Intrigue#3 : Le ciel tombe sur la tête des TWIPIENS ! - Eiril & Liorah

Nous sommes le 14 février, la journée de l'amour, en fin de soirée. Une soirée a été organisée dans une grande salle de l'hôpital, conçue spécialement un peu à part des étages des patients pour avoir un plafond haut avec un beau lustre et pour pouvoir recevoir toutes sortes de soirées caritatives ou autre pour récolter des fonds. Ce soir, c'est sous le signe de l'amour que tout le monde est invité à venir se réunir : patients, civils, célibataire ou en couple, tout le monde est invité à revêtir sa plus belle tenue pour venir amasser quelques sous pour les patients de l'hôpital en plus de leur donner amour et courage pour la suite ! Sauf que... Quelque chose cloche et personne ne le sait encore. Et en à peine quelques minutes, le moment de joie et de fête se transforme en scène d'horreur alors que la poutre qui tenait le magnifique lustre au plafond se décroche et tombe avec le plafond, en entraînant une autre ce qui fait que les deux bloquent les issues faisant plusieurs blessés, même des morts... En plus, une brume se répand, brume qui contient visiblement une substance qui empêche les créatures surnaturelles de se régénérer, de se soigner rapidement et d’utiliser leurs capacités surhumaines ou pouvoirs quelconques… Ce qui va vous toucher vous, alors que vous vous trouvez dans les vestiaires, c’est que le plafond s’effondre en partie ici aussi, faisant tomber certains des casiers, ce qui vous bloque la sortie, et tape aussi Liorah au passage. Si ce n’était que ça ! Mais une autre femme se trouve avec vous et elle a quelque chose d’enfoncer dans la cuisse, saignant abondamment. Ça ne sera pas simple de l’aider et de sortir d’ici, mais bon courage à vous deux !

Qui le veut, commence !

Récap de vos blessures à prendre en compte :

@Eiril I. Hróaldrsdóttir : Pas de blessure
@Liorah Cursse : Saignement de nez

Ah la Saint-Valentin ! Je ne suis pas en couple, j'en suis même très loin et pourtant j'aime beaucoup cette fête parce qu'il y a beaucoup de joie et j'aime quand la joie est présente. C'est une fête commerciale pour certains, mais pour moi c'est aussi l'occasion de m'amuser, de faire des rencontres même si ça doit être à l'hôpital. Les années précédentes, des speed-datings avaient été organisés et c'était sympa à faire même si ça ne m'avait pas permit de trouver l'amour. Je ne pense que cette fête organisée au sein de l'hôpital m'aidera à trouver le parfait petit-ami, mais au moins je compte bien m'amuser ! Je parlais avec des personnes que je connaissais lorsqu'un bruit sourd s'est fait entendre et des gens se sont mis à crier. Le temps de réaliser, une poutre était tombé écrasant des gens et surtout de la poussière encore et encore qui me fit tousser. Et comme si ça ne suffisait pas, un des casiers m'a touché au visage, faisant qu'un liquide chaud sortit de mon nez, vu la texture c'était du sang. Ok ne panique pas tout va bien se passer... J'entendais des gens pleurer, appeler, c'était l'horreur totale et alors que je me retournais pour voir, la porte était bloquée par encore ces foutus casiers ! Puis j'ai entendu un cri d'agonie, une femme était blessée à la cuisse et ça semblait pas beau du tout.

-A l'aide ! J'ai besoin d'aide !

J'ai pris une serviette par terre, c'est pas hygiénique, mais tant pis, j'ai que ça pour essayer d'arrêter mon saignement de nez.

Je ne pensais qu'une catastrophe de ce genre pouvait arriver à l'hôpital parce que c'est plutôt sécurisé et je ne crois pas avoir vu ça depuis les années où je vis ici ! Je ne comprend pas ce qu'il s'est passé parce que si je ne comprend pas, comment on va sortir d'ici ? Il ne faut pas que je panique, tout va bien se passer, mais je ne pensais pas que je mourrais sous des décombres, je pensais que c'était ma maladie qui gagnerait, mais ça ! Bon aller pense à autre chose comme à la femme dont la jambe est transpercée par une barre métallique, c'est vraiment pas beau à voir et heureusement pour moi je n'ai pas peur de la vue du sang. Je ne pouvais qu'appeler à l'aide, je ne pouvais rien faire d'autre et une femme arrive vers moi, je ne la connais pas et je ne la vois pas si bien que ça à cause de la poussière partout. Elle tente de faire quelque chose et j'ai l'impression qu'elle est une surnaturelle elle aussi. Je tente à mon tour de faire quelque chose en récitant quelques paroles pour essayer de guérir, mais rien ne sort. Je sais que mes pouvoirs ne sont plus forcément ce qu'ils étaient, mais aider à cicatriser une blessure je savais faire. J'écoute ce que la femme me dit et pose ma main sur la joue de la femme en prenant une voix douce.

-Tout va bien se passer, vous êtes entre de bonnes mains, on ne vous quitte pas. Il faut que vous arrêtiez de bouger.

Je descend ma main pour la mettre sur l'épaule suivie de la deuxième pour la tenir légèrement et lui faire comprendre qu'il faut qu'elle arrête de bouger.

-Moi c'est Liorah, on va s'en sortir.

Je me présente, elle se sentira peut-être un peu plus en sécurité.

-Et vous ?

Je parle aux deux femmes.

