Intrigue#3 : Le ciel tombe sur la tête des TWIPIENS ! - Sølveig & Dunkan

- Dunkan ! Dunkan ! Allez debout !
- Je suis là Chef !
- Enfin, ces salopards de Bosch ont l'intention de percer notre ligne on a besoin de vous pour donner les premiers soins aux blessés !
- À vos ordre chef !

16 OCTOBRE 1916 VERDUN

Ça va faire 7 mois que je suis à Verdun, 7 mois que nous essayons de tenir, 7 mois à compter les morts.
Si l'enfer était sur Terre c'est justement ici qu'il serait.
Mais en réalité ça va faire presque un an et demi que je suis sur le front. Il y a 2 jours j'avais fait une demande de permission pour aller voir ma femme, mais il a été rejeté.
Les lettres que j'avais envoyé à Etna depuis que je suis à Verdun j'en ai pas reçu un seul, ça m'inquiète, j'espère que tout va bien pour elle.

En attendant l'ennemi est sur le point de personne au défense et je viens d'apprendre qu'un bombardement aura lieu dans notre zone. Je dois sortir nis gars de là, et soigner pour qu'on puisse s'en aller. Mais il était trop tard le bombardement avait commencé. Officiellement Duncan MacCrow brancardier à Verdun est mort au combat, mais en réalité je ne peux pas mourir, je suis maudit la mort ne sera jamais refusé.

- Réveille-toi mon amour.

14 FÉVRIER 2023 THE HELSE MAGI

Cette soirée de Saint-Valentin se transforme en cauchemar. Tout s'est passé très vite le lustre qui tombe avec le plafond et cette mystérieuse brume qui est apparu.
Je ne sens même plus le mana qui circule en moi, il n'y a aucun doute cette brume est pour quelque chose. De l'encens du christ, elle ne dégage aucune odeur et ressemble à une brume normale, mais en réalité elle neutralise le mana de chaque être vivant, pas de pouvoir pas de régénération, la Lune est présente ce soir mais malheureusement elle n'aura aucun effet sur cette brume, si je meurs ce sera de manière définitive enfin jusqu'à ce que quelqu'un me sorte de la brume et que la lune fait son œuvre.

Je je dégage les débris qui sont à proximité de moi pour faire une ouverture mais soudain j'entends un gémissement, c'était Sølveig.

- Sølveig ? Sølveig !

Elle aurait du se douter que cette soirée serait catastrophique. Comment aurait-elle pu être différente ? C'était la soirée de St-Valentin, et cela faisait plus de deux cents ans que la jeune femme avait bien compris qu'elle n'était pas faite pour cette fête.
Il n'empêche... là, on frôlait la catastrophe. Mais quelle idée avait-elle eu de venir là ?!
Pestant toute seule de la situation peu glorieuse actuelle, une voix interrompit ses marmonnements. Tendant l'oreille, l'Elfe réalisa alors un élément qu'elle n'avait pas identifié immédiatement. Le silence.

Oh, pas le silence à proprement parlé, il y avait ici et là des plaintes, des cris, des appels à l'aide... Et la voix de Dunkan donc, qui l'avait interpellée.
Mais il y avait le silence tout de même. Sølveig Anya PawelSwen, toute Elfe Noire qu'elle était, avait perdu son ouïe elfique.
Fronçant les sourcils, la jeune femme cherchait à identifier la raison de cette "surdité humaine", bien plus qu'elle ne portait d'importance à son pied cassé et coincé sous les décombres, bien qu'il commence de plus en plus à la lancer...

Et puis, elle vit la brume. Cette masse qui englobait la salle, s'insinuant dans les moindres recoins, enveloppant de la même manière tous ceux qui avaient été piégés ici même. Sans savoir exactement ce que cette brume était, Sølveig savait en revanche que cette brume était la source de cette situation inconcevable. Elle en était réduite aux capacités faibles des humains, comme tous dans cette salle...
Quelqu'un avait-il cherché à les piéger ? Pour quoi faire ? Il était hors de question de se laisser faire, qu'importe si elle n'avait plus ses capacités d'Elfe Noire, elle était toujours elle-même, et elle n'allait pas laisser passer cela.

