Bien plus qu'une boutique, un lieu de vie et de surprise.. w/ Niklaus <3

La boutique de la famille Halvmåne a comme la maison familiale évolué au fil des époques en changeant même de nom parfois, mais ça c’est une autre histoire…
Dans la boutique, les meubles de famille se mêlent aux meubles plus contemporains. De grandes étagères blanches, dont le bois est travaillé en hauteur avec des arabesques, se dressent fièrement tout au long du mur gauche.
Sur les étagères en bois massif et patinées par le temps sont posés des dizaines de pots remplis d’herbes et de fleurs. Dans les tiroirs se trouve des pochettes en tissus de mélanges déjà tout prêts pour soulager différents symptômes. Devant les étagère se dresse un comptoirs en meuble blanc, orné d’un plant de travail en marbre blanc dont les veines sont grises. Sur ce plan de travail, se trouve la caisse enregistreuse de style ancien mais originalement modernisée. Différentes boîtes de thé sont exposées. Dans le reste de la boutique trône de ci de là des petits meubles sur lesquels sont habilement exposé des artefact divers et variés et sur le mur droit, des étagère tout aussi blanche et travaillées que leurs jumelles du mur gauche, sur lesquels sont posées, des cartes de tarot aussi original que basique. On y trouve aussi des bougies en tous genres, de formes, de tailles différentes, travaillées ou non travaillées, aux senteurs riches et réfléchies. Chacune est censée pouvoir apporter une aide bien précise à celle ou celui qui la choisira. Sans oublier les présentoirs, sur lesquels sont posés des pendules, faites de pierre toutes aussi diverses les unes que Puis au fond, un escalier donne accès au premier étage, où les clients trouvent sur la droite un vitrine où sont délicatement présentées toutes les pâtisseries et chocolats du jour. À l’arrière de celle-ci un plan de travail recouvert de quantité de boîte de thé, mélangé ou pur. Des création de la famille Halvmåne, aux thé les plus basique, mais tout aussi délectable. Tout dépend de l’effet recherché, et de l’envie du client.
Les clients peuvent choisir de s’installer à de petites tables rondes, autour desquelles sont posées des chaises de style tout aussi dissemblables les unes des autres. Il est possible de s’asseoir sur une chaise de style Louis XVI ou tout aussi bien sur une chaise psychédélique des années 70. Le salon de thé est vraiment hétéroclite. Certains pourront décider de se poser dans un confortable fauteuil, en cuir, ou en velours en fonction des disponibilités, près desquels sont posés des guéridons qui accueilleront votre boisson chaude, protégées d’un sous-tasse. Sur la gauche de la pièce, une bibliothèque orne le mur et est composée de livres aussi classiques qu'originaux. Sur les deux autres murs restant des étagères basses sont remplis de livres.
La boutique a vu le jour grâce à Elinor Halvmåne. Elle a choisit l’emplacement de la boutique avec minutie, grâce à ses pouvoir, étant comme moi une sorcière élémentaire de l’éther. Elle a commencé par sonder la terre, l’énergie en émanant étant plus que positive. elle décida donc que ce serait le parfait emplacement pour construire cette boutique. Ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’elle resterait dans la famille de génération en génération aujourd'hui encore, puisque tenir cette boutique est devenue une tradition pour les femmes Halvmåne. Elles, qui, se transmettent depuis Elinor leurs recettes secrètes d’élixirs, remède et de gourmandises sucrées.
Les femmes Halvmåne offrent ainsi leurs connaissances et savoirs depuis la nuit des temps et font découvrir leurs recettes familiales de gâteaux, petits gâteaux et chocolats en tout genre depuis 2016. C’est cette année-là, que la famille Halvmåne a ouvert le premier étage de la boutique à ses clients, y ayant installé un salon de thé, mettant à disposition une bibliothèque éclectique et remplie de trésors cachés. Une occasion de savourer un délicieux mélange de thé de la maison Halvmåne, accompagné d’une douceur faite maison en lisant un bon livre. De quoi passer un bon moment n’est-ce pas ?!
En tout cas les clients sont ravis et ne se lassent pas de venir se poser un petit temps, pour faire une pause littérature et manger un petit plaisir sucré, ce qui n’est pas pour nous déplaire Gwendolyn et moi-même.
Pas le temps de se lasser ici, d’autant que l’on propose à la boutique des produits qui changent en fonction de nos trouvailles et des arrivages, même si l'on continue à approvisionner la boutique en certains produit qui ne doivent pas manqués, n’hésitant pas à importer certaines de nos herbes de très loin et en en faisant pousser d’autres sur notre propriété. Les pâtisseries du salon de thé évoluent au gré de nos envies et des saisons. À la période des citrouilles, notre tarte fait des envieux attirant tous les gourmands. Sans compter sur les intemporels gâteaux au citron et pavot et les délices au chocolat, dont les recettes sont secrètement conservées.
Pour nous la boutique n’est pas un travail, mais un plaisir, qui nous permet d’échanger avec des êtres divers et variés, qui dévoilent ou non leur vrai nature, mais aussi de faire des rencontres aussi étonnantes, que détonantes ou charmantes.
Aujourd’hui il pleuviote, et je n’ai pas encore vue le bout du nez d’un client, mais je ne m’en fais pas, la boutique finit toujours par attirer quelqu’un, pas un jour ne passe sans qu’une personne ne franchis le pas, pour s’offrir un petit plaisir ou pour demander conseil et repartir avec son précieux. Mais je le sens aujourd'hui apportera une belle surprise...

J’étais parti depuis plusieurs mois, hors de la ville. Je suis revenu il y a deux mois, mais je ne suis pas encore passé voir Joanne, cette sorcière avec qui je m’entend bien. Elle n’a jamais su que c’est moi qui me suis débarrassé de ce vampire qui la pourchassait et qui semblait lui vouloir du mal. Ces deux derniers mois, j’ai plutôt passé beaucoup de temps avec ma fille, mais elle ne sait pas que c’est moi, comme elle ne se rappelle pas de moi. Je la protège de loin, sans qu’elle sache que je suis là. Alors, je me bat dans l’arène de son bar, juste pour être près d’elle. Je regrette de ne pas avoir été là pour l’élever. Mais je l’ai fait pour la protéger, comme j’étais en danger. Je le suis plus maintenant, alors je peux enfin vivre ma vie plus tranquille. J’aimerais tellement aimer une femme, comme j’ai aimé sa mère et avoir cette possibilité d’avoir une nouvelle descendance, mais ce n’est pas facile, quand ce n’est pas avec quelqu’un de ta race. Comme je suis amoureux d’une humaine sorcière, c’est une évidence que, c’est déjà hors de question pour elle. Si évidemment, je fini par lui avouer mes sentiments… Notre enfant sera un vampire mortel. Mais passons, je suis loin d’en être là avec elle. Qui sait, peut être qu’elle ne ressens pas la même chose que moi et puis, je ne lui ai jamais dit de quelle espèce je suis. Et si elle fuyait? C’est ce qui me fait peur, mais pourtant, je sais très bien qu’elle est comme moi sur ce cas, elle apprécie toutes les espèces, elle n’a aucune discrimination envers les autres espèces. Alors, je me décide à lui rendre visite. Je n’avais pas passé les portes de sa boutique depuis plus de six mois. Elle sera surprise de me voir. J’entre d’un tintement de clochettes au dessus de la porte. Je déteste quand il pleut, mes vêtements sont trempés quand je rentre dans la boutique, dégoulinant sur son merveilleux parquet. Je la vois au loin qui tourne son regard sur le client qui vient d’entrer. Je lui souris. Pardon pour… le sol mouillé. Je m’avance dans la boutique. Bonjour Joanne… ça fait longtemps. Surtout que quand je suis partie, je ne suis même pas passé lui dire au revoir.

