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Promenons-nous, dans les bois ♫ tant que le loup, n'y est pas... ♫ (Eiril-Oskar)

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Sam 29 Avr 2023 - 16:41
On aurait pu y voir un décor de film champêtre et joyeux. La forêt printanière, nimbée de lumière, l'écorce des arbres chauffée par le soleil, le feuillage d'un vert tendre qui annonçait les beaux jours...
Plusieurs sentiers de balades sillonnaient cette partie de la forêt, même si l'heure matinale permettait d'esquiver à Oskar les rencontres impromptues. Le jeune garçon, dont le physique ne lui permettait au mieux que de prétendre à une quatorzaine d'années, aurait peut-être attiré l'attention des promeneurs si ces derniers l'avaient croisé dans les bois. Seul, si loin d'Oslo.

Seul à son habitude oui, marchant dans la forêt de ce pas alerte qui caractérise les jeunes enfants. Sautillant, gambadant, se faufilant entre les branchages parfois en s'éloignant des sentiers, semblant jouer une poursuite imaginaire. Bien que visiblement seul, il parlait à haute voix, semblant apostropher quelqu'un que le commun des mortels ne pouvait pas voir, discutant une partition de jeu dont lui seul semblait avoir les cartes en mains.

- ... et t'imagines ? Rien que d'un coup d'œil, comme ça, clac !
L'enfant fit quelques pas supplémentaires en slalomant entre les troncs d'arbres, d'une mine attentive à l'écoute d'une atmosphère où seul le silence régnait pourtant.
- ... mouais, si tu le dis... je pense quand même qu'il a un truc, une astuce...
S'interrompant dans sa phrase, l'enfant éternel jeta un regard à l'horizon, comme soudainement tiré de sa bulle.
Il lui avait semblé entendre des voix. De vraies voix, cette fois-ci.
Oskar E.K. Asksson
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Oskar E.K. Asksson
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Dim 30 Avr 2023 - 17:53
Cela faisait un an qu'Eiril avait remis les pieds sur le sol Norvégien. Si pour les être humains ce temps parraissait long, pour une demie-naine multi-centenaire, ce n'était finalement pas grand chose. Pourtant cette année,Ô quelle année elle avait été ! En un an, Eiril avait déjà trouvé une famille sur ses terres ancestrales, une famille par le sang et par la force de l'amitié. Certaines vieilles connaissances avaient refait surface, et bien d'autres nouvelles tête s'étaient ajoutées à cet étrange petit écosystème.

L'année avait été riche en émotion et en rebondissement et comme toujours dans ces instants où une année semble être une seconde, Eiril avait occulté ce qui la tracasser le plus. C'était sa spécialité, foncer tête baissée vers les nouvelles aventures pour oublié les affaires qu'elle ne voulait pas régler.

Dès sa première semaine à Oslo, passé le choc de la redécouverte de la ville et la chaos de son installation, elle avait resentie l'Appel de la Forêt. Peut-être avait-ce commencé quand on lui avait rappellé l'existance de ses soeurs et de ses filles nymphes ? Etait-ce leur doux chant qu'Eiril entendait.
Pendant cette permière année, elle avait réussi à y faire abstraction, la naissance du bébé aidant à garder ses priorités éloignées de la forêt ; mais en ce début de moi de mai elle n'avait plus su résister.

Le temps agréable annoncé le début du printemps. La neige avait fondue et les oiseaux avaient repris leur chant. La forêt appelait plus que jamais. Alors Eiril avait confié ses plus jeunes garçons à son frère et avait préparé un sac. Depuis leur retrouvailles, elle avait sentit que Nils souhaitait faire connaissance avec ses neuveux, les seuls qui étaient comme lui, et si l'emploi du temps chargé de deux nains les avaient empêcher de se voir aussi souvent qu'ils l'auraient souhaité, l'excuse était toute trouvée ! De toute façon, la forêt n'était pas un endroit pour des enfants nains, qui préféraient souvent le confort de leur propre maison. Eiril avait vu aux fils des années et des accouchements une différence de caractères marqués entre ses fils et ses filles quant-à leur dépendance à la nature ; c'était la loi de leur espèce certainement.
Alors Eiril avait chargé un sac de randonnée, l'un de ses grands sacs qui peuvent contenir l'esentielle pour vivre une semaine - elle n'avait tout de même pas d'intention de partir si longtemps : elle avait dit à son frère qu'elle serait rentré le lendemain ; mais lui avait out de même laissé le numéro de la baby-sitter préféré des enfants au cas où. - Avec son dos si lourdement chargé, il lui restait tout juste la place pour un porte bébé frontal. Le poid de l'enfant l'equilibrait. C'était parfait.
Eiril avait longtemps hésité à laisser son enfant dernier-né à son frère mais s'occuper de deux monstres en bas-âge nanique était déjà bien assez épuissant. Le bébé était de toute façon toujours très calme et un moment seul, mère enfant ne pourrait pas leur faire de mal.

