Face à face (Ft. Eliaz Wicksbury)

Pour quelqu’un de ma nature et de mon sang, les jours passent et se ressemblent. Les années passent et mon éternité rester la même. Une vie de sang et de torture mentale. Bien que ce siècle-là de ma vie soit différent du précédent. Dans le siècle précédant j’étais un vampire craint, un des plus gros tueurs. Je suis celui qui détient le grimoire le plus rechercher par les sorciers, mais personne ne le sait. Personne même ne sait ce qu’est devenir le vampire sanguinaire que je suis, les gens le cherchent peut-être même encore. Alors que tranquillement depuis plus de cinquante ans je reste tapis dans l'ombre et actuellement dans cette petite ville de Norvège, à refaire ma vie en tant qu’homme de ménage, un homme de ménage, c’est l’idéal pour se cacher après tout, non ? Qui soupçonnerait un homme de ménage gentil et souriant comme je le suis sous cette nouvelle identité ? Personne.

C'est d'ailleurs dans le cadre de ce côté-là de ma vie, car je suis également serveur dans un club de luxure, que je marche dans ces longs couloirs. Il est tard, mais je trouve que c'est l'idéal pour aller faire le ménage à la morgue, personne ne sera là, je ne dérangerais personne et puis si l'envie me prendre d'avoir un peu faim... Lorsque j'arrive dans la pièce où tous ces humains, et pas que, trône là, tels des trophées les uns après les autres ranger dans ces petites cases, je me stoppe immédiatement. je sens comme une odeur... Qui n'aurait rien à faire ici. Tentant de capter un coeur qui bat où quelque chose de du genre, je fronce les sourcils. Je sens que quelque chose de pas net traîne dans le cas... Observant de partout, je ne vois pourtant rien alors je m'approche de mon placard à balais, l'ouvrant et... Tombant sur "l'objet" de mes sens en alerte. Un gamin est couché-là, un peu en boule, je ne perçois pas de suite son aura, trop surpris de tomber sur lui... Fronçant légèrement les sourcils, je lâche surpris.

-Mais que fais-tu ici ?

Je ne m’attendais pas du tout à voir un enfant caché dans le placard à balais de la morgue. Je trouve ça d’autant plus étrange qu’il est tard, les visites sont terminées depuis longtemps, il n’y a ni parent, ni enfant traînant dans les couloirs de plus je remarque, d’un rapide coup d’oeil et malgré la pénombre du placard, qu’il n’a pas de tenue d'hôpital donc il ne fait pas parti des patients. C’est alors que je me met plus en alerte… Bien qu’il me déstabilise avec son murmure, tel un enfant pris en faute en me disant qu’il joue simplement à cache-cache. Mes sourcils se froncent légèrement et j’ai l’idiot réflexe de regarder autour de moi, comme si je pouvais apercevoir quelqu’un puis je le regarde de nouveau.

-De qui te caches-tu ?

Je demande pour la forme, pour le choc… Mais rapidement je me reprends.

-Que fais-tu réellement là… ?

Je ne juge pas réellement, mon ton n’est pas si froid, mais tous les éléments que je venais de citer me paraissaient suspects et je n’avais croisé personne sur ma route qui cherchait quelqu’un.