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Les papiers rouges

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Lun 18 Avr 2022 - 8:27
Combien de temps suffit à une catastrophe pour se produire ? Combien de secondes sont nécessaires pour que le destin nous attrape de sa main crochue et change notre voie ? Souvent la vie paraît tracée, on prévoit son activité du soir, ses vacances d’été, comme si le futur nous était dû. Pourtant, un très petit instant, un cahot sur la route, suffit pour tout bousculer. Le monde se renverse.

Ce soir-là, Eiril était seule chez elle avec ses deux jeunes garçons. Vingt-deux heures passées, les enfants dormaient paisiblement dans la chambre qu’ils partageaient à l’étage et la maison était des plus silencieuses. Pas un bruissement du vent dans les arbres, pas un cri animal aux alentours, pas un craquement de feu dans la cheminée, ne venait perturber la paix mortelle des lieux. Eiril n’avait jamais vraiment aimé le silence, l’impression de solitude l'angoissait, comme si elle était la seule chose encore en vie dans un cosmos infiniment vide.

Heureusement, des générations d’humains et surnaturels avant elle et les prouesses de l’informatique avait mis au point les casques bluetooth. Il n’y avait pas de plus parfait petit bijou de technologie. Certes, ils vallaient leur pesant d’or, mais quelle joie de pouvoir écouter de la musique tout en se promenant librement dans la maison ! Pas un fil, insolent pour vous gâcher le plaisir du mouvement.

Eril avait profité que les garçons soient sagement endormis pour peindre. Seule dans l’atelier qu’elle s’était aménagée dans l’ancienne véranda, elle avait installé son chevalet et ses peintures à l’huile pour sa session du soir. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas retrouvée devant une toile vierge, dernièrement elle avait plutôt peint les murs de la maison qu’elle louait. Et quel travail !

Après quelques étirements de circonstance, elle avait commencé à tracer les lignes irrégulières d'un lac gelé au crayon de bois. Absorbée par sa musique, les yeux rivés sur son dessin, elle n'entendit pas les bruits des petits pieds nus qui frappent les marches de l'escalier. Eiril n'avait pas particulièrement de processus créatif, elle n'avait pas besoin de se créer une bulle pour être productive. Mais ce soir elle avait décidé d'isoler ses sens du reste de la maison. Alors, la demie nymphe n'entendit pas non plus le placard de la cuisine s'ouvrir, pas plus qu'elle ne perçut les exercices d'équilibriste qui se déroulaient sur son évier.
Ce qui l'interpella fut un cri. Un bruit de bris de verre. Et des pleurs.

Combien de temps faut-il alors pour éviter que la catastrophe ne s'intensifie ? Combien de temps avant le point de non retour ?

Eiril courut en direction des bruits qui l'avait fait sortir de sa torpeur, en faisant tomber son casque autour de son cou. Dans la cuisine, le chaos était total. Il y avait les plats sales du dîner que la mère de famille n'avait pas eu le courage de lavés, bien sûr, mais il y avait aussi des débris de verre sur le sol et Gunnar, le pied dans l'évier, qui hurlait.

-Ne bouge pas, j'arrive ! cria-t-elle à l'enfant.

Eiril enfila à toute vitesse des chaussures pour traverser la mare de verre coupant qui la séparait de son fils. Dès qu'elle l'eut rejoint, le garçon sauta dans ses bras. Un jet de sang suivit le mouvement de son pied droit.

- Je voulais de l'eau, pleura l'enfant.

Alors dans la nuit, il avait préféré escalader l'évier pour chercher un verre seul dans le placard du haut, plutôt que de demander. Son pied avait du rencontrer l'un de couteau qui était resté dans l'évier. Et le drame était arrivé.

La demie nymphe sentit au contact de la peau de son fils sa blessure. Elle aurait pu le guérir, c'était l'un des nombreux avantages de sa génétique, mais à cet instant, devant son propre fils, elle ne savait plus rien faire.
L'angoisse n'était pas bonne conseillère.

L'enfant continuait de pleurer tandis que son sang se répandait sur le sol. Eiril y appliqua un tissu propre pour arrêter le saignement. Ils devaient aller aux urgences, la coupure semblait profonde.

