrêter de jouer les imbéciles cinq minutes, et on va faire semblant de s'intéresser à la chose. Enfin, je m'y intéresse vraiment pour le coup, mais je vais continuer de faire comme si je ne savais rien, et que comme ce n'est pas mon domaine, j'accepte le savoir de ce gentil monsieur dévoué aux autres, parce qu'il est célèbre dans son domaine.

- En quoi va consister le traitement, exactement ?
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Dim 28 Avr 2019 - 19:37
Ombeline n’était pas beaucoup dans l’aile des humains. Elle n’avait donc jamais vu Leiv et ne put donc pas remarquer son comportement inhabituel. En même temps, si elle s’était occupée de lui, elle aurait sans doute pris à cœur de le rendre moins acide. Cela faisait partie des petites missions qu’elle se donnait de temps à autre, comme lorsqu’elle avait voulu faire sourire son collègue Aedan. Et pour le moment, elle avait toujours réussi à remplir ses « missions ».

Théodore était resté distant, bien que souriant. C’était une chose qui le caractérisait d’ailleurs : souriant. Même ses cobayes en témoigneraient s’ils le pouvaient. Souriant et agréable. Mais maintenant toujours une distance polie.

Pour ce qui était du pouvoir de son patient, il fut quelque peu déçu même s'il ne le montra pas. Enfin, il n’attendait pas grand-chose de toute façon vu son état de santé, mais un croisement aussi rare pouvait donner quelque chose d’intéressant et là, qu’est-ce qu’il avait ? Un minet qui faisait des courants d’air et qui, s’il n’y avait pas la médecine moderne, n’aurait probablement pas survécu aussi longtemps. Enfin, cela faisait un petit moment que le sorcier défiait la sélection naturelle et il était sûr qu’il pouvait tirer quelque chose d’intéressant de ce patient. Si le traitement fonctionnait bien, ce serait déjà beaucoup.

– Vous allez avoir plusieurs injections sur trois mois. Au moins une toutes les semaines. Comme je ne pourrais pas être là tout ce temps, madame Smith ici présente s’en chargera et plusieurs médecins s’occuperont de vérifier que tout se déroule bien.

Ombeline, dont le sourire était bien plus franc et joyeux que celui de Théodore, ajouta :

– Je me déplacerais à domicile pour les injections si cela vous arrange.

– Au moindre problème, nous arrêterons tout, ne vous inquiétez pas.

Leiv avait de la chance que cet évènement soit public. Cela ferait tâche qu’un patient meure. Enfin, s’il essayait ce traitement, c’était qu’il avait passé les premiers tests déjà. Plus personne n’en mourrait.

– D’ailleurs, je vous conseille de rapporter le moindre changement qui vous paraît étrange.

Théodore prit un stéthoscope et expliqua :

– Je vais d’abord vous examiner pour m’assurer que tout va normalement.

Enfin… aussi normalement que le disait son dossier.

On toqua à la porte et un infirmier entra, fit quelques pas et s’adressa au sorcier :

– Monsieur Nothing, un appel pour vous. C’est urgent.

Théodore fronça les sourcils, hésita, et soupira.

– Madame Smith, pouvez-vous l’examiner pendant que je vais prendre cet appel ?

Puis il se dirigea vers la porte.

– Excusez-moi. Je reviens au plus vite.

Ombeline se retrouva donc toute seule avec le patient. Elle n’était pas perdue et examina le dossier.

– Ça va ? Pas trop stressé ? Demanda-t-elle.
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Dim 28 Avr 2019 - 21:39
J'avoue que laisser ce type poser les mains sur moi, sans broncher, alors que j'avais longuement enquêté sur ses... antécédents, je ne savais pas si j'en étais capable. Garder mon calme et mon air candide pendant les explications, c'était bien simple. Je me notais tous les détails mentalement, souriais gentiment à l'infirmière qui se proposait de se déplacer chez moi (hum... faudrait que j'y sois...) et faisais semblant de croire qu'on arrêtera tout au moindre problème. Mais bien sûr. Si y'en a un qui va décider quand il sera temps d'arrêter, ce sera moi, pas Voldemort. J'acquiesce avec mon sourire niais quand il me précise de rapporter tout ce qui pourrait paraître bizarre, et... retiens ma respiration quand il veut m'examiner. J'avale un peu difficilement ma salive, mais continue d'essayer d'avoir l'air naïf, quand... wow. Papy, c'était toi ? Non parce que là, le hasard est trop énorme. J'ai vraiment du mal à retenir ce soupire de soulagement quand Nothing quitte la pièce et me détends d'un coup, la tête en arrière et glissant légèrement sur mon siège.

Oui, difficile de me convaincre même moi-même que tout va bien, maintenant. Je me redresse et reprends un air qui m'est un peu plus naturel en souriant à l'infirmière qui me demande si je ne suis pas trop stressé. Il est évident que je n'aurais aucune crédibilité en arguant le contraire.

- Méfiant, pour être exact.

Je ne savais pas encore jusqu'à quel point, mais Clochette me semblait suffisamment digne de confiance pour lui avouer au moins ça. Et puis, si elle travaillait avec lui, elle devait déjà connaître un minimum ses méthodes.

- Mais je suis rassuré que ce soit vous qui allez vous occuper de moi, maintenant.

