Un voyage au Québec un peu spécial et pour cause. Avec Niklaus

Le nombre 13 a une réputation terrible, mais chez les Halvmåne c’est un nombre porte bonheur et important. Le nombre 13 renvoyant au nombre de lunaisons dans l'année, et  en norvégien Halvmåne signifiant croissant de lune, on comprend donc l’importance de la lune et de ce qui est relié à cet astre pour notre famille.  C’est pourquoi dans notre famille nous ne célébrons pas les 1 ans mais les 13 mois d’un être ou d’un événement. En cet évènement symbolique pour ma famille et moi, Niklaus et moi allons le célébrer au Québec, à Montréal, entourés par les femme de ma lignée. Le pauvre sera le seul homme et je suis curieuse de voir ce que cela rendra. Je sais que ces femmes sont bienveillante, mais rares sont celle qui sont marié ou en couple, préférent vivre en autarcie ou presque avec d’autre femme de la famille dans ce domaine que peut ont vue de leur yeux, puisque peu sont ceux qui y pènètre. Les femmes de la famille ont tout préparer pour notre retour à tante Gwendoline et moi, ainsi qu’à l’arrivée de Niklaus. Nous allons célébrer nos 13 mois d’amour avec boissons et plat de famille ancestraux.

Le voyage jusqu’à Montréal a été fort agréable même si l’impatience, et l’excitation m’ont fait paraître bien plus agitée qu’à l’ordinaire, il fallait l’avouer. J’étais si heureuse de rentrer pour la première fois depuis mes 18 ans, heureuse d’y emmener mon amour afin de lui faire découvrir les femmes qui m’ont élevé et où j’ai grandi.

Une fois à Montréal le coeur battant, nous déscendions de l’avions, aidant tante Gwendoline, les yeux plain d’amour pour Niklaus. “Nous voilà arrivée à Montréal, ça va aller mon coeur prêt à rencontrer ces femmes qui ont fait de moi celle que je suis?” Riant avec douceur je caressais sa joue. “Tu t’occupe de mon bagage à main s’il te plait, que j’aide tante Gwendoline à déscendre.” Sourire au lèvre nous marchions jusqu’à la descente de l’avion.

N’ayant pas grand choses, grand bien dans la vie, ce que j’apportais avec moi pendant le voyage, tenait dans un sac à dos. Je ne suis pas matérialiste, alors, j’avais peu de vêtements à porté de main. Le vol d’avion ma donné la nausée tout du long, alors que je n’avais jamais pris ce genre de transport dans ma vie, une première oui. Une fois arrivé, je ne montrais pas ma nervosité, sachant que la famille de Joanne n’aimant pas trop la gente masculine, je craignais pour ma propre vie quoi, de ne pas être accepté par cette famille. D’ailleurs, je me demandais comment elles enfantaient si elles n’acceptaient pas les hommes dans leurs vies. Quand Joanne me demanda si j’étais prêt, je souris nerveusement. Si si, même si, je crains le pire. Je te crois quand tu dis qu’elles sont sympathique, mais… je suis un homme qui plus est, un vampire de naissance. Vont-elles m’accepter réellement? Je me pince les lèvres, prenant son bagage à sa demande. Bien sur mon ange. Je lui souris, descendant devant elles pour l’aider avec sa tante au cas ou. Une fois les pieds posé au sol de Montreal, nous passons les douane, qui a mis un certain temps et nous voilà à attendre notre chauffeur. Il fait bon ici, mais plus chaud quand même que chez nous. Je souris doucement.

Je voyageais  plus charger que ma tante Gwendoline et bien plus que Niklaus qui n’avait qu’un sac à dos. On pourrait croire que j’avais chargé ma valise de tenu, mais en réalité, elle était surtout pleine de souvenir pour les femmes que je retrouvais après tout ce temps. J’avais été attristé et inquiété par l’état de Niklaus pendant le vol et si j’avais un remède à porté de main, ne sachant si je pouvais en donner à un vampire, j’avais préféré m’abstenir, avant de m’en assurer auprès d’une source de confiance, me contentant de lui caresser la main et d'appuyer sur le point d'acupression anti nausée de sa main dominante. Malgré tout le vol avait été plaisant et j’avais passé une partie de mon temps à prendre des photos du ciel. J’étais resté une enfant émerveillé par le ciel. Alors qu’on venait d'atterrir, je m’étais empressée de partager avec Niklaus mon envie de retrouver la famille. Niklaus paraissant nerveux, je m'empresserais d’échanger avec lui qui me confirmait son état. Venant attraper sa main je tentais de l’apaiser. “Mon coeur elles sont éduquée de manière à pouvoir vivre sans être dépendant de quiconque. Mais beaucoup de ses femmes ont mari et enfants. Des enfants que tu rencontreras, puisque je ne sais si je te l’ai déjà dit mais les enfants Halvmånene sont que des filles. Parce que jusque ici le génome des femme Halvmåne est dominant.” Tante Gwendoline se retourne et dis “Dans votre cas c’est le votre Niklaus qui l’est et c’est une chose rare, c’est pourquoi les femmes de la maison vous respecteront et n’auront guère peur de vous. Je sais que pour beaucoup ce n'est qu'une légende, mais beaucoup d’entre nous nous pensons que vous êtes celui qui fera naître le premier garçon de la lignée.”
Esquissant un sourire elle dit à Joanne “Nous allons bientôt descendre.” Souriant j’avais pris sa main. “Tu vois Niklaus, tout ira bien.” J’étais confiante, je savais qu’à la maison tout irait bien, d’autant plus grâce à ma grande cousine Maria qui a le don d’apaiser les ambiance.
Une fois pret à descendre en parfait gentleman Niklaus m’avait aidé avec ma valise pendant que je m’occupais de tante Gwendoline et de son bagage. Sur le tarmaque mon coeur tambourinanit d’impatiente à l’idée de retrouver ces femmes qui m’avaient en parité élevé, éduqué, avec qui j’avais grandis et était devenu une femme.
Après quelques minutes de marche et de contrôle nous nous retrouvions à attendre l’une des femmes Halvmånequi devait venir nous chercher. Qui exactement je ne savais pas on tenait à me faire la surprise. Niklaus me temperait souriant après avoir parler du temps. “C’est vrai qu’ici la météo est assez différente. J’espère que nous aurons du bon temps.” Souriant à mon tour à Niklaus à qui tante Gwendoline se retenu lorsque je me mis à sauter sur place en voyant arriver ma grande cousine Moira. À peine descendu de voiture je lui sautais dans les bras “Oh mon dieu comme tu m’as manqué!.” Sans plus attendre, elle tendait la main à Niklaus. “Bonjour et bienvenue à Montréal Niklaus. Les autres sont toutes impatientes de vous connaître et vous faites bien parler. Mais nous sommes toutes heureuses pour Joanne et vous.” S’adressant à moi “Même tante Clarissa” Nous rions de bon coeur “Oui c’est un sacré numéro et si elle peut paraître sur ses gardes au début c’est un bout en train de premier ordre.” Dis-je à Niklaus. Moira allait saluer tante Gwendoline et l’aider à monter dans la voiture. Moi, caressant les doigts de Niklaus je lui dis “Tu verras elles sont toutes adorables, juste dépendantes, et aimant se débrouiller seules.” Moira revenant vers nous sourit et prit la parole “Oui vous allez voir vous allez passez un bon moment et puis vous fêtez vos 13 mois alors ce n’est que de la joie.” Souriant et venant ouvrir le coffre , elle enchaîne rapidement. “On charge et on est parti!” Souriant, j’avançais avec Niklaus les valises vers le coffre, où nous chargeons les bagages. Moira fermant le coffre nous allons nous installer à l’arrière. Une fois Moira installée et la voiture démarée, nous prenons la route vers la propriété des Halvmåne