C'était ainsi qu'Eiril était parti aux permières lueurs de l'aube, son bébé dévant et sa vie derrière. Elle n'avait pas de destination précise, si ce n'était la forêt. Elle savait que par la suite les arbres sauraient la guider.
Sur les permiers kilomètres elle avait croisée bon nombre d'osloïtes qui profitaient eux-aussi de l'arrivée du printemps pour reprendre leur tradition hebdomadaire de la ballade en forêt. La plupart avait eux un regard étrange à la vue de son si gros sac et de son si petit bébé, mais d'autre l'avait encouragé.
Sur les kilomètres suivants, une fois le parcours de la boucle de deux heures depuis Oslo dépassé, les rencontres s'étaient fait plus éparses, mais les regards plus concernés.

Au alentour de midi, Eiril avait atteint le sommet d'une des collines qui surplombaient Oslo.
Le regard perdu en direction de la ville qui s'étalaient jusqu'au fond du fjord, elle posa à haute voix une question qui était en realité plus pour elle :
- Où va-t-on, bébé ?

Depuis qu'elle était partie, Eiril avait marché droit aussi droit que possible, peu incomodé par le dénivelé. La forêt l'appelait, elle en etait certaine mais en haut de cette colline ne trouvait plus de quelle direction provenait le chant.

Soudain, elle entendit un bruit derrière elle : une voix, claire et vaguement familière; celle d'un enfant. Etait-ce lesigne qu'elle attendait ?
- il y a quelqu'un ? demanda-t-elle en s'avancent dans la direction du bruit.

Le bébé gazouila et frappa des mains quand se dévoila un enfant blond. Une jeune nymphe ?
Avant-même que l'enfant ne se retourne Eiril demanda :
- Bonjour, comment t'appelles-tu ?
Eiril I. Hróaldrsdóttir
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Ven 16 Juin 2023 - 18:12
Le jeune garçon ne s'était pas trompé. Il y avait bel et bien un être vivant à proximité, qui plus est qui semblait vouloir s'approcher. Taisant alors la conversation qu'il partageait jusqu'alors avec un être impossible à voir, Oskar se faufila à travers les arbres, cherchant à percevoir l'origine de l'interpellation. Et soudain, derrière lui, une voix surgit pour lui demander son nom.

L'enfant se figea, interdit. Il avait beau traverser les millénaires et avoir ainsi l'occasion de rencontrer beaucoup trop de personnes pour se rappeler de chaque, il arrivait néanmoins que certains souvenirs s'accrochent plus efficacement que d'autres, et c'était le cas pour cette fois.
Oskar, sans geste brusque, se tourna lentement pour faire face à la femme, celle-là même qu'il avait déjà croisé, un jour où un de ses enfants c'était échappé. Son regard bleu se fixa dans celui de la jeune mère, qui cette fois encore était sans Hagen, mais avec un bébé... Pas de trace à première vue non plus de l'ainé dans ce périmètre de la forêt.

D'une mine désabusé, Oskar fit une moue enfantine de déception et renonciation.
- Ne me dîtes pas qu'il est encore perdu... parce que là, je suis vraiment encore moins responsable que la dernière fois, je vous assure que je ne l'ai même pas vu !
L'enfant avait lancé cette répartie avec trop d'honnêté pour que l'on puisse croire une quelconque responsabilité de sa part. Il disait forcément vrai en arguant qu'il n'était en rien coupable de l'absence du petit Hagen. Et comme pour prouver de sa bonne fois, il enchaina en répondant à la question restée en suspend de la jeune femme.

