Si la vie en général et mon métier en particulier m'ont bien appris quelque chose, ça se résume en trois mots : trust no one. Si bien que quand les trois petits malins de l'agence italienne sont arrivés dans le secteur, la première chose que j'ai faite, en parallèle du reste... c'est d'enquêter sur eux. Et je crois que c'était la première fois que je tombais sur des mines d'or pareil. Bon, des surnat', dans ce job, y'en a. Enfin, officiellement, aucun... parce qu'entre les humains qui sont pas forcément au courant, et les chasseurs, qui comptent aussi parmi nos rangs... mieux vaut rester discret. Mais là, ça faisait quand-même deux tiers du nouvel effectif, et ça, c'était presque trop beau pour être vrai. Si je n'ai rien trouvé de bizarre quant au fait que cette concentration soit aussi élevée, j'ai décidé de garder un œil sur deux d'entre eux pour des raisons plus... personnelles. Ils ne comprennent pas qu'il ne faut pas toucher à Daisie ? Ils vont le regretter...
Ma première vengeance sur le petit loup a été presque trop facile, et surtout beaucoup trop gentille. Lui afficher un site de rencontre entre hommes alors qu'il était en mission de surveillance sur un type justement marié à un autre gars, c'était quasiment lui faciliter la tâche. J'ai néanmoins continué de surveiller son téléphone, et... quelle n'a pas été ma surprise de constater que non seulement il n'a pas désinstallé l'application, mais qu'en plus... il l'utilise. Je veux dire, il l'utilise vraiment. Il s'est créé un profil qui ne ment pas trop sur ses attributs et il va vraiment rencontrer d'autres utilisateurs. Un sourire mesquin s'affichant sur mes lèvres tout en y portant ma tasse de café, j'ai enfin trouvé comment tendre un piège au gentil petit chiot...
Après quelques jours de surveillance accrue, j'ai réuni les différentes constantes des profils que consultait l'amateur de canigou, et j'en ai créé un dans mon coin, correspondant à ses critères et à sa localisation... l'appât est envoyé, y'a pu qu'à attendre que Croc-Blanc morde à l'hameçon...
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Leiv Myklebust
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Ven 26 Avr 2019 - 22:14
La vengeance est un café qui se boit froid
Mhm est-ce que je suis rentré vénère au QG, une fois que j’ai lâché Jakobsen ? Je crois que s’il n’y avait pas eu Vargas dans la boucle des conneries, le petit Leiv aurait sans doute embrassé un des murs du QG parce que je l’aurais fait valser. Sans déconner, une chance que le père de famille en était bien un et pas l’agent d’une quelconque organisation. Sinon j’étais refait de A à Z avec leurs conneries dans l’oreillette. Puis c’est quoi ce piratage de cellulaire, je me suis tapé la honte quand j’ai dû montrer l’adresse que je cherchais. Remarquez, l’appli n’était pas inintéressante. Arrivé au QG, Vargas s’est bien foutu de ma gueule encore et le binoclard avait épinglé ma tronche sur son mur. Vargas prit un faux air désolé quand il croisa mon regard après que le mien avait remarqué la photo.
Tout ça parce qu’il ne fallait pas toucher à cette cafetière. Daisie !! Non mais qui donne un prénom à sa cafetière ?! Je l’imagine bien tout nommer même sa… enfin bref.
– T’es un petit marrant Leiv. Fais gaffe qu’un jour tes fesses ne restent pas collées sur son siège…
Un peu de glue c’était simple, rapide et efficace. Faut pas m’emmerder. Puis interdire à un colombien de boire du café c’est comme interdire les pâtes en Italie.
L’orage passé, j’avais regagné mon espace perso. Mon bureau quoi. J’étais sur le point de dégager l’application de mon téléphone quand par inadvertance consentie mon pouce se mit à scroller… Ben quoi ? Simple curiosité professionnelle. N’oubliez pas que je suis un spécialiste de l’infiltration. Et comme tout bon agent je me dois de connaître le terrain sur lequel je dois faire mes investigations. Pour cela, je trouve qu’il n’y a pas mieux que de se mélanger à la population. Une immersion totale, vous voyez…
Vargas vient me faire chier quelques minutes au sujet de Niva’ qui bouge faire des petites courses pour Aria et me demande si je veux un…café. Oh putain, le truc à ne pas dire. Je lui ai balancé un marker, qui finit sa course dans la porte, qu’il a vite refermée.
– Gilipollas*(connard)
Je reprends mon scroll. Le soir même j’étais inscrit parce que…ben la Norvège possède certains attraits qui pourraient bien me faire changer d’avis sur ce pays. Puis le soir, j’emmerde quand je ne bosse pas et que je n’ai pas forcément envie de voir la tronche de Vargas.