Je suis hyper nerveux, sans même réussir à faire baissé cette nervosité, malgré le fait que les deux femmes avec moi me rassure. Parce que oui, elle me rassure, mais je n’arrive pas à faire éteindre cette nervosité en moi. Et puis, pendant le vol, je les écoute m’expliquer leur génétique et… la mienne. Je ne sais pas ce qui en est pour les Van Sanen. Je n’ai pas eu de frère et soeur. À ma connaissance, je n’ai pas eu vent de femme Van Sanen de naissance, sauf par alliance. Mais comme les Vampires de naissances sont mortels, je n’en sais pas plus sur ma famille. Et comme la tante de Joanne m’annonce qu’un fils naitra selon la légende, j’ai dû avoir sauté ce chapitre. Vu que ces derniers mois, elle a dû s’approfondir de connaissances sur la légende qu’elles ne connaissaient pas avant que je la leur raconte… Qui sais si ce sera un fils… si on a un enfant un jour. Les Halvmåne semblent n’avoir que des filles. Je ne sais pas ce qui m’est arrivé depuis ce jour ou tout c’est dévoilé. Je crois en partie à cette légende, surtout le coté de l’amour. Je crois en cet amour qui a existé il y a des milliers d’années entre un Van Sanen et une Halvmane, qui n’a jamais pu être consumé, mais ce qui en est du reste, je sais très bien que tout pourrait être faux, mais véridique en ce qui fera qu’on est la paix enfin si on met au monde un enfant Van Sanen/ Halvmane. Parce que l’ennemi y croit dur comme fer à cette légende que nos deux peuples ont inventés pour avoir la paix un jour et ce jour est proche d’arrivé. Donnons nous quelques années encore. Alors en ce qui concerne le sexe de l’enfant, c’est toujours un hasard, d’après moi. Même si le clan de Joanne n’ont eu que des filles, c’est un clan Matriarcale, alors que le mien, on avait un chef chez les vampires et plusieurs familles différentes dont la mienne et dont je suis le dernier Van Sanen, qui autrefois, nous étions des centaines de Van Sanen. Je sortis de mes pensées quand Joanne me confirma le temps bon, tout comme je l’avais confirmer plus tot. Nous sommes accueillis par des femmes de son clan. Un peu nerveux, évidemment, suis-je. Mais tout va bien. Tout s’enchaina, essayant de me concentrer sur chacune des paroles des femmes. Pourquoi fêter 13 mois au lieu de 12. Les un an à vrai dire. Un an… déjà. Je vais devoir m’y habituer. Oui, merci pour cette accueil. Je suis un homme, alors, normal que je sois nerveux, vu comment j’ai compris que les hommes était accueilli chez… vous. Mais je l’ai mal compris finalement. Je ris et rougis de honte. Je les suis donc dans la voiture. Observant le paysage sur le chemin de la route, restant silencieux.

Entendant la réaction de Niklaus à l’annonce de cette possible naissance d’un petit être masculin au sein de la famille Halvmåne, qui serait le fruit de notre union, me confirme que Niklaus doit plutôt être cartésien, un de ceux qui ne croit pas vraiment au légende. Mais au fond si sans pouvoir l’espliquer j’aimerais devenir mère d’un petit garçon, je sais qu’au fond j’aimerais notre future enfant quel que soit son sexe, quelque soit sa race. L’aimant simplement d’un amour vrai et sincère, car ce qui m’importerait serait son bien être intégrale et non son sexe.

Descendu de l’avion, ayant récupéré nos bagages, ayant retrouvé ma grande cousine Moira venu nous chercher en voiture, je m'inquiétais de l’état de Niklaus qui semblait réellement nerveux en présence de ma cousine, nervosité que je sentais grandir au fond de lui, à mesure que la voiture avalait les kilomètre en direction du domaine familiale. Désirant faire de mon mieux, je tentais de l’apaiser en caresser sa main, lorsque soudain je me reproche à son oreille pour lui susurrer. “Tout va bien se passer tu verras, je ne sais pas pourquoi je ne t’ai pas rassuré avant ce jour.” Venant lui caresser sa joue j’ajoute “Ma famille est composé certes de femme de caractère, mais ouvertes d’esprit, et possédant un grand coeur.” Me rapprochant de son oreille, je viens ajouter : “Et si tu ressens le besoin de t’aerer de tout cette présence féminine, on pourra même ne pas rester tout le temps avec elle, et en profiter pour se balader à Montréal, car qui sait quand on reviendra.” Dis-je souriant avec douceur, tout en caressant ses doigts. Tante Gwendoline le regarde dans le rétroviseur et finit par dire “Les femmes Halvmåne ressentiront en votre présente toute votre sincèrité et votre amour à l’égare de Joanne, et un homme qui aime et respecte une Halvmåne, comme vous le faites sont respecté et très aprécié par le clan.” Sa phrase finit, faisait apparaitre un doux sourire sur ses lèvres.