En parlant de surprise… Entendant une voix familière, après que la clochette de la porte de ma boutique n’ai retenti, je tourne la tête pour découvrir avec plaisir que l’individu qui venait d'entrer dans ma boutique était un homme que je n’avais pas revu depuis 6 mois maintenant et qui m’avait étrangement, sans que je puisse réellement l’expliquer, terriblement manqué. Du fond de ma boutique, j'ai mis un petit temps avant de réaliser que Niklaus Van Sanen se trouvait dans ma boutique, 6 mois sans nouvelles, c’est long pour une humaine… Niklaus est un vampire, je l’ai vue à son aura lorsque son être à croisé mon regard la première fois que je l’ai rencontré. Mais si c’est un vampire, il ne s’en prend pour autant à aucun humain. Ce qu’il faut que vous sachiez, c’est que lorsqu’un être surnaturel et moi nous rapprochons, ce n’est pas par choix. C’est vie qui qui me les met sur ma route. C’est le cas de Niklaus.
Niklaus est apparu dans ma vie peu après mon agression à l’âge de 21, agression dont je suis sortie indemne, mais qui m’a apporté Niklaus… D’ailleurs j’ai toujours voulu lui demander sans oser le faire si sa venu été lié à cette agression. Oserais-je lui demander un jour, je ne saurais le dire… Aujourd’hui le revoilà dans ma boutique après tout ce temps, et je ressens l’envie de connaître la raison de sa présence, je me hâtais donc vers lui. Était-ce par besoin ? par plaisir ? Était-il venu pour me voir ? Six longs mois s’étaient écoulés depuis sa dernière visite, je me demandais donc ce qui avait pu le tenir aussi loin d’Oslo ou peut-être ce qui l’y avait fait revenir. Voilà la question pourquoi revenait il dans ma boutique. Était-ce lié à sa première visite? était-il venu le temps de lui demander? Tout ce que je savais à présent c’est que sa présence avait attisé ma curiosité. M’approchant de lui je finis par lui dire « Bonjour Niklaus, donne moi ton manteau, on va profiter que tu sois à l’abri pour le faire un peu sécher en espérant que l’averse finisse par se calmer avant que tu ne me quitte, enfin que tu ne quittes la boutique » Je lui sourit attendant qu’il me tende son manteau et puis après l’avoir accroché sur le porte manteau « Alors que me vaut le plaisir de te voir, tu es venu chercher quelque chose de précis ou bien est ce une visite de courtoisie ? » lui dis-je en souriant « Si tu as un peu de temps je peux t’offrir quelque chose ? Quelque chose à boire peut-être ? » Je retourne vers mon comptoir espérant qu’il me suivent.

Quand elle m'aperçoit et qu'elle croise enfin mon regard, mon coeur se met à battre à tout rompre. Je me frotte la nuque, me rendant compte, combien je tiens à Joanne. Je me rends compte, combien elle m'a manqué tous ces mois à ne pas passer la voir. C'était la première fois, depuis qu'on se connaît, que je passais du temps aussi longtemps, loin d'elle. Je me rends compte qu'elle est importante à mes yeux, comme la mère de ma fille l'a été il y a si longtemps. C'est… une visite de courtoisie, je n'ai besoin de rien merci. Je sais que je suis parti comme ça, sans même te dire que je ne revenais pas avant plusieurs moi. Je suis venu m'excuser de ne pas l'avoir fait. Et oui, merci, je veux bien un café s'il te plaît. Je lui souris, m'avaçant à son comptoir où elle retourna. Je devais lui avouer qui je suis vraiment, que je ne suis pas humain, mais un vampire et je ne savais pas comment m'y prendre. Comme j'ai envie d'être plus qu'un ami, de faire partie de sa vie, je me vois comme un ami à ses yeux et non une connaissance. Vu qu'elle est une sorcière, peut etre qu'elle sait que je suis un vampire. Peut etre qu'elle peut ressentir ces choses là, mais je n'en sais rien en fait. Ecoute… je me suis toujours posé la question de… est ce que tu ressens des choses spéciales ? Tu as remarqué que je ne vieilli pas? Je la regarde et je souris avec une telle tendresse qu'elle pourrait deviner mes sentiments. Mais ça je n'en savais rien au faite.

Lorsque mon regard croise celui de Niklaus une petite moue s’affiche sur mes lèvres et mes joues se rosisse parce que j’ai capté dans son regard son plaisir de me retrouvé, un petit zoom de la pupille qui signifie tellement de chose que quelque chose qu’aucun être naturel ou surnaturel ne peut réellement caché, puisque c’est une réaction physique à une réaction chimique incontrôlable.
Baissant légèrement la tête en souriant avant de me mordre furtivement la lèvre, je finis par la relever pour m’occuper de mon hôte avec un certain plaisir partagé. En entendant de nouveau sa voix résonner je fus parcouru d’un profond frisson et l’entendre me dire qu’il venait pour une visite de courtoisie réchauffait mon cœur un peu grisé par la météo… L’entendre s'excuser de ne pas m’avoir prévenu de sa longue absence me fit sourire «Merci d’être passé me dire que tu es de retour en ville cela me fait plaisir» osais-je avouer cela était toujours le cas, mais cette fois si son absence fut plus longues que les autres fois et je me rendais compte aujourd’hui qu’il m’avait manqué…
En l’entendant commander un café, je sourit et alors que j’allais l’inviter à me suivre l’étage, Niklaus devint sérieux, je lui accordais toute mon intention, intégrant chaque parole que sa bouche prononçait… Une fois qu’il eu finit de parlé je fis une petite moue avant de baiser à nouveau les yeux et de me pincer un peu les lèvre, puis relevant la tête je lui offris un sourire
«Oui Niklaus, j’ai remarqué que tu ne viellis pas...» et puis m’approchant un peu plus de lui j’ajoutais doucement «Je sais que tu es un vampire Niklaus» Me reculalnt doucement je le regardais un instant avant d’ajouter «Viens suis moi à l’étage, ma tante s’occupera des clients de la boutique s’il y en a» Je pris la route pour l’étage en commençant à monter à l’étage pour que l’on se pose pour discuter autour d’un café...

J’étais content de revenir en ville. J’étais heureux de la revoir. Je me rends compte, combien elle m’a manqué. Et je suis heureux qu’elle sait ce que je suis. Un poids de moins sur mes épaules. Elle me demande de la suivre au second étage, pour que l’on soit seuls pour boire le thé. J’ai cet avantage et surtout cette chance d’être un vampire mortel, même si dans mon cas, je suis immortel en raison que j’ai tué mon premier lycan, une erreur monumentale de ma part. Tout simplement, parce que je ne peux pas avoir une vie, comme celle d’un humain, de pouvoir fonder une famille et peut être même ne pas avoir le droit à l’amour. Prenons comme exemple Joanne, c'est une humaine qui a des dons de sorcières et aussi mortelle, qui sait, peut être qu’un vampire dans sa vie n’est pas fait pour elle? Je dois arrêter de m’en faire, parce que je sais très bien qu’elle me plait beaucoup, mais je n’ai jamais eu le courage de le lui dire. Je la suis donc à l’étage et je me pose dans un fauteuil près d’une table, dans le salon de thé. Oui un bon thé me ferait du bien et puis… je ne bois pas de sang alors, du moins que très peu. Je suis bête de lui dire ça, mais je crains tellement que mon côté vampire puisse la dégouter. Je veux lui paraître le plus humain possible à ses yeux. Je ne vieillis juste pas, j’ai arrêté à l’âge de 25 ans, il y a tant d'années. Possiblement avant même la naissance de Joanne. Je la vois revenir avec les thés et je souris.