La mère posa enfant blessé sur une chaise en lui ordonnant de tenir le tissu contre son pied. Il n'était plus temps de trouver la babysitter pour garder le plus jeune, Eiril partit le réveiller.

Il y eut encore un peu de sang dans la voiture. Un peu dans l'allée et sur le trottoir des urgences. Et ce ne fut que quand elle passa la porte de l'hôpital, son fils blessé dans les bras, l'autre à ses côtés, qu'elle se rendit compte qu'il n'avait pas encore leur papiers d'identité.
Eiril I. Hróaldrsdóttir
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Dim 29 Mai 2022 - 23:02
Les papiers rouges
Lorsque l'on travaille à l'hôpital il faut savoir que l'on va forcément faire les gardes de nuit et cela ne me dérangeait pas parce que je n'avais personne qui m'attendait dans mon appartement. J'aimais aider et par conséquent cela ne me dérangeait jamais de faire une nuit de plus ou une journée de plus ! Je trouvais aussi que travailler la nuit était bien plus tranquille que la journée parce qu'il y a moins de remue-ménage et moins d'urgences sauf lors de nuits particulières comme à Noël ou au premier de l'an où l'on voit souvent les coupures et beaucoup de blessures. Ce n'est pas comme si je fêtais les fêtes de fin d'année enfin je n'ai pas encore prit cette habitude humaine alors remplacer mes collègues ne me dérangeaient pas.

Actuellement je ne faisais pas de remplacement je travaillais parce que c'était mon horaire et pour une fois je n'étais pas dans l'aile des surnaturels, mais du côté humain, ce qui me changeait dans mes habitudes ! Je n'étais pas habituée à travailler de ce côté, cela m'arrivait par moments et selon moi c'était intéressant de pouvoir se remettre en question et d'apprendre de nouvelles choses, de nouvelles techniques parce que même si j'ai un protégé c'est aussi mon devoir d'aider les humains en tant qu'ange ! Et je prends aussi mon métier très à coeur parce que j'aime ce que je fais ! Les urgences sont plutôt calmes à cette heure, mais je sais qu'il peut très bien arriver une grosse vague de personnes à soigner, cela dépend des nuits finalement ! Je venais de terminer avec un patient à qui j'avais donné des médicaments pour le mal de tête parce qu'il n'y avait rien de plus de caché derrière. Il venait de partir lorsque je vois une dame arriver avec deux enfants dont l'un qui ne semble pas aller très bien, je me précipite aussitôt vers elle !

-Bonsoir, que lui est-il arrivé ?

Il le fallait pour que je puisse l'aider au mieux puis je vois son pied dans un bandage rempli de sang.

-Venez avec moi !

Je lui fais signe de venir vers une salle où je pourrais faire mon travail correctement.

-Posez le petit sur la table d'auscultation !

Je mets des gants et je prépare des bandages, on ne sait jamais !


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Mer 1 Juin 2022 - 19:55
Ce fut quand une infirmière s’approcha d’elle, qu’Eiril se rendit compte à quel point emmener son fils à l'hôpital avait été une mauvaise idée. Une mauvaise idée, parce qu’aucun d’eux n’avait encore de papiers d’identité ; parce que maintenant qu’elle reprenait ses esprits elle serait sûrement capable de soigner son fils elle-même ; parce qu’ils n’étaient pas humains. Maintenant qu’elle avait posé des pieds dans le hall d'entrée, tant de choses pouvaient mal tourner.

Elle avait appris très tôt qu’il valait mieux ne pas faire de vague parmi les humains. Les nymphes lui avait fait comprendre en déménageant en Trondeglad. Les nains, eux, lui avaient toujours répété que rien de bien n’existait en dehors de leur communauté. Pourtant, elle n’avait eu de cesse de se mélanger, jusqu’à ce que les réflexes humains deviennent les siens.

- Il s’est coupé avec un couteau dans l’évier, expliqua la mère en formant ses mots à toute vitesse. Il est monté sur le plan de travail de la cuisine… Je pensais qu’il dormait.

La voix d’Eiril s’était fait plaintive maintenant qu’elle s’accusait de la blessure de son enfant. Lorsqu’elle le posa sur la table d'oscultation, Gunnar se remit à pleurer en tendant ses bras en direction de sa mère.

