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2012 - Fièvre Touristique (Alex Karev)

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Mar 11 Juin 2019 - 23:52
Quand j'étais gamin, j'étais pas vraiment le même qu'aujourd'hui. Je n'avais pas vraiment d'amis (bon, d'accord, ça, ça n'a pas vraiment changé), j'étais assez réservé, toujours dans mon coin, je ne parlais pas beaucoup. Je découvrais avec horreur l'héritage que m'avait laissé ma mère, à savoir un certain charme, qui au lycée attirait beaucoup trop de filles à mon goût. Surtout que physiquement parlant, je n'avais, selon moi, rien pour plaire. Mais bon, comme on dit, les goûts et les couleurs...

À quinze ans, j'étais donc le petit discret du fond de la classe, brillant mais invisible. Tout le monde me connaissait, parce que j'étais la tête d'ampoule toujours malade, et je connaissais tout le monde, parce que je me faisais tellement chier que tout observer et tout écouter sans en avoir l'air était devenu un grand passe temps. C'était bientôt pour nous la fin de l'Ungdomsskole, ce que les Français pourraient appeler le collège, et on partait quelques jours à Oslo pour des visites culturelles.

J'étais vraiment content de faire ce voyage, même si je n'avais d'affinité avec personne. Je pouvais bien les supporter quelques temps, si en contrepartie, je descendais pour la première fois à la capitale. Voyager, c'était pas trop le truc de mon père. De toute façon, on n'avait pas les moyens. Alors cette occasion était pour moi une superbe opportunité !

Le problème... c'est que s'en était une super aussi pour se choper un virus. La proximité, un groupe d'ados en effervescence parcourant les lieux publics... dès le premier soir, évidemment, c'était trop beau pour faire mieux, je m'enrhume. Alors forcément, trois jours plus tard, à la veille de rentrer à Trondheim... je ne me lève plus. Je suis bouillant de fièvre, je respire mal... que de symptômes que je ne connais que trop bien. Quand je chope un rhume, une fois sur deux ça se termine en angine, et l'autre fois sur deux, c'est dans les poumons que ça s'installe et que ça s'infecte.

Pourtant, cette fois, c'était nouveau pour moi. Un nouvel hôpital, et puis surtout, j'étais accompagné d'un prof, et non de mon père. Je dois dire que j'étais horriblement mal à l'aise, même si la fièvre et la toux me collaient trop pour que je puisse exprimer quoi que ce soit. D'habitude, parce que oui, j'ai une habitude, j'arrive aux urgences de Trondheim dans les bras de mon père, qui me remet entre les mains des médecins qui m'ont souvent déjà rencontré. De son côté, mon père n'a pas besoin de diagnostique : il sait. Un résidu de ce qu'il a été, sans doute... il sait toujours ce que j'ai avant même que les premiers symptômes ne m'envahissent.

Sauf que là, on est à Oslo, que j'entends mon père gueuler au téléphone dans l'oreille du professeur qui m'accompagne, pendant que je crache littéralement mes poumons sur... le joli badge de l'interne qui vient m'ausculter. Tant pis, j'aurai pas réussi à lire son nom, de toute manière.
Leiv Myklebust
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Mar 16 Juil 2019 - 20:11
Ma résidence en pédiatrie se passe bien. J'ai déjà un an de fait, il ne m'en reste plus que 3 à faire avant de pouvoir être un "vrai" médecin. Un titulaire dans un domaine qui me passionne, même si je ne pensais pas du tout que ça irait dans cette direction au début de mon internat. Peut-être que les nombreuses choses qui se sont produites dans ma vie depuis mon enfance ont fait en sorte en fait de me diriger vers cette voie, ce domaine que je croyais à tord réservé aux femmes. C'est évident que les blouses roses ne sont pas les plus viriles du monde, mais c'est encore tout autre chose. Ça prend une sacré force mentale pour travailler avec des enfants, d'avoir leur vie entre les mains.

