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La dignité des mères - ft. Céleste Crusse

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Mar 10 Mai 2022 - 19:08
S’il y avait quelque chose qu’Eiril détestait du vingt-et-unième siècle, c'était bien les centres commerciaux. Qui avait eu cette idée saugrenue d'enfermer tous les magasins dans un grand complexe ? Les couloirs se ressemblaient tous, parés du même carrelage blanc et des même murs vitrés. Elle en était sûre que l'endroit avait été construit exprès par des vampires pour que des clients apeurés s’y perdent. Ceux qui n'étaient jamais recherchés pouvaient facilement leur servir de dîner. Il n’y avait pas d’autre explication logique, à l'émergence de tel bâtiment à travers le monde. Quelle personne saine d’esprit préférait se balader sous les néons blancs qu’au soleil ? Certes à Oslo, le ciel bleu n’était pas toujours d’actualité mais à l'extérieur il y avait au moins des arbres, des animaux. Les rues grouillaient de vie.

Mais il fallait avouer, que malgré son aversion pour les lieux, ils se révélaient parfois très pratiques. Quand elle avait cherché un magasin de sport pour acheter des nouveaux maillots-de-bain pour ses fils, elle n’avait trouvé en centre-ville que des marques de luxe très chères; et si elle n’avait pas l’argent d’acheter des slips en or à ses garçons elle ne voulait pas non plus qu’ils abîment leur vêtements dans l’eau. Elle avait alors décidé de s’y prendre tôt pour éviter les prix gonflés du mois de juin.
lui tendant un maillot de bain bleu uni.

- Celui-là, il est beau non ? demanda Eiril à son fils aîné en lui montrant un maillot de bain bleu uni.
- Nan !

Le garçon n’avait d’yeux que pour le slip spiderman qui était judicieusement accroché à hauteur d’enfant. Eiril lui avait déjà refusé prétextant que le dessin ne tiendrait pas - sa progéniture pouvait porter ses vêtements bien plus longtemps que la moyenne des enfants. Alors le garçon n’avait pas fait de crise au refus de sa mère, il s’était contenté de refuser tous autres maillots-de-bain qui n’étaient pas celui qu’il voulait. Et le rayon était grand.

Eiril regrettait déjà de lui avoir laissé le choix. Au fils des siècles les normes d’éducation avaient drastiquement changé, surtout dans les pays scandinaves. Alors la nympho-naine essayait de suivre les modes parentales, car après tout elle n’allait pas élever ses enfants en 2022 comme elle avait pu le faire au début du siècle dernier. Mais alors que la société refusait maintenant de frustrer les enfants, c'était vers les parents que l’émotion se tournait.

- Et celui-là alors ?
Le maillot de bain que tendait maintenant Eirl à son fils avait d’adorables tortues vertes sur un fond turquoise.
Gunnar le regarda un instant, pris d’une intense réflexion.

- Nan. , trancha-t-il enfin.

Eiril sentit son sang de naine ne faire qu’un tour. La frustration montait dans son être, jusqu’au bord de ses lèvres… mais elle ne dit rien. Elle soupira et ajouta :

- Bon, je vais t’en sélectionner cinq et tu feras ton choix parmi ceux-là, d’accord ?

L’enfant n’eut pas le temps de protester que sa mère prit dans les étales les maillots-de-bain dont le prix lui semblait raisonnable.

- Tu vas les essayer et tu feras ton choix.

Elle prit la main de Gunnar pour l'entraîner vers les cabines d’essayage. En se retournant elle voulut prendre celle d’Hagen, le benjamin qui était resté en retrait. Quand son regard se posa sur l’enfant derrière elle, elle écarquilla les yeux. Ce n’était pas le sien ! L’enfant qu’elle avait gardé dans un coin de l'œil depuis les trois dernière minutes n’était pas le bon !

Le cœur d’Eiril rata un battement. Elle scruta les alentours sans y trouver son fils.
- Tu as vu ton frère ? demanda-t-elle d’une voix paniquée à Gunnar.
L’enfant haussa les épaules.

- Hagen ! cria la mère dans le magasin.

Plusieurs fois elle cria le nom du garçon. Toujours une boule se nouait plus fort dans son estomac. Elle descendit le rayon d’un pas précipité vers l’allée centrale.

En désespoir de cause, elle s'arrêta vers la première personne venu :
- S’il vous plaît, vous n’auriez pas vu mon fils ? Il a tren… trois ans. Il porte un pull bleu et il s’appelle Hagen. Hagen !
Eiril I. Hróaldrsdóttir
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Mar 31 Mai 2022 - 11:53
La saison d'été allait arriver rapidement. Déjà nous étions au moins de mai et la température commençait à se réchauffer. Ce n'était pas Paname, mais on commençait à être plutôt bien dehors et j'avais bien l'intention de profiter de la piscine cette année. Et si je ne trouve pas d'autres endroits où me baigner et bien ... Ça pourra toujours me servir pour pouvoir parfaire mon bronzage en étant dans mon jardin ou simplement pour faire le jardinage sans avoir trop chaud. Il fallait donc quelque chose de joli, mais de pratique. Ce n'était pas gagné. Il y avait de moins en moins de confort dans les maillots de bain, j'ai l'impression que les créateurs cherchent de plus en plus à exhiber de peau sans tout révéler et ce n'est pas toujours facile d'oser porter ce genre de maillot de bain.

Enfin bon, tout ça pour dire que je me retrouve au centre commercial, à faire les boutiques à la recherche du maillot de bain parfait. Ce n'est pas gagné, mais heureusement, les magasins ont cette manie de toujours mettre du contenu une saison à l'avance, alors j'ai pas mal de choix. Presque trop, je ne sais pas quoi choisir. J'hésite entre deux maillots une pièce, un rouge et un bleu. Le rouge me fait un peu trop penser à alerte Malibu, mais le bleu ... Je ne sais pas. Je n'ai pas le temps de pousser ma réflexion vraiment plus loin qu'une femme m'interpelle. Elle a l'air paniquée et je comprends rapidement pourquoi à ce qu'elle me dit. Je regarde rapidement autour de moi, mais ne voyant pas de petit garçon, je me retourne rapidement vers elle.