- Je suis là, ne t’inquiète pas, lui dit-elle avec un calme soudain. On va laisser l’infirmière regarder, d’accord ?

L’enfant continua de chouiner mais ses pleurs furent moins vifs. Eiril posa une main rassurante sur ses long cheveux roux. A son contact, la demie-nymphe sentit le cœur de son enfant pulser dans sa poitrine. En se concentrant elle pouvait ressentir sa blessure, peut-être même la soigner. Mais elle n’en fit rien, une blessure qui se guérit seule dans un hôpital aurait au mieux été un miracle, au pire une bonne façon de révéler au monde entier l'existence des êtres surnaturels.

Pour la première fois depuis son arrivée, Eiril fit attention à l’infirmière qui les avait pris en charge. Elle jeta un coup d’oeil vers le badge que la jeune femme portait sur la poitrine. Elle s'appelait Clara Hensen.
- Ça va aller ? lui demanda-t-elle.
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Mar 28 Juin 2022 - 1:34
Les papiers rouges
Ce n'est pas la première fois que je vois ce type de blessure, c'est même assez courant je dirais de voir des coupures, profondes ou non par ailleurs parce qu'il y a souvent des fautes d'inattention... Ce petit garçon semblait lui aussi avoir fait des siennes et maintenant il fallait réparer. J'avais appris depuis deux ans que je suis chez les humains qu'il était facile de se faire mal avec un rien et qu'il fallait assez vite soigner si on ne voulait pas que la blessure devienne plus importante. Ayant l'habitude de ce genre de cas, je me dépêche de rassurer la mère de famille parce que j'avais vu à quel point cela pouvait être très effrayant pour elles, je ne parle pas d'elle spécialement, mais des autres mères...

-Je vois... Ne vous inquiétez pas, je vais bien m'occuper de lui !

Je regarde le petit garçon, prend une chaise et m'assois pour mieux regarder sa blessure. Je tente une approche comme j'ai pu le voir chez mes collègues.

-Comment tu t'appelles ?

En attendant sa réponse ou celle de sa mère, je commence à désinfecter la plaie pour mieux voir les dégâts subis.

-N'hésites pas à me le dire si je te fais mal ou si cela pique un peu trop d'accord ?

J'applique soigneusement en tapotant sa plaie doucement pour mieux enlever le sang et désinfecter puis jette le tout avant d'appliquer une compresse stérile et de la bander pour éviter qu'il ne perde plus de sang que nécessaire puis je m'adresse à la mère présente.

-Il a une belle blessure, très ouverte, mais je vais recoudre et il ira beaucoup mieux !

Je fais un sourire réconfortant avant de préparer le matériel.





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Lun 4 Juil 2022 - 0:22
Pendant tout le temps où Gunnar se fit soigné, Eiril n'ouvrit pas la bouche - sauf pour donner quelque parole d'encouragement à son enfant -. Il répondit lui même aux questions de l'infirmière. L'angoisse était montée dans la poitrine d'Eiril et l'empêcher de formuler une quelconque phrase qui ne l'aurait pas trahi. Eiril se mordait les lèvres à chaque gémissement de son enfant et par son contacte elle sentait ses propres muscles se contracter à chaque fois qu'il souffrait.

Elle aurait pu le soigner ci rapidement maintenant que ses eprits était revenue. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait perdue ses réflexes de nymphe mais maintenant il était trop tard pour revenir en arrière.

Eiril ne dit toujours pas un seul mot tandis que l'infirmière sortait de quoi recoudre le pied de Gunnar. Devrait-il revenir à l'hopital ? Elle voyait déjà cette possibilité comme une épé de Damoclès au dessus de la tête de son fils : une fois rentrée elle aurait le faire cicatriser rapidement, mais s'ils devaient repasser pour plus d'examen, devra-t-elle le laisser souffrir inutilement ?

Par reflèxe elle commença dejà à resouder les tissus invisibles à l'oeil nu. Elle espérait que l'infirmière n'y verrait que du feu. Laisser son enfant dans une telle souffrance était un suplice trop grand. Alors elle continua d'utiliser ses dons de nymphes pour soulager la douleur du garçon, en espérant que son actions passerait innaperçue.