Cela se lisait sur le visage de Niklaus qu’il était autant heureux de me revoir, que moi de le revoir. Nous n’étions pas jusqu’à présent, restées autant de mois sans se voir… Jusqu’à cette dernière absence, je ne me doutais pas qu’il puisse ainsi me manquer… Les autres fois, son absence ne me pesait pas autant que cette fois, car le temps passant, je me suis mise à penser plus à lui, à me demander le pourquoi de sa si longue absence, à me demander les raisons qui l’éloignait autant de temps de ma boutique ou de ces endroits où il nous était arrivé de nous croiser de manière impromptue… Sa longue absence m’avait fait prendre conscience de la place qu’il avait prise dans ma vie. Une place à laquelle je ne m’attendais pas, mais qui remplie mon cœur de liesse. J’avais confiance en lui et je le sentais sincère dans ses gestes et dans ses actes à mon égard... Je le sais sincère de source sûre puisque d'autres ont essayé de me duper et malgré un jeu qui aurait pu fonctionner, j’avais senti en moi quelque chose qui me hurlait d’une infime voix de rester sur mes gardes. Chose qui ne m’est arrivé à aucun moment avec lui. Non chez lui la seule chose qui m’intriguait, c’était la raison de notre rencontre, et de sa présence dans ma vie en premier lieu. Même, je dois l’avouer, il m’est arrivé de me demander s’il n’était pas derrière la disparition du vampire qui avait tenté à plusieurs reprises de s’en prendre à moi, et qui par la suite tentait de m’effrayer sans trop réussir. J’avais été soulagée d’entendre par hasard son décès. Soulagé de l’arrêt des visites malaisantes, de mon agresseur. Son comportement était devenu le fruit de certains cauchemars en étant arrivé à m’inquiéter des raisons de son acharnement ; lui qui osait s’en prendre à une sorcière seul, sans peur dans le regard, comme s’il n’avait rien à perdre… Puis Niklaus, est apparue et l’air environnant était bien plus respirable. À partir du jour où Niklaus est entré dans ma vie, je me suis étrangement sentie plus sereine sans pouvoir l’expliquer… Nous retrouvant lui et moi seul à l’étage de mon salon de thé, il m'avouait ne pas se nourrir de sang, comme s’il voulait me rassurer. Souriant, je frôlais sa main, ayant eu envie de le rassurer sans oser poser ma main sur la sienne, non par peur mais parce je ne veux pas le mettre mal à l'aise.. «Je sens bien que tu ne te nourris pas comme beaucoup de tes congénères le font, et je me doute que le sevrage ait dû être compliqué, mais je sais très bien que pour ta survie, tu dois ingérer une dose de sang. Sois tranquille, je ne te juge pas pour cela, chacun sa nature. Je respecte et accepte toutes les créatures de la terre qui ont appris à cohabiter avec l’être humain sans s’en prendre à eux par simple bon plaisir.» Je lui souris et pars préparer notre thé sans lui demander quel thé il désire, je me fie à mon instinct. Dosant les fraîches feuilles de thé que j’ai préparées, j’effectue un mélange et porte à température l’eau sans la priver de son oxygène. En attendant, je me retourne vers Niklaus et me prends au jeu des confidences en lui demandant cette chose qui me brûlait les lèvres. «Niklaus, puisqu’on en est aux confidences, dis moi es tu derrière la disparition de cet être surnaturel qui prenait un malin plaisir de s’acharner sur ma personne ?» Je pose sur lui un regard doux écoutant l’eau chauffée. Le salon de thé plongé dans un silence qui ne me mettait en rien mal à l’aise. En la présence de Niklaus, j’étais calme et détendue. Une fois le thé prêt, je le servais dans deux tasses avant de les poser sur leur soucoupe et d’en porter une devant Klaus, après m’être assise en face de lui, ayant posé ma tasse devant moi.

Cela fait des années que je connais Joanne et que ça ne fais quelques mois que je me suis rendu compte que si je ne la reverrais plus jamais, cela m'affecterait négativement. Parce qu'elle fait parti de ma vie depuis que j'y ai vu ce vampire s'en prendre à elle, alors que je le pourchassait dans le but de le tuer, alors qu'il cherchait à me détruire. Je ne sais pas pourquoi j'ai continuer à protéger Joanne après l'avoir enfin tuer, mais je suis toujours dans sa vie aujourd'hui. C'est sans doute à cause de ce lien que nous avions eu avec ce monstre, il a voulu nous tuer tous les deux, mais pour quelle raison ? Cela est un mystère. Et la voilà à me poser cette question que je n'aurais pas entendu arriver avant un long moment encore. Tout simplement parce que je ne croyais pas qu'elle soupçonnait que j'avais à faire quoi que ce soit là dedans, mais je ne vais pas lui mentir, elle a le droit à la vérité. Je la vois revenir avec nos thé, après avoir pris l'attention de la regarder les préparer. Je la remercie d'un sourire quand elle me tend mon thé. Tu as raison Joanne. J'ai affaire avec ce monstre, ce vampire. Tu t'es sûrement demandé pourquoi, du jour au lendemain, j'ai commencé à fréquenter la boutique régulièrement, alors qu'avant ce jour, tu ne m'avais jamais vu? Et bien ce même jour, j'étais en chasse après un vampire qui voulait ma mort, parce qu'il avait tué mes parents, il y a… bien des années, vraiment beaucoup. J'étais en danger et j'ai fini par le retrouver dans ta boutique, mais je l'ai vu s'en prendre à toi et j'ai vu comment tu as été futée. Ça m'a surpris, ça m'a intrigué et j'ai voulu apprendre à te connaître et je savais qu'il allait revenir… donc oui, je l'ai tué. Je suis enfin libéré et toi aussi. Je souris doucement, un peu nerveux de cette confession. Je bois une gorgée de mon thé, je donnerais aussi n'importe quoi pour avoir un verre de sang, ma dernière dose remonte à il y a trop longtemps, tout ça à cause de ce stress dans ma vie. Comment va réagir Joanne à mes aveux?

