[F. Joanne] Une journée comme une autre? Va savoir!

Cela fait déjà 7 mois que Joanne et moi on s’est dévoilé nos sentiments. On se connait depuis 15 ans. J’ai été son protecteur caché qui a réussi à lui débarrasser de son ennemi, ce vampire qui a tué mes parents. Ce vampire qui cherchait à la tuer, mais pourquoi? Ce vampire qui voulait me tué aussi. Ce qui m’a fasciné sur Joanne, c’est de savoir que nous avons le même ennemi, ça m’a fasciné et je me suis sentie devoir la protéger de notre ennemi. Même si je la savais capable de se défendre seule, cela m’a aussi encore plus fasciné. Et je me suis rapprochée doucement d’elle, mais sûrement. On a fini par devenir amis avec le temps et aujourd’hui, nous sommes amants. Je dois trouver, nous devons trouver le pourquoi cet ennemi, mort aujourd’hui, nous lie. Aujourd’hui, je suis à ses côté depuis le jour où elle m’a fait une place chez elle. Faire chambre à part, n’a pas duré longtemps. Elle s’est offerte à moi, corps et sang. C’est la première fois que je possède une source, une source qui n’est pas que ça à mes yeux. Une source qui est l’amour de ma vie, me sachant immortel et pas elle, elle restera l’amour de ma vie, le véritable que j’aurais eu, même si j’en aurais d’autres après elle. Notre amour est éternel.

Je me lève ce matin à ses côtés. Je caresse sa joue de mon doigts, essayant de ne pas la réveiller et je me lève du lit pour aller prendre une poche de sang. J’ai fini par réussir à me fournir en sang. Je me nourris sur Joanne quand elle le désire et se sang apte à m’offrir son sang. Je m’installe à la table de cuisine pour boire mon breuvage de sang déposer dans une tasse hermétique, pour qu’on ne puisse voir le liquide à l’intérieur.

La veille au soir, j'ai préparé avec tante Gwendoline des douceurs pour aujourd'hui, comme nous le faisons chaque jour pour remplir la vitrine de pâtisserie du salon de thé de notre boutique. En parlant de tante Gwendoline, je crois qu'elle prend assez bien la présence de Niklaus dans la maison, d'ailleurs il est le seul homme qu'elle tolère peut-être parce qu'il m'a sauvé la vie, même si je ne lui ai jamais raconté, ma lignée semble savoir des choses sans qu'on ai à à leur dire à proprement parler. Moi, je n'ai pas ce don-là, sûrement à cause du nom que je n'ai pas pris à mes 18 ans, et même si je remarque certaines choses qui me rendent un peu différente des autres, au fond de moi, je ne le vis pas mal, bien au contraire. Malgré tout, cette histoire de nom occupe assez souvent mes pensées ces derniers temps, parce que j'aimerais bien un jour comprendre pourquoi j'ai fait cette action de choisir ce nom qui est devenu bien plutôt que celui de ma lignée... Mais ça, c'est une histoire qui m'éloigne du sujet originel du jour.



Aujourd'hui, il y a 7 mois et 6 jours, Klaus et moi avons osé nous avouer nos sentiments. Il y a 7 mois et 6 jours, je lui ai avoué ressentir ce désir qu'il se nourrisse en moi, lui faisant une confiance aveugle depuis toujours. Il y a 7 mois et 6 jours... Après lui avoir fait visiter rapidement la maison et sa chambre... Je me suis donnée à lui non seulement à sang, mais aussi à corps. Notre union fut si forte pour moi que je ne risque pas de l'oublier. Moi à lui à jamais et lui à moi pour le temps qu'il me sera donné de vivre. Même si l'on dit tous les deux notre amour éternel... Lui et moi, c'est si naturel, je suis bien avec lui, bien et moi-même sans aucun faux-semblant. Il est le seul à connaître la vrai moi... Même s'il ne sait pas encore tout sur moi... Mais le jour est venu, car aujourd'hui, je vais lui dévoiler mon secret. Si le chiffre 7 est important pour moi, j'ai dû attendre 6 jours avant de pouvoir lui dévoiler mon secret, car ce secret, je n'ai le droit de le dévoiler qu'à certaines personnes et selon certaines conditions. Si je l'ai choisi, c'est parce qu'il est l'amour de ma vie, et qu'on est lié l'un à l'autre même si l'on ne sait pas encore exactement comment, ni pourquoi. Si j'ai dû attendre 6 jours, c'est parce que j'ai dû avec tante Gwendoline et le pouvoir de ma lignée qui me protège, pâtisser une bouchée au chocolat de notre création, qu'il devra, s'il l'accepte, manger avant de connaître mon secret. Cette bouchée qui semble si anodine est en réalité une sorte de bouclier qui ne laissera filtrer aucune des informations secrètes, aux oreilles indiscrette de monde obscure. Niklaus, entrera ainsi dans la confidence sans que ma couverture ne soit dévoilée au monde obscure qui est derrière ce changement de nom, et ce meurtrier qui a voulu notre mort à tous les deux.



Ce matin en me réveillant, je découvre la place de Niklaus vide, mais je sens qu'il est à la maison. Sourire aux lèvres, je me lève et enfile ma robe de chambre et pars à sa recherche en le trouvant installé à table dans la cuisine. Lui souriant, je lui souhaite « Bon matin à toi » Dis-je tout sourire aux lèvres, avant de venir lui prendre un baiser au goût de sang. Caressant sa joue, je le regarde un moment avec intensité, et puis je vais me préparer mon thé, avant de venir m'asseoir à ses côtés, après m'être choisi une viennoiserie, et déposé cette bouchée au chocolat sur une soucoupe. « Bien dormis? » Lui demandais-je avec tendresse, avant d'ajouter « Sais-tu quel jour nous sommes aujourd'hui ? » Souriant... Le pauvre allait sûrement chercher sans trouver, mais je n'allais pas faire durer son casse-tête trop longtemps.