Elle ne souhaitait qu'une chose : disparaitre le plus rapidement possible de cet hopital.
Quand l'infirmière posa ses outils, Eiril eut un sourire forcé, avant d'embasser le front de so enfant.

- Tout se passe bien ?
Une mère normale aurait demander s'il ne souffrait pas trop, combien de temps sa blessure mettrait à disparaitre ou encore s'il allait garder une cicatrise, mais pas Eiril. Non, elle de demanda pas tout ça, car elle avait déjà les réponses à ces questions.
Eiril I. Hróaldrsdóttir
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Mar 26 Juil 2022 - 23:37
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C'est toujours compliqué de soigner les enfants parce que ce ne sont pas des adultes et qu'ils tiennent moins bien en place. Il faut être encore plus prudent et redoubler de soins pour que l'enfant se sente à l'aise et qu'il souffre le moins possible. On voyait beaucoup d'enfants à l'hôpital et s'il faut gérer les enfants, il faut aussi le faire avec les parents en général, ce qui est différent ce soir parce que la maman en question ne pose absolument pas de questions ou ne semble pas si effrayée que cela. Je n'ai pas le temps d'y faire très attention, mais le silence semble régner un peu et lorsque je n'entends pas les cris des parents, je me dis que c'est très étrange. C'est peut-être malsain de ma part de penser comme cela, mais lorsque cela sort de l'ordinaire je sais le remarquer. Elle l'encourage et je souris un petit peu.

-C'est très bien, tu es très courageux !

C'est mon travail aussi d'encourager l'enfant qui se montre très courageux. Je regarde la mère alors qu'elle me demande si tout se passe bien. Au moins elle ne panique pas et je n'ai pas à la rassurer. Elle parle peu, et cela m'intrigue beaucoup.

-Oui, très bien même. Sa blessure guérira assez vite.

Je prend le fil et l'aiguille et commence à recoudre, mais je m'arrête un instant parce que quelque chose me paraît bizarre. Certains tissus semblent être cicatrisés... Peut-être que le fait d'être un ange me permettait de mieux voir les choses étranges ou surnaturelles vu que mon super pouvoir c'est de guérir les personnes... Je ne dis rien cependant pour ne pas troubler la mère parce que je ne comptais pas lui parler de surnaturel si je n'étais pas sûre qu'elle en fasse partie ou que ce ne soit pas elle. Je me remets à recoudre, le plus doucement possible pour ne pas lui faire mal.

-Continue à être aussi sage et tu auras le droit à une surprise.

Je souris, tentant de cacher ce que j'avais pu voir ou ressentir alors que je termine de le recoudre.


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Lun 1 Aoû 2022 - 23:28
Eiril sentit une dernière fois l'aiguille de l'infirmière se planter dans le pied de Gunnar. La mère serra les dents tant elle sentait la même piqûre que celle qui se diffusait dans le pied de son fils magré l'anesthésiant. Alors qu'elle se concentrait pour soigner les plaies intérieures, elle ne réagit à ce qui l'entourait. Le plus jeune de ses fils s'était mis à pleurer. L'enfant n'avait pas quarante ans - enfin il n'en avait pas quatre en age humain - mais il comprenait déjà très bien qu'ils n'était pas normal que toute la petite famille se retrouve hors de la maison si tard.

Seulement quand l'enfant se fit plus bruyant elle lâcha le crâne de l'ainé pour prendre le second dans ses bras. Gunnar eut un petit cri dès qu'il perdit le contact gérisseur de sa mère.
- Ca va aller, dit-elle sans savoir si elle parlait à l'ainé, au benjamin ou mêmeà elle-même.

L'infirmière sembla donner les derniers soins nécessaires. Un pansement avait été posé sur le pied du garçon, maintent propre et recousu. Gunnar sécha ses dernières larmes du revers de sa manche et replaça ses long cheveux roux, décoiffés par sa mère, derrière ses oreilles. Le chagrin était passé maintenant que plus personne ne touchait à sa blessure.