Je ne sais pas pourquoi, mais je n'étais pas plus rassuré par ma venue chez elles, malgré tout ce que Joanne et tante Gwendoline me disaient en essayant de me rassurer. Je ne fis qu'un sourire, aucune parole pour dicter ma crainte. Je m'en assurerai et le constaterai par moi même quand j'aurais passé un moment avec sa famille. Je n'ai pas été préparé à cette venue à Montréal. Pourtant Joanne semblait me parler de sa famille comme des femmes qui ne toléraient pas les hommes, peu importe ce qu'ils étaient. C'est comme ça que je l'ai ressentis quand elle m'a parlé d'elles à l'époque. Alors je ne me suis pas préparé à mon arrivé ici. Elles vont toutes ressentir mon mal être et ma nervosité. Est-ce une bonne chose ? Je ne dégage probablement pas une bonne aura en ce moment. Mes deux mains placées entre mes genoux, bien calé sur mon siège, je les regarde tour à tour. Je sens que je vais avoir besoin de beaucoup m'aérer je crois. Je ne suis pas rassuré c'est tout. Je regarde par la fenêtre de la voiture de mon côté. Bon dieu, qu'est ce qui m'a pris d'accepter ce voyage..
dis-je tout bas. Je ferme les yeux pour le reste de la route. Restant silencieux, moi un vampire hyper solitaire, va se retrouver entouré de femmes et que de femmes. J'ai eu cette chance que l'auberge de Joanne n'a pas d'autres occupants que moi. Je regarde Joanne. Tu crois que je vais etre a ma place, vraiment? Je suis vraiment inquiet, cest tout.

Plus je tentais de rassurer Niklaus et moins je le sentais rassuré d’être entouré par ces femmes, de pénétrer, et d’habiter dans la propriété des Halvmåne. Niklaus n’en disait rien, ne laissait rien transparaître, mais il semblait oublié que je pouvais lire les auras, et ressentir les émotions. Je pouvais le comprendre au fond, elles étaient réputées, et renommées pour être des femmes qui n’aimaient pas les hommes. Même si en réalité, ce n’est qu’une idée reçue. Les femmes Halvmåne sont en réalité des femmes indépendantes, qui aiment s’autosuffir, mais elle ne voue pas une haine envers les hommes, bien au contraire, elles aime l’amour et les hommes, mais n’aiment dépendre de personne. Cette indépendance qu’elles clament haut et fort. Voilà pourquoi les voix, et les rumeurs disent qu’elles les détestent, mais au fond, ce ne sont que des mauvaises langues. Oui, les femmes Halvmåne sont assez coriaces, et strictes lorsqu’on est une des leurs, en plein apprentissage, surtout lorsqu’elles ont un potentiel certain, alors leur manière d’être parfois, peuvent refroidir, troubler, ou même agacer. Mais au fond, comme je l’ai déjà dit, ce sont des femmes aux grands cœurs, et j’espère que Niklaus s’en rendra compte en leur présence.

Lorsque Niklaus nous fait part, dans un état ultra tendu de par sa position entre nous, qu’il aura besoin de beaucoup prendre l’air, ne se sentant pas rassuré. Je pose ma main sur sa cuisse, en tout respect. Sur le moment, mon contact ne semble pas fonctionner. Je prends alors sa main pour l’apaiser de par mes bonnes ondes et mes caresses, restant silencieux jusqu’à notre arrivée, là où je suis devenue la sorcière que je suis aujourd’hui. Nous rapprochant du domaine, Niklaus me fait à nouveau part de son inquiétude. Je lui dis alors.

“Mon cœur ça va bien se passer, je te le promets.” Souriant, j’ajoute

“C’est notre premier anniversaire, on va faire la fête et manger plein de bonnes choses, et qui sait elles te raconteront des anecdotes rigolotes à mon sujet.” Riant, je viens doucement lui chuchoter.

“Je me ferais pardonner de ne pas avoir célébré nos 1 an avec toi.” Je viens lui caresser la joue

“Tu sais les hommes ne servent pas juste pour procréer, nous les apprécions réellement, simplement, tu le vois avec moi, nous n’avons pas besoin d’être avec un autre être, pour nous sentir exister. Nous vivons par nos propres moyens, et si par chance ou destin, la vie nous met sur la route un charmant jeune homme avec qui le courant passe bien, nous sommes heureux et célébrons notre amour comme il se doit. Sans oublier que nous chérissons notre couple et entretenons la flamme...” Finis-je par dire en rougissant à mes derniers mots prononcés.

Je suis tellement tendu par cette visite chez des sorcières que je regrette d’avoir accepté. À cause de ce voyage, on a même pas fêté, juste nous deux ce premier anniversaire, qui était important à mes yeux. J’avoue que de ne pas avoir célébrer nos un an, rien que nous deux, serait complètement impardonnable. Parce que ce jour est passé. Parce que ce jour est raté et qu’on ne peut pas revenir en arrière. Alors non, il me sera impossible de me détendre, qui plus est, je suis un vampire et que de manger plein de bonne chose est un terme inexistant dans ma race. Je ne goute rien, alors manger, ne me servira pas à grand chose, uniquement à éviter de m’en prendre à des humains à cause de la soif de sang, mais j’ai apporté ma réserve de poches pour le voyage. Je l’écoute sans rien dire pour le moment, évidement, je suis trop tendu. Je veux bien la croire, même après tout ce qu’elle vient de me dire, je ne me sentirais pas plus à ma place. Y a que toi qui va vraiment t’amuser Joanne, je ne goute pas la nourriture et c’est ta famille, il est normal que tu as hâte de fêter… notre union. J’avoue que j’aurais préféré le fêter qu’entre nous deux à l’auberge, mais tu as tes valeurs et dans ta famille, se sont les 13 mois qui sont importants. Mais je ne suis pas sur de me trouver en aise ce soir ou pendant le voyage. Le chauffeur annonce que nous arrivons sur place et comme je suis entre elles, je dois les laisser descendre d’abord. Je ne lâche pas la main de Joanne, sortant en même temps qu’elle de la voiture. Je reste près d’elle, serrant sa main, maladroitement. On fait quoi maintenant? Lui demandais-je tout bas. Mais la tante nous fait signe de la suivre, alors que j’allais rencontrer pour la première fois, le reste de la famille de Joanne.

