Je crois que cela vous appartient... [ Leiv Myklebust

Je crois que cela vous appartient...

La journée a été plutôt longue aujourd'hui, il était temps qu'elle se termine parce que même si j'aimais mon métier, j'avais eu juste envie de rentrer chez moi pour me reposer. C'est vraiment une étrange sensation que d'être fatiguée et que j'avais apprise avec ce corps humain. Je pouvais vraiment ressentir ce que les autres humains ou non ressentaient et c'était assez pratique pour me fondre dans la masse. Bien entendu je n'étais pas humaine alors j'apprenais encore certaines choses, même un an après, mais j'aimais cela parce que je me sentais plus proche d'eux. Les personnes qui vivaient sur cette Terre étaient réellement étonnantes et méritaient que l'on s'intéresse de plus près à eux. Je n'étais pas là pour eux puisque j'avais un protégé à surveiller et à orienter mais cela s'était révélé plus compliqué que ce que j'avais pensé au premier abord. Je me demandais parfois si les choses étaient plus faciles pour d'autres personnes ou si les autres anges avaient des protégés plus simples à aider. Je prenais le défi malgré tout, sachant que je jouais le tout pour le tout, que si je ne réussissais pas je pouvais perdre mes ailes et je ne voulais pas que cela arrive. Je devais donc tout mettre en place pour que cela n'arrive pas, redoubler d'efforts.

Ce n'est pas ce qui me préoccupe aujourd'hui, c'est autre chose et il faut croire que l'hôpital est le lieu de toutes les rencontres. C'est là-bas que j'ai rencontré mon protégé pour la première fois mais aussi quelqu'un que je n'aurais jamais pensé retrouver. Je voulais parler par-là d'un de mes frères parce que j'en ai beaucoup trop pour les compter. Il portait un autre nom mais je l'avais reconnu, je ne sais pas si lui l'avait fait parce que mon apparence était bien différente de la dernière fois où l'on s'était vus, il y a très longtemps. Il avait été un exemple que nos supérieurs employaient pour nous tenir dans le rang. Je n'avais même jamais pensé au fait que je pouvais retrouver quelqu'un de ma famille ici à Oslo. J'avais un peu parlé avec lui, très peu parce qu'il était pressé mais j'avais pu remarquer qu'il avait oublié son téléphone dans les vestiaires. Le temps que je veuille lui donner il avait disparu. Je n'aurais pas dû faire cela mais j'ai été fouillé dans les papiers de l'administration pour trouver son adresse pour lui rendre. J'avais bien compris que les téléphones portables étaient importants pour les humains.

L'adresse en main je me suis rendu chez lui après mon travail. Je ne savais pas quoi ressentir, de la peur mais aussi de la joie certainement, tout mes sentiments étaient mélangés et je ne les comprenais pas. Je me suis arrêté devant sa porte et j'ai sonné. Quand il le fallait, il le fallait.

Codage par Libella sur Graphiorum

Depuis que mon père avait un vrai travail (que je lui avais trouvé, avouons-le), j'étais d'un côté plus rassuré, parce que je savais, la plupart du temps, où il se trouvait. Et ce n'était pas dans un bar, ce qui était tout ce qui m'importait. Le problème, c'est qu'il a des horaires qui peuvent se prolonger facilement selon le flux de patients et leurs problèmes, et j'ai tendance à le fliquer un peu (beaucoup, ok) là dessus. J'ai l'impression que le paternel de la famille, c'est moi, et que je suis obligé de recadrer mon ado qui rentre en retard du lycée. Ce qui est paradoxal, c'est que lui n'a jamais été comme ça avec moi. Enfin, en même temps, j'étais le gars bizarre et solitaire qui ne sortait jamais et qui rentrait rapidement pour retrouver son monde derrière son écran. Et que lui pendant ce temps là n'était de toute façon pas à la maison. Le seul boulot qu'il arrivait à garder dans cette période là, c'était pilier de comptoir. Et ça rapportait pas trop.