À ma question posée je vois dans le regard de Niklaus de l’étonnement. Peut-être ne s'attendait-il pas à ce que j’ose lui poser la question, à moins que ce soit plutôt parce qu’il ne pensait pas que je me sois rendu compte que son apparition était étrangement reliée à la présence de ce vampire dans ma vie. Vampire, que je croyais petit malfrat à la petite semaine, avant de me rendre compte que sa mission était celle de m’ôter la vie… La question de la raison de son acte me brûlait les lèvres, et malheureusement cette question ne trouvera plus aucune réponse… Et si j’aurais pu me méfier de Niklaus ma faculté à lire les auras m’a permis de ne déceler aucune noirceur dans son âme ni même aucun secret noir cachet à mon égard. Et si je ne lis pas en lui comme dans un livre ouvert, dans son aura je vois une personne qui prend soin des autres, parfois plus qu’il ne prend soin de lui.
J’ai une confiance aveugle en Niklaus car la seule colère que je perçois en lui c’est contre les êtres qui s’en prennent au sien ou ceux qu’il considère et à qui il tient. C’est ainsi qu’à l’évocation de cet être infâme, j’ai perçu de la colère noir à son égard, à m’en faire frisonner au point de me demandé si ce vampire n’était pas un tueur à gageou un homme de main de quelqu’un, qui voulait notre mort à Niklaus et moi ? Mais dans ce cas quelque chose nous relierait mais quoi ? Je meurs de curiosité de découvrir un jour le fin mot de l’histoire, mais ce n’est pas aujourd’hui que je l’aurais, enfin du moins pas pour le moment, mais Niklaus semble prêt et enclin à répondre à ma question. Je l'invite donc à parler de cet être surnaturel qui voulait mon mal et qui s’est étrangement volatilisé… À mon retour à table, le regard de Niklaus se pose sur moi, ses lèvres m’offrant un sourire bienveillant. J’ai la sensation qu’il préfère que je sois assise pour accueillir la nouvelle, alors je prends place et lui offre un regard doux entremêlé d’un sourire esquissé.. Une fois chacun avec notre tasse de thé, Niklaus m’avoue que j’ai bel et bien mis dans le mille. Lorsqu’il m’avoue ses suppositions, je confirme d’un geste de la tête que ses suspicions sont bonnes. Plus son récit s’avance et plus mon regard devient abasourdi. Je l’écoutais sans oser l'interrompre en prenant une gorgée de thé. Lorsque Niklaus fait allusion à mon côté futé, je lui offre un grand sourire… Il faut dire qu’une de mes tante m’a réellement bien préparer à ce genre d’attaque, à croire qu’il soit naturel que je puisse être la cible de tels malfrats. D’ailleurs savent-elles pourquoi quelqu’un tient à ce que je meurs ? C’est vraiment troublant de savoir qu’une épée de damoclès pends tout juste au-dessus de notre tête sans qu’on en ai un minimum conscience… Mon cerveau entre en fusion, jusqu’à ce que Niklaus m’apaise et me sorte de mon casse tête sans réponse en m’avouant avoir été intrigué par mon habileté… A t il découvert que je suis moi aussi un être surnaturel ? En même temps je ne m’en cache pas au vue de ma boutique, c’est comme le nez au milieu de la figure, on ne peut que relier les points. Si quelqu’un en vient à croire que je ne suis qu’une simple humaine passionnée ce n’est rien, mais moi je joue carte sur table et annonce la couleur : Sorcière gourmande, voilà ce que je suis. C’est alors que Niklaus m’avoue avoir tué le malfrat et qu’une question se met à me brûler les lèvres, une question que je ne peux retenir d’avantage.
«Niklaus est ce que par hasard tu as entendu parler des raison de sa volonté de me tuer ? Je t’avouerais que tout ceci me travaille et que dans ma tête les questions fusent plus que les réponses…»
Rit doucement un peu tendu, soudain je me rend compte que lui aussi semble tendu, réalisant qu’un soubresaut est apparu sur son visage au moment de boire le thé c’est alors que sans réfléchir j’approche mes mains des sienne « Je suis désolée j’espère que le thé que j’ai choisi n’est pas composé d’une plante que les...vampires» me mets à chuchoter le dernier mots, ma clientèle n’étant pas spécifiquement surnaturelle. «ne n’aime pas ingérer ?» je le regarde et ajoute «Non, parce que j’ai capté quelque chose sur ton visage et je me demande si ce breuvage te convient réellement» lui dis-je avant de lui offrir un sourire bienveillant.

Moi non plus je suis dans l'ignorance de ce que ce vampire lui voulait et pourquoi, surtout, il voulait la tuer. Ce serait une bonne idée d'essayer de le découvrir. Au moins, elle n'avait pas réagi à mes aveux, est-ce bon signe, ou juste de l'ignorance de sa part? Je lui souris pour ne pas faire paraître mon malaise. Ce malaise est dû au manque de sang. Et la voilà de croire que le thé n'est pas bon pour moi. Je lui souris pour la rassurer. Non, ton thé est parfait ne t'inquiète, même que c'est le meilleur que j'ai bu. Je souris En ce qui concerne si je sais le pourquoi ce vampire en avait après toi… je suis désolé de ne pas pouvoir le savoir, mais si tu veux, je peux chercher des réponses, mais ça impliquerait un depart de ma part pendant quelques temps. Je la regarde, buvant mon thé. Devrais je lui dire pour ma soif de sang? Je me mords la lèvre, réfléchissant à cette idée. Et pourquoi pas? Même si elle ne pourra rien pour moi, ça la rassurerait que ce n'est pas à cause de son thé que je suis malaisé. J'ai voyager un moment sans pouvoir me nourrir de sang. J'ai beau être un vampire de naissance pouvant me nourrir comme les humains, mais j'ai besoin de sang surtout… donc… il y a deux semaine que j'ai pris du sang la dernière fois. Pardon si ça peut te dégoûter… qui sait

Je regardais Niklaus qui était assis face à moi, heureuse de le revoir après tout ce temps, il m’avait étrangement manqué, ce que j’entend par là c’est que plus le temps passait et plus son absence me pèse… Aussi étrange que ce soit je ne m’étais pas rendu compte à quelle point il m’avait manqué, où peut-être n’avais-je pas voulu me l’avouer encore, mais cette fois-ci les choses étaient quelque peu différentes, peut-être à cause de ces aveux… Nous étions lié par ce vampire et n'avait été aucunement choqué lorsque Niklaus m'avouait qu’il l’avait tué… J’aurais surement dû être plus choqué, mais j’étais surtout rassuré, même si rien ne m’assurait qu’un autre être surnaturel n’allait pas s’en prendre à moi… Mais sur le moment je me sentais plus sereine et apaisée de savoir que je ne devais plus être sur mes gardes, en craignant de la revoir… J’observais Niklaus sans pouvoir me retenir de sourire…
Sourire à son accent,
sourire à son regard,
sourire à cet homme qui veillait sur moi et avait eu envie de faire ma connaissance.

Lorsqu’il me rassurait en me confiant que mon thé était l’un des meilleurs qu’il ait but me fit sourire, les compliments me faisaient toujours autant rougir, et je rougissais davantage lorsque ces compliments venait de Niklaus… Et si je ne n’osais pas m’avouer que Niklaus me plaisait bien plus que je n’osais le reconnaître, sa proposition de partir en quêtes de réponse déclenchait une sensation que je ressentais comme pour la première fois… Ayant envie de lui répondre

«Non s’il te plait ne repars pas, j’ai pas envie que tu repartes longtemps.»

Mais sa confidence me fait me stopper net dans mon aveu, pour le moment.
Lorsqu’il s'avouait être en manque de sang je n’avais été aucunement dégouté, bien au contraire, j’étais plutôt très embêté pour lui. Souriant avec bienveillance je lui dis…


«Je ne suis aucunement dégouté Niklaus.»Osant poser ma main sur l’une des sienne, sans même me poser de question j’ajoutais «Je suis plutôt désolée pour toi, inquiète même.» Dis je en faisant une moue triste avant d’ajouter «Y a t il un moyen pour te fournir en sang?»