Et puis son air pétillant me mettait de bonne humeur, je crois. J'en lâche même un sourire sincère ! Je me détends à nouveau, mais juste avant que le stethoscope ne touche ma poitrine, je suis pris d'une nouvelle quinte de toux. Heureusement, pas de glaires dégueulasses cette fois, parce que je n'avais pas de mouchoirs à portée de main. Je me redresse en souriant de nouveau à l'infirmière.

- Vous allez vous y habituer...

Je me rallonge de nouveau, me concentrant sur ma respiration en la laissant faire. C'est comme avec les humains. Je ne stresse pas vraiment dans ces situations c'est juste... chiant. Alors je respire en regardant le plafond.

- Ça fait longtemps que vous travaillez avec Nothing ?

Je me suis renseigné... je connais pertinemment la réponse à cette question, mais je la pose quand-même. Ça fait partie du test de confiance. Si je trouve au moins une personne fiable durant toute cette procédure... ça me rassurerait vraiment. Parce que pour l'instant, j'y vais presque à l'aveugle, sans garantie de succès, pour quelque chose élaboré par un sorcier sans scrupule. Faut vraiment que je sois désespéré, putain... Et voilà une nouvelle toux, et cette fois, je me retrouve avec la main bien... barbouillée. Je crois même que y'a un peu de sang, mais qu'un peu. Je la regarde d'un air résigné en soupirant.

- Ce que j'aime dans votre métier, c'est le côté glamour.
Leiv Myklebust
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Jeu 2 Mai 2019 - 22:33
Méfiant ? Ce devait être normal quand on testait quelque chose d’expérimental. En aucun cas Ombeline ne se doutait de la raison de cette méfiance. Elle n’avait que l’image qu’on donnait de Théodore Nothing en général : un scientifique très doué qui œuvrait pour la santé de tous. Elle était même plutôt contente qu’il s’intéresse aux métisses. Elle qui avait donné naissance à beaucoup de demi-fées, elle aurait aimé avoir ce genre de traitement pour ses enfants, même s’ils finissaient toujours par mourir à un moment. Si certains étaient en meilleure santé que d’autres, aucun n’avait hérité de son immortalité, malheureusement pour elle.


- Mais je suis rassuré que ce soit vous qui allez vous occuper de moi, maintenant.


La fée lui offrit un sourire flatté.

– Eh bien si je peux au moins vous rassurer par ma présence, c’est une excellente chose. En tout cas, ne vous inquiétez pas, au moindre signe négatif, même le plus infime, j’arrêterais tout. Et si vous souhaitez arrêter en cours de route, vous le pouvez aussi.

Ce n’étaient pas des scientifiques fous qui expérimentaient sur des victimes après tout !

Elle réchauffa le stéthoscope avant de le poser sur sa poitrine mais s’arrêta lorsqu’il toussa et attendit patiemment.

Le pauvre, il était vraiment malade. Heureusement que la médecine était assez efficace de nos jours. Une excellente chose qui la rendait toujours enthousiaste. Ce n’était pas pour rien qu’elle travaillait dans ce milieu !

- Vous allez vous y habituer...

Pauvre petit chat, songea l’infirmière, attendrie. Elle le trouvait vraiment courageux de mener tout de même une existence normale avec un tel handicap et espérait vraiment que le traitement fonctionne.

Avec un sourire compatissant, elle posa le stéthoscope sur sa peau et répondit, pleine d’espoir :

– Avec ce traitement, je n’aurais sans doute pas le temps de m’y habituer.

L’infirmière resta silencieuse le temps d’écouter sa respiration puis son cœur. Retirant le stéthoscope, elle prit quelques notes.

- Ça fait longtemps que vous travaillez avec Nothing ?


Elle secoua la tête.

– Je l’ai rencontré aujourd’hui, mais j’ai beaucoup entendu parler de lui. C’est une célébrité dans le milieu.

Avec un petit rire, elle remarqua :

– Il n’a même pas trente ans et il est déjà respecté par des médecins qui ont plusieurs siècles de carrière. C’est quand même un sacré tour de force. Relevez votre manche, je vais prendre votre tension.

Mais avant qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, une nouvelle quinte de toux survint. Plus salissante cette fois-ci.

- Ce que j'aime dans votre métier, c'est le côté glamour.

La fée ne put s’empêcher de rire.

– Très glamour, c’est pas pour rien qu’on en fait un tas de séries !
Elle lui indiqua le lavabo. Venez, vous pouvez vous laver les mains ici.

Et ajouta pour le rassurer :

– Mais honnêtement, par rapport à avant, c’est bien plus « glamour ». La médecine n’était pas très ragoutante il y a quelques siècles.

Enfin, chaque époque avait ses croyances, ses expériences, et qui sait, dans plusieurs siècles, si le monde tenait encore debout, peut-être qu’on trouvera les méthodes actuelles barbares.
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Ven 3 Mai 2019 - 21:37
Pétillante, la petite fée. Étaient-elles toutes comme ça ? Aucune idée. Je n'en ai jamais rencontré. Quand j'ai réalisé mes pouvoirs et commencé à prendre conscience de l'étendue de notre monde, mon père me racontait des histoires, parfois. Ce n'était pas des contes édulcorés qu'on lit aux enfants pour les endormir, ni les aventures de trolls ordinaires bien communes ici en Norvège. Non, mon paternel est loin de cette image du parent bienveillant qui borde son fils le soir. Et pourtant, les rares fois où il voulait bien me parler de tout ça, je buvais ses paroles comme un gamin lambda qui écoute un merveilleux récit. Et les fées... on est loin du "they lived happily ever after" et encore plus loin du "et eurent beaucoup d'enfants". Non, loin de là. À l'instar de toutes les autres créatures surnaturelles ou non, détruisez leur habitat naturel, et devinez qui disparaît ? Les nymphes comme ma mère auraient d'ailleurs pu subir le même sort, mais elles peuvent faire renaître la nature. Enfin... le fait qu'elles ressentent le mal qui est fait à la terre, ça les affaiblit pas mal aussi. Enfin, je suppose. Je connais pas franchement leur monde. J'ai été élevé en plein centre ville dans un quartier pourri par un alcoolique au chômage qui n'arrive toujours pas à assumer sa nouvelle condition d'humain. Au moins, il a en commun avec eux le pathétique. Bref. On peut pas dire que mon lien personnel avec la nature soit ce qu'il aurait pu être étant donné mes origines.