Eiril écouta d'une oreille distraite les consignes de l'infirmière pour une bonne cicatrisation de l'enfant, tout en berçant le deuxième dans ses bras. Elle redoutait le moment où elle devrait passer à l'accueil... sans les papiers d'identité promis par son frère et qui n'étaient pas encore arrivés. C'était une étrange que d'être clandestins dans son propre pays - enfin les enfants étaient tehcniquement suédois. La mère de famille avait réfléchi à une stratégie... elle espérait que le personels de l'accueil ne serait : d'une, pas très nomreux, de deux, sensible à son charme naturel.

Quand elle eut l'impression que l'infirmière avait fini son travail, Eiril demanda après l'avoir remerciée, et avec certainemnt trop d'empressement.
- On retourne à l'accueil, maintenant c'est ça ?

Eiril était bien trop anxieuse pour voir que son comportement était anormal aux yeux du personnel hospitalier. Elle aurait de la chance si on ne la soupsonnait pas l'enlèvement d'enfants, eux qui avaient un accet suèdois qu'elle n'avait pas.
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Mer 17 Aoû 2022 - 19:58
Les papiers rouges
Je termine de recoudre, il ne reste plus beaucoup à faire et l'enfant est plutôt sage et cela, cela reste très étrange parce que les enfants s'agitent toujours malgré l'anesthésie. Cela me permettait d'être concentrée sur l'enfant, mais cela restait étrange... Je savais que si je commençais à poser des questions, la maman s'en irait avec ses enfants et son fils ne pourrait pas se faire enlever les fils dans plusieurs jours. Je ne voulais pas qu'elle se méfie de l'hôpital !

Et alors que ce n'est pas l'aîné que j'aurais cru entendre pleurer, c'est le plus jeune qui le fait, et heureusement pour son frère j'avais presque terminé. Et ce que je trouvais étrange c'est lorsqu'elle a lâché le contact avec son fils aîné qu'il s'est mit à pleurer. Je fais le pansement pour terminer.

-Dès demain tu pourra recommencer à faire des petites escapades, mais pas trop le temps que cela cicatrise ! Et comme tu as été sage et courageux, tu as le droit à une sucette ! Je t'aurais bien donné une glace, mais malheureusement on en a pas.

Je me retourne pour enlever mes gants et ouvrir le tiroir pour prendre une sucette que je lui donne. C'était le protocole pour les enfants, et je trouvais cela mignon. Je finis par regarder la mère qui me pose une question.

-Oui je vous y emmène !

J'aide le petit garçon à descendre de la table pour lui permettre d'être au sol pour aller jusqu'à l'accueil où... il n'y a plus aucune secrétaire.

-Je vais m'en occuper, je vais juste prendre vos papiers pour en faire des photocopies pour les secrétaires quand elles reviendront.



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Dim 28 Aoû 2022 - 11:47
Le trajet jusqu’à l’accueil de l’hôpital avait mis Eiril dans tous ses états. Des sentiments contraires se bousculaient dans sa tête : elle voulait quittez cet hôpital au plus tôt pour ne plus jamais y revenir tout en redoutant le moment du départ. Une boule lui serrait la gorge et lui vrillait l’estomac, alors qu’elle étoffait son plan dans sa tête.

Cela faisait des années qu’elle n’avait pas fait ça. Et si, elle avait oublié comment faire ? Et si, ça ne fonctionnait pas ? Alors il serait peut-être tous perdus. Le monde de ceux qu’on appelait surnaturels n’était une parfaite harmonie que les humains aimaient s’imaginer dans des livres. Aucun ministère ne viendrait à sa rescousse si la vraie nature de ses enfants ou la sienne était découverte. C’était la révolution qu’elle ne voulait pas causer.

En arrivant devant le comptoir de l’accueil, Gunnar dans ses bras et Hagen qui marchait à côté, Eiril constata qu’il était vide. Personne. Peut-être était-ce sa chance ? Peut-être qu’on ne lui demanderait rien et qu’elle pourrait se sauver sans jamais donner son identité ?
Puis l’infirmière Clara se retourna tout sourire vers elle et lui annonça qu’elle la prendrait elle-même en charge l’admission de son fils, en l’absence de ses collèges. Dommage.