Je le regardais avec des grands yeux inquiet et bienveillant. Son aveu me faisait mal et le mien m'invite à me l’avouer à moi-même, mais à lui aussi. Car j’aimais sa présence et sans pouvoir l'expliquer je tenais à lui avouer sans plus attendre. Je me rendais compte que le savoir loin de moi me rendait malade, et à dire vrai ne pas le voir me mettait dans un état de malaise. J’aimais sa présence, j’étais si bien en sa présence. Je pris alors une profonde inspiration, après avoir pris une gorgée de mon thé pour lui faire mon aveu sans retirer ma main de la sienne.

«Niklaus s’il te plait, ne repars pas, j’ai pas envie que tu repartes longtemps.»

Lui avoir avoué ne pas vouloir qu’il reparte me fit lâcher un rire nerveux

“«pardon, tu es libre de tes faits et geste, mais j’ai pas très envie que tu repartes.»

dis-je en souriant avant de rougir d’avantage à cette confession. Je restais là à le regarder le cœur tambourinant dans ma poitrine à cause de ma confidence. Ne pensant plus au fait que quelqu’un pourrait vouloir ma mort. J’étais avec Niklaus, je lui avais avouer ce fait qui mettait mon corps en ébullition et mon cœur en émoi et pour le moment c’est tout ce qui avait de l’importance.

Étant un vampire sans domicile fixe, qui dormait à la belle étoile sur le chemin de mes quêtes, de mes combats, je ne suis jamais rester longtemps au même endroit. Je n'ai pas de logis et ce que Joanne me demande, de ne pas repartir, me fis un bond au coeur et le réchauffe de bonheur. Mais comment et où me loger si je ne repart pas? Elle semblait tellement déterminée à ce que je reste en ville, après avoir tant répéter la question, pour s'assurer que je fasse le bon choix. Je souris, frottant ma nuque et en ce qui concernait le sang, c'est là le problème, je vais devoir trouver une alternative pour me procurer mon sang si je reste sur place. Je regarde la belle à mes côtés, posant mon thé sur la table devant moi. Y a des choses encore que tu ne sais pas sur moi… comme le fait que je n'ai pas de domicile. Si je reste en ville, pour ne plus repartir avant un long moment, je ne crois pas vouloir dormir à la belle étoile toutes les nuits. Je ne possède aucun bien, alors devoir payer une chambre quelque part, je ne veux pas ça non plus, je me retrouverais sans le sous en une semaine… Je possède que ce dont j'ai de besoin à la vie. Quelques monnaie pour les nuits de pluie. Je porte les mêmes vêtements depuis toujours, les l'avant dans une rivière quand il fait beau et chaud. Et à quoi ça me serre d'être fixé si je n'ai rien à qui m'attacher dans la vie? Cela ne serre à rien, si je n'ai pas de famille, comme j'en ai eu une il y a 50 ans… et pour le sang, je dois juste avoir accès à donneur consentant ou à une poche de sang… j'ai mes sources pour me fournir, mais ici… j'en ai pas, comme c'est ma ville natale et que je ne veux aucun ennuie. Même si je me suis débarrasser de celui qui me voulait du mal et par la même occurrence… a toi aussi Joanne. Je lui offre un doux sourire, venant poser ma main sur la sienne, alors que c'est la première fois que je la touche de la sorte. Je ne suis pas quelqu'un de très tactile, sauf avec ceux que j'aime.

Mon cœur tambourinait dans ma poitrine ne trouvait pas repos, je n’en revenais pas de lui avoir demandé plusieurs fois de ne plus quitter la ville comme il le faisait avant, mais qu’est ce qui m’avait pris ? Je ne lui avais pas demandé de rester les autres fois, mais il est vrai que l'on dit que "L'absence diminue les médiocres passions, et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies, et allume le feu." C’est sûrement ce qui nous est arrivé du moins, c’est ainsi que moi, je vois, et ressens les choses. Seulement, je ne savais pas si Niklaus partageait mon sentiment…

Lorsque Niklaus ouvrit la bouche pour me répondre, je retenais un peu mon souffle, impatiente de connaître son ressenti, moi qui le regardait en souriant, et qui craignait, sans savoir pourquoi, qu’il m’annonce qu’il devait partir étant attendu par quelqu’un quelque part. Mon cœur se serra en l’entendant dire que tout ce temps il n’avait pas d’endroit à lui ou se poser. Ceci fendait le cœur de la sorcière que je suis, moi qui ai pu compter sur les femmes de mon entourage depuis que je suis née pour me fournir un foyer. Un endroit sûr. Je regardais Niklaus désolée qu’il n’ait pas connu la chaleur d’un foyer, en venant à me demander s’il avait ressenti un jour ce sentiment de se sentir à l’abri. Ne pouvant attendre qu’il ait fini de réagir au thème que j’avais abordé, je lui dis

«Si tu décides de rester, on trouvera une solution, mais je te laisse continuer, nous en parlerons plus tard.» L’invitant à continuer voyant bien qu’il avait autre chose à ajouter, je lui souris à nouveau.

L’entendant me dire qu’il n’avait pas de ressource ici pour se nourrir me fit lâcher une petite moue embêtée. Et si je venais en aide aux créatures surnaturelles, je n’avais pas de poche de sang sous la main, n’ayant aucune raison médicale d’en avoir aux yeux des humains, mais il est vrai que je pourrais trouver un moyen pour avoir un peu de stock pour pouvoir dépanner les vampires dans le besoin. Même si cela pourrait apporter des problèmes, si cela venait aux oreilles de vampires mal intentionnés… Je l’écoutais attentivement d’une oreille, même si mon cogitant à une idée pour lui venir en aide, m’avait légèrement déconnecté de la réalité. Réalité vers laquelle Niklaus me ramenait en venant poser sa main sur la mienne. Acte qui me fait frissonner, venant offrir un sourire à Niklaus, le rouge montant à mes joues malgré moi. Nous restions là en silence à se sourire l’un à l’autre, jusqu'à ce que je vienne rompre le silence.

«Niklaus, je ne sais pas si tu as envie de rester, mais si tel est le cas la maison familiale est remplie de chambre vide, nous pourrions t’héberger si tu acceptes.» Dis-je en souriant, un peu gêné de lui faire une telle proposition. Niklaus avait beau être un vampire, ma tante et moi avions toute confiance en lui depuis qu’il avait commencé à veiller sur moi, sans oublier son aura qui ne mentait pas sur ses intentions. Venant posé ma main fraîche sur mes joues rougies afin de m’apporter un peu de fraîcheur, j’ajoutais… «Pour le sang, je n’ai pas de poche à disposition désolée, mais il y a peut-être des personnes désireuses comme moi d’aider les être surnaturelles qui ont des connaissances, qui pourrait t’aider à te fournir... Enfin, je dis ça, j’en sais rien, mais je ne dois pas être la seule. Et pour les donneurs consentants, tu ne veux pas éveiller les soupçons, c’est ça ? Parce qu’il y a sûrement des personnes qui seraient prêtes à te donner leur sang.» À cette idée, étrangement, mon cœur se serrait comme si quelque chose en moi n’avait pas envie qu’il boit le sang d’un humain… À moins que peut-être, ce soit autre chose, en raison de ce lien qui se crée entre le vampire et sa ressource… Balayant cette idée de ma tête, je reportais mon attention sur Niklaus esquissant un sourire… Oubliant totalement que le monde continuait de tourner en bas, et dehors...