- C'est bon à savoir !

Ouais, mais je peux être têtu, parfois. Je sais que je viens de me répéter cent fois dans ma tête que je ne deviendrais pas le cobaye de Voldemort et que je n'attendrais pas d'avoir son consentement pour tout arrêter mais... je suis une vraie tête de mule, quand j'attends quelque chose. Donc à l'inverse, si je ressens des trucs anormaux mais une certaine amélioration, y'a peu de chance que je ne continue pas. Je souris à ses mots, qui ont l'air de sous-entendre que les résultats seront rapides.

- J'espère que vous avez raison ! Il va falloir que je me trouve un hobby pour remplacer le temps jusque là perdu à tousser, alors.

Est-ce que les fées pètent des paillettes en aérosol et qui donnent un effet particulier ? Non parce que je me trouve un peu trop détendu pour le coup. Depuis quand je suis bavard comme ça, moi ? Bon, d'accord, depuis toujours avec certaines personnes, mais... normalement c'est un peu plus... comment ils disent déjà...? Ah, oui. Sarcastique. Là, je dois plus donner l'impression du gars qui essaie de faire de l'humour. Sans ironie, en plus. Non, c'est pas trop moi, ça. Ou alors peut-être que si. Je devrais juste fréquenter plus de fées. Je nage surtout en plein délire, là. Disons que c'est le contrecoup du stress qui a disparu en même temps que Nothing. Que ma petite infirmière admire profondément, vu ses mots.

- Oui. Un sacré tour de force... C'est à se demander comment il fait.

Voilà, là je te retrouve un peu, Leiv. Je remonte ma manche comme si gentiment demandé. J'ai l'habitude, mais normalement, on me plante une aiguille dans le bras pour m'installer un cathéter. Une nouvelle quinte de toux retarde le travail de la Dame du Lac, sauf que cette fois... mettons les mots qu'on ne trouve jamais dans les contes de fée : c'est dégueulasse.

Je me lève pour aller me laver les mains, en riant légèrement mais sincèrement à ses allégations sur le glamour de la médecine à travers les âges.

- Oh, ça je veux bien vous croire ! Mon père m'en raconte souvent des bonnes à ce sujet, aussi !

Bollocks. Mon père me raconte tellement que dalle que je sais même pas pourquoi il a été déchu. Il ne me parle jamais de sa vie d'avant, parce que je crois que c'est ça qu'il essaie de noyer dans l'alcool. Enfin, encore une fois, c'est ça qui le rend le plus humain...

Je lui offre mon bras en retournant m'asseoir. Je n'ai jamais eu de problèmes de tension, mais elle n'a jamais été bien haute. Pas trop basse non plus à priori. Juste... normale, mais normale basse. Pour une fois que j'ai un truc qui tombe dans la moyenne, autant rester là-dessus.

Si j'avais été vraiment moi à ce moment là, puisqu'elle faisait référence à un passé qui va au-delà de l'échelle de l'humain encore en vie aujourd'hui, je lui aurais demandé depuis quand elle exerçait son métier. Sauf que je le savais déjà, et que je n'avais plus envie de la tester. Pas tout de suite, en tout cas. Au lieu de ça, j'ai souri avant de froncer un peu les sourcils.

- Avec votre expérience... pourquoi vous êtes toujours infirmière ? Je veux dire... vous pourriez être médecin, depuis le temps.

Ou même mineur dans une mine de charbon ou tailleuse de pierre, après tout, pourquoi pas. Avec une vie aussi longue, on a bien le temps de tout explorer.
Leiv Myklebust
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Sam 11 Mai 2019 - 17:47


- J'espère que vous avez raison ! Il va falloir que je me trouve un hobby pour remplacer le temps jusque là perdu à tousser, alors.


Ombeline lui offrit un immense sourire. C’était agréable de voir un patient qui prenait bien les choses ! En même temps, il devait être habitué à sa condition et elle avait constaté que les personnes qui vivaient depuis longtemps avec une maladie avaient plus tendance à faire de l’humour dessus plutôt que se morfondre. Ils vivaient avec et l’avaient accepté à force.

– C’est sûr que ça fera du temps en plus ! Vous avec déjà une idée du genre de hobby qui pourrait vous intéresser ?

Il y eut un petit moment de silence le temps qu’elle écoute son cœur et sa respiration, puis la discussion dériva sur le médecin star actuellement absent. Si Ombeline le connaissait à peine, elle était néanmoins très impressionnée par le jeune sorcier.

– Il n’a même pas trente ans et il est déjà respecté par des médecins qui ont plusieurs siècles de carrière. C’est quand même un sacré tour de force. Relevez votre manche, je vais prendre votre tension.