- Et moi c'est Oskar.
Il ne se souvenait plus vraiment s'il s'était présenté la fois précédente, ni même si la jeune mère allait faire le lien.
Oskar E.K. Asksson
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Mar 4 Juil 2023 - 13:48
Quand l’enfant ouvrit la bouche, Eiril fut frappée. Bien sûr ! C'était lui ! Celui qui avait kidnappé Hagen quelques mois en arrière. Mais que faisait-il là, au cœur de la forêt, à des heures de marche d’Oslo ?
Eiril regarda à droite et à gauche pour tenter de voir apparaître parmi les feuillages un adulte, ou du moins une quelconque supervision; mais personne ne se manifesta. Elle resta bouche entrouverte, à court de mots ; ce qui était tout le même quelque chose pour une naine, aussi demie soit-elle.

Puis le bébé fit des bulles avec sa bouche et frappa dans ses mains une nouvelle fois ; et malgré sa béatitude, les bruits de l’enfant donnèrent la parole à sa mère.
- Non non, il est resté à… dit-elle en indiquant la ville en contrebas qu’on apercevait à travers le feuillage persistant des pins.

Elle ne savait pas pourquoi elle avait ressenti le besoin de justifier l’absence de son jeune fils mais peut-être était-ce les yeux du garçon qui perçait dans son âme. Là, au milieu de la nature, il lui paraissait bien moins menaçant que la dernière fois où ils s’étaient rencontrés. C’était un enfant, un gamin qui s’était perdu mais depuis déjà bien trop longtemps pour encore chercher son chemin.
Eiril n’aurait su dire ce qu’elle voyait en lui pour la deuxième fois et qui éveillait sa sympathie. Peut-être lui rappelait-il ses propres garçons, pas ceux qui étaient à trois-quart nains, mais les autres, ceux condamnés par leur humanité à vieillir ? Ou alors c’était autre chose, seulement sa propre humanité qui refusait de voir un enfant seul sans le prendre en pitié.

- Enchantée Oskar, je suis Eiril, dit-elle d’une voix calme.
La demie nymphe ne voulait pas effrayer le garçon, de peur qu’il ne fuit à toute jambes. Quelle était les probabilités pour que deux deux se retrouvent au même endroit en même temps deux fois de suite ? C’était l’univers entier qui poussait Eiril vers le garçon, et elle était résolue à découvrir pourquoi.

- Quelle était les chances pour qu’on se retrouve au cœur de la forêt ? demanda-t-elle dans un rire.

Puis elle récupéra sur la poche gauche de son sac, la gourde qu’elle avait remplie le matin même. Elle en prit une lichette, puis en déposa sur le front nu du bébé qui grogna.

- Tu as soif ? demanda la mère de famille en tendant au garçon sa gourde.

Tandis qu’elle essayait d’engager la conversation avec Oskar, la forêt derrière lui continuait de l’appeler de son puissant chant.
Eiril I. Hróaldrsdóttir
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Sam 29 Juil 2023 - 2:27
Le jeune homme avait haussé les épaules avec désinvolture à la remarque de la jeune mère. La probabilité qu'ils se rencontrent encore ? L'enfant était éternel, il pouvait croiser à plusieurs reprises celle qui venait de se présenter sous l'appellation d'Eiril... il pouvait même avoir rencontré ses ancêtres qui sait, et peut-être rencontrera-t-il aussi ses descendants... Sans les kidnapper pour autant. Promis.

Il observa la jeune femme se désaltérer et rafraîchir son plus jeune enfant, dans un geste empreint de tendresse qu'Oskar devinait même à distance.
Lorsqu'elle lui proposa à boire, il secoua néanmoins sa tête blonde à la négative, restant machinalement méfiant. Elle avait eu beau y boire, peut-être que la proposition était piégeuse.
Mais puisqu'elle semblait moins colérique que la dernière fois, et d'humeur à faire la conversation, Oskar ne chercha pas à s'échapper à travers les arbres. Au lieu de ça, il fit un pas en avant vers la jeune mère et son enfant, ses yeux glissants vers ce dernier. Et d'une voix claire et légère, Oskar relança la discussion.