Mon profil smatche pas mal, visiblement le norvégien aime l’exotisme autant que moi j’aime découvrir les spécialités des coins que je visite. Je n’ai évidemment pas mis mon nom complet mais juste Mat’, pour le reste j’avais abreuvé mon espace de photos et de quelques commentaires sur ce que j’aimais ou pas ou mes origines colombiennes. De toute manière personne de l’agence irait voir.
Puis au fil des jours, un certain Andreas m’avait bien tapé dans l’œil. On avait échangé via la plateforme, je ne lui avais pas encore filé mon numéro de portable, peut-être que ça viendra, je reste quand même prudent mais je ne suis pas super patient, surtout que ça fait un moment que je n’avais pas rencontré quelqu’un juste pour passer un bon moment.
♫ I'm only a man with chamber who's got me... ♪ I'm taking a stand to escape what's inside me... ♪ a monster, a monster, I've turned into a monster... ♫
Je ne sais pas trop quelle relation le Gonzales entretient avec sa... condition canine, mais je m'amuse à fredonner cette chanson en jetant de temps en temps un petit coup d'œil par dessus mon écran pour observer mon petit loup, ignorant délibérément les protestations de Vargas dans mon casque. Mission de routine, sur mes trois écrans actuellement en face de moi, j'en ai que la moitié d'un qui lui est dédié. Sur ma gauche, le portable du lycan, qui est en grande conversation avec son nouveau meilleur ami, un certain Andreas Eriksen. Évidemment qu'Andreas lui a tapé dans l'œil... il a été fait sur mesure, tout spécialement pour lui. Je crois qu'il est temps d'envoyer un nouveau message. Je regarde les plannings sur mon écran de droite, voyons... proposons-lui ce soir. Oui, je sais, la Bête du Gévaudan ne sera pas disponible... le pauvre, il devra refuser.
J'envoie rapidement le message, enfin, plus exactement, Andreas le fait, et je retourne à la mission, me concentrant de nouveau sur mon écran principal. Un cadre observe un bonhomme dans sa chambre d'hôtel, l'autre est sur Vargas, très mignon en uniforme de groom à l'accueil.
- O.K. dude, I've locked him up. He'll call for you. - O.K. mec, je l'ai enfermé. Il va t'appeler.
- When ?
- How the fuck would I know ? He's a human idiot, I can't hack his stupide brain ! Wait for it ! - Comment tu veux que je sache, putain ? C'est un idiot d'humain, je peux pas pirater son stupide cerveau ! T'as qu'à attendre !
Je l'aime bien, le Vargas, il touche pas à Daisie, lui au moins. Mais la patience, c'est pas son point fort. J'aime mieux le lézard pour ça, il peut rester des heures sans bouger. Skills de sniper, ou habitude dragonesque de s'endormir sur un trésor pendant des siècles ? Faudra que je lui pose la question. Enfin, de loin, sinon je risque de me prendre un pain dans la gueule. Quoi que... elle menace beaucoup, la salamandre, mais elle a jamais fait quoi que ce soit. Et chacun sait que seules les menaces mises à exécutions sont efficaces, parce qu'au premier retour en arrière, on perd toute crédibilité.
Anyway, revenons-en à mon petit toutou et son prochain rendez-vous galant... oh, que c'est triste, il ne peut pas ce soir. Vraiment, je suis désolé pour lui, je ne m'y attendais pas. Au même moment où ce cher Andreas lui propose jeudi soir, j'interpelle Beowulf.
- Hey, Gonzales. Oublie ta filature de jeudi soir, le type prend un vol pour Glasgow dans l'après-midi. Je passe l'agence écossaise dessus.
En vérité, l'agence écossaise a toujours été sur le coup, à aucun moment on n'a été mêlé à cette affaire. J'avais juste prévu de dire à J que j'anticipais un plan B sur le dossier, si jamais elle remarquait cette petite déconvenue, mais ça n'a pas été le cas. Et maintenant, ça n'a jamais existé. Vargas s'impatiente encore dans mes oreilles. Je soupire en levant les yeux sur la caméra de la chambre d'hôtel.
- He's just lying on the bed, relaxing or whatever ! Maybe you should do the same. Oh... wait. I've got something. - Il est juste posé sur le lit, il se détend ou je ne sais quoi ! Peut-être que tu devrais faire pareil. Oh... attends. J'ai quelque chose.
Ignorant encore le mexicain qui n'en peut plus d'attendre, je m'occupe de son client qui allume la télé. Et hop, la télé ne fonctionne plus.
- Alright, I've shut down the TV. Do your stuff and bring him in. - O.K., j'ai éteint la télé. Fais ce que t'as à faire et ramène-le.
Et de nouveau, mon attention se reporte sur le loupiot, sur l'écran d'abord. Je peux voir en temps réel tout ce qu'il fait sur son téléphone, et j'avoue que ça m'amuse pas mal. Je lui renvoie des petits cœurs par Andreas, et après avoir craché mes poumons dans un mouchoir et ravalé quelques gorgées de café, je relève les yeux sur lui.