- Oui. Un sacré tour de force... C'est à se demander comment il fait.

Sans remarquer le ton de son patient, la fée répondit tout innocemment :

– Il arrive souvent qu’une personne sorte du lot. On en a eut à plusieurs époques, inventeurs, explorateurs… mais j’avoue n’en avoir jamais fréquenté jusque-là.


En général, elle préférait se faire toute petite. Les massacres de « sorcières » et autres féminicides l’avaient assez marquée. Sans parler des chasses aux êtres surnaturels… Non. Il n’était pas bon d’être une femme non humaine en général, même si la tendance s’estompait progressivement. Et puis elle avait surtout passé le plus clair de son temps avec sa famille. Pas le temps de fréquenter les grands esprits de l’époque donc.

Mais les temps changeaient et les immortels aussi évoluaient.

Voulant prendre la tension de son patient, ils furent interrompus par une quinte de toux qui lui valut de faire un tour par le lavabo avant de revenir. Heureusement, aucun des deux ne le prit mal. Lui était habitué à son propre corps et elle aux cas dans ce genre. Ce fut même l’occasion de faire allusion au « glamour » du domaine dans le passé pour elle, et pour lui, à son père.

– Il doit avoir beaucoup de choses à raconter,
songea Ombeline en prenant sa tension. Vous avez du entendre beaucoup d’histoires passionnantes…

Alors qu’elle notait le résultat, il posa une question qui, même si on ne la lui posait pas à chaque fois, était plutôt logique :

- Avec votre expérience... pourquoi vous êtes toujours infirmière ? Je veux dire... vous pourriez être médecin, depuis le temps.

La réponse de la fée fut aussi logique :

– Parce que j’aime prendre soin des autres. Un médecin pose un diagnostique et passe au cas suivant, mais une infirmière s’occupe des soins et est beaucoup plus proche des patients. Je préfères rester proche des gens, leur remonter le moral quand ça ne va pas et suivre leur rétablissement.

Elle y avait déjà longuement réfléchit. En fait, elle avait commencé à s’intéresser au médical quand son premier mari était tombé malade. C’était nouveau pour elle. Les humains étaient si fragiles ! C’était à la fois fascinant et amusant d’en prendre soin, comme quand on s’occupait d’une plante afin qu’elle survive et s’épanouisse.
Puis il y avait eut ses enfants. La maladie, les malformations, la mort… Acquérir des connaissances en médecine et s’occuper personnellement d’eux était devenu une façon de ne pas assister à leur disparition en restant totalement impuissante. Ils restaient mortels mais au moins elle pouvait les aider, adoucir leur vie, la rallonger parfois… même si, au final, il ne restait qu’elle. Encore et toujours.

– Et puis, justement, avec mon expérience, ça fait de moi une super infirmière, sourit-elle. Et vous ? Que faites-vous dans la vie ?

Elle regarda son dossier. Ne restait plus que l’injection à faire.

– Si cela ne vous dérange pas, nous allons attendre monsieur Nothing pour l’injection. J’irais le chercher si cela dure trop longtemps, ne vous inquiétez pas.
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Dim 12 Mai 2019 - 14:47
La question qui tue. Qu'est-ce que je pourrais avoir comme hobby ? Sincèrement, le geek jusqu'au bout des ongles que je suis serait bien tenté d'éclater de rire et de répondre "des jeux vidéos, je suppose" mais il faut être honnête. Je suis surtout un bourreau de travail et ça m'étonnerait franchement que je fasse autre chose de mon temps que tout vérifier, tout manipuler, tout bricoler, encore et encore pour laisser le moins de zones d'action possible au hasard. Je suis un démon du détail, un acharné du parfait, un impatient des missions. Mais je crois qu'on est mal parti pour l'honnêteté pour l'instant, alors... collons à l'image du nerd que je suis :

- Oh, rien de bien intéressant, j'imagine que je trouverais un nouveau jeu vidéo qui va me prendre les peu d'heures de ma vie qui me restent une fois que je sors du travail.

Quand je sors du travail. Souvent, je dors sur place. Et parfois, quand je joue, je préfère aussi le faire dans mon bureau. J'ai les écrans dont tous les gamers rêvent. C'est aussi et surtout que quand sortir nous mêler au monde nous expose au moindre petit virus qui va se transformer inéluctablement en putain d'infection, on limite les loisirs impliquant de rencontrer des gens en face à face. Alors ouais, si j'avais pas été embauché par l'agence, j'aurais très bien pu devenir un genre de joueur professionnel. Aussi pathétique que mon père.

Je souris quand elle évoque les personnes qui sortent du lot, mêlant les geeks de l'époque (les inventeurs) et les explorateurs, qui bien souvent aujourd'hui, ont besoin des gens comme nous. Cela dit, Columbus aussi a eu besoin de la technologie de l'époque pour traverser l'Atlantique. Même si plusieurs siècles avant, les vikings et leurs drakkars s'en étaient très bien sortis. Oui, j'ai un petit côté chauvin de temps en temps !

- C'est peut-être pas plus mal, les personnes qui brillent trop fort et trop vite ont tendance à faire des descentes plutôt raides.

Purement spéculatif de ma part, mais l'histoire est truffée d'exemples de merveilleuses inventions dont les auteurs ont fini leurs vies démunis et décriés. C'est un peu des artistes, dans le fond. Des Van Gogh de la technologie ou de la découverte. On n'a rien à leur envier. Le monde n'est pas fait pour les trop bêtes ou les trop intelligents, qui ont du mal à se faire une place au milieu de tant de normalité.

