Help ! | Luan Park

C'est une journée tout à fait banale et tranquille dans cette bonne vieillie ville d'Oslo et je dois dire que j'en profite. Les beaux jours commencent à revenir et avec eux le soleil même si je dois avouer que le climat a un peu de mal à se réchauffer mais on est en Norvège c'est normal après tout. Les beaux jours veulent aussi dire que la pluie va disparaître, pas totalement parce qu'il y a un besoin de pluie et puis aussi parce qu'on est au nord de la Terre. Au moins plus la chaleur arrivait mois j'avais de chance de me transformer en sirène par inadvertance parce que la pluie est ma pire ennemie. Une goutte ça peut passer mais imaginez une pluie torrentielle, ma queue de sirène apparaîtrait aussitôt et je finirai ma vie dans un laboratoire. Non il en était hors de question alors je faisais toujours très attention quand je sortais, j'avais un parapluie sur moi par exemple pour éviter les accidents.

Mais, là il n'était pas question de pluie, c'était un autre type de danger parce qu'on ne peut pas le prévoir. Le soleil commençait à décliner et je ne travaillais pas cette nuit alors j'ai profité et suis rentré plus tard que d'habitude. Il ne faisait pas totalement noir non plus, on pouvait dire que c'était au moment où le soleil se couchait. Je rentrais tranquillement chez moi lorsque trois hommes se sont mis à me siffler mais je n'ai pas répondu alors ils n'ont pas apprécié et se sont mis à m'insulter avant de finir par me bloquer la route. J'étais peut-être une sirène mais le pouvoir que j'avais ne pouvait pas m'aider à me défendre. Je tentais de réfléchir à toute vitesse pour savoir quoi faire mais je ne trouvais pas, ils me faisaient peur et personne pour m'aider.

Ce n'était pas la première agression que je subissais à Oslo et certainement pas la dernière mais c'était triste à dire. Que ce soit dans mon travail ou à l'extérieur j'étais victime à chaque fois et je commençais à me demander ce qui les attiraient à moi comme des mouches. Peut-être que c'était mon côté sirène parce que je ne peux pas nier que mon espèce est douée pour attirer les hommes mais je n'utilise même pas mes dons alors pourquoi ? Je n'ai pas le droit de plus réfléchir que je suis cernée et je déteste ça, je me sens impuissante parce que je n'ai aucun pouvoir hormis celui de l'eau et ce serait me mettre en danger. Ils verraient qui je suis et je ne pouvais pas le permettre et de plus il n'était pas tombé d'eau alors je ne pouvais pas utiliser mes pouvoirs.

Je me résignais parce qu'évidemment même s'il n'était pas tard personne ne venait à m'aider. Il faudrait que j'apprenne à me défendre seule quand par miracle j'entends une voix masculine qui n'appartient pas aux mecs. J'essaie de voir au-dessus des épaules des mecs et je suis surprise de voir un homme plus mince que mes agresseurs s'adresser à eux. Quelqu'un a osé s'interposer... Je remarque alors quelque chose sur ses joues mais je ne sais pas ce que c'est.

-Attention !

C'est tout ce que je peux dire que l'un des mecs se jette sur l'homme venu m'aider.

Je reste suspendue face à la scène devant moi et je me sentais aussi un peu coupable parce que l'homme qui voulait m'aider allait se faire frapper et qui sait ce qui se passerait pour m'aider. Je ne voulais pas ça et même si je voulais absolument qu'il m'aide je pouvais avoir peur pour lui. C'est vrai que comme moi il ne fait pas le poids contre eux. J'ai juste le temps de le prévenir de ce qui s'apprête à arriver parce que c'est normal. Il défends je l'aide parce que je veux sa victoire. Il mérite de gagner et que les hommes qui me voulaient du mal se fassent mettre une bonne raclée.

Il se défend et il s'en sort plutôt bien enfin je crois apercevoir un soupçon de magie enfin... C'est compliqué parce que je suis persuadée qu'il n'avait pas de lame avant qu'il soit attaqué et elle semble briller. Peut-être que c'est une illusion d'optique étant donné que le combat se passe assez vite. Je ne sais pas comment il a fait mais j'ai vu ces hommes tomber au sol comme poussés et je ne comprend pas comment parce que je n'ai pas vu ce qu'il a fait parce qu'ils étaient devant moi.

-Non ça va, plus de peur que de mal... Merci beaucoup.

Je suis secouée par ce qui vient de passer ou ce qui aurait pu se passer sans son intervention. Mes paroles sont pour ça un peu précipitées comme paniquées et pas calmes mais en même temps vu la situation.