J'avais beau tenter de le rassurer Niklaus, rien n'y faisait, quoi que je dise, je n'arrivais pas à trouver les mots, et si ça me frustrait au plus haut point. Je n'arrivais pas à comprendre ce qui m'arrivait.

Et puis alors que j'étais convaincu d'avoir enfin prononcé les mots qui le rassureraient sur notre séjour, je finis par réaliser le drame qui se déroulait devant mes yeux, alors que Niklaus me partageait le fond de sa pensée... Ses mots étaient durs, mais ils reflétaient la pure vérité. Ces mots qui mettaient en évidence ma bêtise, mais surtout qui me faisait réaliser que j'étais devenu une femme qui ne prenait plus du tout en compte sa nature et son bien-être.

C'était un peu comme si je n'étais pas maître de mes mots, pire, c'était comme si je n'avais plus aucune jugeote ou presque. J'avais beau vouloir bien faire, tout ce qui sortait de ma bouche était saugrenue. Mais bon dieu que m'arrivait il bon sang !

Soudain, la machine se mit en route, et je prenais conscience que mon état ne se résumait pas à aujourd'hui, ni même à depuis qu'on est dans l'avion. Non ! Quelque chose se déroule en moi depuis quelque temps, cela dure depuis des semaines maintenant, même un peu plus, à bien y réfléchir. Moi qui avais fait l'impasse sur la fête de nos 1 an, alors que je suis généralement le genre de fille qui fête chaque moment important. Chaque mois, y ajoutant simplement les traditions Halvman.

Je dois vous avouer que mettre des mots sur les maux, rendait tout cela bien réel, a m'en faire pâlir de peur. Que m'arrivait-il? Je devais absolument le découvrir. Et quelque chose en moi mettrait mes signaux d'alerte au rouge, à m'en faire refuser d'en parler à l'une des femmes de ma lignée, pas même tante Gwendolyn que je savais aimer sincèrement Niklaus. Seulement quelqu'un ou quelque chose me mettait dans cet état, j'avais besoin d'y voir plus claire. J'avais besoin d'une porte de sortie, besoin de prendre mes distances sans éveiller aucun soupçon, d'un des membres présent de ma lignée.

Soudain, je me dis que mon sauveur ne peut être que Niklaus. Et si je tente de lui faire sentir que quelque chose ne va pas, à ma manière de lui tenir la main, de lui serrer la main, que l'on se tienne.

Une fois sortie de la voiture, je profite de l'opportunité qu'il m'offre avec sa dernière question pour communiquer quasiment silencieusement avec lui, grâce à son ouïe de vampire.

"Niklaus écoute moi" Dis-je en espérant qu'il m'entende. Une fois que je pense avoir verrouillé son attention sur moi je continu.

"On doit trouver un moyen pour s'éloigner des oreilles indiscrètes, tes mots m'ont fait prendre conscience que quelque chose cloche. Mais il faut qu'on garde ça entre nous pour le moment et faire croire que tout va bien à ma lignée." Le laissant digérer quelque seconde la situation je finis par dire "Tu es ok et partant?"

Tentant d'être le plus naturel et impassible possible aux yeux de ma famille. Je regarde alors Niklaus, attendant une de ses réactions quasi-imperceptible, qui me dira si oui, il joue le jeu avec moi, et m'aide à nous éloigner pour analyser la situation et que je le mette dans la confidence

Soit je me sens de trop parmi toutes ces sorcières, moi le vampire de naissance qui n'a pas d'affaire là, soit y a une aura malsaine qui se dégage autour de moi. Je suis vraiment mal à l'aise en ce moment, et voilà maintenant Joanne qui panique à mes dires. Oui j'aurais aimé fêter ce premier anniversaire important à mes yeux 12 mois plus tard, jour pour jour. Le chiffre 13 pour moi et la plupart de personnes. Surtout chez les humains est un chiffre de malchance. Pourquoi, croyez vous qu'il n'y a pas de chiffre 13 dans un ascenseur ? Oui c'est de la superstition dont à laquelle je crois. Et là, je ne m'attendais pas à ça. Alors que je lui demandais ce qu'on faisait maintenant, elle.me demande de m'éclipser avec elle, je ne sais où et sans doute le plus loin possible de sa tribu de sorcières. Je lui serre la main et je la regarde du coin de l'oeil comme signe d'approbation. Mon coeur battant la chamade, oui moi le vampire de naissance a un coeur, dû à cette peur de cette rencontre. Je me laisse donc entraîner par Joanne, quand elle compris que j'étais prêt à la suivre. Une fois assez loin de sa famille, mon regard se plonge dans le sien. Que se passe t'il… tu me fais peur Joanne. Oui le vampire que je suis a peur. Explique toi. Pourquoi vouloir me parler et me mettre dans la confidence loin des tiens ? Je suis nerveux. Je la fixe, impatient de comprendre ce qui se passe.

Je vois dans le regard de Niklaus qu'il est en alerte, mon état ne le laisse pas de marbre bien loin de là.

Je sens que je ne suis pas la seule à me rendre bien compte que quelque chose ne va pas avec la situation actuelle, qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond en ce moment. Alors tout ceci me rassure un peu… Au moins, je ne deviens pas folle, c'est déjà ça... Mais la jeune femme déterminée et têtue en moi, tenait à résoudre cette énigme. Est ce que quelqu'un manipulait mes réactions, ma façon d'être ? Qu'est-ce que qui me faisait agir comme la pire des personnes insensible à l'égard de ses besoins au vu de sa nature. Comme si je n'étais plus tout à fait moi depuis quelques jours, semaines, et qu'un, je ne sais quoi prononcé par Niklaus m'avait fait revenir totalement aux commandes. Tant de questions qui se bousculaient dans ma tête, et dont je ne pouvais faire part à personne en dehors de Niklaus. Alors j'ai tenté d'attirer son attention le plus silencieusement possible pour n'éveiller aucun soupçon. Fort heureusement, Niklaus a capté le message puisqu'il me serrait la main, et me regardait mine de rien, en guise de réponse.