Je savais tout ça et en tant que vampire, je ne voulais pas qu'on sache qui j'étais, parce que… j'ai toujours cette peur d'être tué par l'ennemi. Un vampire qui tu des vampires au lieu des loup garou et autres de ce genre, n'est pas bien vu par sa propre race. Même si j'ai réussis à me débarrasser de celui qui voulait ma mort et celle de Joanne et qui a tué mes parents, personne ne sait s'il y en a d'autres des comme lui qui me cherchent pour me liquider. Joanne avait un grand coeur. C'était une femme aimante, qui me fascinait et dont je m'étais attaché après toutes ses années. On se connais depuis 15 ans et depuis tout ce temps, je sais que plus aucun vampire lui veut du mal, si non, j'en aurais entendu parler. Peut etre qu'en ce qui me concerne, qu'il serait temps que je me pose enfin et de pouvoir vivre ma vie, réellement pour la première fois. J'ai perdu un premier amour à cause de moi, je n'ai pas envie d'en perdre un second parce que je suis peu présent à ses yeux. Oui. Je suis amoureux d'elle, mais en est-il autant pour elle envers moi? Je la regarde, sa proposition de me louer une chambre était d'un grand coeur. Je reprends ma tasse de thé pour la terminer. Si tu as de la place pour ma vieille carcasse, j'accepte volontiers Joanne. Tu loue à combien la nuit? En ce qui concerne l'argent, il n'a jamais été important pour moi, je m'en servait que pour me nourrir ou dormir à l'abri les nuit de pluie. Je n'aurais qu'à travailler pour payer ma chambre. Et en ce qui concerne le sang, tu as sûrement raison, je vais devoir trouver. Ce n'est pas un problème. Mais sache que… j'aurais besoin d'un temps d'adaptation à une vie sur place, je ne suis pas quelqu'un qui ae pose, mais… pour toi, je ferais n'importe quoi pour te rendre heureuse. Je caresse sa main. Je n'étais pas très habile en amour, mais il faut une première fois à tout. Je ne savais juste pas comment lui dire qu'elle me plaisait et que j'avais envie de passer plus de temps avec elle que dans la rue ou en cavale. Je ne repartirai pas de si tôt. Je lui souris avec douceur.

Je sentais au fond de moi que quelque chose inquiétait Niklaus sans qu’il n'ose m’en parler.

Mais qui suis-je pour le forcer à parler ? Personne. Du moins je ne me sentais pas légitime de le faire, nous qui n’avions commencé à nous confier à l’autre qu’aujourd’hui...

Pour autant, nous n’étions pas des inconnus et entre nous tout était facile, enfin lorsque je dis facile, j’entends par là que dès que l’on s’est rencontré, au premier regard, j’ai su que je pouvais avoir une confiance aveugle en lui, même si je ne savais pas encore pourquoi. Je savais aussi qu’il n’était pas comme les autres de son espèce, qu’il était à part lui qui portait en lui quelque chose que je ne pouvais expliquer. Et si depuis que l’on s’est rencontré, nous sommes devenues deux personnes qui s’apprécient et parlent ensemble de choses importantes et sincères, ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai compris pourquoi j’avais ressentis ce que j’ai ressentis en le rencontrant. Lui qui venait de m’avouer qu’il était un vampire et qu’il avait tué un des siens pour se sauver, pour nous sauver. Il avait beau avoir tué un vampire qui voulait notre peau, et je ne suis pas une experte en vampire, mais je me doutais que tuer l’un des siens ne dût pas être bien vu, ce qui devait bien compliquer sa vie.

Sans pouvoir l’expliquer non plus, j’étais prête à l’aider, car lorsqu’il est question de tuer ou d’être tué, c’est une question de survie, les règles deviennent flous. Je ne pouvais que le soutenir lui qui m’avait sauvé la vie.

J’avais donc sans hésiter proposé de l’héberger à la maison sans même avoir prit le temps d’en discuter avec ma tante, j’en ferais mon affaire, car je sentais qu’il devait en être ainsi. Lorsqu’il me demandait combien la chambre lui coûterait, je lui souris prenant ma main dans la sienne. Tant de confiance en moi aujourd’hui, je lui souriais.

«Nous parlerons de cela plus tard.» Lui dis-je, car une question plus importante était en suspens, il devait se nourrir et je savais après sa confidence qu’il ne le faisait pas comme il le devrait inquiète, je devais remédier à ce problème peut-être, moi-même sans oser lui proposer cette possibilité. Ne sachant ni si c’était une bonne idée, ni si c’était possible. Je le regardais avec tendresse en l'écoutant se confier à ce sujet. L’on parlait pour la première fois de sujet fort, je le regardais inquiète.

«Il faut qu’on trouve un moyen pour que tu te nourrisses Niklaus, comment pourrais-tu faire en attendant ?»

Je le regardais d’un regard qui se voulait prêt à l’aider, sans savoir qu'il capterait mon idée, ni s’il la validerait.

Lorsqu’il se mit à caresser ma main, je frissonnais doucement.

«Je comprends que tu ais besoin d’un temps d’adaptation, tu pourras aller et venir comme bon te semble, nous te donnerons une clef.» Dis-je en souriant «Pour ce qui est du paiement de la chambre, je te dirais que pour moi tu nous dois rien, mais si tu as envie de contribuer à quelque chose, ou encore si tu désire vraiment nous donner de l’argent, suis ton coeur et fait comme tu le sens » Dis-je en souriant.

Je ne savais pas ce que l’avenir sous le même toit allait nous réserver, mais j’étais sereine et étrangement apaisé, c’est ainsi que je me dis que ma tante accepterait qu’on l’héberge en toute confiance.

Une question me brûlait les lèvres: qu'avait-il fait ? Qu'avions-nous fait pour mériter qu’un vampire veuille notre mort ?

C'était vraiment aimable qu'elle me propose l'une de ses chambres de son auberge et en plus. Elle me donne aucun tarif fixe, alors ça m'a donné une idée. Si ça peut me permettre d'être à ses côtés pour longtemps, moi je suis prêt à tout faire pour payer ma place ici, tant qu'elle et moi ce ne soit pas officiel, qu'on ne soit pas un couple, je dois faire ma part. Mais je ne lui ai pas encore dit qu'elle me plaît, pas officiellement en tout cas. C'était subtile, mais je ne sais pas si elle l'avait compris… je la regarde, assoiffé de sang. Avec cette chance detre capable de me retenir, de me contrôler. Alors que je bois rarement sur un humain, parce que j'ai cette valeur qui m'empêche de le faire sans leur accord ou leur désir que je le fasse et jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pas trouver la perle qui me laisserait faire. Je veux bien être hébergé ici, comme je n'ai.pas d'argent ou que très peu, alors que j'en ai.pas vraiment besoin dans ma.vie. je peux travailler pour toi en échange d'un toit la nuit. Je rougis bêtement et quand elle me parle de me nourrir et de ce que je peux faire en attendant, ce n'est pas simple. Mais.je lui dis la seule solution qu'il y avait à ce problème. Et bien… si je n'ai pas de poche de sang à ma disposition, le seul moyen serait que je me nourrisse sur un humain… mais je ne le fais jamais sans l'accord de celui ci. Et dans mon cas, jamais personne à voulu m'offrir son sang… je n'ai jamais pris de sang frais, tout chaud. Alors, si je n'ai pas accès à des poches de sang, je me nourri pas. Ça me rend faible et avec une sensation désagréable dans l'estomac. Je finirai bien par trouver quelque chose. Je termine mon thé que pour le goût. Je la regarde et je souris. Merci pour les clés, c'est gentil et, d'est ce soir je reste à l'auberge, merci encore Joanne… comme ça je ne serais pas loin de toi. Je viens poser ma main sur la sienne et je lui souris avec adoration.