- Ton client devrait plus trop tarder, Gonzales. Tu ferais mieux de lâcher Candy Crush et d'aller préparer la salle d'interrogatoire. La 3 n'a pas été nettoyée, selon ce que tu cherches...
Il n'était absolument pas sur ce jeu, et à vrai dire j'ai même pas vérifié s'il était installé. Mais puisqu'il pianotait depuis un long moment sur son écran et qu'il n'est pas supposé savoir que je traque son cellulaire... autant jouer les ingénus. Et puis, il est plutôt mignon quand il me regarde avec cet air agacé...
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Dim 28 Avr 2019 - 21:15
La vengeance est un café qui se boit froid
Mhm c’était sûrement pas le jour à glander sur Grindr mais en même temps je n’étais pas sur le terrain. Vargas devait ramener le colis au bercail pour que je m’occupe de la suite des hostilités. Donc d’ici qu’il revienne, ma foi je pouvais continuer à faire connaissance avec Andréas.
Y a des détails de ma vie que je ne lui ai bien entendu pas racontés mais il sait que je bouge souvent sans vraiment savoir ce que je fais dans la vie. Puis quelle importance, ça peut avoir, je ne comptais pas chercher mon âme sœur pour l’épouser, je voulais juste un plan sympa le temps que je serais sur Oslo. Ouais, okay un plan cul autant dire les choses comme je les vois. De toute manière je ne peux pas me fixer avec quelqu’un, ça serait trop égoïste de ma part avec mon job. Bah puis pour l’instant, je m’accommode bien avec les rencontres féminines ou masculines que je fais ici et là.
Pendant que Vargas s’amusait à jouer les grooms dans un hôtel, moi je me tâtais depuis deux minutes si je filais mon numéro de portable à Andréas, pour le moment on échangeait toujours via Grindr.
Andréas = T’es timide ? Moi = Non pas du tout. Andréas = Ça serait plus sympa qu’on puisse rendre ça plus concret, non ? Moi = Je n’arrête pas d’y songer un peu plus à chaque minute… ça me rend fou. Andréas = Ah oui…à quel point ? Moi = … au point d’en arriver à devoir prendre des douches froides. Tu me plais beaucoup. Andréas = Toi aussi. J’ai envie de te voir. Moi = …ça devient urgent, tu m’as mis la tête à l’envers et je ne te parle pas du reste… Andréas = Ce soir tu peux ?
Là, il y a eu un grand blanc pour moi. Ce soir j’étais d’astreinte avec cette mission…merde je ne me souviens plus du nom qu’on lui a donné, c’était tellement con…mhm justement je devrais m’en souvenir, les trucs cons ça me connait bien. Opération…Père Noël ? Non c’était pas ça mais y a un rapport avec le froid…la neige. Oh putain c’est ça : opération Snow, parce que le futur kidnappé devait nous en apprendre sur celui qui osait marcher sur les plates-bandes d’une des branches de l’Agence dont J dirige une autre branche. La nôtre avec la Section 45. Petite mission qui sera au final réglée par un grand nettoyage.
Donc ouais j’ai eu un blanc pour répondre à Andréas. J’allais pouvoir enfin libérer toutes mes pulsions sexuelles avec un super apollon norvégien mais faut que ce rendez-vous tombe quand je ne peux pas…Je m’envoie en arrière dans mon siège en soupirant mon désespoir, une main dans les cheveux. Pense très fort : un bordel de merde, puis pianote sur mon portable :
Moi = Je ne vais pas pouvoir ce soir… je suis vraiment désolé. Andréas = Tu peux l’être. J’espère que tu n’es pas le genre à préférer parler plutôt que de passer à l’action. Moi = Mais non je t’assure, c’est la faute à pas de chance. Je ne peux juste pas faire autrement…pourtant j’ai envie de toi. Andréas = … tu dis ça mais je ne vois rien venir….même ton numéro de portable tu ne veux pas.. Moi = Tu veux mon portable pour preuve que je ne te balade pas. Attends. +47 21 85 22 13 Andréas = Enfin une preuve…je t’envoie un sms.
Aussitôt dis, aussitôt fait, je reçois : Andréas = Salut sexy boy. Et pour après-demain tu peux ?
Je suis maudis ma parole ! Dieu ne veut pas que je baise ?! Puis juste quelques secondes avant d’envoyer mon sms à Andréas. T’as Leiv’ qui me crie que ma filature de jeudi n’est plus à l’ordre du jour. Je passe d’effondrer à joie bonheur, c’est la fête du slip quoi. J’en aurais été embrasser Leiv’ pour cette bonne nouvelle.
Moi = Je ne sais pas pour jeudi…j’hésite Andréas = Tu te moques de moi !! Moi = Oui je me moque… jeudi quand tu veux je suis dispo…restau ou tu veux passer à plus sympa directe ? Andréas = Tout doux… Moi = J’ai envie qu’est-ce que tu veux… j'ai droit à de nouvelles photos ?