Alors dès que l'opportunité nous fut offerte, nous nous éclipsions… Avec lui, je me sentais plus forte.

Ainsi, nous distancions ma famille de quelques centaines de mètres avant que nous ne nous arrêtions et que je me tournais vers Niklaus qui plongeait son regard sans le mien. Écoutant ses mots, je finis par faire une moue embêtée, venant me pincer les lèvres.

Lorsqu'il me demandait des explications, lui qui se demandait aussi le besoin de notre prise de distance physique, j'affichais alors sur mon visage un air grave, me lançant sans plus attendre.

"Niklaus, l'heure est grave" dis-je.

"Tu ne me trouves pas bizarre aujourd'hui, tu ne trouves pas que mes mots de colle pas avec qui je suis, avec comme je suis d'habitude avec toi. Et pire n'agis-je pas étrangement depuis plusieurs semaines ?" Le regardant catastrophée, j'ajoute

"C'est comme si j'étais à côté de la plaque. Pire, c'est comme si je ne suis pas totalement moi. " Je le regarde alors me hâtant d'ajouter

"Jamais je n'aurais loupé l'occasion de fêter nos 1 an, sans oublier que je sais très bien que tu ne goûtes rien. Alors oui, il y a bien un moyen que tu goûtes un peu, mais là n'est pas la question. J'agis bizarrement. Je veux dire d'accord, je suis toujours attentionnée, mais je ne suis pas comme d'habitude et ça me fait peur." Je le regarde aussi apeurée que lui finalement… Tentant de m'apaiser en caressant ses mains que je n'avais pas lâchées depuis un moment.

Je l'écoute attentivement et plus elle parlait, plus elle essayait de me faire croire qu'elle n'était pas elle et qu'elle était posséder par quoi que ce soit. Oh ça non, elle ne s'en sortira pas comme ça. Et puis nous sommes en sécurité chez nous qui lui aurait voulu du mal alors que personne ne sait qu'on est ensemble et connaît sa vrai identité. Je lâche sa main pour poser mes mains sur ses épaules et la regarder dans les yeux. Bon, ça ne marchera pas avec moi ça. Tu essaies de mettre sur le dos quelqu'un d'autre que toi-même pour avoir loupé notre premier anniversaire… alors pourquoi tu n'as pas loupé tes 13 mois si important et même plus important à tes yeux hein? Et non je ne te trouve pas changer, tu es toi même. C'est juste cette surexcitation de revoir ta famille que tu te penses changé Joanne. Tu n'as pas changé, parce que tu n'as rien oublié d'important, sauf notre premier anniversaire… sans doute trop préoccupé à tes yeux par ces 13 mois de fréquentation, qui signifie plus pour moi de la malchance que quelque chose de bien qui l'est à vos yeux, vous les sorcières. Il n'y a rien de changer en toi, je vois pas comment ça aurait pu arriver. On ne se quitte pas des yeux toi et moi. J'aurais vu quelque chose si c'était le cas. Tu es juste heureuse d'être ici avec moi en oubliant qui je suis vraiment c'est tout. Je la lâche finalement et je fais une moue désolée. Écoute, je sais que tu fais ça pour notre premier anniversaire et que vous fêter toutes le 13e mois et non le 12e, mais je veux que tu sache que moi… j'aurais aimer fêter nos un an mon coeur. Je sais qu'on va le faire ici à la place, mais moi… je suis un peu, mal à l'aise face à ses femmes finalement, je suis désolé Je viens caresser sa joue. Et oui j'espère que tu vas te rattraper pour avoir loupé ces un an, même si c'est 13 mois représentent la même chose… Je reprends sa main dans la mienne.

Si lorsque j'ai invité Niklaus à nous éclipser, pour nous éloigner quelques instants ou un peu plus longtemps de ma famille, afin de lui confier mon tourment, j'étais persuadée d'avoir un discours qui tenait vraiment la route. Je prenais conscience en avançant dans ma confidence que Niklaus n'était pas du tout de mon avis. Lui qui ne marchait pas ses mots pour m'en faire part. Au point, je dois vous l'avouer que j'en ai eu des frissons, rien d'agréable, je dois vous dire. Pourtant, je sentais bien que quelque chose ne tournait pas rond en moi. Niklaus était fixé sur mon oublie de nos 1 an, mais si lui en était persuadé moi, je sentais qu'il y a avait quelque chose de plus profond et de caché sous la raison qui ne m'avait pas fait fêter nos 1 an. Alors si je le laisse parler,

Moi qui suis réglée comme un coucou suisse, une dès ces horloge précisément précise, je ne comprenais pas comment j'avais fait pour en oublier nos 1 an avec Niklaus, un homme avec qui je chérissais chaque moment, et avec qui je le voyais faire ma vie. Cet homme, dont je prends grand soin de lui, et de sa nature, je ne comprenais pas comment j'avais pu en faire abstraction en parlant de nourriture humaine. Non, ça ne me ressemblait guère et on ne pouvait pas mettre ça sur le fait que selon lui, j'étais trop heureuse d'être ici pour en oublier sa nature, non, je ne voyais pas comment cela était possible ?! Car si oui j'étais heureuse de retrouver ma famille, j'avais toute de même l'impression d'agir telle une sans cervelle, qui ne réfléchissait pas vraiment. Je ne me sentais pas vraiment moi, et je ne pouvais pas l'expliquer... Alors un air triste se dessinait sur mon visage.

"D'accord, ce n'est pas un sort qui m'a fait oublier nos 1 an, mais comment t'expliquer. Pour elles, c'est tellement important et tante Gwendoline m'a à ce point fourré la tête avec l'histoire des 13 ans qu'elle m'en a épuisé au point que nos 1 an passent à la trappe, et je m'en veux si tu savais! Je suis épuisée. Je dors mal etc… Mais il est vrai, ce n'était pas une raison pour oublier." Se mord nerveusement la lèvre du haut.

"Mais en ce qui concerne ta nature, entend moi bien mon amour, que jamais je ne me serais naturellement comporté comme je l'ai fait tout à l'heure. Ça ne me ressemble pas, et la joie de venir ici ne peut être la cause de mon comportement. Car oui, je suis contente de revoir la famille, mais..." Serrant ses doigts, j'ajoute.