L’infirmière tendit une main vorace et menaçante vers Eiril pour récupérer les « papiers » qu’elle n’avait pas. C’était le moment d’agir… maintenant ou jamais. Le demie nymphe détestait le faire. Mais... aux grands maux les grands remèdes…

En un instant, les yeux d’Eiril s’éclaircirent. Ses cheveux prirent une teinte dorée. Ses dents semblèrent plus blanches. Elle rayonnait. Son aura irradiait la pièce. Inger avait définitivement disparue pour ne laissait place qu’à Eiril.
La demie nymphe, qui à cet instant le paraissait toute entière, eu un sourire des plus charmant, tandis que sa lumière – elle l’espérait – aveuglait l’infirmière.

- Vous êtes infirmière, n’est-ce pas ? demanda-t-elle d’une voix suave. C’est fou… j’aurai pourtant juré que vous étiez cardiologue.
Eiril laissa une pause, pour laisser le temps à son interlocutrice de se poser la question sur le sens de ses propos.
- Car auprès de vous, mon cœur palpite. C’en est à craindre la myopéricardite, finit-elle dans un rire léger.

Un sourire joyeux ne quittait pas ses lèvres.
Son esprit était aux abois. Eiril cherchait dans le visage de l’infirmière une trace de sa réceptivité aux charmes nymphiques. Indépendamment de leur genre et de leurs préférences, les humains étaient tous soumis à la volonté de son espèce. C’était ainsi depuis des millénaires, c’était leur moyen de survie.
Alors Eiril faisait ce qu’elle savait faire. Elle fit semblant de chercher dans ses poches.

- Oups… dit-elle finalement. J’ai oublié nos affaires à la maison. Ca ne pose pas de problème que je revienne demain vous les donner ?

Et son aura toujours irradiait, le monde semblait plus beau, tandis qu’à l’intérieur l’âme d’Eiril se fanait de dégout.
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Mar 27 Sep 2022 - 23:55
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Puisque la secrétaire n'était pas là et je pouvais comprendre vu l'heure qu'il était, je pouvais bien me charger des papiers parce qu'on me l'avait déjà montré même si en général elle aurait pu revenir demain pour les faire. Je préférais le faire maintenant pour qu'elle n'ait pas à revenir étant donné qu'elle a des enfants et sûrement autre chose à faire que de revenir à l'hôpital pour donner des papiers. Je sais aussi que beaucoup de personnes n'aiment pas l'adminstratif alors si je peux éviter tous ces désagréments, je le fais sans hésiter !

Seulement je suis assez surprise lorsque la carnation de ses yeux est passé du brun au bleu, ses cheveux plus blonds que ce qu'ils étaient et je reconnaissais là de la magie. Peu de personnes avaient cette aura et je pense que j'avais deviné ce qu'elle était, je les ai vu naître et apparaître dans le monde... Toutefois je sors de ma contemplation pour lui poser une seule question. On dirait bien qu'être un ange aide à résister.

-Qu'est ce que vous faites ?

Je ne comprend pas ce qu'elle essaie de faire alors que mes sourcils se froncent, cherchant à comprendre ce qu'elle veut faire.

-Vous n'avez pas de papiers c'est cela ?

J'avais compris qu'elle voulait partir et si elle partait elle ne reviendrait jamais, je ne savais donc pas quoi faire à cet instant, enfin j'attendais déjà sa réponse.



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Mar 4 Oct 2022 - 10:44
Eiril connaissait son pouvoir, elle avait une entière confiance en ses capacités. Elle les avait utilisées pendant des siècles, parmi la communauté nymphique d’abord, puis plus récemment dans ses années les plus sombres. Enfant et adolescente, elle avait pris plaisir à séduire son auditoire. Ce n’était qu’à la fin des années soixante-dix, quand le glas avait sonné sur son aveuglement qu’elle s’était rendu compte qu’un tel pouvoir était malsain. Pour elle bien plus encore que pour les autres.