- Euh non, je ne l'ai pas vu ... Mais attendez, je vais vous aider. Un pull bleu vous m'avez dit ... Et il est blond, brun ?

Je pose mes maillots de bain et je jette un coup d'oeil à son autre enfant.

- Est-ce qu'ils se ressemblent ?

Après tout, ça peut certainement m'aider, même si au fond déjà l'indice du pull bleu est grand, tous les petits garçons du centre commercial ne porte pas de pull bleu aujourd'hui. Je me recule un peu pour pouvoir aller dans le rayon suivant et ne pas perdre trop de temps. Je sais à quel point une mère peut être inquiète pour ses enfants et je ne vais clairement pas simplement la juger sans l'aider.
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Mer 1 Juin 2022 - 19:48
L'état de panique d’Eiril était tel qu’il lui semblait que ces cellules de son cerveau normalement responsable de son bon fonctionnement avaient fui le bateau. Le reste d’entre elles, incapables de se débrouiller sans les ordres de leur capitaine, ne faisaient que s'agiter dans la tumulte. Elles tournaient toutes en rond dans son crâne, sans lui laisser la possibilité de prendre une décision. Elle ne savait plus quoi faire, mise à part crier son nom de désespoir.

- Hagen !?

Où était-il ? Les yeux d’Eiril scrutaient le sol au plafond, dans ses moindres recoins, dans l’espoir de voir apparaître son enfant disparu. Mais la petite tête rousse restait introuvable.
Ce fut, une femme qu’elle se souvenait à peine avoir interpelée qui la sortie de son état de peur-panique.

- Il est roux comme son frère, décrivit la mère de famille en réponse à la question de son interlocutrice. Il a les cheveux moins longs. A peu près jusqu’à la tempe.

Alors qu’elle utilisait Gunnar pour décrire son deuxième fils plus visuellement, l’enfant se débattit, mal à l’aise du regard porté sur lui. Avec toute l’attention tournée vers lui, on aurait dit qu’il était responsable. Responsable de ressembler à son frère disparu.

- Vous pouvez aller prévenir le magasin pour qu’ils passent une annonce, pendant que je continue à chercher, ici ?

Tandis qu’elle parlait, Eirl ne gardait pas les yeux vers son interlocutrice. Elle continuait de chercher du regard une petite fusée rousse.
Alors qu’elle continuait à crier le nom de son fils et à apostropher de nouvelles personnes, les visages des clients se tournaient dans sa direction. Si certains étaient bienveillants et tentaient de l’aider ou de la rasurer, une partie d’entre eux avaient un regard noir envers celle qui osait perturber leur achats.

Quand, la mère de famille se retourna, sa première interlocutrice avait disparue, soit parce qu’elle avait acceptée la requête d’Eiril, soit parce qu’elle cherchait plus loin le petit garçon, soit - et cette solution aurait été étonnante, étant donné la préoccupation dont elle avait fait preuve plus tôt - elle était parti pour ne pas être mêlée à une affaire de disparition.

- Hagen ?!

Plus les minutes passaient, plus le désespoir était audible dans la voix d’Eiril. Combien de temps faut-il pour enlever un enfant ? Pas beaucoup sûrement. Alors qu’elle n’était pas d’une nature inquiète, son imagination ne pouvait s’empêcher de jouer les pires scénarios.
Pendant qu’elle continuait de s'époumoner sous le regard des clients, elle attendait anxieusement d’entendre une annonce dans les haut-parleurs du magasin.
Eiril I. Hróaldrsdóttir
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Jeu 30 Juin 2022 - 11:07
S'il y a bien une chose que chaque parent va vivre au moins une fois dans sa vie, c'est ce que la femme est entrain de vivre à cet instant. Pour la plupart, ça ne va durer que quelques secondes. Juste l'enfant qui a voulu faire quelques pas tout seul et qui est allé dans le rayon suivant, rien d'alarmant au fond, mais qui fait battre trop fort le coeur de chaque parent. Là en l'occurence, la femme semble avoir déjà regardé dans les rayons suivants et ne pas avoir trouvé son fils. C'est un niveau 2 de panique et je vais donc tenter de l'aider au maximum. Je hoche donc la tête lorsqu'elle compare son fils disparu avec son fils à ses côtés, suite à ma question, tentant de rester le plus calme possible pour ne pas la faire paniquer plus.

- D'accord, je note ! On va le retrouver !

Elle me demande si je peux aller voir la sécurité et ma tête se hoche. C'est ce que je comptais faire, car il valait mieux que ce soit elle qui reste directement sur place au cas où son fils reviendrait sur ses pas.

- Oui, j'y vais tout de suite !

Je ne sais pas où c'est, mais après quelques secondes à sonder le centre commercial des yeux je vois la petite pancarte écrit "sécurité". Je me dépêche d'y aller et j'explique alors la situation. Au départ, on ne me prends pas trop au sérieux, mais j'insiste tellement qu'ils font bel et bien une annonce. Le plus jeune des deux agents, le plus sympathique, me suit sur mon chemin du retour auprès de la mère de l'enfant.

- Il va certainement revenir ou les gens vont ouvrir l'oeil et aller le signaler s'ils le voient, j'en suis certaine. Est-ce qu'il n'y aurait pas une autre boutique qui aurait pu lui plaire, dans laquelle il aurait pu vouloir aller ?
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Lun 4 Juil 2022 - 0:00
Il n'était pas dans l'allée centrale. Pas non plus dans le rayons de randonnée. Celui de tennis était vide tout comme ceux des sports aquatiques.

- Hagen ! continuait de gémir la mère.

Eiril appostroffait tout le monde sur son passage. On la regardait avec des yeux ronds, comme une folle échappée d'un asile. Plus le temps passait, plus de desespoir grandisait en elle. Déjà plus que quelques minutes et elle s'effrondrerait. Le clients du magasin et leur regards désaprobateurs l'avaient compris. Certains d'entre eux avaient commencé à chercher avec elle pour lui plus d'efficacité. Depuis les longues secondes, peut-être minutes qui s'étaient écoulées depuis qu'elle avait remarqué la disparition de  son fils, elle avait déjà donné sa description à une dizaine de clients.