Je suis assis sur cette chaise seul à prendre le sang en bouteille. Je suis pas très nourriture comme ça n'a aucun goût et que le sang a un goût de der que j'aime bien, au moins ça goute quelque chose. J'attend le réveille de ma belle. On est ensemble depuis quelques mois déjà et je suis enfin heureux à nouveau. Et je l'espère, l'être plusieurs années avec elle. Je n'ai pas envie qu'on me la prenne par la mort trop tôt. Quand je la vois arriver, je lui souris. Bon matin à toi aussi. Oui j'ai bien dormi, comme toutes les nuits depuis qu'on est ensemble. Je rougis et je lui rends son doux baiser, frémissant à sa caresse. Ensuite elle me demande si je sais qu'elle jour on est. J'ai que soudainement un sourcil, la fixant, me demandant quel jour on était, ne trouvant pas ou elle voulait en venir. Non je vois pas du tout quelle jour on est… Alors que je l'ai bien vu se préparer son petit déjeuner en plus de ce petit bout de gâteau au chocolat. Elle sassoit à mes côtés. Si tu veux bien m'expliquer ce qui se passe ce matin, ça m'aiderait beaucoup. Et puis, c'est quoi ça? dis je en pointant le morceau de gâteau au chocolat. J'étais très curieux là. Je me demandais ce qui se passait.

Les sourires de Niklaus mériteraient un poème, si ce n'est pas un recueil entier de poésie pour l'effet qu'il me procure, ce qu'il appelle en moi et tout le reste. Son sourire, je ne saurais exactement le décrire en peu de mots... Je le regarde et mon regard s'illumine, je n'ai, je crois jamais pu lui cacher ce qu'il, en tant qu'homme et être humain, provoquait en moi. Même si au tout début, j'ai tenté de me retenir de renvoyer quoi que ce soit comme émotion sur mon visage ou au travers de mon être et de mon comportement, telle une armure de protection se voulant ne rien laisser transparaître, mais je ne suis pas certaine d'y être parvenue avec lui... Seul Niklaus le sait, car nous n'en avons jamais discuté, jamais discutés de savoir si oui ou non il a su assez rapidement ce qu'il provoquait en moi, ce qu'il représentait à mes yeux, ou comment je me sentais en sa présence dès le premier jour... Je ne saurais vous dire si nous en parlerons un jour, et au fond et ce que cela a de l'importance, je ne crois pas. L'important, c'est nous maintenant dans le présent, ensemble et heureux depuis 7 mois. 7 mois que l'on est ensemble et heureux. Heureuse, je l'avais été avant lui, mais avant lui tout semblait bien plus fade, comme si avec lui tout prenait sens et tout devenait plus fort et vivant. Si on m'avait dit que je finirais avec ce beau vampire dans une relation qui serait aussi fort qu'au premier jour, 7 mois plus tard, je ne crois pas que j'y aurais cru, mais je crois que je l'aurais espéré. Sa nature ne m'effrayait pas, en sa présence, je me sentais si en sécurité que s'en était insensé, mais qu'est ce qui est sensé ou insensé au fond. Lui prenant ce baiser, je frémis de plaisir, ses lèvres me donnant envie de les dévorer à longueur de temps... Rougissant à cette idée, je préparais mon thé, et mon déjeuner, avant de le rejoindre à table pour me sustenter, échangeant quelques mots, des mots qui me faisaient tant plaisir de l'entendre et de le sentir si bien à mes côtés. Ressentir un tel bien-être aux côtés d'une personne, tel que celui que je ressens depuis qu'il est dans ma vie ne m'est arrivé qu'avec lui et je sais au fond de moi que cela veut dire beaucoup de choses. Il est celui qui me complète, il est mon double signifiant, c'est pourquoi je suis là à ses côtés avec ce chocolat devant lui, c'est pour ça que nous fêtons nos 7 mois révolus... Tout cela est bien plus significatif qu'il n'y paraît, mais il ne le sait pas, pas encore, et je le vois et le sens confus de par son regard et ses mots. Alors je lui souris et lui répond pour le rassurer. «Bien sûr mon cœur que je vais tout te dire et tout expliquer.» Entendant la bouilloire, je souris à Klaus lui reprenant un baiser avant d'aller retirer la bouilloire du feu que je n'oubliais pas d'éteindre. Revenant avec la bouilloire à table, je mis le thé à infuser, ramenant même une tasse si Niklaus désirait en goûter, puis reprenant place, j'attrapais les mains de Niklaus entre les miennes. «Aujourd'hui, cela fait 7 mois et 6 jours que nous sommes ensemble. Dans ma famille le chiffre 7 à une grande importance, et je pourrais tout t'expliquer si tu acceptes de manger cette bouchée au chocolat.» Dis-je en rougissant «Il y a des choses, dont j'aimerais te faire part, mais il en va pour mon bien et le tien, que ces confidences soit partagé en sécurité. Pour que j'aie le droit de t'en parler, ma famille et protecteurs ont mis en place certaines closes, si je puis dire. N'ayant droit de me dévoiler qu'à la personne aimée qui ferait partie de ma vie à tout jamais. Si en moi, je me suis sentis tienne et t'ai senti mien sur le vif, il y a une légende dans ma famille qui dit que si l'une de nous est en couple pour 7 mois, c'est une histoire qui perdurera dans le temps. Mais ça, ce n'est que la première étape. La seconde, est ce chocolat.» Le montrant du regard poussant la soucoupe vers lui «Si tu désires et acceptes que je te fasse ces confidences, si pour toi, comme il en va pour moi, je suis la femme de ta vie, il te faut prendre cette bouchée, et ce n'est qu'alors que je pourrais me confier à toi. Je pourrais ainsi te faire part de choses que personne en dehors de mes protecteurs ne sait, des choses que je désire te dire depuis longtemps.» dis-je rougissant «Ce chocolat me protègera, mais il te protègera aussi, car personne ne percera à jour que tu connais ces secrets. Il en va de notre protection, et je ne serais pas autorisée à t'en parler sans ça et je t'avouerais que ça me tue à petit feu de ne rien te dire.» Baissant les yeux «J'ai besoin de te confier tout cela, mais je comprendrais que tu ne veuilles pas manger ce chocolat.» Relevant le regard les joues chaudes et rougies «Si, tu manges ce chocolat, je pourrais t'expliquer pourquoi j'ai dû attendre 7 mois et si jour, pour pouvoir t'en parler.» J'ai bien conscience que tout cela peut paraître fou et insensé, j'ai le cœur qui tambourine dans ma poitrine de peur de perdre Niklaus. Le thé ayant infusé, je m'en sers une tasse, mes mains tremblantes...