Enfin bref ! Il était supposé faire des courses en sortant de son service, mais, imbécile comme il est, il avait oublié sa liste de course, laquelle je prenais en photo pour la lui envoyer par texto. Heureusement que je passe à son étage de temps en temps vérifier que tout va bien. Il serait capable de nous faire exploser la maison en oubliant d'éteindre le four, et ce serait même pas la faute du nain.

Comme il n'avait pas répondu à mon message et qu'il tardait à rentrer, je descendais les escaliers de son appartement en composant son numéro de téléphone, au moment où on sonnait à l'entrée. Je m'y dirigeais quand j'entendais la sonnerie de l'autre côté de la porte, ce qui fait que je commençais à râler sur mon ado de paternel avant même d'ouvrir. Ce con avait de toute évidence encore oublié ses clés, et je ne prenais même pas la peine de vérifier si c'était bien lui, sur le système de caméra que j'avais pourtant moi-même fabriqué et installé.

- Pappa ! Putain, tu fais chier, un jour tu vas...

J'ouvrais la porte, et ce n'était pas lui.

- Oh. J'allais dire "oublier ton téléphone à un endroit et tes mains à un autre".

Le "oh" tenait plus à ma vulgarité et à la personne que j'avais désormais en face de moi. Je la reconnaissais, même si ça faisait un moment que je ne l'avais pas revue. Elle était... enfin, je soupçonnais qu'elle puisse être ma tante. Je m'étais vite fait renseigné sur elle, puis je n'avais plus eu le temps d'approfondir, avant de simplement oublier de continuer mes investigations à son sujet.

- Pour ses mains, du coup je sais pas, mais en tout cas, vous avez apparemment retrouver son téléphone... Entrez, il devrait pas trop tarder.

J'étais pas du genre à inviter comme ça des gens plus ou moins inconnus à la maison, à part des clients potentiels (que j'avais souvent pris la peine d'étudier avant), mais je dois dire que cette personne là en particulier m'intriguait fortement.

- Vous êtes une des collègues de mon père, c'est ça ? Einar, c'est mon père.

Je crois que cela vous appartient...

Je ne m'attendais pas à retrouver une connaissance à l'hôpital parce qu'il faut dire que hormis les anges je ne connaissais pas beaucoup de monde avec qui j'avais fais ami-ami comme ils disent dans ce monde. J'ai été secouée de revoir un ange... déchu et qui plus est, quelqu'un dont j'ai été proche plus jeune. Il ne m'a pas reconnu sur le coup sinon il m'aurait certainement parlé, mais je n'aurais pas été prête à le faire. Tout cela était encore trop frais malgré que cela fasse longtemps qu'il ait été déchu. Je savais qu'un jour ou l'autre je pouvais revoir un frère ou une soeur tombé du paradis mais je n'avais jamais été prête pour cela.

J'avais pris mon courage à deux mains finalement comme le dit l'expression sur Terre et je me rends à son adresse. Je n'y serais pas allé s'il n'avait pas oublié son téléphone et je ne pouvais m'empêcher de me demander s'il l'avait fait exprès ou non, s'il m'avait reconnue ou non sachant que ma forme est différente au paradis. Est-ce que le destin le voyait ainsi ? C'était idiot de ma part parce que je ne crois pas forcément au destin.

J'attends devant la porte qui s'ouvre, ce n'est pas mon frère qui m'ouvre, mais quelqu'un d'autre que je connais pour l'avoir déjà rencontré et aidé. Il doit être son fils j'imagine enfin je ne vois que cela de plausible parce qu'ils ont l'air d'avoir une grande différence d'âge. Je ne m'attendais pas à être accueillie de cette façon, c'était inhabituel mais ne m'était pas destiné selon lui enfin ses paroles.

-Je ne veux pas vous déranger.