Puis les hauts parleurs du magasin grésillèrent. L'avait-on retrouver ? L'espoir naquit dans le coeur d'Eiril tandis qu'une voix éléctroniques récita son discours.

- La maman du petit Hagen, 3 ans l'attend à la réception. Il porte un pull bleu et a des cheveux roux. Si vous voyez un enfant ressemblant à cette description informez imédiatement les employés du magasins. S'il est en compagnie d'un adulte, pour votre sécurité, référez-vous aux agents de sécurité de l'établissement.

Et le coeur d'Eiril fut broyé une nouvelle fois.
Gunnar, qu'elle trainait par le bras dans tous les rayons, se mit à pleurer. La mère posa une main sur ses cheveux en lui chuchota d'une voix pas du tout convaincue que tout irait bien. Les larmes coulaient déjà sur ses propres joues.

La femme qui avait lancé l'appel pour elle - que Dieu la bénisse - revint vers elle sitôt la sécurité prévenue.
Plus le temps passait plus il devenait clair qu'Hagen n'était plus dans ce magasin-ci. Où pouvait-il être ? Le centre ommercial était si grand !

Eiril se souvint de son trajet jusque là.
- Peut-être la magasin de jouet, près de l'entrée B ? On est passé devant en entrant.

A ces mots là plupart des forces qui s'étaient rassemblée autour d'Eiril partirent sur les chapeau de roues. Puis ce fut le tour de Gunnar d'ouvrir la bouche entre deux sanglots.

- Il voulait une glace, dit-il d'une voix timide. Quand on est passé devant le marchant, il a dit qu'il voulait une glace.

Après ses quelques mots l'enfant qui avait comprit l'urgence de la situation, se remit à pleurer de plus belle. Sa mère le prit dans ses bras et lui colla des bisous sur le front pour l'apaiser.
La femme qui avait donné l'alerte était la seule à être restée, Eiril et elle échangèrent un regard entendu.

Les deux se dirigeaient vers la sortie quand un agent de sécurité interpella la mère.
- Madame, appela l'agent de sa voix fluette. Vous feriez mieux de rester par ici au cas ou votre enfant reviendrait. Nous devons savoir vous localiser.

Alors, Eiril se tourna vers la femme qui avait été d'une aide précieuse jusque là.
-Allez-y.
Eiril I. Hróaldrsdóttir
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Dim 31 Juil 2022 - 23:55
L'alerte avait été donnée dans tout le centre commercial. J'espérais sincèrement que ça serait suffisant et que l'enfant n'avait pas déjà quitté l'établissement, auquel cas il serait trop tard pour faire quoi que ce soit. Je rejoins la jeune femme et son autre enfant le plus vite possible, j'entends même la fin du message qui est transmis à l'intercom. Je continue de regarder tout autour de moi à la recherche de l'enfant dont la description m'a été donnée.

- Toujours rien ?

Je ne voulais pas tourner le couteau dans la plaie, mais il fallait bien que je sache si j'avais raté des informations avec mon aller-retour au bureau de la sécurité. Puis, elle se met à parler et son fils lui répond. Je regarde autour de moi, cherchant des yeux à quel endroit un enfant pourrait bien aller chercher une glace. Comme la mère est rapidement arrêtée, je hoche la tête.

- J'y vais, je vais vous le ramener si il est là, ne vous en faites pas.

Je lui souris puis je me dépêche alors de rejoindre le marchand de glace, sauf qu'il n'y est pas. Je commence à désespérer lorsque, en tournant la tête, j'aperçois une tête rousse avec un autre jeune garçon, tout deux entrain de faire sagement la file de la cafet, les plateaux-repas des deux étant visiblement plus que bien remplis. Je fronce alors les sourcils avant de m'avancer. Avant de crier à la mère de me rejoindre, je vais tout de même vérifier mes soupçons.

- Hagen ?
Céleste Cursse
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Dim 28 Aoû 2022 - 15:16
Lorsqu'une femme était apparue au loin en criant le nom de l'enfant, Oskar s'était figé, comme pris sur le fait. Jusqu'à cet instant précis, tout s'était pourtant déroulé pour le mieux... après s'être baladé en ville, errant dans les quartier en visitant les lieux (manquant de se faire renverser par une voiture qui traversait en trombe une ruelle), il avait bifurqué vers ce centre commercial et s'était attardé prendre une glace, sous l'œil d'un gamin envieux. Regardant la monnaie qu'il lui restait, Oskar avait compté assez de pièce pour payer une glace au petit, dont le regard s'était immédiatement illuminé.

- Tu es seul ?
Le petit avait répondu en haussant les épaules, parlant de sa mère qui achetait des maillots de bain avec son frère... Et Oskar avait flairé le bon coup. S'il avait eu assez d'argent pour payer deux glaces, il était en revanche désormais à sec et au vu de son âge physique, il était compliqué d'obtenir un salaire... alors quoi de mieux que de manger gracieusement ?
- Viens, on va aller manger à la cafet' en les attendant.
Oskar ne pouvait définir si le petit lui faisait confiance par innocence aveugle, et qu'il aurait suivi n'importe qui, ou bien si c'était parce le jeune homme lui avait acheté une glace... Voir même si ce n'était tout simplement pas le jeune âge apparent d'Oskar qui avait trompé la vigilance du petit. Toujours était-il, que les deux s'était dirigés vers la cafétéria, s'approchant du comptoir pour commander un festin.

- Alors... on va prendre... sept Sodas pour en avoir un de chaque goût, quatre glaces en sorbet, avec deux suppléments chantilly, deux crêpes et trois beignets, à la fraise et au nutella, et puis une bouteille de jus de pamplemousse avec vos supers pailles qui clignotent en gadget pour colorer les verres, et les dessins à colorier des deux "Menus-enfants-frites-nuggets-hamburger-au-bacon"... Est ce qu'on peut avoir du ketchup en supplément pour les frites ?
Alors qu'Oskar passait cette commande gargantuesque, sous l'œil ravi du petit qui voyait enfin un intérêt à cette journée, ce dernier attrapa la main d'Oskar avec familiarité.
La responsable de la cafétéria, le regard attendri devant les deux garçons qu'elle s'imaginait être des frères, préparait leur commande qu'elle déposait sur les plateaux-repas.