Plus elle débitait son speech, plus ça m'inquiétait. Que cachait elle que je ne savais pas? Qu’est ce qui se passait dans sa famille? Que voulait dire ce chiffre 7 à ses yeux? Pourquoi nos 7 mois de fréquentations étaient si importants pour elle? Jusqu'à ce qu'elle explique le pourquoi du 7 mois. Je rougis bêtement quand elle m'affirme être sûre que je suis le bon pour elle et vice versa et en ce qui me concerne, si je tombe amoureux c'est pour jusqu'à la mort de ma compagne. Je possède cette malédiction d'être éternel, juste parce que par accident, j'ai tué un loup. Quelle poisse, mais sans ça, je n'aurais jamais rencontré Joanne, est-ce vraiment une malédiction ? Je ne me suis jamais aussi senti amoureux avec une femme qu'avec elle. Je l'aime tellement.  Alors, je suis prêt à tout pour être dans sa vie et faire partie de son secret. C'est un honneur pour moi tout ça, parce que ça veut dire qu'elle m'aime vraiment malgré que je sois un vampire. Tu es toute ma vie, je ne vois pas ma vie sans toi et au delà de ta mort… j'emporterais ton secret avec moi au fond de mon coeur quand tu auras quitté ce monde je te le promets. Je prends le morceau de gâteau au chocolat que je porte entre mes lèvres et que je mange sans hésiter. Je la regarde et puis je lui souris. Est ce que je vais ressentir quelque chose maintenant ? Ou bien… ça va juste faire en sorte que personne autour de moi se rend compte de quoi que ce soit? Je viens prendre sa main dans la mienne, je veux être le plus en contact avec elle pendant l'histoire de la légende qui me fait quand même un peu flipper, tant que je ne sais rien. Je suis prêt à tout savoir mon ange, même si je suis nerveux et excité par l'histoire. Je caresse sa main avec douceur, de mon pouce.

Plus je lui ouvrais mon coeur au sujet de cette chose que je tenais à lui dire et plus je voyais dans son regard qu’il était intrigué. Sur ces lèvres un doux sourire amusé s’était dessiné ce qui me faisait souvent pour ne pas dire toujours perdre mes moyens. Mais cette fois ci, je tenais bon, car je voulais absolument ouvrir la boîte de pandore au sujet de mon secret et de ce qui me rendait différente de ma ligné, sans savoir si un jour je pourrais sereinement et sans aucune crainte devenir une Halvmåne, enfin du moins pouvoir dire que je suis de la lignée de mes soeur sorcières. Niklaus était pendu à mes lèvres et lorsque je prononçais les mots qui signifiait ton mon amour pour lui, et l'importance qu’il avait à mes yeux, l’amour se lisait alors dans ses yeux. Me confirmant de sa voix si charmante qui me faisait toujours autant craquer même après tout ce temps, à m’en faire sourire bêtement, rougir et me pincer les lèvres, que j’étais toute sa vie. ça voulait dire beaucoup pour moi, pour ne pas dire tout. Et pourtant je ne dis rien, car j'étais dans l’attente d'une réponse importante. J’étais à mon tour suspendu à ses lèvres, mon cœur tambourinait dans ma poitrine. Car si je le savais amoureux et désireux de partager sa vie avec moi jusqu’à ma mort et même au-delà, il manquait une condition sinequanone pour que je puisse lui dire toute la vérité à mon sujet. Mais sans même me répondre sur sa décision, il fit ce geste de porter à sa bouche la bouchée de chocolat tout particulièrement créé pour l’occasion. Son acceptation symbolisait tout son amour pour moi. Son geste de me faire confiance les yeux fermés, a mis mon coeur en joie. Écoutant sa question tout à fait légitime, je lui souris, venant caresser sa joue, avant de lui servir une tasse de thé que je pousse délicatement vers lui, avant de lui répondre. “Tu ne ressentiras rien, mais cela permettra aujourd’hui de rendre silencieuses nos paroles, et le jour venu, si cela devait arriver que quelqu’un tente de nous faire parler à ce secret, nous nous metterions à parler dans une langue étrangère que personne au monde, surnaturel ou non ne pourrait comprendre."

Lui souriant, je pris une gorgée de mon thé alors que Niklaus vint prendre ma main lire dans la sienne, désirant être physiquement en contact tout au long de mon récit contant mon histoire. Souriant avec grande douceur et posant mon regard tendre sur sa personne, je me lançais alors dans le commencement …

“Mon cher et tendre Niklaus, Si je devais te parler du pourquoi tu as dû attendre 7 mois de vie de couple avant de pouvoir te confier mon plus grand  secret. Une chose bien plus important me travail. Je ne peux plus attendre, j’éprouve le besoin viscéral de t’avouer mon secret. Car Craven n’est pas mon vrai nom de famille, mais celui que je me suis choisi, enfin plutôt non celui qu’on m’a soufflé de prendre depuis mes 18 ans. Moi Joanne, je suis de la lignée des sorcières du croissant de lune de la famille norvégienne pure souche des Halvmåne. Officiellement, mes parents sont morts dans un terrible accident de voiture, mais en réalité, on a tout orchestré d’une main de maître pour qu’ils trouvent la mort. Moi depuis ce jour, on me cache et me protège, car je suis la prochaine sur la liste. Le fait est qu’on ne connaît pas l’identité de celui qui veut ma mort. Ce qui rend l’histoire bien complexe, car on ne sait pas contre qui, ni contre quoi on se bat. De qui ou de quoi on me cache… Nous ne savons pas ce qui pourrait me valoir d’être ainsi pourchassé.” Contant mon histoire mon cœur tape fort dans ma poitrine et ma main serre celle de Niklaus. Déglutissant difficilement, je prends une profonde inspiration avant de continuer. “Je suis de la lignée de puissante sorcière, et mon père est Dash Raven, était lui aussi un un grand sorcier, lui aussi devenu orphelin. Lui a été adopté par une humaine qui l’a élevé comme son fils, et je n’ai moi-même découvert leurs natures et la mienne qu’après leur mort et à l’arrivé de ma tante que tu connais." Ma main se refroidit alors, mon corps parcouru d’un long frisson. Sur mes gardes, je continuais mon récit. "Je ne sais ce que le sort me réserve, mais grâce aux connaissances de ma ligné de puissante sorcière le sort semble cacher mon identité à la personne qui me traque. Même si je t’avoue que le vampire qui voulait notre mort a toi et à moi, m’a fait craindre le pire, Mais depuis lui les choses semble être bien calme. espérant ne pas m’attirer le mauvais sort en disant cela.” Rougissant je viens prendre une gorgée de mon thé. Puis resserrant ma main autour de la sienne j’ajoutais “Ne me déteste pas de t’avoir caché cela, mais ma lignée m'a imposé d’attendre 7 mois avant de t’en parler… Et si avant qu’on se rapproche ne rien te dire ne fut pas trop compliqué. Depuis que je me suis donnée corps et sang à toi, ne rien te dire fut une torture. Heureusement nous voilà 7 mois et 6 jours plus tard…” J’avais envie de lui expliquer toute l’histoire autour du chiffre 7 mais l’angoisse de sa possible incompréhension, d’avoir attendu tout ce temps pour lui dévoiler ma vrai identité, me prenait au tripe et j’avais ressentis le besoin de me rassurer, avant de poursuivre. La gorge serré, les larmes au bord des yeux, je regardais Niklaus inquiète.
Soudain une angoisse profonde m'envahit… Je plonge alors mon regard dans celui de Niklaus,  “Tu imagines si ma lignée ne m’a pas dit toute la vérité? Imagine que je sois, je ne sais pas. Une sorcière qui n’a pas encore révélé toute sa puissance? Imagine qu’elles savent qui me traque, mais préfère que je reste cachée, plutôt que de traquer ce meurtrier?” Tant de questions se bousculaient dans ma tête. La peur grandissant en moi, soudain l'électricité se mit a vasciller... J'étais éffrayé.