Après que la nature de mon état nous ait ramenés à la réalité, je retourne m'asseoir les mains propres, et sourit légèrement lorsque la lanceuse de paillettes s'imagine toutes les histoires qu'auraient pu me raconter mon père. C'est vrai, moi aussi j'aurais pu avoir ces yeux brillants en l'écoutant parler, mais... je hausse un peu les épaules, même si je me contredits presque.

- C'est difficile pour lui. Moi-même j'ai du mal à me représenter tout ça... ça le réussit pas franchement, d'être humain.

Pourquoi est-ce que ça ressemble à des confidences ? C'est vrai que généralement, même si j'ai ma petite idée sur le pourquoi du comment il est devenu une loque pareille, c'est difficile de lui trouver des excuses aux yeux des gens qui ne savent pas ce qu'il a été. Et puis quand bien même, est-ce franchement une raison de se noyer dans le Karsk dès le réveil et se finir à l'Akevitt avant midi...?

Heureusement, on change de sujet, enfin, je lui demande surtout de manière un peu directe pourquoi elle est restée "simple" infirmière. Sa réponse me fait sourire. Non, vraiment, je sais pas de quels pouvoirs exactement sont douées les fées, mais celle-ci est assurément émérite.

- Je confirme...

Pour sûr, c'est une super infirmière. J'ai beau gueuler sur mon père à propos de son état ou de son attitude les trois-quart du temps où je lui adresse la parole, mais le quart restant, il est surtout l'un des seuls à qui je parle d'une manière aussi posée. Quant à sa question... non, l'honnêteté c'est vraiment pas pour aujourd'hui.

- Je suis informaticien ! Je... code, principalement. Des histoires de sécurité et tout ça. Très technique et pas franchement intéressant.

Ouais, je sais pas ce qu'elle a la Clochette, mais d'habitude, je m'arrête à "informaticien". Pour un peu, je lui avais presque même soufflé la vérité en évoquant "la sécurité et tout ça". Mais bon, honnêteté ou pas, fée ou pas, je ne peux pas lâcher de but en blanc que je travaille dans le renseignement pour le compte d'une agence internationale pas forcément très réglo. Et que je profite allègrement de ma position pour faire des petites recherches personnelles sur toute les personnes amenées, entre autre, comme elle, à me planter une aiguille dans le bras.

La magie des paillettes ne dure qu'un temps, et je me raidis légèrement à nouveau rien qu'à l'évocation de Nothing. Je ne devrais pas avoir à m'en faire, je ne suis normalement pas amené à devenir un de ses cobaye de ses labos clandestins, puisqu'il est prudent, et que je suis officiellement un de ses patient. Mais quand-même, c'est éprouvant de se trouver dans la même pièce qu'un type pareil. Et ouais, c'est moi, le type qui peut faire plus de dégâts avec son ordinateur dans son salon en pyjama avant d'avoir terminé sa première tasse de café du matin, que lui en un an, qui dit ça. À nouveau, je tente de me concentrer sur ma respiration.

Heureusement, on n'a pas eu à attendre bien longtemps. Oui, même si j'appréhende énormément, j'aime autant que ça se termine rapidement. Je retrouve mon sourire niais dès lors qu'il repasse la porte, prêt à rendosser mon rôle de pauvre malade ingénu jusqu'à que je puisse rentrer chez moi vomir mon stress.
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Mar 14 Mai 2019 - 19:27
Des jeux vidéos ? Ombeline ne put s’empêcher de sourire et d’avouer :

- Je n’ai pas vraiment réussi à m’y mettre… sans doute mon côté vieille qui ressort malgré mon adaptation à la technologie. Je n’arrête pas de me dire que je testerais plus tard et bon… quand on a des siècles devant soi, la procrastination prend un tout autre niveau…


Il était tout jeune mais assez non humain pour comprendre au moins un petit peu. Heureusement, l’infirmière essayait de se mettre à jour le plus possible en évitant de ressembler à ces « petits vieux » (enfin, c’était relatif… peu de créatures atteignaient son âge) qui parvenaient à peine à envoyer un sms. Si ça pouvait être mignon pour une personne à l’apparence âgée, ça pouvait vite mettre la puce à l’oreille quand on avait l’air aussi jeune qu’elle.

La conversation, très agréable, dériva sur Théodore Nothing, puis sur les personnes célèbres. Son patient avait visiblement un avis très précis sur celles-là. Ombeline, elle, préférait positiver et se dire que chaque personne était différente. Être fataliste ne lui allait pas au moral, même si une petite voix dans sa tête compléta l’affirmation du jeune homme : le monde entier était en train de faire une descente plutôt raide. Il fallait juste prendre assez de recul pour s’en rendre compte. Mille ans c’était un assez bon recul.

Mais il fallait positiver ! Positiver très fort pour que tout cet optimisme écrase cette petite voix.

Et continuer de prendre soin de son patient dont l’état de santé n’était pas très enviable mais qui le prenait avec humour. Elle fit référence à la médecine de l’époque, ne pouvant s’empêcher de penser qu’on vivait quand même dans une époque formidable où il y avait moyen de soigner ce genre de personne, lui parla de son père, ce qui, bien évidemment, attira l’attention de la fée. Elle n’avait jamais rencontré d’ange déchu, il devait avoir des histoires passionnantes à raconter.