Puis là, Leiv qui me sort d’arrêter candy crush !! Il plaisante j’espère, je joue pas à cette merde. Je lui lance un regard assassin parce qu’il me dérange en plein préparatif d’un plan cul.
– Je BOSSE Gadgetboy et j’espère bien qu’elle est restée dans l’état pour que l’autre profite des restes du précédent interrogatoire. Tant que Vargas n’a pas emmailloté le colis j’ai le temps de toute manière occupe-toi de Daisie ça te changera mon lapin.
Trop. Facile. Résumé de la soirée en deux mots. Entre la mission avec Vargas qui aurait très bien pu être réglée sans moi et le petit échange cellulaire avec le grand méchant loup, je m'amuse vraiment comme un petit fou. Ou plutôt, disons heureusement qu'il y avait de la distraction avec Andreas, sinon je me serais vraiment fait chier sur la mission. D'ailleurs, je ne regarde que d'un œil à peine attentif ce qui se passe dans la chambre d'hôtel, puis le trajet de la voiture qui vient tout droit sur nous. Je continue de fredonner, ce qui agace fortement Vargas, et bizarrement moins le lycan, tout en cherchant des photos de mon petit... avatar. Intéressant...
Je me mets à tousser faussement pour me moquer de la réplique du canidé qui essaie de me faire croire qu'il travaille, avant de partir dans une vraie toux qui manquerait presque de m'étouffer. J'en ris encore en reprenant ma respiration.
- Yeah. Of course you do. C'est connu, les agents de terrain bossent sur leurs écrans, pas les... gadgetboys. Tu peux aussi bien aller te faire un café, là-bas, en attendant, au lieu de te tripoter la nouille... mon petit loup.
Je retourne à ma recherche d'image, et en chope les quelques unes les plus intéressantes, et... ding ding ! En même temps que je les envoie, je fake un soupire d'exaspération.
- Tu peux pas mettre ton téléphone en silencieux, le berger allemand ? Y'en a qui bossent VRAIMENT ici !
Enfin, y'a surtout Vargas qui se fout de ma gueule dans l'oreillette, râlant que je pourrais m'y mettre moi aussi, à bosser VRAIMENT étant donné qu'il vient de se retrouver dans un bouchon pour cause d'accident de la circulation. Je soupire à nouveau et repasse la mission sur l'écran principal, où j'observe le traffic en direct pour donner un autre itinéraire au mexicain. Une fois certain de mon coup (ce serait quand-même con de foirer un truc de routine aussi simple juste à cause d'un crétin qui lisait ses mails au lieu de faire attention au motard qu'il doublait), j'abandonne Vargas à son sort, le priant de se dépêcher de ramener le coli, avant de relever la tête sur Gonzales.
- C'est bon, ton paquet sera là dans sept minutes max.
Photos d'Andreas:
Waiting for you...
Un truc en trop ?
Leiv Myklebust
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Mer 8 Mai 2019 - 19:11
La vengeance est un café qui se boit froid
Candy Crush… nan mais je vous jure. Bon ok j’étais pas très crédible planqué derrière mon écran mais je pouvais bien classer mes dossiers sur mon PC, non ? Ouais non, c’est pas très réaliste tout ça mais bon. Le jour où je saurais bien hiérarchiser et classer mes dossiers sur PC n’est pas encore arrivé. Je plaisante bien entendu mais ce n’est pas la chose que j’aime faire. Mon truc à moi c’est plutôt le terrain comme Vargas, comme Niva’.
– Tu cherches des puces, Gadgetboy ? Parce que tu pourrais bien trouver les ennuis avec MA NOUILLE.
C’était de la déconnade mais fallait pas me lancer sur le sujet loup/queue/nouille vous voyez l’enchainement des liens. Si vous ne voyez alors je ne peux rien pour vous. Vous n’avez pas les idées aussi tordues que moi puis à force d’échanger avec Andreas mes envies de sexe sont à leur summum.
* MAIS REGARDEZ-MOI CES PHOTOOOOOS * M’écriais-je, non hurlant, dans ma tête.
Deux magnifiques photos à me damner là, tout de suite. Vous voyez le loup de Tex Avery avec la langue qui se déroule comme un long tapis rouge quand il aperçoit une pin-up ? Et bien c’est tout à fait l’effet que me font les photos d’Andréas.
– Tu me lâches la grappe JE BOSSE avec un indic qu’il ne t’en déplaise, Péritel Et toc un nouveau surnom que je m’empresserai de passer à aux autres.
Je m’empresse ensuite de commenter les deux photos.
Moi = Tu sais que c’est hyper frustrant… t’es bandant comme ce n’est pas permis. Tu me diras comment on s’organise. Je vais lécher mon écran.
– C’est qu’il s’arrête prendre des bières Vargas qu’il met tout ce temps ?