Je venais de prendre cette bouchée de brownies au chocolat, qui n’avait aucun gout pour moi, vu mon statut de vampire de naissance. Je l’écoute me débiter le pourquoi de cette bouchée. Me voilà maintenant, lié à elle à tout jamais. Et quand j’aime une femme c’est jusqu’à la mort. J’étais attentif à ses paroles, à tout ce qu’elle me disait. Je l’écoutais et plus j’écoutais ses paroles, plus je comprenais ce qui s’était passé il y a 15 ans. Je comprends maintenant, pourquoi ce vampire voulait nous tuer. Selon beaucoup de légendes, les vampires et les sorcières sont ennemis, mais ce n’est que des légendes que beaucoup en croient la vérité, comme cette famille de vampire qui a tué ma famille et tous les autres avant. Et je crois, que si j’ai raison, que nous sommes toujours en danger, surtout maintenant que nous sommes ensemble. J’étais surpris de savoir que Joanne était un membre, caché sous un autre nom pour sa protection, de cette famille. Et sans le savoir, sans même me douter, j’ai retrouvé la famille que mes parents m’ont demandé de retrouver, juste avant leurs derniers souffles. Sachant Joanne sorcière, je me suis hâté sur elle et surtout parce que ce vampire cherchait à la tuer. Donc, je me suis dit qu’elle était de cette famille de sorciers. Mais je n’aurais jamais pensé qu’elle avait changé de nom pour sa protection et j’en suis tombé amoureux. Laissant ensuite tomber mes recherches sur la sorcière en question, sans savoir que je l’avais trouvé. Mes parents m’ont toujours dit que j’étais destiné à une sorcière tout comme les Van Sanen devait se lier, un jour, à une sorcière pour sauver les races et réparer la légende. En retirer le faux de la légende. Étant gamin, mes parents m’ont raconter la prophétie des deux familles. “Un enfant naitra d’un Van Sanen père et d’une Halvmâne mère et sauvera les deux familles de la mort, car les Drakes vampires cherchent à exterminer les deux familles amies depuis toujours.” Je comprends enfin le sens de l’histoire que mes parents m’ont raconté. Pour ne plus être en danger, pour vivre sereinement, un couple de Halvmâne et Van Sanen doit exister et donner naissance à un vampire de naissance de sang sorcière. Ce que je ne comprends pas, c’est le pourquoi de l’existence de cet enfant un jour. Que sauvera-t-il? La croyance d’une légende ou bien il sera juste un enfant normal comme Joanne et moi avions été un jour? Je ne crois pas en la légende, mais s’il faut la réalisé pour avoir la paix, pourquoi pas? Je n’ai jamais été père. Je n’ai pas eu d’enfant avec mon premier amour. Mais il est évident que j’en désir un avec Joanne, non pas à cause de cette légende, mais tout simplement parce que je suis amoureux d’elle et que je ne veux pas manquer ma chance d’être père avec elle, Je veux qu’elle soit la première à me donner un enfant et peut être même l’unique à le faire. Après cette réflexion qui m’a semblé une éternité, mais qui n’a duré que le temps que je réfléchisse, je pouvais voir son regard inquiet sur moi, cette peur qu’elle avait que je puisse maintenant la fuir par peur. J’étais persuadé qu’elle avait une puissance énorme, vu ce que j’en sais de la légende. Ce n’est pas pour rien que nos deux familles étaient alliées à une époque, on pouvait combattre l’ennemi plus facilement. Mais avec le temps, les Van Sanen ont disparu, n’étant moi, l’unique à ce jour, nos familles se sont éloignées. Je ne sais pas combien sont les Halvmâne, mais les Van Sanen ont tous été décimé par cette famille ennemi de vampire meurtrière. Ce n’est pas pour rien que je suis chasseur, nous l’avons toujours été. Et ma détermination de retrouver les Halvmâne pour sauver nos familles à portée fruit sans savoir que, depuis 15 ans je l’ai retrouvé, elle, l’élue de la prophétie, celle qui donnera naissance pour mettre fin à ce carnage. Je viens prendre sa main et je plonge mon regard dans le sien. N’est pas peur, je suis persuadé que tout ira bien maintenant que je t’ai trouvé sans savoir que c’était toi, celle que je devais trouver. Je te promets de nous protéger. Je ne sais pas si tu as été mise au courant de cette histoire, mais je doute fort que ce soit le cas, si on a dû te faire changer de nom, pour quelle raison, je n’en sais rien, mais ma mission à moi était de retrouver une Halvmâne pour perpétuer la prophétie et sauver les Van Sanen et les Halvmâne de ce mal qui nous ronge depuis des milliers d’années. Par le passé, les Halvmâne et les Van Sanen étaient alliés et s’entraidaient, combattaient notre ennemi commun, les vampires Drakes. Tout ça à cause d’une légende et d’une prophétie à naitre. Toute cette légende vient d’un couple Halvmâne et Van Sanen qui s’aimait, mais qui n’ont jamais pu consommer leur amour, tuer par des vampires assoiffés de sang et de pouvoir, notre ennemi commun, les Drakes. Je ne sais pas si tu en savais quoi que ce soit sur les Drakes, mais ce vampire qui a cherché à nous tuer était une Drakes… Mais moi j’étais loin de me douter que tu étais une Halvmâne, j’ai cessé mes recherches de ta famille parce que je suis tombé amoureux de toi et que je ne voulais plus perpétuer la prophétie avec une autre. C’était toi que je voulais, peu importe si on était en danger ou pas, je savais qu’à nous deux, on était capable de se défendre et de vivre notre vie comme bon nous semble. Mais… j’apprends que tu es celle que je chercher depuis plus de 50 ans, ou du moins, un membre de ta famille féminin. Je rougis bêtement, baissant le regard. Assez parler de ça pour le moment, je t’expliquerais tout quand tu m’auras parlé de ce chiffre 7 mon amour, je veux comprendre, je veux savoir pourquoi il est si important ce chiffre 7. Je viens caresser sa joue.