Répondant finalement à celui qui s'était inquiété à son propos, la jeune femme lui lança quelques mots à travers les décombres.
- Oui, je suis là, coincée sous les débris... l'effondrement du plafond a brisé ma cheville je crois.
Elle ne mentionna pas que la Brume avait aussi agit sur son état, voulant éviter le sujet si jamais des humains non conscients du surnaturel étaient dans les parages. Inutile des les affoler plus qu'ils ne pouvaient déjà l'être.

- Ça va aller Solveig je vais te sortir de là.

À la main je commence à retirer les débris qui se trouve sur elle, tout en assurant que rien ne tombe.
Ça me rappelle vraiment la guerre, le nombre de camarades que j'ai dû sortir de terre à cause des bombardements et des explosions, il y a pas la moitié d'entre eux qui a survécu.

Après quelques minutes je dégage Solveig des débris et vois sa cheville cassée.

- Elle n'est pas que casser, tu as aussi une fracture ouverte, il va falloir que te mettre une attelle dessus et te faire sortir d'ici. Je te préviens ça risque de faire mal.

Il faut que je trouve de quoi en fabriquer, mais avec tous ces débris autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Il faut que je trouve ça vite fait.

Après quelques minutes pendant lesquelles Sølveig entendait Dunkan s'affairer pour retirer les morceaux du plafond qui s'étaient effondrés sur elle, elle pu finalement se dégager des gravats. Autour d'elle, plusieurs blessés étaient secourus par d'autres participants à la soirée, l'instinct humain de venir en aide à son prochain primant sur la panique qu'une telle catastrophe pouvait provoquer.

La jeune femme restait néanmoins sur ses gardes, principalement à cause de cette brume inconnue qu'elle pouvait néanmoins attribuer comme étant responsable de sa perte d'audition elfique... est-ce que les autres surnaturels avaient tout comme elle leurs capacités amoindrit ? Etaient-ils la cible de l'accident, ou bien des victimes collatérales ? Sølveig avait son esprit qui bouillonnait, devant une telle situation improbable. Du moins, cela avait pour avantage de la focaliser sur autre chose que la douleur venant de son pied cassé, qui nécessitait des soins... mais pas aussi intensif que l'homme à ses côtés semblait le penser.

- Non, ne t'inquiète pas, le sang sur mes vêtements n'est pas le mien... ce n'est pas une fracture ouverte. Juste un pied cassé, enfin, "juste"... je m'en serais quand même bien passé d'une occasion de porter un plâtre !
Et toi, ça va, tu n'es pas blessé ?
Désormais qu'elle était extirpé des gravats, et donc plus proche de lui, elle se pencha vers Dunkan en baissant la voix, évitant les oreilles indiscrètes des humains.
- Cette brume... tu as remarqué ?





HJ : Sølveig avait tiré au sort la blessure 9, "pied cassé", la "fracture ouverte" c'était le numéro 6 Ne la blesse pas plus qu'elle ne l'est, ma pauvre petite elfe xD

- Ça va tout va bien juste un mauvais souvenir de la Grande Guerre. Je vais quand même te fabriquer une attelle. Avec ce qu'il y a autour je pourrais en fabriquer une facilement et j'espère ne pas plus endommager ton pied.

Je me mets au travail et commence à fabriquer cette attelle, des petites barres de fer qui vient du plafond, au morceau de bois des tables Ikea et les nappes de table, je fabrique une attelle de fortune très au point.

Je vérifie qu'elle a rien d'autre de cassé et commence à la soulever tout doucement. Après l'avoir extirper je mets son bras au dessus de mon cou et on commence à marcher doucement vers la sortie si j'en trouve une.

- c'est l'encens du Christ, elle neutralise le mana de chaque être vivant. Je ne suis pas sûr mais je crois que quelqu'un a essayé de tous nous tuer.

Qui serait assez stupide pour causer un attentat dans un hôpital rien que pour tuer des Surnaturals .

La jeune femme avait observé les alentours alors que Dunkan se lançait dans la réalisation d'une attelle. Beaucoup de participants à la soirée avaient été blessés, et malheureusement pour d'autres c'était pire encore... S'aidant du bras de Dunkan qui entraînait le plus loin possible de la zone du plafond écroulé, Sølveig ne pouvait s'empêcher de repenser aux âmes des défunts.