"Sache que ces retrouvailles me stressent et me tendent tout autant que toi, au fond, je ne sais pas à quoi m'attendre de tout ça, ni d'elles. Tu sais, je les ai quittées à ma majorité et depuis, je ne suis plus en contact avec elle qu'au travers de tante Gwendolyne. Je ne sais pas ce qu'il nous réserve."

Je plonge alors mon regard dans le sien.

"Je sens que tout de même quelque chose ne tourne pas rond, et que peut-être quelque chose que je ne peux pas déterminer se prépare. Je ne peux pas l'expliquer, mais c'est ce que je ressens. Et tu dis que tu n'as rien vu d'anormal, mais un sort ne laisse aucune trace apparente." Baisse la tête.

"Mais mettons pour le moment mon état sur ma joie de les retrouver et on avisera." Dis-je en relevant la tête et mordillant nerveusement ma lèvre supérieure, finissant par sourire et ajouter.

"Si je ne sais pas comment tout ça va tourner, je suis heureuse d'être là avec toi. Je me sens plus forte et courageuse avec toi à mes côtés." Venant caresser sa joue de ma main libre et coller nos fronts, je dis :

"Je suis profondément désolée qu'on n'ait pas fêté nos 1 an, et je vais me faire pardonner même si je ne sais pas encore exactement comment." Dis-je en souriant en coin tout en caressant les doigts de sa main.

Plus je l’écoutais, plus j’en apprenais des choses sur elle que je ne savais même pas. Je serre sa main, plus par désarroi que compréhension, arquant un sourcil. Pourquoi est-elle revenu les voir si sa famille n’a jamais été là pour elle depuis ses 18 ans? Je ne comprends pas pourquoi, elle doivent me rencontrer alors. Que dois-je en penser? À cause de tout ça, on a loupé le plus important pour moi, mais c’est trop tard pour récupérer ce jour, je le sais très bien et oui, je ne sais pas comment elle pourrait se faire pardonner… Sa main dans la mienne, sont front contre le mien, je soupire d’incompréhension, face à tout ce qu’elle me dit. Je lâche sa main pour venir prendre son visage entre mes mains et lui donner un doux baiser. Je la regarde dans les yeux, ne lâchant pas son visage. Je suis juste un peu perdu mon amour et… Je me pince les lèvres doucement, détournant quelque peu mon regard. Je croyais que tu allais m’annoncé que tu étais… enceinte. Je sais, c’est bête de l’avoir pensé, mais ton comportement me faisait pensé à ça. Je rougis, lâchant son visage. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi nous sommes ici, pour fêter notre union de 13 mois, si elle avait coupé les ponts avec sa famille depuis ses 18 ans. Je la regarde. Au faite… comment ta famille a su pour nous deux alors si… tu ne les a pas vu depuis tes 18 ans? Tu es resté en contact avec elles? Ou bien, tu avais coupé les ponts complètement? Je me pose pleins de questions maintenant sur elle et sa famille. Pourquoi sommes nous ici réellement? Est-ce si important pour ces femmes que l’une d’elle se trouve un mec, alors qu’elles sont tellement indépendantes? Qu’est ce qui les amène à faire cette fête pour mon arrivé dans la famille? Je peux comprendre que notre couple est l’élue de la légende, mais elles n’en savent rien je pense.

@Joanne Craven

Alors que m'ouvre au sujet de toutes ces craintes et inquiétudes qui embuent ma tête et tourmentent mon coeur, je sens Niklaus serrer ma main, ce qui m'apaise quelque peu. Malheureusement si j'espérais me sentir mieux en le faisant, je réalisais qu'étrangement ce n'était pas le cas. Alors je me dis qu'au moins je ne suis plus seule à porter ce fardeau. Pourtant tout ceci me trouble car je ne comprends pas ce qui me tourmente réellement, ni même pourquoi je suis à ce point tourmentée. Depuis quelques semaines je ne me sens plus moi-même et tout ceci me trouble au plus au point sans que je puisse me l'expliquer. Ce qui m'agace je dois le dire, sûrement parce que j'en ai raté nos 1 an. Je suis frustrée et je m'en veux car je ne me comprends pas. *Bon sang que m'arrive t il?!* Pensais-je, alors que tout a coup je suis tirée de mes pensées par Niklaus qui vient m'offrir un de ses baisers dont il a le secret. Son regard plongé dans le bien, me fait intensément frissonner sous l'intensité de celui-ci. Sourire aux lèvres je m'apaise un furtif instant jusqu'à ce qu'il me lâche une info à laquelle je ne m'attendais pas … 'Et si j'étais enceine'.  À ce moment-là je vous le dis il s'est passé quelque chose en moi qui a résonné étrangement en moi. Pourquoi n'y avais-je pas pensé ? Et si Niklaus avait raison cela expliquerait tout, ou si ce n'est pas tout, cela expliquerait beaucoup de choses, bien de mes comportements. Nous étions tous deux soudain perdus et silencieux, mon cerveau, alors, cogite à tout va et je me rends compte que sa réflexion pourrait être la bonne. Je n'ai pas le temps d'en parler puisque Niklaus me demande comment, si je ne l'ai pas revu, ma famille a pu savoir pour nous deux? Alors je laisse l'autre réflexion continuer son bonhomme de chemin en arrière plan alors que je lui réponds

"Tante Gwendoline a fait quelques voyages, et moi j'avais des nouvelles au travers d'elle et eux de moi au travers de tante Gwendoline." Perplexe soudain je dis
"Mais je ne suis pas celle qui leur a parler de toi, c'est Tante Gwendoline qui l'a fait." Enfin c'est toujours ce que j'ai cru, mais qui sait? Alors je profite pour rebondir sur sa précédente pensée

"Mais en parlant de nous, ce que tu as dis tout à l'heure au sujet de la grossesse, maintenant que tu l'as dis, je me demande si…" Dis-je en me pinçant les lèvres

"Et si tu avais raison? Je veux dire ça expliquerait bien des choses dans mon comportement. " Dis-je rougissant. Soudain j'ai comme une révélation.