Si j’avais dû attendre pour pouvoir dévoiler mon lourd secret à Klaus que j’aimais d’un amour sans nom, je pouvais enfin me confier parce que je l’aimais ainsi et qu’il m’aimait de la même façon. Pouvoir enfin partager mon secret signifiait beaucoup pour moi, pour la simple et bonne raison que si je ne lui avais pas dis c’est parce que je ne le pouvais pas et devais attendre ces 7 mois de relation sans savoir pourquoi, jusqu’à ce que tante Gwendolyn ne me le dise il y a 6 jours. Si ça n’avait tenu qu’à moi je lui aurais avoué beaucoup plus tôt car je sentais au fond de moi que nous deux c'était fort, que nous deux c’était écrit, et je ne le savais pas encore mais j’avais raison… Mais les règles sont les règles n’est ce pas?! Je me devais d’attendre parce que contrairement à ce qu’on dit souvent, il y aurait pu avoir mort d’homme, la sienne la mienne ou peut-être pire… Alors j’avais patiemment attendu. Quelle ne fut pas ma frustration lorsque tante Gwendolyn m’avouait que je devais attendre encore 6 petits jours… Elle avait ajouté, que sont 6 petits jours par rapport au 7 mois que j’avais dû attendre. Elle avait raison, mais ma frustration était là et c’était fort compréhensible car d’après tout pourquoi ne m'avait-elle pas parlé des 6 jours supplémentaires qu’il me fallait attendre… Allez donc savoir.

Hier soir, j’attendais de pied ferme que l’on mette la touche finale qui devait reposer une nuit durant avant d’être mangé. La nuit avait été agitée , et on le comprend. Mais à peine réveillé, j’avais sauté hors du lit, impatiente de demander à Niklaus d'avaler cette bouchée, impatiente de lui dévoiler ma réel histoire.

Si je ne savais pas trop comment lui avouer qu’il ne savait pas tout sur moi, une fois lancé je ne m'arrêtais plus, lui débitant quasiment d’un seul coup tout ce que j’avais à lui dire, et avait retenu en moi depuis bien trop longtemps.

Tout du long, Niklaus avait semblé vivre des sentiments divers et variés qui avait défilé sur son visage, fort impassible d’habitude. Plus j'étais allée de l’avant dans mon récit et plus j’avais lu sur son visage de l’étonnement. Ce que je ne savais pas encore c’est que de l’étonnement j’allais moi-même en ressentir lorsqu’il ouvrirait la bouche pour partager à son tour avec moi un récit que je ne connaissais guère et qui allait expliquer bien des choses.

Arrivé à la fin de mon récit, je craignais que Niklaus réagisse mal face à mon secret, le regardant d’un œil inquiet, lui qui restait silencieux… Mais je compris rapidement que je n’avais aucune raison de m'inquiéter, et qu’il ne m’en tenait guère rigueur. Lui qui finit par me prendre la main pour me rassurer avant de plonger son regard dans le mien…

Ce que je ne m’attendais pas, c’est que Niklaus allait m’expliquer de qui se cache ma lignée depuis toutes ces décennies et ces siècles. Je découvre alors que Niklaus et moi, nos deux familles, sommes liés depuis tout ce temps, et que nos deux familles ont comme ennemis jurés commun des Drake.

Nos deux familles avaient décidé de s’allier pour les combattre. C’est alors que les anciens se mirent à raconter une légende qu’on leur contait enfant. Elle disait qu’un jour une sorcière d’une famille puissante allait désirer s’unire à un vampire Van Sanen , et que leur union allait faire naître un enfant qui allait mener à sa fin leur ennemie jurée commun. Les deux familles ne prirent pas au sérieux cette histoire, et ce qui devait arriver arriva. Une sorcière Halvmâne et un vampire Van Sanen tombèrent amoureux… Les deux familles désirant célébrer cela, organisèrent les noces, occultant la prophétie. Mais le pauvre couple n’eut pas le temps d’en profiter.
La famille Drake ayant eu vent de la prophétie s’est juré de pourchasser chaque membre des familles Van Sanen et Halvmâne , jusqu' au dernier, pour que cela n’advienne jamais.

Ils nous pourchasse depuis ne nous donnant aucun répit. Ma lignée se cachant depuis la nuit des temps dans une forteresse. Pour ce qui est des Van Sanen; Niklaus serait le dernier de sa lignée…

Ce que les Drake ne savent pas, par ce geste protecteur de mon père, c’est qu’une Halvmâne et un Van Sanen vivent ensemble.


En entendant toute l’histoire racontée par Niklaus je réalisais l’effet de surprise que j’avais réservé au vampire de la famille Drake. Alors que Niklaus me promet de me protéger je lui sourit

“Mon bel amour, qu’en dis tu d’unir nos force s’ils osent nous affronter, car il ne savent pas que je suis une Halvmâne, grâce à mon père, et à cette amulette.” Lui montrant l’amulette du croissant de lune au corbeau. “Je crois comprendre grâce à ta confidence, qu’ils ont retrouver la trace de Tante Gwendolyne, sans se douter que j’étais moi aussi une sorcière Halvmâne capable de les affronter… Et s’ils auraient pu parler, je crois que tu lui as ôté la vie avant qu’il ne puisse le faire qu’en penses tu?”

Je regarde Niklaus sans en revenir. Nous nous étions donc destinés à nous retrouver. Réalisant que s’il ne m’avait pas trouvé c’était à cause à mon amulette et à ce que mon instinct m’avait soufflé, je dis dans un chuchotement

“Me pardonneras tu un jour d’avoir suivi mon instinct de survie en prenant Craven comme nom de famille? Bien qu’en réalité tout ça ne change rien et la vie a ainsi dupé les Drake qui ne savent aucunement que je suis une Halvmâne. Même si à ma connaissance, nous n’avons pas encore procréé l’enfant qui sauvera nos familles.” Dis-je rougissant “Sans oublier que même lorsque ce sera le cas nous devrons le protéger et le préparer à cela.” Ajoutais-je? Soudain une angoisse me paralyse “Crois tu qu’il faudra lui dire ou le lui cacher?” Tant de questions se posaient à nous. Le regardant réalisant que je n’avais pas répondu à son désir d’en savoir plus au sujet du lien qui uni les Halvmâne aux chiffres. “Désolée, je t’ai promis de te parler de notre lien avec le chiffre 7. Mais cette histoire de prophétie, c’est tellement énorme!” Je ris, rougissant. “Tu te rends compte qu'on est lié depuis des siècles! Mais je suis heureuse d’avoir choisi ce nom de famille que j’ai. Car comme tu le dis si bien. On n'est pas ensemble parce qu’on le doit, mais parce qu’on le désire au plus profond de nous, comme nos aïeuls avant nous.” Je rougis.