Je lui donne le téléphone et je me défile un peu voir beaucoup. Il n'est pas là, c'est son fils et je ne sais pas ce que j'aurais préféré, que ce soit lui qui m'ouvre ou son fils. Je tente une formule de politesse parce que je suis nerveuse et je tente de bien le cacher.

-Oui je suis une de ses collègues.

J'entends alors son prénom pour la première fois et cela me fait très étrange et cela peut se voir je pense.

Codage par Libella sur Graphiorum

Les choses ont toujours été spéciales, entre mon père et moi. Une sorte de "je t'aime moi non plus" dont la dynamique nous est propre. C'est sans doute lié à son passé, son autre vie, ses secrets que je ne connais pas, et que, bizarrement, je ne cherche même pas à découvrir. Ce que je gratte chez les autres jusqu'au dernier détail de leur vie privée, je le respecte chez mon père. Même s'il l'a noyé bien trop longtemps dans l'alcool et que j'espère encore qu'il ne retombera pas dans ses travers, je ne veux pas le savoir. L'essentiel, c'est que je sais qui est le responsable de la misère qu'il est devenu. Je peux tout pardonner à mon père. Absolument tout. Mais au sien ? Rien. Absolument rien. Mon père a ses défauts, et des sacrés défauts, en plus. Mais il a toujours été là pour moi. Toujours. Il ne m'a pas arraché la moitié des membres supérieurs à la première connerie en me laissant littéralement tomber. Même déchu, même alcoolique, il a toujours été un bien meilleur père que le sien ne sera jamais.

Ma famille, ça a toujours été que lui et moi. Bien que je me doute qu'elle soit bien plus grande que cela... Ma mère étant une nymphe, elle a certainement passé sa vie à enfanter, alors je dois bien avoir quelques frères de toutes les races possibles et imaginables, et quelques nymphes de sœurs, qui elles-mêmes ont certainement pondus quelques gosses. Et du côté de mon père... ça doit se compter en centaines, peut-être ? C'est curieux, que je fouille autant la vie des gens, sans jamais trop me questionner sur ma propre famille. Disons qu'un seul cassos, ça me suffit. Pas besoin de m'encombrer de plus. Et pourtant... elle est là, elle m'intrigue, j'ai envie de savoir. J'ai besoin de savoir. De confronter mes doutes. Alors je m'écarte de la porte pour la laisser entrer.

- Vous dérangez pas. Vous voulez quelque chose à boire ?

En tout cas, Darkweb, mon chat noir, ne semble pas particulièrement méfiant, puisqu'après avoir miaulé en se frottant contre mes jambes, il se met à ronronner en se frottant aux siennes. J'espère qu'elle ne craint pas les félins... Je récupère le téléphone, mais elle n'a pas l'air de vouloir entrer. Je la remercie et saute sur l'occasion dés qu'une brèche s'entrouvre dans son comportement.

- Peut-être l'avez-vous connu sous un autre nom...?

Une autre tête, aussi, j'imagine. Si je n'ai pas vraiment la possibilité de savoir à quoi il ressemblait avant, je ne connais pas non plus son ancien nom. Son véritable nom. Il n'a jamais voulu me le dire. Ça aussi, il l'a noyé dans l'alcool.

Je crois que cela vous appartient...

Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai voulu rester devant cette porte alors qu'il aurait juste fallut que je laisse le portable devant la porte et partir sans rien dire... Et pourtant je ne l'avais pas fais parce que inconsciemment je voulais revoir mon frère, malgré sa chute il restait de ma famille même si je pense que mon père ne le verrait pas de cette façon. Je voulais savoir ce qu'il était devenu après tout ce temps, s'il avait réussi à vivre sans ses ailes parce que cette punition était assez horrible et je n'arrivais pas à imaginer la douleur qu'il avait dû ressentir. Ce n'était pas le premier de mes frères et soeurs à tomber du Paradis et ce ne serait pas le dernier parce que c'est comme cela que cela marche là-haut, même si parfois cela peut être injuste.