Si certain fuient en connaissant la vrai nature de Niklaus et qui plus ai qu’il ait osé tuer certain de son espèce, moi j’étais sereine et tranquille posé là à ses coté. Mon regard plongé dans le sien, je captais bien que quelque chose ne collait pas avec les apparences de son visage si calme et si doux. Comme si quelque chose en lui bouillait sans qu’il ne le fasse transparaître, il avait une telle Poker Face, que ça m'inquiétait. Oh je ne vous parle pas d’une envie folle de fuir, mais plus une inquiétude profonde en moi concernant son état. J’étais terriblement inquiète pour lui. Car si je sais qu’un vampire ne peut mourir sans se nourrir de sang, je sais que le manque cruel de sang est néfaste et extrêmement douloureux pour un vampire. Niklaus ne voulait simplement pas m’inquiéter. Je lui tire mon chapeau, car si j’étais à sa place je ne sais pas si je serais capable de ne rien laisser apparaître tel qu’il le fais et si je lui caresse la mains, et si je suis à ce point proche physiquement de lui, je réalise alors que je suis très certainement en train de le torturer… Alors délicatement je viens rentier ma main de la sienne. «Pour ce qui est de ton offre de travailler pour nous, tu proposerais quoi ? D’être commis à la boutique ?.» Dis-je souriant pour tenter une touche d’humour, et tenter de me détendre. «Où plutôt de la main d’œuvre à la maison ? Ou tout autre chose ? Je comprends ton désir d’apporter ton aide, alors n’hésite pas à me proposer tes idées ou envies.» à ce dernier mots prononcer mon bas-ventre vient violemment se contracter laissant apparaître sur mon visage un regard surpris. Car surpris je l’étais par la réaction de mon être qui jusqu’à aujourd’hui n’avait point réagis ainsi en la présente de mon beau et attentionné vampire. Je le regardais les joues totalement rougies. «Je te laisse réfléchir à la question, car un fait important me brûle les lèvre et m’inquiète..» Je le regarde alors avec douceur sans ose accentuer sa souffrance en le touchant. «J’entends ce que tu me dis sur ton besoin de sang et tout à coup je me sens sotte Niklaus.» je le regarde avec douceur «Toi tu souffres le martyr et moi Je te torture en étant à tes à mes cotés, à te toucher la main. Je n’avais pas réalisé tout ça en pauvre humaine que je suis.» Je rougis «C’est pour ça que j’ai retiré ma main et non pour une tout autre raison.» Dis-je rougissant de plus belle, comme si c’était possible. «Et puis, sentir mon sang pulser dans mes veines, toi qui ne t’es pas nourri depuis si longtemps. Je suis en train de te torturer n’est ce pas ?» Le regardant inquiète de son état de santé «Veux-tu que je m’éloigne de toi ? En même temps tu dois sentir l’odeur du sang partout, mon pauvre Niklaus.» Chuchotais-je.
C’est alors qu’il me confirme l’atroce souffrance de se retrouver sans pouvoir se nourrir d’une seule goutte de sang et ma gorge se sert. «J’aimerais tellement faire quelque chose pour toi et la seule chose qui me vient à l’esprit je ne sais si c’est une bonne ou une mauvaise chose, je n’ai pas l’esprit claire je t’avouerais.» Mon cœur tambourine dans ma poitrine inquiet du bien être de cet être que beaucoup détesteraient. J’étais totalement troublée par lui et tout ce qu’il représentait, tout ce qui émanait de lui, mes joues rougissantes. Je tentais alors de reprendre mes esprits en prenant le fond de thé qu’il me restait dans ma tasse. Et si en l’entendant parler de chose et d’autre concernant son hébergement dans la maison familiale mon rythme cardiaque s’apaisait. L’entendre me dire qu’ainsi il ne serait pas loin de moi, ravivait mon rythme cardiaque, donnant même un raté à mon cœur. Lui qui pose sa main sur la mienne et me sourit comme il le fait je comprends, que je ne suis pas la seule à sentir qu’il y a quelque chose entre nous. Désirant m’en assurer, je lâche le morceau « Niklaus, suis-je la seule à ressentir qu’il y a quelque sentiment entre nous ?.» Mon coeur battant à tout rompre dans ma poitrine à m’en faire mal…. Je restais là mon regard dans le sien en attente de réponse...

Je la sentais nerveuse face à la situation. peut être que j'aurais dû ne pas parler de mon mal être inconfortable de ma soif. La dernière fois que j'ai pris du sang, c'est il y a presqu'un mois. Mais je sais tellement me contrôler que je peux rester à côté d'un humain sans l'attaquer. C'est dans ces moments-là que j'aurais aimé être un humain et pouvoir être auprès d'une humaine de façon si simple. J'ai une heureuse chance d'avoir une humaine qui n'a pas peur du vampire que je suis. Tout simplement. Parce que je ne lui ai jamais fait de mal et que je suis une sorte de protecteur pour elle. C'est grâce à moi si elle n'est pas morte aujourd'hui. Alors, avoir soif et être à ses côtés ne me dérange pas. Je pourrais ne plus jamais me nourrir et je serais heureux à ses côtés. Mais je n'ai pas le droit de lui demander son sang, ça ne se fait pas. La connaissant, elle me le donnerait par amour, même si elle ne voudrait pas le faire. Elle le ferait, parce qu'elle me voit souffrant de la soif. Il faut que la décision vienne d'elle, pas de moi et si elle ne me le propose pas ou elle est hésitante, c'est qu'elle en a peur. Je pose ma tasse vide sur la table. Je la regarde. et bien, je ferai tout ce que tu as besoin. Comme, homme à tout faire. Concierge. Je prends tout. Je la regarde. J'étais resté silencieux jusqu'à ce qu'elle cesse de parler. Jusqu'à ce que je repose ma main sur la sienne. Soit je n'arrive pas à la comprendre, soit je lui fait hésiter ce qu'elle cherche à me dire, comme elle n'a pas l'esprit très clair. Par la suite, je comprends qu'elle semble ressentir quelque chose de fort pour moi, tout comme moi je désir l'avoir dans ma vie depuis tant d'année, depuis presque le début. C'est pourquoi je ne restais pas en ville après l'avoir rencontré. Je ne pouvais pas, par peur qu'elle découvre ce que j'étais et qu'elle me fuit. J'ai préféré rester silencieux et pouvoir profiter de sa présence chaque fois qu'il m'en était possible. Et aujourd'hui,  ce n'est plus pareil, elle sait qui je suis vraiment. Je peux enfin me libérer et c'est une chance qu'elle me parle de sentiments, alors c'est le bon moment. Je rougis, cette chance que j'ai en tant que vampire de pouvoir rougir. Je souris doucement. Non tu n'es pas la seule… je n'ai jamais osé aborder le sujet, à cause de ma race. Les humains… n'aiment pas trop les vampires, mais tu n'as pas peur de moi, alors, oui j'ai des sentiments fort pour toi… Je caresse sa main, que je lâche par la suite. Je me lève, il serait temps que je sorte d'ici. Ce n'est pas parce que je ne veux plus être là, mais… je dois sortir quelques minutes… ça va être difficile le temps que je puisse me procurer du sang pour me nourrir. Je viens caresser sa joue et lui offre un sourire désolé. Je reviens des que je me sens mieux, peut etre que demain… j'aurais repris mon souffle de vie. Je m'apprête à m'en aller. Mon coeur battant, jai peur de deraper pour la premiere fois et lui faire du mal. Je dois donc quitter l'endroit pour me calmer