Merde sept minutes, j’espère que je vais débander à temps parce que là, je suis un peu mal même si c’est pas la méga érection.
Non mais sérieux, qu'est-ce qu'ils ont tous ces types avec leur queue ? Mon père était pareil... Enfin, je suppose qu'il l'est encore, c'est juste que son alcoolisme doit toutes les repousser, maintenant. Et puis pourquoi je pense à ça, moi ? Même si c'est la dernière chose que j'ai envie d'imaginer, mon père au lit avec une femme... ou même un homme, il fait bien ce qu'il a envie. Même si je pense pas qu'il soit attiré par ce côté là. Et puis c'est pas plus mal qu'il fasse des trucs avec qui il veut après tout, c'est toujours mieux que se bourrer la gueule à longueur de temps. Anyway. La mienne me sert à pisser et elle fait ça très bien, et le désir que je suis en train d'inspirer au lycan me donne envie de vomir.
Je fronce les sourcils, restant un instant interdit devant mon écran, avant de doucement relever les yeux vers lui à ses mots. Je lève un peu la main, comme si je réfléchissais à ce que j'allais répondre, et hésitais faussement avant de me lancer :
- Euh... t'es en train de me dire que t'as des morpions là, ou... Non, parce que, j'sais pas si tu me menaces, si tu me dragues, ou si t'essaie de te confier à propos de tes problèmes de... spaghetti. Ou de fourrure, après tout dans ton cas, ça pourrait très bien être aussi des puces.
Je retourne à mes occupations avec Vargas (il aurait très bien pu se passer de moi sur celle-là, sérieux...), tout en continuant d'exciter mon petit loup par intermédiaire interposé. Je m'amuse vraiment à le chercher, et puis c'est tellement facile... J'éclate d'un rire sonore qui surprend Vargas (oups, my bad, j'ai oublié de couper le micro), quand il me sort son excuse de merde, en plus d'un nouveau surnom, qui, je dois avouer, est plutôt marrant.
- Un indic ? Dont je serais pas au courant ? Putain les gars, je croyais que sur le terrain vous étiez formés pour vous fondre dans la masse et inventer des trucs au quart de tour, mais apparemment, c'est pas valable pour les excuses bidons...
Je soupire, bois un peu de café, souris sur mon écran en voyant sa réponse à Andreas. Avant de taper de quoi le titiller encore un peu, je jette un nouveau regard à Beowulf.
- Tu fais ce que tu veux, le poilu, j'en ai rien à foutre, mais juste... pourquoi tu squattes mon bureau pour... quoi que tu sois en train de faire ?
Je reprends mon clavier pour répondre à l'excité du saucisson.
Andreas = Et si on allait évacuer tout ça ? Je passe te prendre jeudi soir à 18h devant Peppes Pizza. Enfin, quand je dis te prendre... on attendra d'être en privé pour çaN'hésites pas à te faire plaisir en pensant à moi d'ici là...
En même temps que je clique sur "envoyer", je le regarde à nouveau en soupirant.
- Cinq minutes maintenant. C'est que ça commence à être short pour préparer une salle d'interrogatoire, loupiot.
D'ailleurs en parlant de ça, faut que je commence à allumer les caméras et à créer les dossiers d'enregistrement.
- Tu prends la trois, alors ? T'as besoin que je vienne ou j'observe d'ici ?
Perso, j'ai horreur des interrogatoires. C'est pas la violence ou quoi qui me rebute, même si je trouve la technique inutile, c'est pas mon problème et j'en ai rien à foutre. C'est juste que les gens, c'est pas franchement une source d'information fiable. Et moi, j'aime pas quand c'est pas fiable. Mais des fois les agents veulent que je vienne quand-même, parce qu'avec mon petit air de rien et mes remarques incessantes sans jamais quitter ma tablette des yeux, ça en fait enrager plus d'un. C'est un peu ce côté "torture psychologique" qui a aidé à m'attribuer ce surnom de Darth Leiv.
Leiv Myklebust
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Sam 18 Mai 2019 - 17:48
La vengeance est un café qui se boit froid
Comment diiiiiiiire après la vanne de Sieur Péritel, je reste perplexe…même Niva’ il n’aurait pas osé. Je mets un joker sur Vargas parce que là j’avoue que parfois il me surprend et j’en tombe sur le cul. En tout cas, je m’effondre, dépité par tout son amalgame.
Pour toute réponse Leiv hérite un majestueux doigt d’honneur qui n’a pas besoin de traduction tant c’était clair et universel. Cependant, pour la suite, je ne pouvais pas m’empêcher un petit commentaire à la Mateo.
– T’as pas appris que plus l’excuse était grosse, mieux ça passait… Evidemment qu’il va rebondir mais je vais lui couper l’herbe sous le pied. Tu crois tout savoir Péritel mais je peux t’assurer que non…rho puis tu me gonfles.