Elle avait été la fille d'une Messagère de la Mort, et dès son plus jeune âge cela avait été pour elle son quotidien de voir s'éteindre beaucoup de personnes... mais par la présence de sa mère, il lui avait toujours semblé que cela était en quelque sorte accepté, ritualisé. Leurs âmes étaient guidées, elles passaient d'un monde à l'autre sous la supervision de la mère de Sølveig, en douceur... Rien à voir avec le chaos qui s'étalait devant ses yeux.

Partout, les débris de la salle, meubles écrasés, plafond abattu, lampes brisées... On ne pouvait faire un pas sans contourner des obstacles. Ici et là des plaintes retentissaient, des gémissements de blessés et des pleurs de ceux qui perdaient un être cher. Même si la jeune Elfe avait temporairement -du moins elle espérait que cela ne soit qu'éphémère- perdu son ouïe caractéristique de son ascendance, elle entendait ici et là les échanges de ceux qui avaient survécu à l'effondrement.

Certains valides tentaient de venir en aide aux blessés, tout comme Dunkan l'avait fait pour elle. D'autres avaient essayé de rejoindre les portes de la salle pour évacuer, mais il semblait que les sorties étaient condamnées. Rien d'étonnant à cela, le poids de l'effondrement du plafond devait jouer sur la structure même de la pièce, forçant et ployant les matériaux durement touchés.

A l'autre bout de la pièce, Sølveig aperçut quelques survivants qui s'acharnaient sur une autre sortie, et leurs cris d'encouragements les uns envers les autres signifiaient peut-être qu'ils étaient sur la bonne voie ?
Elle ne saurait le dire, et de toute façon cela ne leur apporterait pas d’aide en ce qui les concernait, car il était impossible pour eux deux de traverser la pièce jusqu’à cette zone. La montagne de gravats dû à l’effondrement faisait office de muraille.

Et il y avait toujours cette brume, sournoise, qui s'immisçait absolument partout... Dunkan l'avait nommée "l'Encens du Christ" en indiquant qu'elle absorbait "le mana" de chacun. La jeune femme ne portait pas la croyance chrétienne, pas plus qu'elle n'était capable d'identifier ce qu'était "le mana" comme l'appelait l'homme... Mais de cette réponse une certitude était sans appel : c'était bel et bien cette brume qui leur ôtait toutes capacités surnaturelles, et ce n'était pas par hasard que cela se produisait. Quelqu'un -voir plusieurs personnes qui sait ?- avait procédé à cet attentat, et il leur fallait rester prudent. Après tout, peut-être même que de l'autre côté des portes de nouvelles épreuves les attendaient, mis en place par l'assassin qui avait orchestré cet effondrement.

- On ne parviendra pas à sortir par ces portes, elles sont condamnés par le poids du plafond écroulé... Et les gravats nous empêchent d'atteindre celles à l'opposé de la pièce, où d'autres survivants tentent de s'échapper.
Mais il reste peut-être une autre solution...
D'un geste de la tête, Sølveig avait indiqué à Dunkan les grandes baies vitrées de la salle, qui avaient été soufflées par le choc de l'explosion. Ici et là des morceaux de verre jonchaient le sol et crissaient sous leurs pas alors qu'ils se rapprochaient de l'ouverture béante. Il y avait quelque chose d'étrange de se tenir là, à proximité du vide, sans la moindre sécurité matérielle pour empêcher toute chute.

- On peut se laissait glisser jusqu'à l'étage du dessous, ou bien s'agripper aux escaliers extérieurs un peu plus à gauche... On tente ?

Impossible de trouver une issue de secours déjà pour prendre la porte d'entrée c'est niet. Il faut absolument qu'on sorte d'ici, que je sors Sølveig d'ici.

- Oui mais laquelle j'avoue que là je ne sais pas comment on pourrait sortir.

J'ai pris l'habitude d'utiliser la magie pour certaines situations mais vu que mes pouvoirs son neutraliser à cause de l'Encens du Christ donc je vais devoir faire sans comme en 14.
Mais heureusement Solveig a trouvé deux issues possibles, mais c'est un peu dangereux.

- On a pas vraiment le choix Solveig, si on veut s'en sortir vivant il va falloir tenter le coup. Déjà tu es blessé à la jambe tu peux pas trop bouger. Je vais t'attacher à mon dos pour que tu puisses te tenir quelque part et je vais essayer de m'agripper sur les escaliers extérieurs.