Et c'est à cette instant qu'une femme était arrivée, criant dans le lointain "Hagen !"... Oskar, tenant toujours la main du petit, lui demanda simplement "Tu la connais ?", persuadé qu'il s'agissait de la mère de l'enfant et que sa combine pour manger allait tomber à l'eau.
Mais d'un ton naïf et désintéressé, le concerné se contenta d'un "Non, du tout" qui clôtura l'incident aussi vite qu'il était apparu. Le cœur d'Oskar reprit une cadence normale, alors qu'il souriait en terminant sa première glace achetée précédemment, et attrapant une serviette en papier pour essuyer la bouche du petit, dénommé Hagen.
La dame de la cafétéria acheva leur commande et se tourna vers le plus jeune des deux avec un grand sourire.

- Tu es content de manger avec ton grand frère ?
- Oui ! Et avec maman aussi !
- Elle fait des courses pour acheter un maillot de bain...
- Bon appétit alors, commencez tant que c'est chaud, votre maman réglera quand elle arrivera.
La tête rousse hocha immédiatement à ces paroles, tandis que le "grand frère" du jour, d'un sourire enrôleur sur son visage d'ange, remerciait poliment et chaleureusement la dame, portant les plateaux jusqu'à une table en aidant "son" petit frère.
A peine assis, ils se mirent à engloutir le repas, riant et gloussant comme les enfants savent le faire, simplement heureux du moment présent.
Oskar E.K. Asksson
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Lun 29 Aoû 2022 - 11:20
Eiril avait attendu sagement dans le magasin de sport, comme la sécurité lui avait demandé. Où pouvait-elle aller de toute façon ? Le centre commercial était immense et personne ne pouvait lui dire où se trouvait son fils. Depuis de départ des troupes en direction du magasin de jouets et du glacier, la mère de famille n'avait cessé de faire les cent pas dans l'espace restreint entre l'allée de raquette de tennis et le bureau de l'accueil.

- Vous ne voulez pas vous asseoir Madame ? demanda l'employé qui était resté à ses côtés.
- Je ne peux pas, dit Eiril en continuant son jogging.
- Vous allez vous épuisez, insista l'autre.

Eiril sentit une rage monter depuis les tréfonds de son âme. C'était Inger la naine qui réveillait toute sa puisance.
- Puisse-ce que je vous dit que je ne peux pas ! J'ai le syndrôme des jambes sans repos ! ajouta-t-elle d'un ton sec et ironique.

Gunnar, à qui on avait donné des jouets du magasin pour le calmer, sursauta aux paroles de sa mère, mais il ne pleura pas. L'enfant avait surment déjà vidé toutes ses larmes. Sans cesser ses mouvements, Eiril regarda son fils pour se calmer mais elle n'arrivait plus à penser correctement.
Alors, sous ses yeux, il se passa une chose des plus étrangse : les cheveux de Gunnar prirent une teinte plus foncée et un aspect plus rèche tandis qu'il grandissait à vue l'oeil. Sa msculature se dévélopper pour devenir celle d'un homme adulte... et pas n'importe lequel. Cet homme qui avait pris la place de son fils, elle le connaissait, c'était Knut, le père de Gunnar et Hagen. L'apparition tourna son visage sévère dans sa direction. "Tu as perdu mon fils !" lui criait l'illusion sans mêm ouvrir la bouche. "Je vais ammener Gunnar à la communauté, loin de toi !".

La mère se sentit défaillir. L'anxiété à son paroxysme, après avoir jouer un tour à son esprit, tourmantait maintenant son corps.
- Je sens des spasmes... dit-elle la bouche pateuse sans articuler. Je... vais... évanouissement...

Quand Eiril retrouva ses esprits, elle était assise sur une chaisse derrière l'accueil. Gunnar, qui avait déjà vécu bien trop d'émotion pour la journée, la regardait les yeux ronds. Elle lui sourit t l'enfant se précipta dans ses bras.

- Ca va Madame ? demanda l'agent du magasin.
Eiril hocha la tête.
- Vous avez fait un petit malaise. Pas très long. Il faut vous reposer, Madame, ce syndôme de jambes qui bougent à l'air épuissant.

La mère ne comprit pas iméditement, ceux à quoi l'mployé faisait référence. Elle fronça les sourcils puis se rappela de ses propres propos.
- C'était une boutade... des salades, expliqua-t-elle à son interlocuteur qui ne semblait pas comprendre. Ce n'est pas vrai. J'ai dit ça pour que vous me laissiez tranquille... laissez tomber vous aviez raison de toute façon.

Un silence génant s'installa entre les deux adultes alors que l'enfant, lui, restait lové dans les bras de sa mère. Les minutes qui suivirent semblèrent durer un éternité inomfortable.

Puis un bruit au loin se fit entendre :
- Trouvé... Glace... Enfant.
Eiril fit un bon de sa chaisse, prête à accueillir qui que ce soit qui arrivait avec la nouvelle qu'elle n'osait espérer.
Eiril I. Hróaldrsdóttir
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Mer 21 Sep 2022 - 21:24
Sans avoir fait de promesse, j'avais tout de même dit à la mère du jeune homme que je le ramènerais. Je comptais donc bien le retrouver, peu importe le temps que ça prendrait à devoir fouiller ce centre commercial de fond en comble. Déjà, je repère un jeune homme dans la partie cafétéria du lieu et j'ai un gros bug, un énorme doute sur le fait que ce garçon soit le fameux Hagen duquel je suis à la recherche. Le garçon me regarde puis se retourne de nouveau vers l'autre, plus grand, qui est à ses côtés. Mes sourcils se froncent légèrement. Non, non, maintenant que j'ai vu son visage, je peux identifier qu'il ressemble à la jeune femme et au garçon restés tous les deux au magasin de sport. Je suis presque certaine que c'est lui. Mais peut-être que comme il ne me reconnait pas, il se dit que je ne dois certainement pas le chercher lui ... Je décide donc de retourner auprès de la mère, elle sera la plus à même de venir chercher son fils.