Je vois dans le regard de mon vampire qu’il n’est pas tranquille, comme si des milliers de choses lui passaient par l’esprit. Je ne le sens ni tranquille ni apaisé. Ressent-il quelque chose que je ne suis pas apte à sentir? Ou est ce moi le problème ? Comprend-il l'effet qu’il me fait? Ou devrais-je lui dire avec des mots? Tant de questions se bousculaient dans ma tête. Peut-être que je m’y prenais mal, après tout je n’avais pas vraiment eu d’homme dans ma vie et encore moi quelqu’un qui compte pour moi, comme lui compte pour moi. Après tout, ne lui ayant, à aucun moment, dit que je tenais à lui, ni l’effet qu’il provoque en moi, comment pourrait-il le savoir. Je veux dire, je suis la première à dire que je ne peux pas lire dans la tête des gens, sûrement que Niklaus est comme moi. Je me fixe sur son regard attendant sa réponse au sujet du travail, et je frissonne, sous l’effet de son regard.
L’entendre vouloir se plier en quatre pour moi me fait sourire. De ma vie d'humain, c’est la première fois que je vois un homme vouloir autant se plier en quatre pour moi, sans aucune arrière pensée, ou attente. Peu sont ceux qui désirent sincèrement agir sans attendre de contrepartie. La duperie, ou le désir de duperie transparaît dans les auras, et dans la sienne, je ne perçois que de la bienveillance. Enfin lorsque je dis "que" je mens puisque je ressens d’autre chose, mais aucunement dangereux pour ma personnes, bien au contraire. Pour autant, si l’aura peut nous renseigner sur la nature et sur le caractère des intentions, de l’être surnaturel en question. En connaître la nature nous est impossible. Pour être fixé, une discussion à cœur ouvert sera nécessaire. J’étais confiante en sachant que l’aura aurait pris une autre couleur si tel était le cas, mais j’étais confiante.

Je me lançais donc, dans mon aveu de sentiment, ressentant le besoin de savoir ce qu’il en était pour lui. Savoir si nous partagions les mêmes sentiments. Ou si mon esprit se jouait de moi. L’entendre prononcer sa réponse fit sauter un battement à mon cœur, Lui qui m’avouais avoir des sentiments forts, provoquant ainsi la montée de rose à mes joue, accompagné de quelques bouffées de chaleur. je rougis tout en souriant. Je n’étais donc pas folle, et mon esprit ne m’avait pas dupé. Le sentant caresser ma main je rougis davantage, sachant désormais que nos attentes envers l’un et l’autre était bien plus qu'amicale.

Se rendait-il compte de tout ce qu’il déclenche en moi? C’est si fort, que je ne sais pas l'expliquer. Il déclenche un tourbillon d'émotions positives en moi. Il me fait éprouvé des choses jusque là, non ressenti ou du moins clairement pas de sa manière à lui, ni même avec autant de puissance. Je le regarde et je me perd dans ses yeux. Ses yeux dont je rêve la nuit m'observent, sans aucune envie de me faire du mal, bien au contraire. Ce que je perçois dans son regard de mes rêve c’est ce besoin de me protéger entremêler à autre chose, que je reconnais parfaitement, même si pendant longtemps, je n’ai pas voulu y croire. Je n’ai pas voulu y croire, parce que je ne me croyais pas destinée à ce qu’un être ressente de telles choses pour moi.
Et… Si longtemps, je n’ai pas voulu y croire, c’est aussi parce que je me suis cru maudite… Et à dire la vérité je le crois toujours en ce qui concerne ma mort et ce talisman qui me protégé de celle que je suis vraiment. Mais je ne me sens plus maudite en amour. Bien au contraire.
Nous sommes simplement tels deux divergeant, tombés amoureux de quelqu’un qui n’est pas de notre nature. Comment réagira ma lignée en l’apprenant, je n’en avais aucune idée, et sur le moment cela n’avait aucune importance.
Mes divagations furent écourtées lorsque Niklaus me ramène à la réalité en se levant après m’avoir lâché la main. Un peu en panique, je le regarde, ne comprenant pas vraiment la raison.
La raison, il ne tardait pas à me la donner, sa soif de sang, je le regardais alors avec douceur, me levant à mon tour, sans pouvoir m’empêcher de venir caresser sa joue. Le sentant faire, je sourit à cette étrange connexion qui nous a fait agir unis dans notre geste.

Je m'apprête à ouvrir la bouche lorsqu’il ajoute le temps qu’il pense être absent, et s’il s'apprête à partir de la boutique se dirigeant vers les escalier, je le rattrape la main pour doucement le retenir, avant de venir lui susurrer mon idée à son oreille, à l’abris des oreilles indiscrète.

«Niklaus, je n’aurais pas dû tourner autour du pot depuis tout à l’heure, au sujet de ce qui serait ou ne serait pas une bonne idée. Pour être plus claire, je me propose d’être celle qui t’offre son sang, je ne sais juste pas si c’est possible, car je ne veux pas te mettre en danger, étant sorcière. Je ne savais pas si c’est un souci pour toi.» Je recule doucement pour lui offrir un sourire bienveillant. Me rapprochant de son oreille, j'ajoute. «Si tu acceptes, si tu me confirme que tu en a envie, tout ce que je te demande c’est de quitter ensemble la boutique pour un endroit à l'abri des regards indiscrets. Car ici surnaturel et simple humain, aurait pu, ou pourrait vouloir venir s’offrir un bonne tasse de thé, accompagné d’une douceur, tout en lisant pourquoi pas un livre. Si tu acceptes de me suivre, nous irons à la maison familiale où tu seras hébergée, tout le temps que tu désireras, et j’en profiterais pour te montrer ta chambre.» Sourire en coin, le cœur tambourinant dans ma poitrine, le souffle court d’avoir dit autant de mots sans avoir repris mon souffle, en chuchotant qui plus est, je le regarde avec douceur. Je serre alors, doucement sa main entre mes doigts avant de lui sourire à nouveau, les yeux dans les yeux, attendant sa réponse

Je finis par comprendre tout ce suspens de paroles qui venait d'elle. Elle veut m'offrir son sang, j'avoue que je n'en savais pas plus qu'elle la dessus, alors que je n'avais jamais pris de sang chaud de route ma vie. J'ai quand même plus de 50 ans de vie. Je la regarde envieux de sa proposition. Ce serait un honneur d'accepter, parce que pour un vampire se faire offrir du sang de cette façon veut tout dire. Elle s'offre en tant que ma source. Mais j'en abuserais pas évidemment. Tu sais, ce serait un honneur d'accepter, mais j'avoue… n'avoir jamais fait ça avant, mais je ne crois pas que ce soit dangereux. Tu es humaine après tout. Je la regarde se reculer et ensuite me sourire et puis se rapprocher de mon oreille. Je frémis à ses paroles. Et bien oui, je veux bien que tu me donnes ton sang, mais j'avoue que c'est nouveau pour moi et que je suis un peu mal à l'aise à cette idée d'accepter, surtout parce que j'ai peur de te faire mal, parce que, même si j'en ai jamais pris sur un humain, je sais que ça peut être douloureux. Je souris doucement, je la regarde et je la suis, l'attendant à l'extérieur, le temps qu'elle soit prête à se rendre chez elle. Je suis nerveux à cette idée de lui prendre son sang, mais heureux de l'avoir retrouvé.

FIN DE SCENE.