- C'est difficile pour lui. Moi-même j'ai du mal à me représenter tout ça... ça le réussit pas franchement, d'être humain.

Elle eut une moue désolée. Décidément, ce ne devait pas être facile. En même temps, c’était évident que son père ne le vivait pas bien. On devrait faire des psychothérapies spéciales pour les anges déchus, histoire qu’ils puissent mieux vivre leur nouvelle condition et aller de l’avant.

Heureusement, il ne s’attarda pas trop sur le sujet et lui demanda pourquoi elle était infirmière. À ça, elle avait une réponse toute réfléchie ! Après tout, elle avait eut le temps de se la poser toutes ces années !

Un sourire illumina son visage lorsqu’il confirma qu’elle était une super infirmière et elle le remercia sincèrement avant de s’intéresser à ce qu’il faisait dans la vie. Lorsqu’il précisa que ce qu’il faisait n’était pas très intéressant, elle ne put retenir un petit rire en signalant :

- Vous parlez à une personne qui est née et a grandit dans une forêt à l’époque du moyen âge, autant vous dire que tous ces nouveaux métiers ont l’air absolument passionnants. Et puis si vous le faites, c’est qu’il doit y avoir un intérêt à vos yeux, non ?

Il ne fallait pas qu’il se dénigre comme ça ! Tous les métiers et centres d’intérêts étaient aussi importants les uns que les autres !

Elle vérifia qu’il n’y avait plus rien à faire et signala qu’il fallait attendre monsieur Nothing pour l’injection.
Ce dernier réapparut quelques minutes plus tard, un sourire désolé des plus charmants sur sa bouille d’ange.

- Désolé de cette interruption, c’était un appel vraiment important.


Urgent même ! Mais ça ne les regardait pas. Ça ne regardait personne à part lui et le diable en personne. Diable qui avait faillit s’échapper du petit bocal d’analyse où il l’avait enfermé.

Mais c’était une autre histoire.

Il se désinfecta les mains, jeta un œil aux notes d’Ombeline et prépara le matériel.

- Merci mademoiselle Smith, il ne reste plus que l’essentiel à faire.

Se rapprochant du patient, il posa le garrot pour chercher une veine. Ses gestes étaient précis et il faisait en sorte de ne pas faire souffrir plus que nécessaire. C’était un homme de science, pas un sadique qui prenait plaisir dans la douleur des autres.

Voyant que Leiv était nerveux et l’interprétant à tort, Ombeline vint se poser de l’autre côté et tenta de le rassurer :

- Tout va bien se passer, le traitement a passé plusieurs tests déjà. Et si vous n’aimez pas les aiguilles, regardez vers moi.

Après tout, on pouvait bien suivre un traitement aussi lourd que le sien, avoir l’habitude des aiguilles, mais ne pas les aimer quand même.

- Prêt ? Demanda le médecin.
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Mer 15 Mai 2019 - 15:54
La réponse de mon infirmière à propos des jeux vidéos me fit sourire, même si je ne savais pas trop pourquoi. C'est vrai que même si j'ai conscience d'une certaine immortalité, ou en tout cas une longévité extrême (il fallait voir mon père se moquer ouvertement de mes leçons d'histoire quand j'étais gamin), se mettre réellement à la place de ces personnes concernées est assez difficile. Je ne sais pas comment sont constituées les fées là-dessus, mais je suppose qu'il doit y avoir beaucoup de choses qu'on oublie au fil du temps. Quant à réussir à suivre le rythme des époques...

- C'est vrai que c'est un peu un autre monde. On peut vivre avec son temps sans pour autant se mettre aux jeux vidéos. Et puis j'imagine que dans une centaine d'années, le rapport ne sera plus le même. Peut-être qu'à ce moment-là vous vous y mettrez !

Je continue de sourire. Pour un peu, je l'envierais presque. J'ai inventé beaucoup de systèmes depuis que je suis à l'agence, et j'arrive relativement bien à anticiper, voir créer les nouveautés de demain. Même si, comme pour tout, la technologie atteindra forcément ses limites, il y a encore pas mal à exploiter, et j'aurais aimé pouvoir vivre assez longtemps pour voir jusqu'où.

Je ris presque quand elle se mets à défendre mon métier, ou mon prétendu métier, que je venais moi-même de dénigrer. J'ai surtout cette réaction parce que je ne pensais pas réellement mes mots, c'est juste que, pour beaucoup de gens, se sont des concepts qui les dépassent, ou qu'ils ne comprennent pas suffisamment. Alors je préfère souvent abréger et réduire tout ça à quelque chose de relativement ennuyeux.

- Personnellement, j'adore mon boulot ! Je m'ennuie jamais, et j'ai la chance de travailler dans une boîte très... diversifiée. Je suis un peu l'infirmier de nos systèmes, en quelques sortes.

Oui, diversifié, c'est le mot. Entre le matériel que je conçois sur mesure pour les agents de terrains, les programmes que je monte, les surveillances accrues que j'explore... sans oublier les failles que j'exploite d'un côté pour tirer des informations, ou de l'autre pour les colmater... non, j'ai pas de quoi m'ennuyer !

Quand Nothing revient en piste, j'ai du mal à de nouveau paraître détendu. Heureusement, tester un traitement expérimental peut à lui seul expliquer une telle tension de la part du patient que je suis, alors je ne pense pas que ça paraisse aussi bizarre que ça l'est. Du moins je ne l'espère pas... et ça n'a pas l'air d'être le cas, puisque la petite fée tente de me rassurer et me parle d'aiguille. Non, c'est pas vraiment le problème...