Je presse le pas pour rejoindre l'autre lieu et je vois que la dame est aux aguets, mais qu'elle a changé d'emplacement. Elle se lève d'un bond d'une chaise sur laquelle elle était visiblement assise. Je lui fais signe de venir me rejoindre, de me suivre.

- Je pense que je l'ai trouvé !

Et je ne perds pas plus de temps à retourner les talons pour retourner vers là où je l'avais vu. Je ne veux pas prendre le risque que le garçon soit parti, même s'ils semblaient bien déterminés à s'installer pour manger, au vu de leurs deux grands plateaux. Je tourne la tête pour parler par-dessus mon épaule.

- Il était avec un autre jeune garçon, quoi qu'un peu plus âgé, ils étaient entrain de prendre à manger à la cafétéria ... Beaucoup de manger d'ailleurs, je ne crois pas qu'ils vont pouvoir manger tout ça !

Je ris un peu, un peu nerveuse à l'idée que je sois peut-être entrain de l'amener auprès d'un garçon qui n'a rien à voir avec son fils à elle. C'est peut-être simplement un garçon avec un autre garçon, entrain de manger, rien de plus. Non, non, je suis sur que c'est bien lui.
Céleste Cursse
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Sam 24 Sep 2022 - 9:42
Eiril entendit sa voix et vit ses cheveux blonds avant de reconnaitre la femme qui lui apportait la nouvelle providencielle. C'était celle à qui elle avait donné l'instrucion de se rendre chez le glacier sous les conseils de Gunnar, celle qui avait été la permière à venir à son secours.

Aussitôt, la mère de famille, hissa son ainé sur sa hache et pris la direction que la femme lui indiquait. Elle avait le présentiment qu'enfin son fils était au bout de ce chemin. Son coeur tambourinait dans sa poitrine, comblé d'espoir.

- Madame vous auriez du prévenir la sécurité, réprimanda l'agent du magasin qui voulait suivre le protocole à la lettre. Le temps que vous reveniez ici, le ravisseur à peut-être déjà pris la fuite.

A ces mots Eiril s'était arrêtée. Il n'y avait rien d'autre qui aurait pu la couper dans son élan qu'une nouvelle remarque de l'agent qui l'avait retenu contre son gré tout ce temps.

- Ecoutez-moi bien, maintenant vous allez vous taire et me laisser partir chercher mon fils.

Elle ne lui laissa ajouter.
Eiril suivit la femme dans le dédale de couloir. Elle lui appris que Hagen était à la cafétéria... avec un autre enfant ?

- Il n'y avait aucun adulte avec eux ? demanda la mère de famille soudainement inquiète qu'il ne s'agisse pas de son fils mais d'un enfant qui déjeunait avec son frère.
La femme répondit par la négative.

L'instant qui les conduit vers la caféréria semblait durer une éternité. Eiril avait allongé le pas, dépassant presque sa guide. Elle se serait mis à courir si elle avait su quelle direction emprunter. Le doute la rongeait à mesure qu'elle s'approchait : et si c'était l'enfant d'une autre ? Si Hagen, était dans la direction opposée ? Et si le temps qu'elles arrivent, le garçon avait disparu ?
Ses jambes tremblaient mais elle tenait le coup.

Puis, les deux femmes arrivèrent devant une terrasse intérieur ou des dizaines de personnes étaient venues prendre leur déjeuner. Ls yeux d'Eiril ballayèrent l'endroit, jusqu'à ce qu'ils se posent sur une tête rousse qui lui tournait le dos.

- Hagen ! cria-t-elle avec rage et desespoir tandis que sa voix craquait.

Et l'enfant se retourna. C'était lui. Son fils.
L'enfant lui sourit et agita sa main dans sa direction, innocent de la précarité de sa situation. La mère de famille, courru dans sa direction, posa à côté d'elle son fils ainé pour acceuillir dans ses bras son enfant retrouvé. Ele le souleva de sa chaisse, comme si elle s'extrayait d'un immense danger.

L'enfant ne dit rien tandis qu'elle le serrait fort. Des larmes de soulagement coulait les joues de la mère mais la détresse pouvait toujours se lire sur son visage.

- C'est fini, c'est fini, répétait-elle en boucle en caressant les cheveux de Hagen.

L'enfant, lui ne semblait pas comprendre. Son frère au contraire qui avait suivit sur le visage de sa mère toutes les péripéties, trouva de nouvelles larmes en lui. Il aggrippa la jambe de sa mère pour y enfouillir sa tête.
A la vue de sa famille entière qui pleurait, des larmes d'incompréhension naquirent sur le visage pourtant enjoué du dernier.

- Oh, non les garçons, tout va bien, leur dit Eiril en suédois, leur langue maternelle.
Elle posa Hagen au sol et déposa un baisier sur la tête de chacun de ses enfants.

Puis, elle se souvint de ce qui l'avait ammené là. Le ravisseur. Eiril sécha ses larmes et posa une main sur chacun de ses enfants avant de faire face à celui qui avait enlevé son fils. La mère de famille fut étonné de voir apparaitre un garconnet d'une douzaine d'années tout au plus. La femme blond, l'avait prévenu mais son bon sens refusait de croire qu'un enfant pouvait vouloir en kidnapper un autre.

Le garçon n'avait pas bouger, se cachant sous son bêret et la montagne de nourriture qu'il avait commandé. Eiril n'arrivait pas à le rendre coupable à ses yeux. Pourquoi ne fuiyait-il pas ? N'est-ce qu'un stragème d'un adulte qui se cachait pour ne pas éveillé les soupçons ?

Et puis, il lui sembla comprendre. Peut-être l'enfant avait lui-même était enlevé !
Alors elle décida de ne pas le culpabiliser, et lui demanda simplement.

- Comment tu t'appelles ? Tu es venu seul ici ? Ou sont tes parents ?