J’avais besoin de m’apaiser, j’avais besoin de mettre cette histoire de prophétie sur pause un moment alors je décidais de parler enfin de l’histoire des Halvmâne avec le chiffre 7

J'aurais peut-être dû me taire et attendre qu'elle me parle de ce chiffre 7. Mais qu'est-ce qui m'a pris? De toute façon je ne crois même pas à cette légende. Je lui ai raconté parce qu'elle m'a dit être une Halvmane, cette famille mentionnée dans l'histoire que mes parents m'ont raconté…  et il n'est pas question que l'enfant que nous aurions soit préparer à tout ça. Et puis là légende dit seulement qu'il faut une naissance entre les deux familles pour qu'on soit libéré de ce mal. Les Drake croyant plus que tout à la légende, ils cesseront de vouloir nous tuer s'ils apprennent l'existence d'un héritier Van Sanen Halvmane. Je ne crois pas à cette légende, mais comme je suis l’unique restant Van Sanen, je suis prêt à tout pour que les Drakes me fou enfin la paix. Surtout que dans mon cas, je suis maudit, comme j’ai la vie éternelle, juste parce que j’ai tuer par erreur mon premier loup garou. J’ai tué accidentellement mon meilleur ami… Et me voilà à errer dans ce monde jusqu’à la fin des temps, si on ne me tue pas avant. Et aujourd’hui, j’ai une bonne raison de vouloir continuer à vivre et cette raison est Joanne, mon amour depuis 7 mois, peut être depuis plus longtemps. Mais 7 mois qu’on est ensemble. Je souris à ma belle. Tu sais, c’est une évidence que je désir unir mes forces aux tiennes mon ange. C’est la quête de ma vie, de retrouver les Halvmane et m’allier avec eux. Alors oui j’accepte cette demande. Je ne sais juste pas si ta famille se souvient de cette alliance… Cela fait si longtemps que nos deux clans se sont éloigné. La preuve, Les Drakes ont pu tuer tous les Van Sanen, je suis le seul survivant. Je sais les Halvmane plus puissant que nous, mais nos deux clans étaient encore plus puissant. Les Van Sanen au combat physique, mais sans votre sorcellerie on ne pouvait pas gagner et ni en survivre. Mais je sais que je ne vous servirai à rien contre un clan complet de Drake, mais contre deux ou trois Drake, je saurais vous aider. Je pince mes lèvres, désolé d’être le seul survivant.Et pour ton nom de famille, t’en fait pas, c’était même une bonne chose et pour cette amulette aussi. Ça ta permis de survivre contre l’ennemi Peut être qu’un jour tu porteras mon nom. Je souris doucement, venant caresser sa joue et en ce qui concerne l’enfant à naitre j’en connait la véritable histoire. Mon amour, les Drake sont idiots et croit à cette prophétie d’enfant qui sauvera nos clans et qui les anéantira eux. Mais tout ça est faux. Si un enfant vient à naitre, il cesseront de nous chasser c’est tout. Oui si tu désir que … notre enfant connaissent la légende, on lui apprendra, mais on aura pas à le préparer pour quoi que ce soit. Je me passe une main sur la nuque. Au faite, je ne crois pas à cette légende d’enfant qui nous sauvera, je ne veux pas qu’il soit un outil dans le but de nous sauver, donc, s’il vient à naitre, on le protègera des Drake si les Drake ne croient pas à cette légende. On saura se cacher, on saura les fuir et protéger notre famille et en aucun cas, je te forcerais à avoir cette enfant juste pour nous sauver. Si on a un enfant un jour, c’est parce qu’on l’aura voulu tous les deux mon amour. Je serre sa main dans la mienne, venant la porter à mes lèvres et je souris, posant sa main à plat contre ma joue. Alors… parle moi de ce chiffre 7. Je souris en coin.
 

A la fois émerveillée et abasourdie par cet aveu de Niklaus qui me parle de cette prophétie qui unit nos deux familles, je réagis sans crainte à ses mots, me sentant assez forte pour affronter tous ensemble cette prophétie. Ce qui m’inquiète c’est le poid sur les épaules qu’à déjà cet enfant qui naîtra de notre union, avant même qu’il ne soit créé… Mais si je prends sur moi, en avouant que j’y serais prête à condition qu’il y soit bien préparé, je suis soudainement soulagé lorsque Niklaus se hâte à me dire qu’il ne tient à mettre aucunement ce poid sur l’épaule de notre future enfant. Craignant qu”il pense que je ne partage pas son avis je me hâte de dire à mon tour “Je ne désire pas non plus qu’il soit un outil à notre sauvetage. Je ne suis pas une femme qui ferait naitre un enfant par interet. Si un enfant naîtra de notre union, c’est parce qu’il sera désiré et aimé tel qu’il sera, seul lui sera maître de sa vie, nous ne serons que ses protecteurs.” J’esquisse un sourire, gêné. “J’ai parfois peur de mal m'exprimer, mais je ne compte aucunement faire naître un fils pour notre unique intérêt.” Rougissant j’ajoute [color=#0d1137]“Je t’aime Niklaus, et je désire un jour avoir des enfants de toi et avec toi. Mais je ne sais pas si je pourrais un jour te donner un fils car je crois que ma lignée n’a a ma connaissance fait naître que des filles jusqu’à aujourd’hui.” Rougissant je sourit. [b]“Si je ne compte pas faire naître un enfant pour combattre les DRAKE, je te dis par contre, que je n’ai pas peur d’affronter à tes côté nos ennemis jurés.” Venant lui caresser la joue.“Je suis profondément désolée que nos ennemis ai décimé ta famille, j’ai le regret de t’avouer que j’ai des tantes et des cousines encore vivantes. Pas énormément mais bien plus que toi. Je suis désolée que notre histoire commune ne fusse pas été contée ou rapportée à ma famille. Tout ce que je sais c’est qu’elles vivent recluses en autarcie ou presque, se suffisant à elle-même, dans un domaine en France. Notre famille laisse une des leurs par génération vivre ici, avec une tante pour gérer notre magasin.” Je suis terriblement gêné d’avoir une famille alors que lui a perdu tous les siens.
Reprenant mes caresses sur sa joue, les miennes rougies.”Même toi seul soutenu par notre magie, je suis persuadé que nous pourrons nous en prendre au DRAKE ou nous défendre en cas d’attaque. Crois tu qu’il failles les décimer pour être tranquille, ou arriverons nous un jour à simplement les convaincre que nous pouvons tous vivre sans devoir perdre les notre?” Esquissant un sourire à son entrain au sujet du chiffre 7 je décide de lui dévoiler en partie les raisons de notre attachement aux chiffres 7. “Tu désires en savoir plus au sujet du chiffre 7, je serais ravie de t’en parler, même si je ne te conterais pas tout à son sujet il y a bien des choses à en dire. Mais je commencerais ainsi, pour t’expliquer pourquoi avoir dû attendre 7 mois pour t’ouvrir mon grand secret.” Souriant je me lance alors