Merde quoi, je crée du lien social, je me fonds parmi les locaux dont un, en particulier mais c’est bien pareil, non ? Ça s’appelle de l’immersion en profondeur… oui oui y a bien deux sens dans tout ça. Le figuré et le propre, que je comptais bien mettre en application avec Andréas.
Je bougonnais dans mon coin quand Leiv s’amuser à décompter les minutes.
– Je ne veux pas qu’elle soit toute rutilante mais dans son jus pour que ça fasse son effet plus rapidement, alors comptes les minutes si tu veux mais laisse-moi gérer mon interrogatoire comme je l’entends.
Et hop message d’Andreas, qui a le don de me donner des suées chaudes et pas que… Moi : Pourquoi mon père c’est pas Chronos ? Ok pour 18h00 ….t’es prévenu je mange vite pour passer au dessert. Pour le reste une douche froide s'impose pour calmer des ardeurs que tu as bien réveillées avec tes photos parce que là je ne peux pas songer trop fort à toi.. .
J’étais encore en extase baveuse devant les photos d’Andréas quand Leiv’ m’a demandé un truc mais quoi ?
– Mhm ? Tu disais ? Le temps que ça percute là-haut. Yep la 3 je l’ai déjà dit il me semble… et non tu restes derrière TON écran puisque c’est TON bureau.
Ouais j’avais grogné en mode lycan parce que j’avais les nerfs de ne pas pouvoir baiser alors je suis pas du tout de bon poils. Du coup quand Vargas a livré son paquet dans la trois, je me suis défoulé. Ça fait du bien d’évacuer, vous n’imaginez pas à quel point. On a eu au moins ce qu’on voulait.
Les heures d’après, j’ai rendu mon tablier et je n’avais qu’une seule hâte c’est d’être déjà à jeudi.
Jeudi…certains s’écriraient jour de paie, moi ça serait plutôt jour de baise. J’avais pris soin de me choisir des fringues classes pour mon rencard. Je ne vous raconte pas le nombre de fois que j’ai regardé où j’ai vérifié l’adresse, le temps pour m’y rendre pour ne pas arriver trop tôt ou trop tard mais pile à l’heure en même temps qu’Andreas. Puis si Andreas était arrivé avant moi, je ne pouvais pas le louper, je connaissais par cœur les traits de son visage et de certaines parties de son corps. Un beau spécimen norvégien. Très beau même…
Je me dirigeais vers le point de rencontre et fus tout à coup pris d’une crainte : et s’il me posait un lapin ?! Puis sans que je m’y attendais je me suis mis à rire parce lapin/loup enfin vous voyez c’était risible.
La façade de Peppes Pizza mais ne voais pas d’Andreas. Merde c’est pourtant pas loin de 18h00…
De mon point de vue, ses réponses étaient tellement hilarantes... mais je devais me retenir de lui en foutre plein la tronche, sinon, il allait découvrir que j'en savais beaucoup plus, voir beaucoup trop, que ce qu'il aurait fallu. Et puis en fait, ça me motivait d'avantage à pousser ce jeu au bout, et l'allumais encore plus via Andreas. Putain, ce qu'il allait morfler.
Vargas arrivait enfin, et Gonzales disparaissait de mon champ de vision. Je me serais bien amusé encore avec lui pendant un moment, quitte à le faire chier en plus pendant l'interrogatoire, mais c'était trop important pour risquer de tout faire foirer parce que monsieur n'arrivait plus à contrôler sa queue.
J'attendais donc patiemment que le jour J arrive, puis doucement, mais sûrement, l'heure H pointait le bout de son nez. Observant le petit loup depuis une camera de video-surveillance, tranquillement derrière mon écran à siroter mon café, un sourire mesquin se dessinait sur mon visage. Ma chère Daisie, tu vas enfin être vengée...
J'attends encore quelques minutes, bien enfoncé dans mon fauteuil, en rigolant tout seul à le regarder trépigner sur place. On dirait un pauvre petit chiot qui attend son bout de viande pendant que son maître qui cuisine lui a demandé de rester assis. En fait... j'hésite encore. Est-ce que je l'appelle, ou est-ce que je le fais mariner encore un peu ?
Aller, je crois qu'il est cuit ! Je l'appelle ! Reste à savoir de quel numéro... aller, j'ai la flemme de faire autrement, mon casque est encore sur mes oreilles et j'ai qu'un click à faire pour que ce soit le numéro d'Andreas qui s'affiche sur son écran. Je le laisse à peine répondre avant de balancer :
- Coucou mon loupiot, je suis ton indic, dis bonjour à la camera !
Finalement, le truc que je regrette le plus à l'instant où il pose ses yeux sur ladite caméra, c'est que lui ne peut pas voir le sourire vainqueur que j'affiche quand son visage se décompose.