Alors, depuis, elle l’avait de moins en moins utilisé. Elle avait levé le voile opaque de ses désirs, elle avait compris son addiction pour aller mieux. Mais jamais elle avait oublié ses capacités séductrices, et comme ce jour, elle se permettait d’utiliser son don de naissance quand c’était réellement nécessaire. Personne n’ était jamais insensible… sauf peut-être…

Eiril recula d’un pas. Pourquoi sa tentative n’avait pas fonctionnée. Se pourrait-ce qu’elle ait affaire à une autre nymphe.
- Qu’êtes-vous ? lui demanda la mère de famille rapidement en serrant d’un geste instinctif ses enfants autour d’elle.

Elle avait parlé rapidement et dans la confusion de l’instant, on aurait certainement pu comprendre “qui êtes-vous ?”. Une phrase innocente en somme, mais qui cachait une réalité bien plus complexe.
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Dim 23 Oct 2022 - 23:56
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Cette jeune femme qui me paraissait inoffensive se révélait être en fait quelqu'un de surnaturel et qui utilisait ses pouvoirs. On peut dire qu'elle avait bien caché son jeu, mais je crois que je comprenais maintenant pourquoi l'enfant n'avait pas crié ou pleuré autant qu'il aurait dû le faire. Je ne pouvais pas lui en vouloir de les cacher aux inconnus parce que je faisais la même chose, ce qui était la meilleure chose à faire de toute façon. A cet instant je ne sais pas encore ce qui m'a permit de résister à son charme, si c'est d'être une créature céleste ou simplement une surnaturelle. J'aurais probablement ma réponse, mais je ne voulais pas qu'elle apprenne qui j'étais.

-Une créature surnaturelle comme vous je suppose... Et vous êtes ?

Je ne dis rien de plus, laissant flotter cette information entre nous. Elle ne sait pas ce que je suis et je ne comptais pas lui dire, j'inventerais un mensonge. Je lui ai reposé la question parce qu'il n'y a pas de raison qu'elle ne me le dise pas maintenant que je savais qu'elle était une créature surnaturelle même si j'en avais déjà mon idée !



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Mer 26 Oct 2022 - 19:23
Eiril n'avait longtemps cotoyé que des humains et des nymphes. A cette époque elle se savait déjà spéciale mais elle n'avait eu aucune idée du vaste nombre d'espèces humaoïdes qui se partageaient la Terre. On lui parlait des démons et des êtres à l'âme sombre qu'il falait évité ; jamais plus. Elle n'avait eu vent des nains qu'en retrouvant son père et sa famille des décenies après sa naissance, sans même savoir si sa propre mère avait ele-même un jour su.

Discuter des êtres qui dépassaient l'entendement humain n'était pas dans ses habitudes. Elle ne révelait que rarement sa propre condition ; et seulement à ceux auxquels elle vouait une entière confiance - étant nymphe ce dernier critère était souvent rempli.
Eiril n'éait pas non plus de ceux qui les nommés "surnaturels" ou simplement par abus de langage. I n'y avait rien de surnaturel à leur existence, car c'était la nature elle-même, dans ses mystères les plus complets qui les avaient crées. Rien ne pouvait être qui ne soit pas naturel.

La demie-nymphe avait gardé une défiance envers la revelation de ses origines : une défiance quelle avait appris chez les nains et qui lui avait même apprise à ne pas révéler ne serait-ce que son origine nymphique.

- Ecoutez, je ne voudrais pas avoir d'ennui, expliqua Eiril dans un souffle court.

Elle serrait auprès d'elle ses enfants. Ceux qui étaient plus nains que nymphes. Ce qui étaient maintenant "les enfants éternels".

- Je vous remercie de vos être occupée de mon fils. Tout ce que nous souhaitons maintenant c'est de rentrer chez nous... sas faire de bruit... sans laisser de trace.

Elle avait murmurer sa dernière demande pour ne pasrisquer d'être entendue, malgré le vide des couloirs. Elle savait sa demande un peu cavalière : elle ne connaissait aucunement les préocupation de la femme qu'elle avait devant elle. Pourtant, face à une infirmière, elle ne pouvait s'empêcher de se persuader que son interlocutrice était fondamentalement bonne et qu'elle les laisserait partir.
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Ven 11 Nov 2022 - 22:37
Les papiers rouges
Il y a une chose claire à cet instant c'est que nous sommes toutes les deux des êtres surnaturels sinon elle n'aurait pas un tel pouvoir... qui n'a pas marché sur moi, mais qui je suppose ne le doit qu'à ma nature d'ange. Je ne comptais lui dire ce que j'étais, les anges devaient rester un mythe et cela devait rester ainsi jusqu'à la nuit de temps ! Je ne devais pas être le seul être surnaturel à ne pas être victime d'un sort et d'y résister de toute façon. Il y avait tellement de créatures sur cette terre qu'elle avait une chance sur des milliers de trouver la bonne espèce.