“Le chiffre 7 représente l’action fondée sur la maturité de l’expérience. Toute relation qui arrive à 7 mois se veut une relation solide et mature, car tout le monde n’a pas la patience qu’il faut pour atteindre cette étape, beaucoup de belles relations se révèlent nocives ou sans importance au quatrième mois, mois du chaos de la mise en danger de la relation. Atteindre 7 mois de relation, c’est une première étape importante. Seuls à ce moment-là les plus grands secrets de notre famille peuvent être révélés. Seulement si l’être à qui l’on se confie est un être de confiance il faut se protéger des personnes mal intentionnées, surtout comme lorsque de mon cas mon existence est cachée au monde. Je suis la dernière des Halvmane, celle qui devait être à tout prix, je le comprends aujourd’hui, rester incognito. Je suis une Halvman, mais seul toi en dehors de ma famille le sait. Aujourd’hui tu as été invité à connaître notre vérité et je réalise que tu me protège depuis toujours, autant que mon amulette, toi qui a tué ce vampire Drake, avant que l’un des sienne n'apprenne mon existence.” Je rougis venant prendre ses mains.
“La prochaine étape sera celle des 7 ans, toute relation atteignant ce nombre d’année et la dépassant malgré les défis qui nous seront mis sur notre route, deviendra une relation qui résistera à tout contre vents et marée, du moins c’est ce que dit notre légende. Malheureusement aucune de mes ascendantes n'ont pu le confirmer, car je suis la première depuis des décennies à être heureuse en amour.” Rougissant davantage, mes joues douloureuses…
“Grâce à la protection de mon père nous existons et sommes protégés.” Venant caresser sa joue, j'éprouve alors le besoin de lui donner un baiser. Le contact de nos mains ne me suffit plus. Tel un sceau à notre protection.

J'écoute avec attention ma douce, dont j'ai appris que je lui était destiné sans même le savoir. Mon amour ma vie est à mes côtés et cela jusqu'à sa mort. Moi je suis maudit avec mon éternité. Je ne sais pas comment je le vivrai si la famille que je fonderais avec Joanne disparaîtrait avant moi, je leur subsisterais. Je frémis à ses caresses. Je souris à son histoire et je viens caresser sa joue aussi et puis lui prendre un baiser, sentant son envie de m'embrasser. Je la regarde avec amour. Je suis persuadé qu'on dépassera les 7 ans d'amour et… je te promets de ne jamais te quitter jusqu'à ce que tu quittes ce monde. Je lui prends un autre baiser. Et puis, pour en revenir au Drake, crois moi, s'ils apprennent notre union et découvrent qui tu es vraiment, ils commenceront à avoir peur, parce que nous sommes puissant ensemble et encore mieux, ils nous laisseront en paix si nous avons une descendance la paix sera de mise et les Drakes ne désirent pas cette paix, se sont des combattants et notre union mènera à la paix mon ange. Je viens caresser sa joue et puis sa lèvre et je l'embrasse ensuite. Je t'ai trouvé, bientôt on sera libéré et on aura plus besoin de se cacher. Je ne sais pas si elle doit toujours cacher son identité et le pourquoi, mais de mon côté, je serais bientôt en paix grâce à notre union.

Lorsque je raconte à Niklaus l’histoire du chiffre 7 en partie, la partie qui concerne en fin de compte notre couple et ce que ça signifie pour nous et notre couple, je vois dans son regard qu’il est attentif à la moindre de mes paroles, lui qui m’écoute avec grande intention, sans en perdre un seul mot. Je souris de le voir si réceptif comme à chaque fois, comme passionné par chacune de mes confidences les yeux remplis d’amour. Frémissant à mon tour sous sa caresse faite à ma joue, je réalise l'électricité qui circule entre nos deux êtres, électrisée l’un par l’autre, en rougissant. Frémissant sous ce baiser qu’il vient de me donner, moi qui me retenais de lui en donner un, souriant contre ses lèvres totalement heureuses. Les mots de Niklaus au sujet de notre amour qui perdure au fil des années et des temps me firent sourire et remplissaient mon cœur de joie, moi qui ne doutant aucunement que ces faits s'avèreraient. Savourant ce baiser qu’il vient à nouveau déposer contre mes lèvres, je finis par porter à mon tour toute mon attention sur ses mots, sans pouvoir m'empêcher d’avoir un  sourire béat sur les lèvres. Heureuse et soulagée aussi par les mots prononcés par Niklaus au sujet des Drake. Mes yeux plein d’amour et de confiance en nous, mes lèvres savourant chacun des baisers que la bouche de Niklaus ne parsème la mienne je rougis. Mes mains se glissent sur sa nuque après sa dernière phrase, moi qui vient à mon tour dévorer ses lèvres et les y presser, et mes doigts caressant sa nuque avant de se glisser dans ses cheveux.. Tels deux fous furieux d’amour. Me reculant avec difficulté, un instant pour l'observer, comme si la bouchée amplifiait notre désir sauvage de l’autre je dis “Mais Niklaus si mon identité et notre union feront trembler les DRAKE de peur, à quoi bon continuer de me cacher? Tu en penses quoi toi?” Je regarde Niklaus de manière interrogative“En espérant que mon choix du nom Craven ne cache encore autre chose.” Dubitative je fais une moue espérant qu'il n'y ai rien de plus... Ayant besoin de réconfort, j'esquisse un sourire et je vais me blottir tout contre Niklaus, pensive mais heureuse d’avoir Niklaus dans ma vie. Soudain je relève la tête tel un suricate“ Mais dis moi un peu.” Dis avec un air malicieux “Quand tu dis bientôt libérée? Tu as envie de me faire un bébé?”Je me mord la lèvre de manière suggestive etle regarde intensément en attente de sa réponse.