Mais qui dit résidence dit aussi qu'on est pas encore reconnu comme étant un pro. On peut martyriser un peu les internes et on en a même quelques uns sous nos ordres parfois, mais c'est tout. On est en voie de, mais pas encore tout à fait au bout du chemin.

On vient de me biper pour un enfant à l'urgence. Parfois, ce sont les urgentologues qui s'en occupent, mais lorsqu'ils sont trop pris ou qu'ils ne savent pas trop comment traiter l'enfant, on nous appelle et on se déplace sur place. Lorsqu'on me prévient un minimum sur son état, j'enfile des gants et un masque avant de m'approcher de lui. C'est la moindre des choses pour éviter de un de me contaminer moi et de deux, de le contaminer encore plus lui. Je commence à le questionner un peu sur son état réel, de noter la sensation de malaise sur dix, mais la seule réponse que j'ai, c'est celle de ses postillons sur ma blouse et probablement quelques petits bouts de sécrétions également. Je préfère ne pas regarder de trop près. Je lui tend une alors une sorte de pot qui sert généralement de poubelle et qui est présentement vide.

« Si jamais tu as envie de vomir, fais-le là dedans. »

Je jette un regard vers une bande d'internes un peu plus loin qui me regarde en riant. Ils peuvent bien continuer à se moquer, je suis leur supérieur et je leur ferais amèrement regretter en leur imposant bien pire la prochaine fois qu'ils seront dans notre service.

« Est-ce que c'est la première fois que tu as des symptômes semblables ? On va te donner quelque chose pour faire diminuer la fièvre et te soulager. Nous sommes en train de faire venir ton dossier de l'hôpital de Trondheim, mais est-ce que tu peux me dire si tu as des allergies ou des conditions spéciales de santé ? »

Je ne le vouvoie pas parce que c'est un enfant, mais je n'adopte quand même pas un ton irrespectueux. Je suis calme et rassurant, je le regarde dans les yeux et dans un sens, je m'adresse à lui comme si c'était un adulte, parce que l'adulte à ses côtés semble encore plus désemparé que lui. De toute façon, il faut vraiment que celui qui l'accompagne me semble incompétent pour que je lui pose ces questions à lui vu son état.


HJ: Il me semble qu’on avait bien dit qu’Alex était interne, mais j’ai refais le calcul et en fait il était résident à ce moment-là ! C’est pas très grave ! Et désolé du retard !

Alex J. Karev
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Mer 24 Juil 2019 - 21:03
Au moins, pour visiter Oslo, j'aurais bien visiter Oslo. Quoi de mieux pour connaître une ville que de s'y pointer aux urgences ? Il fallait bien ça avant de partir, ça aurait manqué sinon... Mais je vais pas bien. Je vais pas bien déjà physiquement, avec mes poumons en train de crever et le reste de mon corps en train de s'embraser à cause de la fièvre. J'ai beau tousser tout le temps et cracher des glaires régulièrement, quand la pneumonie pointe le bout de son nez, c'est tout de suite... moins efficace ? Plus douloureux ? J'en ai tellement marre... surtout dans un lieu que je ne connais pas, avec des gens que je ne connais pas, c'est encore plus stressant. Je veux être à Trondheim. Maintenant.

Mais comme le disait Oncle Vernon, "la magie, ça n'existe pas". Enfin, en l'occurrence, si. Mais pas comme ça. Suffit pas de vouloir être quelque part pour tout d'un coup s'y retrouver. Et que si c'est trop invraisemblable, le maître de jeu balance un "ta gueule, c'est magique" parce que ça le fatigue de créer le scénario compliqué et improbable pour l'expliquer selon la rationalité des règles du jeu. Donc, non, je ne suis pas à Trondheim. Je ne suis ni chez moi dans ma chambre, ni chez moi à l'hôpital. Et mon loser de paternel n'est pas là non plus. J'ai beau le traiter de tous les noms, le seul qui gère dans ces moments là, c'est lui, et lui seul. Enfin, là, non. Il est trop loin et probablement trop bourré, alors il fait part de son inquiétude avec violence en rendant mon prof à moitié sourd. Merci Pappa. Si le prof avait des doutes sur ta capacité à élever un gamin, il n'en a plus.

Je n'ai pas l'occasion de dire quoi que ce soit quand un haricot m'arrive entre les mains. C'est vrai que je tousse tellement que ça pourrait me faire vomir, mais je crois pas que ma respiration soit assez énergique pour ça. Elle est surtout inefficace. Mais je me redresse encore sous l'effet d'un spasme, et crache quelques boules de sang, ce qui fait pâlir l'enseignant, qui balance rapidement un "je vous rappelle dès qu'on en sait plus" avant de raccrocher. Raccrocher au nez de mon père après lui avoir dit que j'étais à l'hôpital ? Oh putain la mauvaise idée...

Mais je peux rien dire, pas assez de souffle. Je me relaisse tomber en arrière et économise pour répondre aux questions du médecin, en secouant la tête.

- Déficit... immunitaire...

Commun variable, mais ça, pas assez de souffle pour le dire tout de suite. Je tousse encore un peu, ne crache rien cette fois, et arrive à expliquer brièvement.

- J'étais enrhumé... souvent... ça finit en pneumonie... mais pas... d'allergie...

Je ferme les yeux, essayant de récupérer un peu. C'est que c'est du sport, tout ça, dans un état pareil... j'ai jamais su gérer la fièvre. Alors que son téléphone fait un boucan d'enfer (toutes les chances du monde que mon père soit en train de rappeler), le prof n'y prête pas attention et tend plutôt au médecin la fiche que j'ai remplie (normalement c'est aux parents de le faire) concernant mon état de santé, plus toutes les infos nécessaires concernant les assurances et tout le bordel. La feuille caractéristiques des sorties scolaires, quoi. La mienne est juste souvent plus remplies que les autres.

- Désolé, je suis son professeur, nous sommes en voyage scolaire, j'étais avec son père au téléphone... Leiv est souvent malade, il a une santé fragile... vous devriez trouver les informations nécessaires là-dessus. Excusez-moi.

Cette fois, il s'éloigne pour répondre. Dommage, même si c'est juste pour l'entendre gueuler de loin, ça me rassure, quelque part, d'entendre la voix de mon père. Enfin, c'est pas comme si je n'avais pas l'habitude des hôpitaux. Mais quand-même...

HJ : t'inquiète aucun souci ^^
Leiv Myklebust
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Dim 18 Aoû 2019 - 21:39
S'occuper d'enfant, ce n'était clairement pas la chose la plus simple du monde. Déjà que les adultes ce ne l'étaient pas toujours, mais avec les enfants ils ne pouvaient pas toujours s'exprimer clairement sur leurs douleurs et on doit discuter de leurs dossiers avec un intermédiaire qui décide pour eux. C'était souvent ça le plus gros problème en réalité, mais il arrivait également des cas comme celui du jeune allongé dans la civière face à moi. Lui, il n'y avait pas de parents à ses côtés, il fallait donc parler à lui directement et ça pouvait faciliter les choses oui, mais il y avait aussi des risques de retour soudain des parents qui, si j'avais le malheur de faire une proposition un peu risquée, pourrait me le rapprocher si jamais le fils l'acceptait.

À peine le haricot entre les mains que le jeune se penche au-dessus de celui-ci pour cracher et ce que j'y vois n'est pas franchement rassurant. Il me parle alors de déficit immunitaire et je hoche la tête, comprenant alors un peu mieux ce qu'il se passe, même si ça ne fait pas tout.

« On va faire quelques tests pour voir quel genre d'infection nous traitons et on te donnera les antibiotiques ou les antiviraux en fonction des résultats, d'accord ? »

Je le regarde dans les yeux en lui parlant, me préoccupant très peu de l'homme à ses côtés. De toute façon, on m'a déjà prévenu que ce n'était pas un membre de sa famille. Et le jeune semble suffisamment lucide pour comprendre ce que je dis, assez expérimenté également et tristement. Je prends finalement les papiers que me tend son professeur et je les parcours rapidement des yeux. L'homme s'éloigne alors que je lis toujours le dossier.

« Ça fait pas mal en effet.. Est-ce que tu es suivi sur une base régulière là où tu vis ? »

J'avais quelques suggestions à faire à son médecin qui, même si je n'avais pas le dossier du jeune sous les yeux, ne semblaient pas avoir été mise en place.

« Est-ce que tu peux me dire ce que tu ressens exactement ? Où est-ce que tu as mal et sur une échelle de 1 à 10, à combien est-ce que tu évalues cette douleur ? »

Ça fait beaucoup de questions, mais ça sera peut-être plus simple pour lui de répondre aux 3 questions en même temps que de tout recommencer à chaque fois. Je jette un coup d'oeil vers le professeur qui semble encore galérer avec le père de mon patient du jour et franchement je le plains, mais je ne vais pas me porter volontaire pour prendre sa place.
Alex J. Karev
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Mar 20 Aoû 2019 - 15:32
Mon père n'a jamais été doué pour rien, sauf pour boire... et réagir quand je suis malade. J'aurai jamais imaginé qu'il me manquerait autant un jour... La maladie, ça va, j'ai l'habitude. Les hôpitaux, pareil, je connais par cœur. Mais tout seul, c'est pas pareil. J'ai beau affirmer sans sourciller que je n'ai pas besoin de mon père et que je sais très bien me débrouiller tout seul, il y a des fois où il faut se rendre à l'évidence. Je n'ai jamais eu de problème avec les profs en général, et je n'ai rien contre celui là en particulier, mais là, maintenant, tout de suite, entre la fièvre et le reste, j'ai juste envie qu'il disparaisse.

Je secoue la tête pour signaler que j'ai compris et que ça ira quand il me parle d'antibiotiques et tout le bazar. J'ai l'habitude, j'ai juste pas la force de répondre à voix haute, je garde mes forces et mon souffle pour quand ça sera nécessaire. Le prof s'éloigne enfin, et je ferme un peu les yeux, essayant de lutter pour rester éveillé, le temps que le médecin y lit ce qu'il y a à savoir. Je ne prends pas de médicament sur une base régulière, mais oui, je suis suivi. Je ne sais pas trop si la façon de me maintenir en bonne santé soit considérée comme un traitement, mais puisque ce n'est pas le genre de trucs qu'on trimbale dans une trousse à médicaments, ce n'est pas noté sur ma fiche de voyage scolaire. Je hoche à nouveau la tête pour confirmer que je suis suivi, même si les médecins peuvent pas faire grand chose d'autre que de traiter les infections que je choppe à la moindre occasion.

En tout cas, j'ai bien fait d'économiser mon souffle, parce que là, ça fait plein de chose à répondre d'un coup et à haute voix. Faut juste me concentrer un peu, parce que la fièvre a tendance à me faire oublier tout le reste. Je n'ai pas vraiment mal, mais c'est peut-être juste une question d'habitude. Y'a plus grand chose qui me fait mal, à force d'être inflamé tout le temps.

- J'ai... du mal... à respirer... Et de la fièvre. Trop de fièvre.

Autant les angines, les pneumonies et autres complications, je commence à avoir l'habitude, à savoir gérer la douleur et les positions pour avoir moins mal ou respirer autant que possible, mais la fièvre, ça, j'en suis incapable. Ça me met dans un état proche de l'inconscience à chaque fois.

- J'ai un peu... mal... quand je respire... 5 à 7...

Suivant si j'essaie d'inspirer fort ou pas. Là tout de suite, après avoir autant parlé, ça s'approche plus du huit, mais j'ai pas le courage de l'ajouter. Ah, ça monte à neuf quand je me redresse pour tousser, et me laisse retomber. J'en peux pu.
Leiv Myklebust
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Dim 15 Sep 2019 - 21:51
Clairement, ça ne doit pas être simple d'être à sa place. J'en ai vu pas mal, des enfants malades, mais à mon avis, le pire c'est pour ceux à qui ça devient presque banal. Aucun enfant ne mérite d'être en constante souffrance. Aucun enfant ne mérite que la douleur ne devienne une habitude. Malheureusement dans ce cas-ci, je n'ai pas vraiment d'autres options que de le questionner lui directement en plus, parce que son professeur ne semble pas tellement connaître son passé médical, son père au téléphone ne me sera probablement d'aucune aide vu comment je l'entends hurler derrière le combiné. Autant ne pas créer de stress supplémentaire en le questionnant sur l'état de son fils qu'il n'a même pas sous les yeux.

Je me sens un peu mal de lui poser toutes ces questions, mais plus vite j'aurais les réponses, plus vite je pourrais lui donner les soins appropriés. Je note mentalement les informations qu'il me note, de toute façon, ce n'est pas trop compliqué. Il a les symptômes typiques d'une infection des voies respiratoires. Je ne vais pas le faire forcer plus sur sa gorge et sur sa respiration qui ne doivent clairement pas être faciles à gérer dans le moment présent.

« Je reviens dans quelques minutes, je vais te donner des médicaments pour pouvoir t'aider à te soulager un peu, tu vas voir, tu vas rapidement te sentir mieux. »

Je me dois de le rassurer, car même si il semble avoir l'habitude, ça n'a rien d'agréable. Je pars ensuite vers le bureau des médecins tout en écrivant l'ordonnance des médicaments que je lui prescris. Le tout est rapidement envoyé à la pharmacie par un parcours que je ne connais pas vraiment, puis on apporte finalement les médicaments. Comme ça traîne depuis un moment, je décide d'y aller moi-même et je reviens alors vers le jeune homme en lui donnant les médicaments.

« Pour le moment, on va commencer par faire diminuer ta fièvre et diminuer la douleur, mais j'ai envoyé la demande pour savoir si ton infection est du à une bactérie, si c'est le cas, je reviendrais te voir pour que l'on commence officiellement le traitement, d'accord ? »

Je ne voulais pas lui faire prendre d'antibiotiques pour rien, surtout si il avait tendance à en prendre déjà souvent, il valait mieux éviter de lui faire développer une résistance qui pourrait rapidement devenir plus compliquée.
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Mar 1 Oct 2019 - 11:32
D'habitude, quand j'arrive aux urgences, l'infirmier ou l'infirmière qui me prend en charge me connaît. Mon père leur dit ce que j'ai en exposant mes symptômes, et à moins d'une preuve du contraire, ils le croient sur parole. C'est que depuis le temps que je me traîne ce déficit et ses conséquences, il ne s'est encore jamais trompé. Mais les humains de base ne risquent pas de le croire s'il essaie de leur expliquer comment et pourquoi il le sait. Il passe déjà assez pour un naze avec son alcoolisme, alors si en plus il commence à déballer qu'il aurait des pouvoirs surnaturels... non, autant laisser prétendre que c'est par habitude de me voir malade.

Du coup là c'est différent, et même si ça ne se voit pas à cause de mon énergie qui s'évapore dans la lutte contre la fièvre et la force nécessaire pour respirer, je commence à perdre patience. Bon, l'état mental du prof qui vient de se faire hurler dessus par le paternel n'aide pas non plus. Et le médecin qui est en train de s'occuper de moi n'a probablement jamais eu à faire à une personne atteinte de mon mal, même si en soi ce n'est pas super difficile à comprendre, surtout pour quelqu'un du métier. Donc je lui fais confiance, mais... tout ça est juste épuisant.

Je commence à fermer les yeux, je me sens partir. Pas partir dans le sens mourir, juste... j'en peux plus. Je n'ai plus la force de rester éveiller, je veux juste dormir. Je n'ai même pas le courage de hocher la tête, j'ai juste envie d'éteindre et de rallumer quand ça ira mieux. Je ne proteste même pas quand on me met la perf du côté où ça risque de me gêner le plus étant donner que je suis gaucher, mais tant pis.

Quand j'ouvre à nouveau les yeux, je suis dans une chambre, et la fièvre semble avoir nettement baissée. J'ai un peu moins de mal à respirer, mais c'est pas encore ça. Je me redresse, doucement et difficilement, mais sûrement, et cherche des yeux quelque chose que je ne trouve pas tout de suite étant donné je ne suis pas dans le même hôpital que d'habitude. Au lieu de ça, mon regard se pose sur le médecin de tout à l'heure. Le temps de remettre les choses en places dans ma tête, j'ouvre une bouche pâteuse pour m'exprimer avec une voix rauque :

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Leiv Myklebust
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Mer 2 Oct 2019 - 15:22
Quand on est médecin, ce n'est pas toujours simple d'établir un diagnostic. Surtout quand on est en début de carrière, on n'a pas encore tout vu, on ne connait pas tout, même si on aime bien prétendre le contraire. Il faut prendre le temps de réfléchir et de se poser, de faire confiance aux tests et de ne pas se précipiter à donner n'importe quoi. Parfois, il faut le faire, mais ça peut être un enjeu risqué. Dans ce cas-ci, je lui donne tout de même quelque chose pour aider à faire baisser la fièvre et aussi à calmer la douleur qu'il doit ressentir, mais j'attends les tests pour faire quelque chose de plus.

Son problème requière très certainement des soins de plus vu son état, on le fait amener dans une chambre en attendant ses résultats, qui heureusement ne mette pas trop longtemps à arriver. C'est bel et bien une infection bactérienne, donc en collaboration avec la pharmacie, on met en marche un traitement pour l'aider à reprendre le dessus sur son système immunitaire. On commence la première dose de façon intraveineuse pour pouvoir avoir un impact plus rapide. L'infirmière s'occupe de tout ça, puis je me rends moi-même dans la chambre pour pouvoir évaluer son état. Cependant, il est entrain de dormir, alors c'est difficile à évaluer, même si il semble mieux que lorsqu'il est arrivé. Je m'apprête à partir pour revenir plus tard lorsque je le vois ouvrir les yeux et se redresser. Sa voix me parvient et je retiens un soupire. C'est le boulot des infirmières ça, il ne pouvait pas s'être réveillé y'a dix minutes ? Je prend tout de même le verre posé près de son lit et je m'approche de lui.

« Bois doucement.. »

Je l'aide alors à boire pour qu'il ne dépense pas toute son énergie dans le fait de tenir son verre. Une fois qu'il s'est un peu réhydraté, je pose à nouveau le verre sur la petite table de chevet.

« Nous t'avons donné une première dose d'antibiotiques, tu devrais commencer à te sentir bien d'ici très peu de temps.. Est-ce que tu as besoin de quelque chose d'autre ? »
Alex J. Karev
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Jeu 3 Oct 2019 - 14:31
Une fois dans une chambre d'hôpital, c'est enfin une routine habituelle qui peut commencer. "Enfin"... ça m'arrive tellement souvent que maintenant, c'est un soulagement quand je quitte les urgences pour le calme relatif d'une chambre. C'est tellement... usant.

Je remercie le médecin qui est encore là à mon réveil et qui me donne à boire avant de me demander si j'ai besoin d'autre chose. Hum, voyons, je réfléchis... d'un système immunitaire correct ? Merde, c'est pas sur la liste des possibles. Comme je vois mon prof qui revient en hésitant un peu, je me contente de secouer la tête pour refuser poliment. Je demanderais des bouquins au prof, maintenant que je me sens un peu mieux ça me fera passer le temps plus intelligemment qu'en allumant la télé. Quoi que, j'aime bien mettre mon cerveau en pause devant les dessins animés de temps en temps...

Après un dernier échange entre le médecin et mon enseignant pour qu'il puisse tenir mon père au courant, la blouse blanche s'en va s'occuper des autres maux de cet hôpital et je peux enfin me reposer, même si l'autre personne présente dans cette chambre n'est pas celle que j'aurai souhaité. C'est pas encore la grande forme, mais la fièvre ayant déjà baissée, je peux au moins prendre mon père au téléphone pour le rassurer un peu et soupirer beaucoup. Au moins, avec moi, il est calme. Rassuré pas sûr, mais calmé, c'est certain.

J'ai hâte de rentrer à la maison.

Fin
Leiv Myklebust
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