- Il est vraiment petit, votre dernier. Enfin, petit, mais pas nain.
Pour n'importe quelle oreille humaine, cette phrase n'aurait été qu'un avis sur le physique du petit. Mais pour ceux qui connaissaient le surnaturel, cette déclaration lancée avec simplicité... comportait bel et bien un double sens.
Oskar E.K. Asksson
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Lun 31 Juil 2023 - 21:41
A la remarque du garçon, les yeux d'Eiril s'écraquillèrent. Mais bien sûr ! Comment ne l'avait-elle pas vu avant ? Ce garçon au visage si innocent et toujours seul pouvait-il vraiment en être un ? Au siècle dernier, elle n'aura pas eu de mal à croire qu'Oskar, était l'un de ses orphelins devenus à moitié sauvage à moitié bandit pour subvenir à ses besoins ; mais elle avait vu la société transformer la place qu'elle accordait à l'enfant et il était impossible d'imaginer aujourd'hui un enfant livré à lui-même. Oskar n'était pas un garçon. Etait-il seulement humain ?

Alors que cette remarque aurait dû la faire craindre pour sa sécurité et celle de son bébé, ce fut la curiosité qui l'emporta. Malgré le mystère qui l'entourait, Oskar n'avait pas l'air dangenreux, et s'il se révélait être un grimling, Eiril savait se défendre.

- Tu es perspicasse ! fit-elle alors remarquer au garçon. Mes deux fils sont nains, en effet. Mais ça ne se voit pas trop encore, ils sont si jeunes.

Elle fit à clin d'oeil à l'enfant qui pouvait à la fois signifier une chose et son contraire. Après tout, le nanisme était une particularité qui touchait aussi les êtres humains. L'usage avait confondu les deux terme pour la ressemble apparente; et on avait oublié l'espère à mesure que les survivants se terraient sous la montagne.

- Jeunes... bien plus jeune que toi, ajouta-t-elle avec non chalence.
Elle reviça le chateau sur la tête du bébé, et arrocha sa gourde à son sac. Son visage était tourné vers le chemin qui se dessinait à travers les arbres. Au loin toujours la forêt appelait de son chant mélancolique.

Eiril aurait eu du mal à dénommer l'espèce du petit Oskar. Métamorphe ? Dragon ? Il semblait en tout cas bien trop grand et trop mature pour être nain. Parmi les siens si les enfants n'atteingnaient leur adolescence qu'à 120 ans, leur développement intellectuel n'était pas plus rapide que leur développement physique.

- Tu veux qu'on marche, un peu dans cette direction ? dit alors Eiril alors que le chant de la forêt se faisait plus fort. C'est la plus belle randonnée de tout l'Østlandet. C'est un peu physique, mais l'effort en vaut la chandelle. En grimpant parmi les pins, on arrive en haut des crêtes où les arbres se sont plus rares. De là, on a une vue imprenable sur le fjord, on voit jusqu'à la mer. Et puis c'est l'occassion de faire quelques exercices. Un peu de sport ne fait jamais de mal.

La mère de famille avait fait passé son regard successivement du chemin au garçon. Elle avait une folle envie de comprendre qui était cet enfant qui n'en était pas un, mais si proche du but, elle ne pouvait rester immobile au chant de la forêt.

Les arbres vibraient de cette force, cette vie qui infusait dans leur sève. La forêt avait un esprit comme une unité propre ; un être composé de pleins d'autres ; et c'était ce même lien qui unissait toutes les nymphes, même celles qui ne l'étaient à moitié. Là au creux de son paradis, Eiril se demanda comment elle avait jamais pu quitter la Norvège. Fuir aurait été plus correct.  Une fuite pour se perdre et oublier ; et pourtant là, la forêt se rappelait à elle comme si elle ne l'avait jamais quittée, comme si elle avait de nouveau 100 ans, elle, l'enfant qui ne grandit pas. Pour la permière fois depuis longtemps, elle sentait que son appaissement, qu'elle n'avait jamais trouvé dans la fuite, était proche. Et, peut-être qu'il était à ses cotés, sous la forme de ce jeune orphelin mystérieux ? Nymphe ?