"Et si tante Gwendoline avait compris pour la grossesse, et en avait parlé à la famille. Je veux dire tu sais avec cette légende qu'on ne prend pas au sérieux et dont on pense que ma famille ne sait rien ?"  Dis je le regardant, un peu perdu, un peu sérieuse, alors que je viens poser mes mains sur mon ventre plat, me demandant *et si?*

Nous nous sommes enfin calmé, alors que j’avais été sur les nerfs, sans doute pour rien, et encore moins pour les bonnes raisons. Je l’écoute, alors qu’elle réponds à mes questions. Je suis attentif et je comprenais mieux maintenant. Tante Gwendoline était la messagère, trop heureuse peut être pour Joanne et moi, Même si moi, ça me donne des frissons dans le dos. Je ne lâche pas la main de ma douce. Et si j’avais raison pour la grossesse, comme dit Joanne, alors Tante Gwendoline n’aurait jamais dû le croire et en avisé la famille de Joanne, alors qu’on est même pas au courant nous même. Je soupire doucement et je lâche sa main. Alors, si j’ai raison et que ton comportement expliquerait cette raison, Je te jure, tante Gwendoline à le don de ne pas se mêler de ses affaires ! Je grogne, me passant les mains dans les cheveux, sur les nerfs. Je fais les cent pas, essayant de me calmer, et puis je m’arrête et je regarde Joanne. Écoute… je te laisse gérer ça, moi j’en ai par dessus la tête. Nos un an raté et cette grossesse, dont on est même pas sur qui a été déjà déclaré à d’autre que nous… Je suis un pur étranger à ta famille, qui plus est, je suis un descendant, le dernier de cette légende, qui peut être ces sorcière en connaissent l'existence. Crois moi, je très mal à l’aise là. Oui parce que, c’est la première fois que je les vois et oui, je préfère qu’on soit ici pour ce dévoilement de grossesse que pour fêter nos 13 mois. Même si les 13 mois sont importants pour Joanne, mais en ce qui me concerne, je n’ai jamais entendu parler d’elles et je me sens très petit face à la situation. Je veux juste ne pas être mal vu par sa famille. J’ai tellement peur de ne pas être apprécié, même si Joanne m’affirme le contraire. Mais c’est une famille de femmes indépendantes, alors que moi, je suis dépendant de Joanne, dans un sens. Je n’avais plus personne depuis tant d’années. Alors, en rencontrant cette famille, j’ai peur de ne pas être à ma place.


@Joanne Craven

Depuis que j'avais émis l'hypothèse que l'idée qu'avait eue Niklaus à mon sujet était plausible, je me demandais comment je n'avais pas pu voir les signes. Je me demandais aussi pourquoi tante Gwendoline ne m'en avait pas parlée, mais surtout pourquoi elle n'en avait pas abordé le sujet avec Niklaus et moi, où au moins moi-même, avant d'en parler à ma famille et d'organiser cet événement familial en prétextant les 13 mois… J'ai beau chercher, je ne comprends pas son comportement.

Je ne comprends pas non plus mon comportement, à moins que mes hormones m'aient mis le cerveau à l'envers, mais à ce point-là ?! Ma grossesse promet.

Niklaus semble tourmenté, ou du moins agacé, et je le comprends… Si ses doigts caressant les miens m'apaisaient un peu, alors qu'il tenait ma main, le sentir me lâcher me fait me retrouver dans un état de stress et de désarroi si ce n'est total, intense. Ce n'est pas que je serais malheureuse d'être enceinte, bien au contraire, mais me retrouver dans cette situation étrange mettait à mal mon être.

Quand Niklaus rompt le silence qui régnait depuis le partage de mon avis sur la situation, et la raison de notre voyage, et présence ici. Je comprends rapidement que si j'avais réussi à nous apaiser à ce notre sujet, trouvant la raison de mon comportement depuis plusieurs semaines, l'idée que tante Gwendoline ai pu comprendre avant moi-même que j'étais enceinte et qu'elle ai organisé ce rassemblement ici met le feu au poudre. Niklaus lui en voulait, et il fallait l'avouer, cette idée qu'elle ai pu sans même nous consulter vouloir rassembler tout le monde, avant même que cela me soit confirmé me mettait a moi aussi les nerfs à vif.

"Je t'avoue que si on ne se trompe pas, ça ne me ravit pas non plus… ça m'inquiète même un peu." Dis-je en faisant une petite moue mie embêtée, mie inquiète. Le desaroie de Niklaus irradiait son être tout entier, et s'entremêlait à toutes mes émotions. Un bon feu de joie d'émotion qui mettait mon corps dans un état de tension assez intense.

"Je crois qu'une discussion avec tante Gwendoline s'impose, où alors je leur impose que toi et moi, on doit régler un truc avant de discuter avec tante Gwendoline. Ainsi, on pourra se trouver un endroit et faire un test ou deux pour être fixé sur mon état. Qu'en dis-tu?" Je ne savais pas si discuter avec tante Gwendoline tout de suite était une bonne idée au vue de mon état de tension et de nervosité…

Je commençais à en avoir marre qu’on décide pour ma vie, pour moi. On m’a forcé à venir ici, même si j’ai accepter, que j’en étais heureux. Mais maintenant que j’en connais peut être les vrais raisons, ça me met hors de moi avec cette envie de faire un carnage… Je ne sais plus quoi dire. En plus, on est même pas sur que ce soit ça… Mais je soupire, évitant son regard, trop sur les nerfs en ce moment. Mon impulsivité de vampire remontait à la surface. Écoute Joanne, fais ce que tu crois le mieux… je suis dépourvu de mots, je suis en colère contre tante Gwendoline Joanne. Alors tu iras la voir seule d’accord. Je soupire de lassitude. Je me passe une main sur la nuque. Je la regarde enfin. Faisons ce test pour être fixé, pour le reste, si je ne me suis pas calmé, tu iras parler à ta famille seule. Je me foutais qu’on me déteste, de toute façon, que je fasse partie de leur famille ou non, ça leur importe peu, femmes indépendantes qui n’ont pas besoin d’hommes pour vivre. En fait, je suis de trop, surtout avec mon statut de vampire. Si elles sont indépendantes, c’est qu’elles n’ont pas besoin des hommes pour élever leur famille. Et puis, ais-je vu un seul homme depuis mon arrivé? Pas en leur présence en tout cas, s’il y en a dans leurs vies. Je crois que j’aurais jamais dû venir, finalement, on a loupé notre anniversaire pour une histoire qu’on nous cachait dans notre dos, alors que ça nous concerne. La poisse oui! Je ne sais pas si cela paraissait, mais j’étais rouge de colère.