En venant ici, j'aurais préféré qu'il ne soit pas là et que son fils non plus parce que je ne voulais pas avoir à me justifier de quoi que ce soit ou même faire allusion au passé. En fait, je ne savais ce que je voulais et j'avais l'impression que l'humanité était en train de me tomber dessus. Je n'avais jamais ressenti autant d'émotions parce qu'au Paradis tout était plus codifié et l'émotion n'était pas aussi importante qu'ici. Et pourtant je faisais face au fils de mon frère, et je ne savais pas comment me comporter avec lui. Je ne sais pas s'il sait pour les anges, pour son père et tout ce qui se passe sur le surnaturel, je ne sais pas quoi lui dire... et je ne sais pas quoi lui répondre non plus lorsqu'il me demande si je veux boire quelque chose.

-Euh...

Je me reprends cependant puisqu'il parle d'autre chose et fait même ce qui, je pense s'appelle un sous-entendu...

-Oui, je l'ai connu sous un autre nom en effet...

Je ne lui en dis pas plus parce que je ne sais pas s'il sait pour notre nature surhumaine.

-Est-ce que vous savez pour... le passé ?

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Je ne saurais pas dire si elle était timide, ou juste n'osais pas, ou bien qu'il y avait des centaines de milliers de règles venant du paradis afin de contrôler la population angeline, mais elle ne paraissait ni très à l'aise, ni vraiment d'avoir envie d'avoir une conversation. Sauf que... c'était trop tard. Elle était là, on était seuls, et j'avais tout un tas de choses à mettre au clair dans ma tête à son propos. À commencer par un éventuel lien de parenté, par exemple.

Elle finit enfin par m'avouer qu'effectivement, elle le connaissait sous un autre nom. Soulagement de ma part ? J'en sais trop rien. Je tente de ne rien montrer sur mon visage, et continue d'insister un peu pour qu'elle rentre. Même si je ne pense pas qu'on risque grand chose dans ce voisinage, il vaut mieux tenir certaines conversations à l'abri des regards et des oreilles qui traînent.

- Entrez, on sera plus à l'aise pour discuter.

Je jette un rapide coup d'oeil dehors avant de refermer la porte derrière elle, et de la mener au salon d'un simple geste de la main. En espérant qu'elle ne soit pas encore plus mal à l'aise... Surtout que le décors n'a rien d'angélique. Quelques plantes vertes, parce que mon amie infirmière la petite fée Ombeline est passée par là. Mais mon chat aussi, alors les feuilles sont mordillées de partout. Il y a aussi des étagères vides sur les murs, jusqu'au plafond, parce que ce ne sont pas vraiment des étagères, mais un chemin en hauteur pour le chat. Le reste du mobilier est simple et minimaliste. J'ai pas besoin de grand chose... Y'a des bouquins dans beaucoup de langues différentes, mais à part ça... c'est un logement de geek, quoi. De toute façon, presque tout se trouve au sous-sol.

- Café ?

Est-ce que j'esquive la question ? Peut-être. En tout cas, je fais quand-même démarrer la cafetière. À distance. Comme pour tenter de lui dire, mais sans un mot, que j'ai quelques capacités moi aussi. De la même manière, j'amène à moi deux tasses, que je pose finalement de manière tout à fait normale, façon humaine, sur la table. Le genre de truc que je ne fais habituellement pas devant des inconnus. Mais puisqu' apparemment ce serait ma tante...

- Je sais... certaines choses. Je sais ce qu'il était. Je sais qu'il ne l'est plus. Je ne sais pas pourquoi. Il n'en parle pas. Et je suppose que vous... êtes aussi ce qu'il a été.