Elle en avait beaucoup encore à en apprendre sur cette légende qui s’avère véridique aux yeux des Drakes, mais une chose en son temps. De leur coté, ils y croient tel un gamin croyant au père Noel, jusqu’à ce qu’ils réaliseront l’inexistence des faits et je ferais tout en mon pouvoir à ce qu’ils ne le réalisent pas, même jamais. Je caresse la joue de ma belle, alors qu’elle relève la tête pour me poser cette question qui me fait rougir. Je n’ai jamais été père, alors que je suis vieux de 77 années. Je lui réponds d’abord. Tant que notre enfant ne sera pas né, tu devras resté caché, parce que les Drakes feront tout pour me tuer ou te tuer, pour empêcher un naissance. Étant le dernier de ma famille, il leur sera plus facile de me tuer moi que toi. Alors, pour le moment, garde ce nom que tu as. Je viens poser un baiser sur ses lèvres, pour ensuite répondre à sa question qui m’a fait rougir. Pour être honnête, je préfère que les choses fassent les choses. Si tu prends la pilule ou une quelconque contraception, alors là, si tu veux un enfant un jour, parce que tu le désires, là oui, on va devoir en parler. Mais en ce qui me concerne, je préfère que ça arrive parce que ça devait arrivé, si tu comprends mon point de vue. Je rougis, lui souriant. Parce que oui, si on doit avoir un enfant, j’ai toujours préféré une méthode sans contraception, mais si Joanne n’est pas prête et ne veut pas de cette méthode, elle choisira la sienne. C’est elle après tout qui va devoir construire notre petit pendant 9 mois et elle doit être prête à ça. Je ne vais jamais la forcé à quoi que ce soit..

Nous deux c’est le feu, lorsqu’on est ensemble depuis que l’on s’est uni pour la première fois, unissant notre sang, unissant nos corps tout est si intense et passionnel, je me sens différente depuis ce jour, comme si quelque chose en moi avait éclos suite à nos aveux, suite à nos unions, sans oublié que depuis ce soir là je me sens entière et complète. Je n’étais pas à la recherche de ma moitié mais sans le vouloir je l’ai trouvé en Niklaus.

Enfin à la réflexion faite, pensant à cela, je me rend compte que quelque chose encore me chiffonne et m’empêche de me sentir totalement moi, peut(être est ce ce nom que je ne porte pas ou… Alors que je laisse divaguer mes réflexions, je réalise que peut être notre union à Niklaus et moi n’est pas encore complète et que c’est ce qui me manque, mais cette pensée reste en suspend lorsque Niklaus vient me caresser délicatement la joue, rougissant à ma pensée restée en suspend je l’écoute ne manquant aucune de ses paroles, que je prends pour trésor. Plus je l’écoute et plus je comprends qu’il a tout a fait raison, et qu’il me faut rester protéger par le cadeau que m’a fat mon père en un susurre lointain le jour de mes 18 ans où j’ai pris Craven comme nom, posant ma main sur mon coeur je ferme les yeux souriant, lachant un soupire de soulagement. “Tu as tout à fait raison mon coeur.” Prenais-je le temps de dire, souriante tout en venant à penser que surement, si l’envie nous prenait, nous ne pourrions nous marié qu’une fois l’enfant né, alors que Niklaus venait déposer un doux baiser sur mes lèvres. Souriant, je réalisais que bien des choses se bousculaient dans ma tête, entre envies et besoins. Rougissant de plus belle alors qu’il s’ouvrait à moi au sujet de cet enfant que nous pourrions un jour avoir ensemble. Alors qu’il m’avouait désirer laisser faire naturellement les chose, j’en vins à pensé à cette contraception que je prenais, en tant que grande partisane du “On sait jamais, au moins on est protégé.” Car si je n’avais eu envie de ne faire des folie avec aucun homme avant Niklaus, j’étais le type de personne à prévoir par sécurité, même si j’avais opté pour une contraception douce, moi qui n’était pas adepte des médicament en tout genre. Lorsque Niklaus vint à parler de contraception, je ne pu m’empêcher de faire une petite moue l’aire de dire “Tien, tien nous voilà sur la même longueur d’onde.”Avant de me pincer les lèvres rougissant. Une fois que Niklaus semble avoir finit de me répondre, je prends à mon tour ma parole. “Il est vrai que je prends une sorte de contraception, mais je la prends depuis que je suis rentrée de France, par sécurité pour ne pas tomber enceinte si je ne le désirais pas, mais je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas arrêter lorsqu’on s’est avoué nos sentiments. Peut-être parce que j’avais envie d’en discuter avec toi, mais le moment ne s’est pas présenter avant aujourd’hui." Venant lui caresser la lèvres je lui avoue que… “Mais à présent que nous abordons le sujets, j’ai envie de tout arrêter et de laisser les choses venir comme elle le doivent.” Me mordant la lèvre avant de sourire, je viens caresser sa joue tout en lui donnant un doux baiser et d’ajouter. “En tant que bonne apothicaire, élévé par une famille qui aime tout ce qui est naturel, je suis comme les femmes de ma famille. Alors, je suis ravie de me trouver en accord avec to, si tu savais.” Le regardant avec de grands yeux pétillant je lui avoue que “C’est décidé, j’arrête ma contraception aujourd’hui et laisse la vie décider de quoi notre avenir sera fait, même si j’espère que la vie nous fera ce cadeau d’être un jour parents, que la vie me fera ce cadeau de porter un jour ton enfant.” Souriant je prends une bouché de ce gâteau que je m’étais servie, rêvassant à l’idée de devenir mère, rêvassant à l’idée de porter l’enfant de Niklaus un jour. .

Pour la première fois de ma vie, j’étais heureux. J’avais retrouver mon destin sans le savoir et maintenant, je n’avais plus à le chercher, même si, depuis ce jour ou je me suis mis en couple avec Joanne, j’avais cessé de retrouver ce destin qui m’était destiné, parce que Joanne est l’amour de ma vie. Et l’amour de ma vie ce trouve à être mon destin. J’étais heureux qu’on s’entendait bien à propos de notre avenir et qu’on allait laisser aller la nature à l’avenir. Je l’embrasse avec amour et envie. Je pose mon front contre le sien quand elle termine sa part de gateau. Et ce silence entre nous disait tout, montrait notre amour. J’étais heureux de se tournant de vie.

RP CLOTURÉ