Quoi qu'il en soit je la regarde, sentant la peur dans son attitude. Elle serrait ses enfants contre elle, son souffle était court, tout indiquait qu'elle avait peur d'une action de ma part. Je ne suis pas une personne méchante, je ne comptais pas appeler la sécurité pour les faire arrêter ou quoi que ce soit, ce serait en plus traumatiser les enfants et je ne suis pas sûre que cela rentre dans mon travail d'ange. Je regarde les enfants puis la mère avant de me mordre la lève, réfléchissant à ce que je peux faire...

-Vous n'en aurez pas...

Je ferais en sorte que ce que je m'apprête à faire passe inaperçu, il n'y aura aucune trace de cette famille ici.

-Vous pouvez partir... Par contre il faudra lui enlever d'ici une semaine, je passerais si vous le souhaitez le faire plutôt que de revenir ici ?

Je lui fais une proposition parce que je suis consciente qu'elle ne prendra pas le risque de revenir ici.


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Mar 13 Déc 2022 - 13:44
Eiril avait beau avoir vécu plusieurs vies très différentes, et où la souffrance était maux quotidiens, elle n’avait pas perdu son innocence nymphique. De sa mère et de ses sœurs, elle gardait une foi en l’humanité imparable. Bien sûr, il existait des êtres sombres qui se nourrissent du malheur des autres, littéralement, mais ils avaient, pour elle, une aura spécifique et malveillante. 
Alors, la mère de famille, si elle ne connaissait pas l’espèce de l'infirmière, savait que cette dernière ne souhaitait pas les faire souffrir, elle et ses fils, plus que nécessaire. Cependant, elle ne s’était pas attendu à ce que Clara lui propose de venir soigner son fils à domicile. 


- Vous êtes vraiment un ange, remercia-t-elle à voix basse. Mais je devrais pouvoir m’en occuper à partir de maintenant. 


Elle fit un clin d'œil à l’infirmière, tandis que Gunnar, le grand blessé, s’endormait dans ses bras. Hagen, le cadet, tombait lui aussi de sommeil. Alors la demie nymphe décida qu’il était plus de temps qu’ils rentrent chez eux. 


- Merci pour tout, vraiment, glissa-t-elle alors qu’elle passait les portes des urgences en sens inverse. 


Elle n’avait pas laissé le temps à Clara de s’interposer, de peur qu’elle puisse changer d’avis. 
Et dans la brume de la nuit, sous une pluie fine qui s'était abattue sur Oslo, la silhouette clinquante de la mère et de ses deux fils, seulement éclairée par les néons bleus de l'hôpital, s'évanouit dans la nuit.


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Sam 31 Déc 2022 - 2:35
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J'ai vu que cette mère était complétement paniquée et j'en ignorais les raisons, mais ce que je savais était que je ne pouvais pas la laisser comme cela. Ce ne serait pas très charitable de la part d'un ange ! De plus, cela va stresser les enfants et je ne veux pas être considérée comme celle qui a fait du mal, je me l'interdis ! Je fais un petit sourire lorsqu'elle me remercie en me disant que je suis un ange, si seulement elle savait qu'elle détenait la vérité... Elle serait bien étonnée, mais je ne lui dirais pas. A la place je lui propose de faire les soins, mais elle refuse. Elle est peut-être encore méfiante ou alors elle n'a pas véritablement confiance et pense que je vais la piéger. Je ne sais pas, mais en tout cas elle cache quelque chose et je ne sais pas ce que c'est. Je n'ai pas le temps de dire un mot qu'elle est déjà presque partie.

-De rien, rentrez bien.

Ce fut tout ce que je pu dire parce qu'elle était partie. Jusqu'à la prochaine intervention je penserais à cette famille et à ce qu'elle pouvait bien cacher.




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