Nils Hróaldrsson, En svensk tiger

• Prénom(s) : Nils Yngvarr • Nom : Hróaldrsson • Pseudo pour le club (PNC) : --- • Date de naissance : 09 octobre 1499 • Âge : 520 • Espèce : Nain (sous réserve d'acceptation) • Nationalité : Suédois • Orientation sexuelle : hétéro • Etat Civil : célibataire • Métier / Études : chasseur et mercenaire, officiellement agent de sécurité • Maladie (Si patient) : Blessures diverses et variées par armes blanches ou à poudre, morsures ou griffures, parfois des fractures… Un peu de tout. Mais surtout il va falloir s'occuper de plusieurs décennies de TSPT en retard aussi…   • Lieu de travail : La base est dans le sous-sol d'une maison au centre d'Oslo • Groupe : civil surnaturel • Avatar : Michael Cudlitz • Code règlement : Ok By Aedan C.

Les traits durs et le regard d'acier, Nils peut impressionner son interlocuteur, surtout si celui-ci a moins de deux cents ans… Avec ses cheveux de feu coupés courts et sa barbe bien entretenue, il ne peut guère dissimuler ses années passées vêtu d'un uniforme. Avec son mètre soixante il est loin d'être le plus grand, mais pas besoin d'être grand quand on a autant de muscle. Sa peau est restée relativement claire malgré son temps passé sur Terre, et elle est également très peu marquée du fait de sa résistance digne du cuir le plus épais. Des années en première ligne lui ont forcément laissés des souvenirs, en particulier lors d'affrontement contre des créatures qui étaient plus que de simples animaux… N'étant plus dans l'armée, il a pu se faire tatouer selon la tradition naine : sa vie est retracée sur son dos alors qu'au niveau de son cœur se trouvent ses plus grands exploits, ceux qui constituent son histoire et sa saga (il n'y en a pour l'instant que deux : le premier peut se traduire par "trop têtu pour mourir", et le second veut dire "tueur de dragon" et est accompagné par une représentation d'un crâne de l'animal). Tout est écrit en Khazid, la langue des Nains jalousement conservée et rarement enseignée aux étrangers. Pour les non-initiés, les runes qui constituent cette langue apparaissent comme étant de simples formes géométriques assemblées en de jolis dessins, ce qui permet d'en dissimuler assez facilement la véritable nature.   Son style vestimentaire ? Un treillis. Et lorsqu'il n'est pas au travail, quelque chose de très casual, normal et passe-partout. Et il sautera dans un short dès qu'il sera rentré chez lui.

Nils est très calme et se laissera rarement emporter par les événements. L'expérience de la vie l'a rendu un peu moins têtu qu'il ne l'était auparavant, mais il n'abandonnera pas ses idées sans réticence et son manque de tact lors de tels conflits lui a déjà valu quelques problèmes… Il peut même paraître plus arrogant qu'il ne l'est. Taiseux, à moins d'être en présence de personnes qu'il connaît bien, il n'est pas encore aussi sage qu'on pourrait le croire avec un tel âge et se révèle être un véritable puit à conneries quand on perce la carapace. S'il y a bien quelque chose que les années lui on montrées, c'est que la vie peut s'arrêter aussi soudainement qu'elle a commencée, alors il en profite et se retrouve souvent à se remettre d'une cuite. Ayant pas mal voyagé, il a notamment apprit la langue des pays dans lesquels il est resté pour se fondre dans le monde des Hommes : l'anglais, le russe et l'allemand, en plus du Suédois et du Khazid.