Je ne peux que constater que si je n'avais pas fait toutes ces recherches sur ce type, je n'aurais probablement pas été aussi stressé. Il maîtrisait assurément ses gestes, j'étais juste très anormalement tendu, justement à cause de lui, de ce que je savais. Il ne semblait pour autant pas nécessaire pour l'instant de proférer quelques menaces sans en avoir l'air. Peut-être que je ne l'intéressais pas tant que ça finalement ? J'avais bien fait de minimiser mes pouvoirs, sans doute. Je tente néanmoins un petit sourire crispé à l'infirmière.

- Merci, ça va, c'est juste... normalement je suis habitué à me faire injecter les mêmes trucs depuis des années, alors je sais à quoi m'attendre.

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que là, j'en sais rien. Je me retourne ensuite vers Voldemort.

- Allez-y, c'est bon.

Je me raidis encore au moment où il fait l'injection, poussant un léger gémissement pouvant traduire une douleur alors que je n'en ressens pas du tout. C'est juste... bizarre. Un peu chaud. J'expire enfin en tentant de me détendre, toujours un peu prostré dans le fond du fauteuil, les yeux fixés au plafond.

- Quels effets sont attendus, exactement ?

Oui, parler de tout ça maintenant c'est un peu tard, mais ça m'aidera vraiment à me sentir mieux. J'ai besoin de tout savoir, c'est pas de ma faute ! Et je suis toujours pas certain d'avoir compris si ce qui va être traité là seront juste les symptômes ou vraiment le déficit. J'avoue avoir un peu de mal à comprendre comment un traitement surnaturel peut compenser un manque d'anticorps humain, mais je doute que le sorcier fou soit du genre à révéler ses secrets de magicien.
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Mer 22 Mai 2019 - 20:55
Ombeline sourit et hocha doucement la tête lorsqu’il supposa que les jeux vidéos ne seront plus les mêmes dans quelques siècles et que peut-être s’y mettra-t-elle à ce moment là :

– Qui sait ! C’est une technologie assez récente, j’ai hâte de voir ce que ça va devenir !


C’était un peu comme observer une plante pousser. C’était lent et rapide à la fois, elle bourgeonnait, faisait des feuilles, des ramifications, fleurissait, fanait, re fleurissait, parfois, il se passait des choses sans même qu’on en ait conscience, la plante poussait petit à petit sans qu’on le remarque alors qu’on avait le regard rivé dessus. Oui, définitivement oui. Observer le monde évoluer c’était comme observer une plante pousser sauf que les minutes étaient des années et les heures des siècles.

Lorsqu’il se compara comme l’infirmier des systèmes, la fée eut un petit rire.

– Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle ! Mais c’est vrai !


Et c’était pour cela qu’elle aimait parler avec les gens. Leur point de vue avait tendance à renouveler la façon dont elle voyait le monde et à briser la monotonie des siècles. On parlait souvent de la sagesse des anciens, mais elle croyait aussi que les jeunes avaient un point de vue tout aussi intéressant sur le monde. C’était comme ça qu’on innovait !

En parlant de jeune qui innovait… Théodore revint dans la pièce et prépara son patient pour l’injection. Patient qui eut l’air beaucoup plus crispé. Ombeline tenta de le rassurer, pensant qu’il s’agissait là d’une habituelle peur des aiguilles ou autre. Son explication fut très logique. N’importe qui angoisserait de se faire injecter un liquide inconnu dont les effets n’étaient pas encore vérifiés sur des gens comme lui.

– Je comprends, sourit doucement l’infirmière. Et c’est très courageux de votre part de participer à ce programme. Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seul.

Quand il fut prêt, le médecin commença l’injection. Il resserra très légèrement son emprise sur son bras en l’entendant gémir de crainte qu’il ait en plus un mauvais réflexe pouvant le blesser.

– Et voilà, c’est finit, sourit-il en scotchant un petit bout de coton à l’endroit de la piqûre.

- Quels effets sont attendus, exactement ?

Sans même avoir besoin de réfléchir, Théodore lista :

– Vous aurez sans doute un peu de fièvre et ressentirez une petite fatigue, c’est normal, votre corps va tenter de combattre le produit dans un premier temps. Il va falloir attendre au moins trois semaines avec des injections régulières avant de constater une amélioration progressive de vos résistances naturelles et une diminution de votre toux. Vous serez beaucoup plus en forme. Une fois stabilisé et guéri, nous continuerons les injections pendant un temps avant de réduire petit à petit et laisser votre corps prendre le relai tout seul.

Tout en remplissant et signant son dossier, il ajouta :