En voyant ses petits yeux noirs et sa bouille enfantine, Eiril ne le reconnu pas. Pourtant leur chemin s'était déjà croisé... il y a une centaine d'année. Mais qui pouvait imaginé en voyant ses joues gonflées par l'enfance qu'il avait déjà plus de trois mille ans ?
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Mar 27 Sep 2022 - 17:38
Lorsque dans le lointain une jeune femme blonde était apparu aux côtés de celle qui avait nommé l'enfant "Hagen" un peu plus tôt, Oskar avait su que la partie était terminée. Le jeu du "grand-frère" allait s'arrêter là, la mascarade volait en éclat.
Le jeune homme l'observa s'approcher, appelant le petit qui ne comprenait pas pourquoi sa mère et son frère pleuraient, lui qui passait un moment plus que satisfaisant à la cafétéria du centre... L'autre femme ne pleurait pas, mais Oskar n'eut pas le temps de réfléchir à qui elle pouvait bien être puisque la mère l'apostropha après ses retrouvailles familiales. Retrouvailles en suédois d'ailleurs, que le jeune garçon rendu polyglotte par ses multiples voyages durant des millénaires avait reconnu machinalement.

Il termina de déglutir sa bouchée, cherchant vainement par ses cinq secondes supplémentaires un moyen de se tirer d'affaire.
- Oskar, je m'appelle Oskar... Je suis venu ici parce que... on avait encore faim. Après la glace.
C'était l'explication la plus bancale et pourtant la plus véridique, et le petit Hagen estima juste de confirmer que la glace aux fruits du vendeur était très bonne, mais qu'ici les frites remplissaient mieux le ventre. Et le steak des burgers aussi, même si la sauce piquait un peu trop.
Sous son béret le jeune garçon n'en menait pas large, estimant que la jeune mère avait eu trop d'émotion pour se contenter d'accepter simplement de payer la note. Et c'est probablement pour cette raison qu'il changea subitement de cible, tournant la tête vers l'autre femme blonde, avant de lancer d'un ton ingénu à cette dernière.

- Maman, la dame de la cafétéria a dit que tu pouvais payer à la fin du repas, pour qu'on puisse manger tant que c'est chaud.
Et sur ses paroles, il reprit un morceau de son burger, alors que Hagen et son véritable frère profitaient que leur mère ait son attention tournée vers l'autre adulte pour s'assoir à nouveau autour de la table de cafétéria déguster les glaces et sodas toujours présents sur leurs plateaux.
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Sam 29 Oct 2022 - 10:33
J'étais plus que certaine que le jeune garçon que j'avais vu était bien le fils de la dame. Je m'étais donc pressée pour pouvoir la rejoindre et l'en informer. J'étais suffisamment confiante du fait qu'ils seraient, lui et l'autre garçon qui l'accompagnaient, encore là au moment de notre retour, au vu du très, trop, gros plateau rempli de nourritures qu'ils avaient vraisemblablement commandé.

La scène suivante se déroula à la fois très vite et très lentement. Je la conduis jusqu'à son fils, qui se révèle bien être son fils justement, j'avais donc bel et bien raison. Les retrouvailles sont touchantes et je souris, malgré les larmes qui me montent aux yeux. Je suis sensible, ce n'est pas de ma faute. Puis la femme questionne l'autre enfant et j'écoute, curieuse de la réponse. Au fond, ce n'est qu'un enfant lui aus-...

- Quoi ? Mais, je ne suis pas ta mère ...

C'est sorti plus vite que ce que ça aurait peut-être dû. Mais j'ai été tellement surprise que ça ne peut du coup qu'être la vérité. Je croise alors mes bras sous ma poitrine en le regardant.

- Je crois que j'ai compris ton petit jeu ... Tu voulais simplement manger et que quelqu'un d'autre se régale de ta facture, c'est ça ?

Et à mon avis, il était bien plus âgé que ce qu'il laissait croire, même si je n'ai aucune idée d'à quel point il l'est vraiment en réalité ...
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Mar 6 Déc 2022 - 19:45
Avant de retrouver son fils, Eiril n'aurait pas su dire ce qui l’aurait le plus étonnée. Elle aurait, de toute façon imcapable de formuler une pensée cohérente à cause de l’anxiété. Pourtant, maintenant que Hagen était hors de danger -l’enfant lui avait d’ailleurs de nouveau malicieusement glissé des bras pour retourner s'empiffrer comme s’il n’était jamais nourri -  Eiril était sûr qu’elle n’avait pas imaginé le ravisseur de son enfant tel qu’il se présenta. 


D'abord il était perdu, puis il était le fils de la dame blonde qui avait retrouvé Hagen, puis il était de nouveau orphelin ? Son discours était incohérent. Comme beaucoup avant lui, il s’était noyé dans son propre mensonge. 
C’était peut-être à cause de l’angoisse qu’il avait subi mais le cerveau de la mère de famille refusait de mettre un sens sur les actions du garçon. Pourquoi un enfant voudrait-il en kidnapper un autre ? Y avait-il un adulte caché parmi cette mascarade ?


Les yeux d’Eiril firent le tour des environs. Elle y vit des gens tout à fait ordinaires qui profitaient, comme elle précédemment, de la galerie couverte pour faire leur emplette.  Personne ne regardait suspicieusement dans leur direction. Si l’enfant avait un adulte pour complice, il aurait fuit la scène depuis bien longtemps. 


Puis par un sens de la déduction presque miraculeux, la femme blonde - il faudrait qu’Eiril lui demande son prénom, si jamais elle ne l’avait pas encore fait - proposa une autre explication. D’après elle, l’enfant voulait se faire payer à manger ; et malgré ce bon sens, la mère de famille ne comprit pas tout de suite. Le plan semblait bancal : on n'enlève pas un enfant parce que ses parents refusent de lui payer un fast-food. 
Mais Eiril ne vit ces fameux adultes, grands et responsables, nul part. Avait-il seulement une famille ?


Et soudain, l’idée d’avoir vécu la pire journée de sa vie pour un enfant qui voulait des fritte, mis Eiril hors d’elle.
- Mais bordel, on ne kidnappe pas un enfant pour se faire payer une glace ?! incendia Inger depuis les tréfond de son âme. Tu t’imagines un peu le danger que tu lui a fait courir ? la peur que tu nous a infligée ? 