Vivre et survivre à cinq siècles de guerre et de chasse au montre, ça laisse forcément des traces ! Voici une liste non exhaustive des marques sur sa peau et des cicatrices laissées en souvenir par certaines rencontres de Nils : Tête : La plus visible est une marque tout en longueur au niveau de la ligne temporale supérieure, laissée par un éclat d'obus qui n'a heureusement pas perforé le crâne. Les rares autres sont cachées par les cheveux. Cou : Morsure de vampire au niveau de la jugulaire gauche. La marque s'est estompée avec le temps, mais elle reste bien visible de près et ceux qui s'y connaissent reconnaîtront rapidement la forme distinctive laissée par un strigoi. Bras/mains : Morsure de loup-garou à l'avant-bras droit, n'a heureusement pas générée de mutation grâce à des soins immédiats et probablement beaucoup de chance. Facilement dissimulée en tant que morsure de chien. Une marque ronde est présente sur chaque face de l'avant-bras gauche, là où une balle a traversée de part en part entre le radius et le cubitus. Les mains sont calleuses à cause du travail manuel, et le contact physique a de grandes chances d'être un peu rude, même si l'intention n'y est pas. Buste : partie présentant le plus de surface face au danger, c'est aussi celle qui a le plus souffert. Elle est parsemée de points d'impacts, et ce sous tous les angles, représentant également tout types de blessures : perforations, coupures, griffures, brûlures... Sans une peau aussi épaisse, la plupart de ces lésions auraient été bien plus graves. La plus importante est sans doute la griffure de dragon au pectoral droit : au vu de la taille des griffes de l'animal, cette blessure n'était qu'une grosse égratignure mais le poison qu'elles contenaient a perturbé la cicatrisation, faisant apparaître quatre marques verticales assez larges. Le crâne dudit dragon a été tatoué de façon symétrique sur le pectoral gauche, et est accompagné de l'inscription "Tueur de Dragon" en Khazid. Les tatouages sont un rituel courant chez les Nains, et un bon nombre de ces cicatrices sont recouvertes (totalement ou partiellement) d'encre, les rendant moins visibles à moins d'être très près. Depuis qu'il a quitté l'armée, Nils a choisi de suivre la tradition naine : sa vie est retracée sur son dos alors qu'au niveau de son cœur se trouvent ses plus grands exploits, ceux qui constituent son histoire et sa saga (il n'y en a pour l'instant que deux : le premier peut se traduire par "trop têtu pour mourir", et le second ensemble est constitué de la tête de dragon et de son inscription. Tout est écrit en langue des Nains. Pour les non-initiés, les runes qui constituent cette langue apparaissent comme étant de simples formes géométriques assemblées en de jolis dessins, ce qui permet d'en dissimuler assez facilement la véritable nature. Jambes : Il y a quelques marques de griffures et d'impact de balles ou d'éclats, mais rien qui ne soit extraordinaire. Les plus frappantes sont les multiples coupures à l'intérieur de la cuisse gauche, reçues lors d'un contrat relativement récent.

J'ai vu la guerre. J'y ai participé de loin comme de près avec hache, marteau, fusil ou même lance-roquettes ; j'ai vu la cavalerie évoluer du cheval à des monstres d'acier de 50 tonnes ; et je fus témoin de l'envol de la bataille vers les cieux lorsque l'on apprit à voler. Et pourtant malgré toutes ces améliorations, rien n'a jamais vraiment changé. Non, pour aussi impressionnant que ce soient les progrès réalisés dans ce domaine, au final il s'agit toujours quel côté en aura assez le premier. La meilleure chose qui soit jamais arrivée sur cette planète vous dites ? La découverte du tabac. Avant quand j'allais mal, il fallait que je trouve quelqu'un pour qu'on se foute sur la gueule jusqu'à que ça aille mieux ; mais depuis un siècle ou deux il me suffit d'un bon cubain et je peux alors retourner à ce que je fais de mieux en toute sérénité.   