– Je ne serais pas là constamment pour surveiller votre état, mais je recevrais toutes les observations et analyses vous concernant pour pouvoir traiter en priorité le moindre problème. D’ailleurs, n’hésitez pas à appeler l’hôpital, même si vous pensez que ce n’est pas grave. De toute façon, mademoiselle Smith vérifiera que tout va bien à chaque nouvelle injection. D’autres questions ?
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Jeu 23 Mai 2019 - 23:32
Je suis malade depuis aussi longtemps que je m'en rappelle, et je n'ai jamais supporté qu'on me dise que je suis courageux. Non, le courage, c'est quand on a le choix de faire autrement ou d'abandonner, et qu'on continue quand-même. Le courage, c'est un choix audacieux, peut-être risqué. C'est faire face, quand on pourrait faire demi-tour. Alors non, je ne suis pas courageux de lutter contre le moindre petit microbe, déjà parce que justement le problème c'est que je lutte pas, et ensuite, c'est comme ça, c'est tout. Je subis. Où est le courage ? Alors, quand Clochette me dit que je suis courageux de participer au programme, je suis... mitigé. Si je reprends les raisons que je viens d'évoquer pour lesquelles je ne suis pas du tout courageux, je suis justement en train d'essayer de trouver un échappatoire, un plan B, un contournement du problème. Auquel je ne fais donc pas face. Courage ? Pas dans la définition que je viens d'en faire. Pourtant... j'ai étudié le bonhomme, et j'y suis allé quand-même. Parce que j'en ai ras-le-bol de vivre sous antibiotique et de dépendre d'injections à renouveler beaucoup trop souvent pour ma tranquillité. Alors je me contente de répondre par un simple sourire, presque idiot. Pour le coup, peut-être que oui, je suis courageux de tenter d'abandonner le reste. De changer de routine. Voilà, choisir un changement incertain, c'est courageux.

J'écoutais Voldemort avec attention, pesant chacun de ses mots. Les effets secondaires qu'il m'annonçait ne me faisaient pas vraiment peur, fièvre et fatigue ça m'arrive tout le temps. Mon corps devrait lutter ? Avec quoi ? Je suis justement là parce que ce débile est un Bohort de la version Kaamelott et que tout ce qui ressemble de près ou de loin à un virus est automatiquement rangé dans la catégorie "lapin adulte", et que mes anticorps se barrent. Enfin, pour qu'ils se barrent, il faudrait déjà qu'ils existent à la base... tout comme mes résistances naturelles. J'étais pas au courant que j'en avais. J'exagère ? Oui, sans doute. J'ai pas vécu vingt-trois ans (environ une seconde comparé à mon infirmière) sans rien non plus. Alors admettons. Quand bien même...

Je continue d'afficher mon air ingénu, et décide, pour l'instant, de le croire. Ouais, même les méchants ont le droit au bénéfice du doute, de temps en temps. Pour ce qui est des questions qui me restent, il y en a surtout une, sans doute idiote, mais je préfère m'informer quand-même. Sait-on jamais !

- Concernant mon traitement "humain" actuel par injection d'immunoglobulines... j'arrête ou... comment ça se passe ?

Après tout, j'en sais rien moi ! Si ça se trouve, son traitement est calculé en fonction de ça, ou alors au contraire, le mélange risque de faire une mauvaise chimie. Je suis pas médecin, ni apprenti Frankenstein. Et puis je suis de nouveau un peu plus détendu d'avoir sa propre confirmation sur le fait qu'au final, il restera plutôt loin de moi, tout en supervisant le tout. On dirait presque moi quand je bosse... enfin, non, moi, mon problème, c'est que je ne sais pas déléguer.
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Dim 2 Juin 2019 - 17:13

Le traitement. C’était une question des plus logiques à laquelle Théodore le rassura immédiatement.

– Dans un premier temps vous le continuerez puis, au fur et à mesure des résultats, nous le diminueront progressivement. Ne vous inquiétez pas pour ça. Vous êtes totalement pris en charge.

Il allait sans dire qu’il ne laissait pas ses cobayes suivre n’importe quel autre traitement risquant de tout faire rater. S’il pouvait les enfermer quelque part pour les surveiller constamment il n’hésitait pas à le faire, mais là, c’était une action publique et il fallait bien faire attention. Mais il ne comptait tout de même pas le lâcher totalement dans la nature sans aucune surveillance.

Dire que le sorcier était un maniaque du contrôle était faux. Il savait juste qu’en biologie, chaque détail comptait. Il n’aimait pas le contrôle… mais était plutôt du genre minutieux.

– D’ailleurs votre prochain rendez-vous est déjà programmé.

Signant le dernier document, il afficha un grand sourire :

– Bien, je vais vous laisser avec mademoiselle Smith.

Tendant la main pour lui serrer, il conclut :

– J’espère que ce traitement sera efficace.
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Jeu 6 Juin 2019 - 21:25
Et voilà, la machine infernale était lancée. Finalement sans trop d'encombres. Je n'ai pas eu à proférer de menaces dissimulées, et je crois avoir été plutôt bien renseigné, même si moi-même je n'ai pas été entièrement sincère. J'ai juste minimisé mes pouvoirs parce que je n'ai pas envie de terminer rat de laboratoire... Je préfère qu'il me considère comme une petite chose trop fragile de par une hybridation ratée que comme un "client potentiel". Non merci, sauver le monde en donnant ma vie, c'est pas trop ce que j'ai prévu. Et faut se l'avouer, c'est pas terriblement mon genre non plus. Il me tend même la main pour un au-revoir, et pour la première fois depuis le début du rendez-vous, je crois que mon sourire est sincère. Voir même soulagé, en fait.

- J'espère aussi !

Clairement. Je veux pas avoir pris le risque qu'un type pareil ait connaissance de mon existence pour rien. Parce que ça, ça me ferait vraiment, mais alors vraiment chier. En tout cas, je ne sais pas si c'est la perspective d'un avenir sans toux ou la pétillante petite fée qui semble distribuer de l'ocytocine rien qu'en respirant, mais moi, je me sens déjà mieux. Effet placebo, aussi, peut-être. Quoi qu'il en soit, pour une fois, je sors de l'hôpital assez détendu. Espérons que ça dure !

Fin o/
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