Eiril s'était placé en retrait laissant à Oskar le chant libre pour passer devant elle.
- Tu feras attention le terrain est glissant.
Eiril I. Hróaldrsdóttir
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Sam 30 Sep 2023 - 16:48
La jeune femme avait réalisé qu'Oskar n'était pas un simple enfant d'humain, sans pour autant pouvoir deviner qui était-il vraiment. Le jeune garçon resta quelques instants silencieux, écoutant la proposition d'une randonnée promettant une vue magnifique à son sommet. Il n'aurait pas imaginé que la jeune mère l'invite à passer du temps en sa compagnie, elle qui avait été si virulente envers lui lorsqu'elle l'avait vu en compagnie d'Hagen. C'était presque contradictoire, car à l'époque elle ne pouvait que le soupçonner d'être un gamin esseulé, il n'avait pas une tête de prédateur... Et maintenant, alors qu'elle savait qu'il n'était pas humain, que son apparence juvénile pouvait cacher n'importe quel être, voilà qu'elle souhaitait l'avoir à ses côtés ? Alors même qu'elle portait un nouveau-né contre elle ?

Oskar laissa tomber ce paradoxe incompréhensible à ses yeux, ne cherchant pas à comprendre l'attitude de la mère qui se trouvait face à lui. Il avait renoncé il y a bien longtemps à déterminer la logique des femmes, depuis cette fois où sa propre mère était partie. Il n'y avait pas de sens. Autant laisser couler...

Avant de faire geste de reprendre la marche, le jeune garçon tourna la tête, regardant à travers les arbres derrière lui. Sans un mot, il semblait que son regard s'attachait sur un élément pourtant non-visible, à mi-chemin entre lui et l'écorce de l'arbre le plus proche. D'un sourire contrit, comme pour présenter ses excuses envers quelqu'un dont on s'écarte le temps d'un instant, il fit volte face dans un silence absolu. Laissant derrière lui l'illusion d'un échange, probablement celui qu'il avait interrompu quelques minutes plus tôt lorsqu'il s'était intéressé à Eiril.

Il revient ainsi vers elle, acquiesçant d'un signe de tête à sa proposition de balade, et s'engouffra dans le chemin d'un pied alerte. Sa silhouette enfantine se faufila à travers les arbres, empruntant sans difficulté le chemin qualifié de "glissant" par la jeune femme, qui n'avait probablement pas pu s'empêcher de faire cette remarque par inquiétude maternelle...

- Cela fait longtemps que tu vis ici ?
La voix d'Oskar était légère, d'humeur badine, et il était passé au tutoiement sans vraiment lui demander la permission, considérant que l'invitation d'une randonnée était suffisante pour cesser de la vouvoyer. Il avait posé la question par curiosité, simplement pour faire la discussion... Peut-être aussi parce que dans le fond, il se questionnait à propos de cette mère qui semblait solitaire, mais qui gardait ses enfants à côté d'elle. Enfin, du moins, quand elle ne les perdait pas.
Oskar E.K. Asksson
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Ven 1 Déc 2023 - 8:18
A mesure qu'Eiril s'enfonçait dans la forêt, les arbres intensifiaient leurs chants, comme un accueil bienvenu. Les roches suintaient des larmes de joie. L'enfant rentrait à la maison.

L'enfant. Le jeune garçon devançait sa course d'un pas sûr, malgré la boue et les roches glissantes. Elle ne savait pas qui il était, ni même ce qu'il était, et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de lui offrir sa sympathie. Leur précédent accro avait disparu de son esprit ; en regardant le blondinet, elle ne voyait qu'un orphelin débrouillard. C'était ce qui l'étonnait le plus, et qui lui faisait penser avec certitude qu'il n'avait pas la dizaine d'années que son apparence laissait présager.

La question du petit Oskar tira Eiril de ses pensées.
-Umh. Il faudrait définir ce que longtemps signifie, dit-elle dans un demi-sourire.
Pas dix ans, mais vingt ? Cent ? Un millénaire ?
-J'y ai vécu dans ma jeunesse, consentit-elle à répondre. C'était il y a bien longtemps…

Eiril passa une main dans ses cheveux, et le bébé sur son ventre gazouilla. Sentir le nouveau-né si proche, la rassurait. La forêt l'appelait-elle aussi?
-J'y ai de nouveau emménagé, il y a un an. La Norvége me manquait…
Cette forêt lui manquait. Son frère lui manquait. Elle avait enfin été prête à se retrouver.

-Et toi alors, tu as grandi ici ?
Oskar. Oskar le Norvégien. L'absence d'accent. Cela faisait sens… S'il avait été un enfant ordinaire.
Eiril I. Hróaldrsdóttir
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