Et si vous voulez savoir, non je m'en lasse pas. Je n'en suis qu'à la moitié de ma vie et j'ai eu la chance de m'éclater pendant cette période. L'adrénaline du combat, le sang et la mort, tout ceci fait partie intégrante de moi depuis tant de décennies que c'est juste un boulot comme un autre, si ce n'est peut-être un peu plus dangereux. Vous voulez la version moins badass ? J'en suis déjà à la moitié de ma vie, et si j'arrête le combat pendant un moment je peux les entendre ou les voir. Ceux que j'ai perdu à Poltava, le tonnerre des canons à Anzio, le râle des expirants dans une tranchée boueuse… De petites choses qui s'accumulent petit à petit, et qui pèsent de plus en plus lourd sur ma santé mentale. Tout est là, juste derrière moi, et je sais que je risque d'être submergé si jamais je me retourne. Alors je fuis en avant, cherchant toujours plus de violence pour effacer celle que je voudrais oublier alors que je ne peux que la distancer pour un temps, sachant pertinemment qu'elle finira tôt ou tard par me rattraper. Pour moi tout a commencé en Suède. La forteresse du clan est située au nord du pays, dans la chaîne de montagnes qui jalonne la frontière avec la Norvège. Jeune je voulais connaître le monde, et je ne tenais pas en place, alors je prenais la voir de l'Éclaireur. Concrètement, je me destinais à la vie en dehors du clan, et je devais parcourir le monde et me mêler aux autres pour rapporter des nouvelles de l'extérieur au clan. Peu choisissaient cette voie, et nous étions rarement compris dans ce choix de vie, mais tous s'accordaient pour dire que ce rôle était nécessaire. Il fallait bien commercer et rester au courant de ce que faisaient les Humains. Je suis trop jeune pour avoir été un viking ou un varangien, alors tout commençait pourtant plutôt calmement pour moi. Je ne prenais pas vraiment part aux conflits dans la région, comme la révolution suédoise ou les quelques guerres avec les voisins. Je commençais avec les conseils de vieux éclaireurs, en vivant de boulots simples mais adaptés à un nain, et qui n'attireraient l'attention sur moi. Ma première véritable expérience de guerre, c'était avec le roi Carl, mais le gamin avait tellement d'ambition qu'il fut par la suite connu sous le nom de Carolus Rex. Et il lui fallait du peuple pour tenir les milliers de fusils en sa possession. Le pays entier semblait passionné par la conquête d'un vaste empire, et je n'ai pas pu y échapper. Alors j'imitais les autres conscrits, et faisais semblant d'être ravis par tout ça. "Ça va être sympa" qu'on se disait. "On verra du pays". Alors ça du pays j'en ai vu ; mais le fun je le cherche encore… J'ai malgré tout suivi le roi jusqu'au bout. Je suis rentré après la défaite en Russie, déterminé à continuer ma mission d'exploration avant de mourir. Je partais donc visiter l'Europe. Bien évidemment le tourisme n'était pas encore à la mode, et l'espace Schengen n'était pas né (ses créateurs non plus d'ailleurs). Alors forcément une barbe ambulante qui a tendance à écumer les tavernes, qui n'est pas du coin et qui enchaîne les petits boulots ça fini parfois par intriguer. Heureusement pour moi, c'était aussi l'époque où je venais de me lier d'amitié avec Eanraig Càidh -surnommé Flint- ; un Nain lui-aussi, issu d'un clan vivant dans les Highlands. Sa famille était en relation avec un groupe influent sur tout le vieux continent, dont le but était la préservation des êtres surnaturels. Un groupe qui avait des contacts dans la plupart des gouvernements, du moins les plus importants, et qui s'arrangeait pour que les humains ne se lancent pas dans une croisade pour exterminer ce qui leur était différent ; à la condition que nous fassions nous-même le ménage dans nos rangs. L'accord était clair : on nous laissait en paix tant que nous étions capables de maintenir une telle paix. Le groupe était constamment à la recherche de nouveaux membres, pour combler aux pertes lors des missions et pour améliorer ses capacités d'intervention. Travailler de façon officieuse pour le gouvernement offrait des avantages, notamment le port (de beaucoup) d'armes. S'il nous était permis de s'arranger avec la police locale pour avoir ne pas les avoir dans les pattes le temps de remplir un contrat (c'est incroyable, mais la plupart du temps il suffisait d'expliquer qu'on était en mission pour le compte de l'État et tout le monde nous laissait tranquille. Cliché, mais efficace). Cependant le mieux était encore de ne pas se faire remarquer, car j'apprenais vite que les