Les quelques clients curieux se retournèrent en direction de la scène qui ressemblait fortement à une esclandre familiale. 
Crier sur un gamin, qui plus ait en société, n’était pas très bien vue, mais à cet instant, il semblait à Eiril qu’il n’existait pas l’autre choix que de laisser la peur qui avait rongé son âme sortir de cette façon. 
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Ven 10 Fév 2023 - 14:52
Bon, et bien la tentative pour se faire passer pour le fils de l'autre femme avait tourné court. Cette dernière avait immédiatement nié, et voilà que maintenant la génitrice du demi-portion assis à ses côtés avait décidé de lui faire un scandale, l'accusant du kidnapping de son fils.. eh là, minute papillon, le demi-portion il a pas attendu de croiser le chemin d'Oskar pour se faire la malle. Elle n'avait qu'à être plus vigilante, au lieu d'accuser les autres...

Le jeune termina de mastiquer sa bouchée, le regard fixé sur celle qui l'incendiait. Sur son visage, pas la moindre trace d'inquiétude de se faire ainsi réprimander en public, comme si les remarques glissaient sur sa peau sans pouvoir s'y infiltrer. Il profita néanmoins d'une courte pause dans les revendications de la jeune mère, qui devait probablement reprendre son souffle, pour glisser d'un ton objectif
- Et bien, techniquement c'est plutôt moi qui lui ai payé la glace. Et puis, il n'a pas eu besoin de mon aide pour vous quitter... si vous ne savez pas surveiller votre fils, ce n'est pas une raison pour blâmer la personne qui le récupère.

Le regard d'Oskar se plantait dans celui de la mère du petit. Fixe, déterminé, précis. Mais bleu.
Pupilles bleues synonyme d'humanité, alors qu'il aurait été si simple de laisser le noir l'envahir... le jeune vampire aurait alors pu déguster autre chose que des glaces, sodas et burgers. Une chance pour la mère épeurée que cela ne soit pas le cas... D'ailleurs, si l'enfant perdu ne s'était pas retrouvé avec Oskar, il aurait pu tomber sur quelqu'un de beaucoup moins bien intentionné que le jeune garçon éternel, qui venait à l'instant de re-piocher une frite imbibée d'un mélange ketchup-mayonnaise.
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Mer 1 Mar 2023 - 0:01
La situation était clairement en train de tourner au vinaigre. Certes, nous avions retrouvé le fils de la femme, mais accompagné d'un autre garçon qui semblait porter sur le mensonge. Comment du coup étions-nous censé démêler le vrai du faux ? C’était quasi impossible. Quand soudainement la femme éclate, elle se met à crier, à s'insurger, à dire que ça ne se fait pas. Au fond, je sais très bien qu’elle a raison et je n'en pense pas moins. Mais quand le garçon répond, je me dis que … il n’a pas tout à fait tort, mais une mère reste une mère et elle ne devrait jamais être humiliée et pointée du doigt de la sorte. Je m'interpose alors entre les deux, surtout que si je ne le fais pas ils en viendront certainement aux mains ou pire encore. Je secoue alors la tête d'un air un peu désespéré, comme si c'était moi la mère de ces deux personnes.

- Écoutez … Ça ne sert à rien de se prendre la tête. Jeune homme, la prochaine fois que tu trouveras un enfant comme ça, essaie plutôt de le ramener à sa mère plutôt que de lui offrir une glace. Et vous, clairement je comprends votre peur et votre tristesse, mais rassurez-vous on a retrouvé votre fils et c'est le plus important. Vous allez avoir encore besoin d'énergie pour continuer de vous occuper de lui alors n'en perdez pas plus avec lui.

Je désigne d’un petit mouvement des yeux le garçon qui est du coup "derrière" ma tête. Je ne sais pas si c'est vraiment ce qu'il faut que je dise, mais ça me semble bien. Au fond, les deux avaient raison, les deux avaient tort, et les deux avaient agit de la façon qui leur semblait la mieux.
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Ven 31 Mar 2023 - 20:32
C'en était assez pour Eiril. D'abord, elle perdait son enfant de vue ; se faisait un sang d'encre de peur de ne jamais le trouver ; et puis cet adolescent insubordonné l'accusait d'être une mauvaise mère. La demie nymphe reçu la remarque en plein coeur qui la blessa autant d'une flêche empoisonnée. Une flèche imbibée de ses pires démons, de ses plus grandes peurs.

Elle n'était pas une mauvaise mère pour avoir perdu Hagen de vue. Elle ne pouvait pas garder continuellement les yeux rivés sur ses deux enfants et les bambins de leur âge courraient vite sur leurs petites jambes sans avoir concience du danger : ils s'échappaient facilement. Non, perdre Hagen n'était pas sa faute, d'autant plus que l'adolescent l'avait attiré avec ses promesses de glaces.

Mais Eiril en était-elle une bonne mère pour autant ? Pour Gunnar pour Hagen et pour tout ceux qui les avaient précédés, faire "au mieux" était-il suffsant ? Pour Jonquille, Rose, Saule et leurs soeurs était-elle une bonne mère ? Pour ces fils, voués à l'humanité autant qu'ils y été dévoués, avaient-elle été une bonne mère ?
De cela, elle n'en était pas certaine.

La rage gronda en elle, non plus contre le malin adolescent, mais contre elle même. Contre ses démons qu'elle cachait avec tant d'aisance sous ses beaux sourires nymphiques.
Puis ce fut la voix calme de la femme blonde, sa sauveuse, qui raisonna dans sa tête. Ele chantait une note de bravoure juste assez forte pour repousser les doutes.

- Vous avez raison, dit Eiril à sa remarque.

Tandis que la cadence des battements de son coeur décèlerait, elle attrapa Hagen par une main et Gunnarpar l'autre et les extripa de leurs chaises. Les enfants protestèrent : ils n'avaient pas fini de manger; mais Eiril ne les entendit pas.