Je peux dire que j'ai de la chance malgré ce qui vient de passer parce que je n'ai qu'un saignement de nez et rien de plus enfin je l'espère... Je me dis que je le sentirais si j'avais quelque chose de cassé ou un problème à la tête et ce n'était pas le cas, heureusement car il y avait déjà une personne blessée.

-Enchantée... Le toit s'est effondré sur nous...

Je reste polie malgré la situation et je pense que ça aurait été plus intéressant de se connaître en dehors de cet événement, mais au moins on va dire que dans l'adversité on va être obligées de se serrer les coudes et d'apprendre direct à se connaître. Je finis par répondre aussi à sa question même si je ne sais pas si elle rhétorique ou pas, mais en tout cas c'était assez évident ce qu'il s'était passé. Il semblait qu'Eiril aille bien, mais je n'en dis pas autant de l'autre femme. Heureusement que je ne suis pas du genre à tomber dans les pommes pour un rien parce que sa blessure n'est pas belle du tout. Mon regard est toutefois de retour sur Eiril lorsqu'elle me parle.

-Oui c'est bien ça. Je vais t'aider, ce n'est pas un saignement de nez qui va me retenir d'aider quelqu'un en difficulté.

Ca me rassurait que quelqu'un d'autre soit avec moi pour prendre les choses en main parce que j'étais perdue et je ne savais pas vraiment quoi faire. Je sors de mes pensées pour me rapprocher des casiers, prête à l'action.

-Je suis prête, on peut le faire dès que tu donne le signal.

Je me dis que plus vite on va le faire, plus la femme sera en sécurité... je l'espère en tout cas.

Cet effondrement était devenu un piège, une prison de laquelle on ne pouvait échapper, des blocs partout et rien pour sortir, heureusement je ne paniquais pas enfin je ne la laissais pas gagner. J'essayais avec ma force d'humaine parce que sorcière ça ne marchait pas et de plus je n'étais pas sûre d'avoir assez de pouvoir pour faire ça surtout que je ne sais pas si les deux femmes sont humaines ou pas. Je ne pouvais pas prendre de risques malgré tout alors je faisais de mon mieux, mais sans succès. Comme elle, j'arrête avec ce bloc pour me diriger vers celui dont elle vient de parler, j'espère que ça nous aidera à sortir la femme de là. J'allais doucement pour ne pas tomber jusqu'à ce que je me stoppe d'un coup à la demande d'Eiril.

-Qu'est-ce qu'il se passe ?

Si elle me demandait de ne plus bouger c'est quelque chose d'important devait se passer et ça avait sûrement à voir avec la femme blessée. Je peux entendre Eve crier et c'est horrible d'entendre des cris comme ça, ça me donne envie de pleurer, mais je n'ai que les larmes aux yeux.

-Ca va aller Eve, tu peux nous faire confiance !

J'essaie de faire en sorte que ma voix soit plus assurée pour la rassurer une fois qu'Eiril réussit à la calmer. Par contre je ne m'attendais à la voir s'assoir puis s'allonger sur les gravats. Je ne comprenais pas ce qu'elle faisait alors qu'il fallait qu'on sorte d'ici jusqu'à ce qu'elle me dise quelque chose que j'aurais préféré ne pas entendre.

-Ca ne risque pas de s'effondrer encore plus sur vous si je grimpe ?

Je n'ai pas fais d'escalade depuis longtemps et même si ça me fait peur, je monterais s'il le faut pour pouvoir les sauver de là, il le faut ! Je commence à me mettre en place, attendant sa réponse.

On est coincées et malheureusement il semble que les secours ne puissent pas nous atteindre jusqu'ici et la seule solution qu'il y avait à priori selon Eiril c'était de monter sur ce tas de gravats pour réussir à sortir. J'avais peur parce que c'était à moi qu'elle l'avait demandé et je n'avais jamais fais ça avant, mais je savais qu'il fallait que je domine ma peur parce qu'il semblait que j'étais notre seule chance de sortir d'ici et de ramener les secours.

-D'accord...

Le discours d'Eiril ne me rassure pas forcément je ne vais pas mentir, mais il me donne assez de forces pour pouvoir monter en essayant de ne rien faire tomber qui pourrait aggraver leur situation ou la mienne. Je n'ai pas le choix, je dois le faire et ça me demande beaucoup de concentration pour regarder là où je mets les mains et les pieds parce qu'au moindre instant tout peut tomber d'un seul coup et nous tuer. J'ai peur et c'est ce qui me tient parce que ça me garde du moindre faux pas... Je ne pensais pas que ça pouvait être aussi haut et heureusement que je ne suis pas très grosse parce que je sentais que ça pouvait vite tomber. J'aurais jamais fait autant d'exercice en une seule fois depuis très longtemps et c'est vrai que de nous deux, Eiril était celle qui pouvait le plus rassurer la jeune femme... Elles finissent par disparaître de mes yeux alors que je continue de monter, quelques gravats tombent, mais rien de très gros qui puissent aggraver la situation. J'ai l'impression que c'est une montagne sans fin et ça ne dure peut-être qu'une dizaine de minutes et encore c'est peut-être large, mais... ça me paraît hyper long. Je finis par arriver en haut et je passe à l'intérieur du trou.

J'alerte alors les secours qui se dépêchent d'arriver jusqu'à l'endroit alors que je me suis mise en sécurité, attendant des nouvelles des deux femmes. J'espérais qu'elles n'avaient rien alors que je voyais les pompiers déblayaient les gravats et passer par l'endroit d'où j'étais venue. Pourquoi qu'elles soient encore en vie, il ne s'est pas passé beaucoup de temps je crois...