représentants du groupe faisaient en fait de la politique. Beaucoup de politique ; et il était capital de se rendre indispensable dans la chasse au monstre (forcément quand on est pluricentenaire, on accumule un peu plus d'expérience qu'un humain dans sa vie) sans pour autant donner des occasions de critiques qui nous ferait passer comme dangereux. J'étais donc au Royaume-Unis vers les années 1800 et y restais une vingtaine d'années, allant de contrat en contrat et y faisant la connaissance de quelques-unes des familles les plus importantes et puissantes pour les surnat'. C'est dans ces années-là que je tombais sur un recruteur militaire qui s'ajoutait à la longue, très longue liste, de personnes cherchant à me vendre du rêve au nom d'un pays qui n'était même pas le mien. Je ne tenais d'ailleurs pas vraiment compte de ce qu'il me racontait, et tout ce qui m'importais c'était de voyager. La guilde me facilitait les choses, car certains voulaient étendre leur influence dans tout l'empire britannique, et chaque agent du bureau de Londres envoyé dans le monde était l'occasion d'améliorer la coordination entre chasseurs. J'étais donc parti pour un sacré tour de la planète, pour lequel j'allais en plus être payé, mais qui allait me coûter cher. La liberté est un concept important pour une majorité de nains, et trucider des indigènes pour les civiliser n'était pas exactement ce que j'avais envisagé comme carrière dans les armes. J'en venais donc souvent à refuser des ordres et me battre avec mes supérieurs, ce qui me valait pas mal de problèmes mais aussi de nombreuses mutations aux quatre coins du Commonwealth. Je me faisais finalement renvoyer de l'armée alors que j'étais en garnison au Australie, et je rentrais en Europe après quelques années. J'allais habiter en Prusse Orientale. Entre les Carpates à nettoyer et les Balkans à parcourir, il restait assez de boulot dans ces coins reculés des Empires Centraux pour avoir à faire en deux ou trois vies. Mais un grand événement venait chambouler tout ça. C'était l'été 1914, et les quatre années qui suivirent furent de loin parmi les plus animées de ma vie. J'avais déjà fait la guerre, et pas qu'un peu, mais celle-ci… Je crois qu'elle me fait encore peur. Je passais l'entre-deux guerres en Suède à développer l'aviation dans la région de Stockholm. Ça me faisait du bien d'avoir un peu de paix, surtout après ce que je venais de vivre.   Les années trente nous prouvaient à quel point les gens peuvent rapidement oublier. Après un rapide déploiement du côté de la Finlande tant que "volontaire" lors de la guerre d'hiver, je décidais que j'en avais marre de me faire tirer dessus et j'allais voir ce qui se passait de l'autre côté de l'Atlantique. J'avais plus de quatre cents ans, un âge raisonnable pour se lancer dans quelque chose de nouveau. J'y suis resté en paix plusieurs années, et au détour d'un chantier j'y ai trouvé Ellie, un pétillant bout de fée qui partagera ma vie pour les années suivantes. Elle n'était pas ma première femme, loin de là, mais pourtant elle me laissait une marque plus profonde que les autres. Je pense que ces grands yeux pleins de douceur étaient encore plus marquants après tant de violence. Mais le destin est cruel, et après un court temps de répit la guerre finissait par me retrouver. L'Europe était à nouveau un champ de bataille et il fallait y mettre de l'ordre. J'avais espéré ne pas trop y participer, mais à l'instar d'une rechute de drogue il me suffisait d'y goûter à nouveau pour en désirer davantage. Je débarquais en Afrique du nord et combattais jusqu'à la campagne en Italie. Après deux mois dans l'enfer qu'était Anzio, j'ai été évacué hors du front et recommandé pour un bataillon des US Rangers. C'était ça ou les parachutistes. Vous vous rendez compte ? Faire confiance à un morceau de soie pour ne pas se briser la moitié des os quelques kilomètres plus bas… Et puis quoi encore ? Direction donc l'Angleterre pour l'entrainement, et la préparation au débarquement. Il nous fallait deux mois pour sortir de la Normandie et de son labyrinthe de haies, et mon bataillon avait subis tellement de pertes qu'il était tout simplement supprimé, les survivants étant réaffectés à d'autres