Si je voudrais bien connaître son nom de naissance, je ne le demanderais pas à sa sœur et collègue. Mon père est un loser alcoolique incapable, mais c'est mon père, et j'ai trop de respect pour lui pour ça. Je veux le connaître de sa propre voix, pas de celle de quelqu'un d'autre. Tout ce que je sais, c'est que l'humain bon à rien qu'il est devenu, c'est à cause de son père à lui. En tout cas, si ça pouvait l'aider à être plus à l'aise, je décidais de lui expliquer ce que j'étais, enfin plus ou moins. Difficile, quand on le sait pas soi-même.

- Moi, je suis pas vraiment quelque chose. Pas complètement humain, ma mère est nymphe, et apparemment j'ai hérité de quelques... aptitudes du côté de mon père, même s'il n'en avait plus quand ils m'ont... conçu.

Je me mis à tousser salement, sans réagir plus que ça à par me fourrer le nez dans un mouchoir histoire de pas cracher trop loin si des glaires dégueulasses décident de s'enfuir de mes poumons pourris par le fait que, justement, je ne sois pas assez humain pour avoir les anticorps adéquats.

Je crois que cela vous appartient...

Je ne sais pas si je voulais avoir ce type de conversation avec le fils de mon frère parce que c'était une histoire refoulée depuis tellement longtemps qu'y faire face aujourd'hui était compliqué... Je n'avais pas vraiment envie d'avoir une conversation à ce propos, mais on dirait que je n'en ai pas le choix alors que je suis invité à entrer dans la maison. Mes pieds le font d'ailleurs seuls avant que ma tête ne se décide et on dirait bien qu'il l'heure de dire une partie de la vérité, seulement une partie parce que je cacherais certaines choses qui ne sont pas bonnes à dire. Je ne savais pas non plus ce que mon frère avait pu dire à son fils et d'un côté je suis heureuse de savoir qu'il est en vie et qu'il a réussi à avoir une vie puisqu'il a eu un fils.

La décoration est assez surprenante parce qu'elle est simple et je la regarde parce que c'est chez lui et c'est comme si je retrouvais une partie de lui... C'était un sentiment étrange ! Il me pose alors une question et j'y répond, ne sachant pas si je devais le tutoyer ou le vouvoyer à nouveau maintenant qu'il savait qui j'étais.

-Je veux bien s'il te plait.

Je me permet de m'installer sur une chaise, et mes yeux s'ouvrent un peu plus grands lorsque je vois qu'il a des pouvoirs parce que oui une cafetière ne se met en route toute seule ! Il a réussi à avoir des pouvoirs d'anges ? J'étais devenue très curieuse maintenant parce que c'était la première fois que je rencontrais l'enfant d'un ange déchu !

-Je suis ce qu'il a été oui. Par conséquent je suis ta tante, je ne pensais pas avoir de la famille ici !

Je tente une petite pointe de joyeuseté parce que je me sens stressée par cette situation, pour rafraîchir un peu l'air trop malaisant. J'avais des questions à lui poser, mais je devais certainement répondre aux siennes d'abord parce que même si je n'avais plus eu de contact avec lui je voulais savoir ce qu'il était devenu !

-Tu es donc hybride, de quelles aptitudes as-tu hérité ?

Je serais heureuse de savoir ses pouvoirs, mais s'il y en a dont je suis certaine qu'il n'a pas eu c'est celui de la guérison par rapport à la dernière fois que je l'ai vu. D'ailleurs je revois cette scène qui se reproduit sous mes yeux et je me rapproche de lui pour poser ma main et cette fois-ci libérer une grosse quantité de pouvoir de guérison par rapport à la dernière fois. Nous ne sommes que tous les deux alors cela ne me dérange pas surtout si cela peut l'aider à mieux respirer et ne plus tousser ! Cela ne le guérira pas, mais fera passer au moins les symptômes.

-Est-ce que tu as une maladie ? Tu toussais déjà de cette façon la dernière fois que l'on s'est vu...

Codage par Libella sur Graphiorum