- Je vais payer la note, dit enfin Eiril avant de se retourner l'adolescent. Bonne journée à toi, j'espère que tu sauras prendre concience des conséquences de tes actions... Tu peux finir le reste.

Elle avait montré d'un geste de la main, les victuailles commandées par l'adolescent et qui restaient encore en grand nombre sur la table occupée.
Enfin la mère de famille se tourna vers sa sauveuse :

- Je ne pourrais jamais assez vous remercier assez, dit-elle. Vous m'avez sauver la vie. Comment vous appeler vous déjà ? Je voudrais pouvoir me rappeler de vous toute ma vie.

Et sa vie serait encore longue. Remplie d'angoisses et de grandes joies.
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Sam 10 Juin 2023 - 17:43
Le jeune garçon avait écouté les différentes prises de paroles des deux femmes sans pour autant y reprendre part. Il semblait comme désintéressé, leurs reproches lui passant au dessus de la tête. Il n'avait que faire de ce qu'elles disaient... qu'elles lui reprochent la fugue du petit si cela les rassurait. Oskar, lui, savait. Il avait passé tant d'années, survivant à tant de siècles et autant d'êtres -surnaturels ou non- de rencontrés...

Oskar savait qu'il ne servait à rien de s'attacher. De se sentir responsable des autres, de se sentir obligé d'être à leurs côtés... car un jour, aujourd'hui, demain ou dans dix ans, une mère finit toujours par abandonner son enfant. Et lui, l'enfant éternel, orphelin depuis des millénaires, savait ce que c'était. Être seul, à jamais.

Terminant sa bouchée silencieusement alors que la mère des deux petits remerciait la femme qui l'avait aidée dans sa recherche du plus jeune, Oskar amena son regard bleu vers ce dernier.
Et alors qu'il avait un peu plus tôt amusé l'enfant par des tours de magie, ces jeux de passe-passe humains, cette fois-ci il fit un dernier tour à sa façon.
Un doigt sur ses lèvres pour intimer le silence, Oskar adressa un dernier clin d'œil pour Hagen avant de disparaître.

Purement et simplement, usant de la faculté si rapide de la mobilité des vampires, Oskar s'évapora de la tablée, disparaissant comme un courant d'air.
Est-ce que les deux femmes réaliseraient alors de la nature non-humaine d'Oskar ?
Probablement. Mais qu'importe, il était déjà loin.


Oskar E.K. Asksson
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Jeu 15 Juin 2023 - 14:51
La situation avait retrouvé en quelque sorte son équilibre. Le jeune garçon avait été retrouvé et l'autre adolescent incendié par la mère affolée. Nos paroles semblaient lui passer à au moins trois mètres au-dessus de sa tête, mais tant pis, au moins, nous l'avions dit. Mais un adolescent de toute façon, ça écoute rarement quelqu'un d'autre que lui-même. Je tente malgré tout de rassurer la femme et je lui souris lorsqu'elle me dit que j'ai raison. Si au moins ça a pu la calmer un peu ... Suffisament visiblement pour qu'elle décide d'aller payer la facture et de tout laisser à l'ado. Lorsqu'elle revient par la suite vers moi, un nouveau sourire se dessine sur mes lèvres.

- Je m'appelle Céleste. Mais je vais vous laisser mon numéro aussi, comme ça si jamais vous avez envie d'un petit moment entre mères, ça pourra peut-être vous faire du bien. Et ne doutez d'ailleurs jamais que vous en êtes une bonne malgré aujourd'hui. Avec tout ce que vous avez fait pour retrouver votre fils, vous ne pouvez qu'être une bonne mère.

Je note mon numéro tout en parlant, sur une serviette de papier, avec un stylo trouvé dans mon sac, puis je lui donne la serviette avant de me tourner et de réaliser que le garçon n'est plus là.

- Bon et bien ... Peut-être qu'après tout ça, vous pouvez vous récompenser tous avec ce qu'il y a là.

Je ris un peu.

- Après tout, c'est vous qui l'avez payé.

Je lui fais un petit clin d'oeil avant de finalement repartir de mon côté, soulagée que toute cette agitation se soit terminée de la bonne façon.


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Dim 18 Juin 2023 - 18:48
Eiril avait a peine eut le temps de se retourner que le garçon avait déjà disparu. Avec la colère qui se dissiper, elle eut un pincement au coeur. Quelque soit les raisons de leur entrevue, elle espérait que le garçon n'avait pas d'ennui et que sa famille n'était pas loin. Aurait-elle dû appeler la protection de l'enfance ? La question la hanterait encore quelque temps.

Elle fit un sourire gracieux à la femme qui l'avait accompagné tous au long de la pire aventure de sa vie - du moins de sa vie rescente -. Celeste. Un nom tout trouvé pour celle qui était venue à son secours, comme les étoiles qui guident les marins perdus.

Eiril prit avec joie de numéro de téléphone que Celeste lui tendait, en se jurant de l'appeler très tôt pour lui proposer un verre. Elle était entourée à Oslo mais elle n'avait pas d'amie qui ait vécu le même stresse d'être mère, les attentes de la société, la charge qui lui incombait. Il y avait quelque chose de dibérateur de pouvoir parler des horreurs de la maternité en toute liberté, sachant qu'on comprendrait que rien de tout ce qu'on pouvait dire ne remettait en cause l'amour qu'on portait à ses enfants.

A la dernière remarque de Céleste, Eiril rit aussi.
- Je vais tout emporter dans un sac, dit-elle sous les acclamations de joie des deux bambins. Il auront tout dévoré demain, et après-demain ils seront diabétiques.

Malgré sa faim de loup, elle savait pertinement qu'elle ne pourrait pas tout manger sans se provoquer une crise de foie. Elle se promit de redistribuer la majorité à ceux qui en aurait besoin sur la route.

- Merci encore infinement Celeste. Et à la prochaine, je vous revaudrait ça !

Eiril prit la main de ses deux garçons et se dirigea vers le parking ou elle avait laissé sa oiture plus tôt. Ce fut quand elle les attacha dans leur siège auto, qu'elle se rendit compte que ses fils n'avaient donc toujours pas de maillot de bain pour l'été.

FIN
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