régiments. Je retrouvais encore une fois dans le génie de combat, cette fois-ci dans une division blindée. A l'hiver 1944 nous étions envoyés au repos dans un coin tranquille du front, vers la bourgade ardennaise de Bastogne ; où nous fûmes assiégés quelques jours après être arrivés… Les renforts mirent deux semaines pour monter une contre-attaque assez efficace pour briser le siège. Je passais alors quelques mois supplémentaires au front, et je faisais d'ailleurs partie des premiers à traverser le Rhin, avant que l'on me renvoie à la maison pour de bon. Je voyais la fin de la guerre depuis chez moi, seul. Car Ellie était gravement malade et n'avait pas eu assez de forces pour tenir jusqu'au bout pendant que je me faisais bombarder en Europe, ne nous laissant pas le temps de réaliser tous nos projets. J'avais fait mon possible pour la voir et l'aider de mon mieux, mais ce n'avait pas été suffisant. Esseulé, souffrant de plus stress post-traumatique que jamais et incapable de rester tranquille, en clair à deux doigts de péter les plombs, la guerre de Corée arrivait juste à temps pour me sauver. J'étais réactivé et envoyé dans la 1ère division de Marines en tant que chef de section, pour que mon expérience de la guerre serve aux plus jeunes qui allaient la découvrir pour la première fois.  Après la signature du cessez-feu, je m'installais dans les Rocheuses en espérant que la tranquillité me permettrait de soigner les cauchemars et hallucinations qui me hantaient dès que la paix s'installait autour de moi. Je vivais de contrats pour le compte de la guilde, et avais presque l'impression dérisoire que tout était revenu à la normale pour moi. Et pourtant j'étais le premier à franchir la porte du bureau de recrutement en 68, pour me retrouver quelques temps plus tard dans un régiment de cavalerie aérienne à parcourir le Vietnam en hélicoptère. C'est lors de cette guerre que je me suis demandé si les "rouges" étaient si mauvais qu'on nous le disait. C'était ma troisième guerre contre eux, mais je ne savais rien de ceux sur lesquels je tirais à longueur de journée. Décidant qu'il était temps de retourner faire un tour en Russie trois siècles après mon dernier passage, j'utilisais les connections de la guilde pour m'installer en Union Soviétique. Et devinez quoi ? j'étais à peine arrivé qu'une guerre éclatait. Avec ma petite taille on me confiait rapidement les commandes d'un tank et je partais en Afghanistan pour une décennie. Je faisais le point sur moi-même à ce moment-là de ma vie, et décidais de continuer à me battre. La paix m'était insupportable, j'avais besoin de retrouver cet esprit qui n'existe qu'entre frères d'armes et je constatais que je n'avais pas de problèmes psychologiques tant que j'étais confronté aux horreurs du front. J'intégrais donc une compagnie de mercenaires, les Dogs of War, composée majoritairement de Surnat, partageant un même désir d'argent et de sang, mais ayant surtout en commun beaucoup de problèmes. Ça tombait bien, les années 90 et le nouveau millénaire nous apportaient pléthore d'opportunités de travail partout dans le monde, à une époque où il y avait une nouvelle guerre civile par jour ou presque. La Yougoslavie, l'Angola… Notre escouade n'a subi aucune perte malgré les batailles, et même si nous sommes séparés nous gardons tous des liens très forts, forgés dans les flammes de la guerre. Et puis le monde fini par se calmer un peu. Je me rapprochais donc de la maison pour renouer avec le clan, rapporter mon expérience d'éclaireur et tout simplement être chez moi. Ça peut paraître bête tellement que c'est simple, mais parler Khazid et ne plus avoir à surveiller mes arrières toutes les deux minutes me manquaient beaucoup. Reposé après quelques années, je retournais dans le monde extérieur. Pas bien loin, juste de l'autre coté de la frontière, à Oslo. Je n'y avais pas vraiment de but, mais on m'avait assuré qu'il y avait à faire. Alors pourquoi pas ?

▽Pseudo : Jess ▽Âge : 21 ▽D'où viens-tu : la Comté ▽Scénario : euh... Dans ma tête ? ▽Présence : aussi souvent que la variable aléatoire oscillant entre parfois et tout le temps ▽Comment as-tu connu le forum : un gremlin m'a attiré ici ▽Un commentaire ? C'est quand l'happy hour ?