Leiv Myklebust
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Dim 2 Juin 2019 - 16:25
La vengeance est un café qui se boit froid
Nerveux ? Moi ? C’est un euphémisme je suis au bord de la crampe d’estomac à chaque minute qui passe. Putain je ne suis pourtant pas un gamin qui va à son premier rencard mais je suis à cran comme si …ben j’en ne sais pas quoi. Décevoir Andréas ! Qu’il me pose un foutu lapin ! C’est super mal vu de fumer mais je suis trop à bout pour ne pas m’en griller une. Ça ne va quand même déclencher une alerte à la bombe. C’est qu’une cigarette, bordel.
Chaque mec qui semble avoir la silhouette d’Andréas, je tire mon cou pour vérifier si c’est bien lui. Punaise j’ai même failli poser la main sur un type de dos. Je me suis trouvé con quand il s’est retourné et que ce n’était pas lui. Le bon truc de la main qui passe dans les cheveux m’a sauvé d’un moment de gêne mais pas des doutes du type qui a cru que je m’apprêtais à lui faire les poches.
Un coup d’œil à ma montre. Ça y est là, il est grave en retard… je tire comme un crevard sur ma clope, je crois que j’ai dû la fumée de moitié en moins de trois taffes… J’hésite à l’appeler après avoir vérifier quatre-vingt trois fois mon portable si je n’avais pas manqué un sms ou un appel. On ne sait jamais même si les sens bien développaient. Je suis tellement obnubilé par Andréas que je ne suis plus sûr de rien.
Allez, je l’appelle, je tiens plus. Mais quand je vais pour le faire, mon portable se met à sonner. Alléluia c’est lui.
– André… Je suis coupé dans mon élan.
Je lève la tête pour chercher une caméra de surveillance de la ville. Fronce les yeux quand je la vois et reconnais la voix de ce petit salopard de Leiv’.
– TU NE PERDS RIEN POUR ATTENDRE TOI…ATTENDS QUE JE RENTRE BORDEL.
J’envoie un fuck en direction de la caméra même si ça ne sert à rien sauf me faire passer pour un grand malade aux yeux des gens autour.
Je claque le portable et me casse direction le QG pour coller sa baffe à ce petit con de Leiv. Tout le temps du trajet j’ai ruminé comment j’allais lui balancer ma manière de penser et surtout qu’il avait tout intérêt à fermer sa bouche là-dessus.
S’il y avait d’autres agents au QG, j’en sais foutre rien, je n’avais que le binoclard dans ma mire et je fonçais droit dessus. Le choppe par le bras et le conduit dans MON bureau que je condamne en baissant les stores et fermant la porte. Je balance Leiv’ sur une chaise, pose mon cul sur le bureau en croisant les bras sur moi.
– Tu vas m’expliquer à quoi tu joues là ? Je l’empêche de se lever de la chaise en posant mes mains sur les accoudoirs. Je suis tellement énervé que mes yeux passent au doré. T’as intérêt à la fermer ta gueule là-dessus. C’est bien pigé ? Je lui rends son espace d eliberté. Mais putain c’était quoi l’idée ? Tout ce scénario … j’te plais ? Si tu voulais un plan cul, faut pas te faire des nœuds au cerveau comme ça.
Gonzales n'était pas le premier à qui je faisais un sale coup après avoir abusé de Daisie. C'est même presque un bizutage en bonne et due forme. À chaque changement d'équipes de ce genre, ou à l'arrivée d'un petit nouveau qui ne tiendrait pas compte de mes menaces, y'en a toujours qui finissent régulièrement par se faire avoir. Le sourire satisfait, je m'étire, termine ma tasse de café, et entame la fermeture de mon poste de travail. Il me faut environs une demi-heure, pour tout ça. Sécuriser les dossiers auxquels personne n'a accès sauf moi, sécuriser ceux que je dois laisser à disposition pour les boss pour éviter qu'ils m'appellent en mon absence si jamais ils ont besoin de quelque chose, vérifier une dernière fois les comptes-rendus de mes petites fourmis (je les appelle comme ça quand je suis de bonne humeur), mettre en veille ce qu'il y a à mettre en veille, enclencher la sécurisation du reste. Comme je compte dormir sur place, je pose les sécurités minimales. Sans quoi, ça me prend au moins une heure, quand je quitte le bureau, surtout si c'est pour un tour de cadran ou plus.
Avant de me mettre en pyjama et déplier mon clic-clac, je fais couler un dernier café et hésite encore un peu. Jouer ou pas jouer, telle est la question... ça me ferait du bien de me détendre un peu. Pendant que je lance Skyrim sur un ordinateur secondaire, je débranche les écrans principaux devenus inutiles, pour une meilleure expérience de jeu. Ouais, jouer au QG a ses avantages. Gros avantages, même.