Je voyais bien que toute la situation causée par tante Gwendoline et ma famille, agaçait Niklaus au plus haut point. Moi j’avais été à ce point à côté de mes pompes tout ce temps, que je me demande ce qui avait bien pu m’arriver, même si je n'osais en parler à Niklaus. Je ne comprends sincèrement pas ce qui m’arrive depuis toutes ces semaines. Nous avons fêté nos 7 mois et partagé ce chocolat et puis tout est parti à vau-l’eau. Je veux bien croire que mon possible état de femme enceinte ai pu me faire agir un peu différemment, mais à ce point, cela me trouble énormément, bien plus que je ne l’avouerais surement jamais. Du moins pas maintenant.
Lorsque Niklaus ouvre la bouche son agacement est fort palpable, et je le comprends totalement, à sa place j’aurais été dans un état similaire. Je dois vous avouer que moi-même si mon état se confirme je serais en colère contre ma tante. Je ne comprends sincèrement pas pourquoi elle n’est pas venue me parler. Nous qui avons été si proches depuis toutes ces années, nous qui ne pouvions compter que l’une sur l’autre loin des notes.
Maintenant que j’y réfléchis, j’ai la sensation qu’elle a commencé à changé lorsqu’entre Niklaus et moi les choses sont devenues sérieuses. Depuis ces 7 mois fêté de notre relation amoureuse, si j’ai été à côté de mes pompes, tante Gwendolyne a été bien plus distante que d’ordinaire. Si pas distante, bien plus fuyante que d’ordinaire. Cela s’expliquerait si elle avait essayé, et réussi à me cacher ce qui se tramait tout ce temps. Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi elle m’a caché tout cela.

“Je comprends totalement, et à te dire la vérité je suis troublée par son comportement, et moi-même je suis énervée contre elle. Je déteste quand je ne comprends pas ce qui se passe, si tu savais.” Je fis une moue bien embêtée, venant alors frotter ma bouche, réfléchissant. J’étais un peu perdu, ne comprenant pas ce qui se passait depuis plusieurs mois.

Vrai que depuis que Niklaus et moi nous sommes rapprochés et nous sommes donnés charnellement l’un à l’autre, je passais énormément de temps avec lui, et que nous passions beaucoup de temps dans notre bulle de bonheur.
Depuis que Niklaus et moi étions en couple, tout est devenu plus fort, plus beau, je ressentais les choses plus intensément aussi. C’est comme si notre union avait rendu ma vie plus colorée, j’étais heureuse. Mais est ce que la “Famille” avait perçu quelque chose, que je n’avais pas encore compris. Ma tête cogitait à tout va, mais moi je me concentrais sur cette chose qui pourrait changer notre vie à tout jamais, de la plus belle des manières.

“Oui mon beau, rester là.” Dis-je en venant déposer un doux baiser sur ses lèvres.

“Je vais parler à ma famille, et on ira faire un teste ou même plusieurs.” Je ris avec douceur, même si la situation avait tout complexifié, être enceinte me rendrait très heureuse, et je pense qu’il en est de même pour Niklaus.

Si j'essayais d'apporter un peu de légèreté, ma grossesse étant un événement fort heureux, notre colère était encore bien présente. Présente au point que Niklaus regrette d’être venu. Lui prenant l’une de ses mains je dis

“Niklaus, je ne serais pas venu sans toi je crois, je ne m’imagine plus un seul jour sans te voir.” Dis-je rougissante.

“Et je m’en veux terriblement d’avoir loupé notre anniversaire des 1 an. Crois moi, ça me pèse énormément.” Je fis une moue triste, mon regard se remplissant de larmes prêtes à rouler sur mes joues.

“Je vais aller parler à ma famille et après on s'éclipse juste toi et moi.” Je fis une moue adorable avant d’ajouter.
“Tu sais je serais prête à les planter là et à visiter Montréal avec toi jusqu’à notre retour.” attrapant son autre main, je venais déposer un doux baiser sur ses lèvres, j’étais si amoureuse de lui, jamais je n’aurais pensé l’être à ce point un jour. Comment imaginer pouvoir être à ce point aimé et heureux. C’est impossible je crois.

Elle avait le don de me calmer, je l’écoute, alors qu’elle accepte d’aller parler à sa famille sans moi. Je l’en remercie. Je souris doucement, desserrant mes poings, venant l’embrasser et la serrer dans mes bras. J’hume son odeur en même temps. Merci, je vais t’attendre, dans ce petit café que j’ai vu au coin de la rue. Je rougis, j’avais un sens de l’observation énorme, faut bien avec mon statut de chasseur. Je la lâche enfin, la laissant faire ce qu’elle a à faire. Pendant sa rencontre familiale, je suis passé à la pharmacie acheter quelques test de grossesse et puis ensuite, je suis allé loué une chambre d’hôtel. Ma décision était prise, au risque de me faire détester par sa famille de femmes sorcières matriarcale, je nous ai loué une chambre pour notre séjour. J’attendrai des nouvelles de Joanne avant d’accepter quoi que ce soi de sa famille. Je pars ensuite au petit café l’attendre. C’est une évidence que nous serons à la fête de ce soir comme prévu, je ne suis pas un monstre. J’ai juste besoin de me calmer et de prendre le temps d’accepter les fait. Je ne suis pas encore prêt à les rencontrer. Quand je vois arrivé ma douce, je me lève de mon siège pour lui faire signe de la main ou je suis. Je souris et une fois en face de moi, je viens lui prendre un baiser et caresser sa joue. Et puis? c’était ce qu’on pensait ou bien, c’est vraiment l’histoire de cette anniversaire des 13 mois? J’étais bien plus calme que tout à l’heure et en y réfléchissant, peut être que Tante Gwendoline ne sait rien non plus et que finalement, si vraiment Joanne est enceinte, ça pourrait expliqué “tout ça” ce que j’ai supposé à cause du comportement de ma copine. C’est une sorcière après tout, peut être qu’elle a des changement drastique en elle à cause de cette grossesse sans le savoir. Ce n’est pas de sa faute. fêter 12 mois ou 13 mois, c’est quoi la différence? On a bien fêter nos 7 mois. Et j’ai fini par comprendre que les 13 mois c’est 6 mois après les 7 mois. