Prise en pleine adrénaline de combat |pv Lilith

Idéalement, j'aurais largement préféré qu'elle se barre chez elle loin de moi. Mais ces foutue, ces saletés de loups peuvent être rapide et la prendre en courses. Il n'y avait donc pas d'autre moyen que d'accepter sa cachette. Heureusement pour moi, elle avait l'air plutôt censée et pas trop bête... Et plutôt jolie, mais ce n'est qu'un détail sur lequel je ferai mieux de ne pas m'y attarder, je n'ai clairement pas le temps pour ce genre de chose. Je ne reste donc pas plus longtemps dans cette cachette et après avoir veillé sur tout soit bien verrouiller, je commence à poser plusieurs pièges éloignés de la supérette abandonnée. Mettre des pièges à proximité était une trop mauvaise idée, ça donnerai pour indice que je tente de protéger quelqu'un et elle en deviendra la cible numéro un. Et rassembler les loups-garou en un même lieu est la pire idée du monde...

J'entendais de nouveau les cries raisonné au loin. Les deux haches en mains, je me tenais prête. J'entends raisonner plusieurs à la fois mes pièges s'actionner, les tuants sur le coup, du moins je l'espérai... La meute commence à arriver vers moi. Après quelques moulinets de mes deux armes, je fonce sur ceux qui sont le plus près. Précis et efficace là était mon astuce, je visais toujours énormement la tête. La décapitation était de rigueur, mais très vite, je me suis retrouvé débordé. Trop de loups-garous d'un coup, pas assez de pièges, rien ne se passait comme prévu. Je reste tout de même concentré exécutant le plus possible de ces monstres. Mais quand le surnombre fini par me dépasser, je sens quelque chose s'enfoncer dans mon épaule. Un des leurs à réussis à planter ses griffes. Folle de rage, je crie et le tue sur le coup de ma main de libre et exécute tout ce qu'il reste ignorant ma blessure à l'aide de ma rage. C'est seulement lorsqu'ils sont tous tombés que je tombe à mon tour à genoux. 

Les haches au sol, je tenais mon épaule ensanglanté et peste. J'attends un petit moment avant de me relever doucement et range de ma main libre les haches dans leur fourreau de cuir. Maintenant ma blessure de nouveau contre ma main, je me dirige vers la supérette abandonné dans l'espoir d'y trouver de quoi bander temporairement ma blessure. Je m'en occuperai plus sérieusement chez moi. Je toque 5 fois à la porte comme convenue et m'appuie contre le mur en m'attendant qu'elle ouvre, si elle tarde, je rentrerai directement chez moi. 

La porte ne tarde pas à s'ouvrir et elle s'ouvre lentement. Une précaution que je ne pouvais absolument pas reprocher à cette jeune femme. On est jamais trop prudent et ce n'est pas comme s'il y avait un possible danger dehors dans une ville rempli de monstre... C'est déjà miraculeux qu'elle ait l'air en apparence de me faire confiance après ce qu'elle a vue. C'est même disons... Louche. Une habituée des créatures et chasseur ? Vu la ville, c'est possible. Mais l'heure n'est pas au questionnement, mais à panser rapidement ma blessure et rentrer. Déjà que de ne pas pouvoir me débarrasser de suite de tous ces corps sont plus que gênant... 

« Oui. »

Je me fraye doucement un passage en gardant ma main sur l'épaule par réflexe et surveille tout de même cette femme du regard. Je ne la connais en rien et je ne sais rien de ses réelles intentions. Sans rien dire de plus je lui passe devant et frôle les rayons en quête de quelque chose qui me fera office de pansement. Je trouve rapidement un rayon qui fait office de pharmacie. Je saisis de désinfectant et en verse sur la plaie et commence à chercher des bandages.