J'avais encore un câble dans la main quand le Grand Méchant Loup fait irruption dans mon antre. Ouuuh il est véner le petit clébard. Alors qu'il me traîne dans son propre bureau, les analystes encore sur place (un ou deux maximum) ricanent un peu. Je me contente de me laisser faire pour l'instant, voir jusqu'où il va aller dans sa petite crise avant de réagir. Au moins, sa chaise n'est pas trop inconfortable. Je hausse un sourcil quand il me demande à quoi je joue. Il est sérieux ? Il a pas compris ? Je suis tenté de répondre "Skyrim, présentement", mais je suis même pas sûr qu'il saisisse la référence. Que je ferme ma gueule ? Euh, j'avais l'intention de rien, ça y est, j'ai assouvi ma vengeance, m'en faut pas plus... enfin, sauf si tu retouches à Daisie, sac à puces.
Bon, la suite, c'est trop. Je soupire, m'empoigne le visage avec la main, un facepalm comme on n'en fait plus que dans les memes. Je commence à répondre avant même de relever les yeux sur lui.
- Espèce de crétin... Fallait pas toucher à ma cafetière ! C'est tout ce que ça voulait dire ! Pour le reste, tu fais ce que tu veux de ton cul, c'est toi que ça regarde, et j'en ai rien, mais alors, rien à branler.
Non mais vraiment ? S'il me plaît ? Comme si j'avais que ça à foutre de courir après les mecs... Bon, d'accord, des fois j'aime bien me rincer l'œil, mais le reste... ça me passe au-dessus, mais genre à la vitesse de la lumière et à une distance équivalente à dix fois Terre-Lune.
- Après, si t'as vraiment besoin de te soulager ce soir, dois y avoir moyen de te faire entrer au PNC, mais toi et moi... non, vraiment, tu peux garder tes puces.
Il a vraiment cru ça ? C'en est presque mignon. Mais moi, tout ce qui m'intéresse, c'est de savoir si lui a bien pigé.
- On ne touche PAS à MA cafetière. Maintenant tu sais de quoi je suis capable si jamais t'essaie de recommencer. C'est bien pigé ?
Leiv Myklebust
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Mer 12 Juin 2019 - 15:20
La vengeance est un café qui se boit froid
Il ne sait pas qu’il ne faut pas brosser un loup à rebrousse-poil ? J’ai l’air d’un chaton ? Putain je vais l’exploser s’il s’amuse encore à pirater mon portable ou me couillonner en se faisant passer pour ce qu’il n’est pas : mon foutu plan cul du soir !!! Pour avoir les baloches, je l’ai bien et croyez moi elles sont pleines dans tous les sens du terme. Alors quand je lui tombe dessus, je crois qu’il mesure toute ma contrariété.
Le pourquoi du comment il en est arrivé à monter ce stratagème, j’ai beau chercher je ne trouve pas. La première idée qui me vient c’est la plus logique et facile si je tiens compte du contexte avec l’application de rencontres. Leiv’ a voulu attirer mon attention pour … baiser. J’ai quand même du mal à croire en cette déduction. En tout cas le baiser dans l’histoire c’est ma gueule et j’apprécie moyen qu’on se foute de moi comme ça. Le Leiv’ j’te l’ai pris par le col pour le balancer dans la chaise de mon bureau. Le loup domine et il a beaucoup de chance que je sache le tenir.
– Ta quoi ??? Non tu déconnes….tout ça pour ÇA … pour quelques malheureux cafés !! Non mais je rêve bordel
Ma seule crainte c’est qu’il ouvre sa bouche à propos de mes préférences sexuelles enfin on ne peut pas dire que j’en ai une plus précise qu’une autre. J’aime les deux en fonction de mes humeurs surtout. Avec un mec y a pas besoin d’en faire des caisses pour arriver à ses fins tandis qu’avec une nana c’est plus délicat, faut y mettre les formes avant de pouvoir toucher leurs formes.
- …j’ai une tronche à me payer un tapin ? C’est peut-être ton genre mais moi je ne paie pas pour m’envoyer en l’air. Non mais ho puis quoi encore. Un grognement sourd émane de ma gorge quand il fait allusion à des puces. Je le re-choppe par le col et le soulève de sa chaise. J’aime pas bien ta façon de me parler. N’oublie pas que ce qu’un clic ne peut pas faire c’est moi et les gars sur le terrain qui s’en chargent… tu crois qu’un clic peut te donner une baffe ? Franchis pas trop les frontières de ma patience Leiv’ tu pourrais regretter de ne pas me compter parmi un bon samaritain pour ton cul si ça vire au vinaigre.
Je vous l’ai dit faut pas faire chier un loup en manque.
Je le relaisse tomber en lâchant son col de…pyjama !!
– Ta cafetière… fouine plus dans mon portable toi et on est quitte… maintenant dégage de ma vue.
Putain de journée de merde…j’ai plus qu’à rentrer et me taper un porn.
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Jeu 25 Avr 2019 - 17:38
je suis vraiment désolé.
tu dis ça mais je ne vois rien venir….même ton numéro de portable tu ne veux pas..
j'ai droit à de nouvelles photos ? 
N'hésites pas à te faire plaisir en pensant à moi d'ici là... 
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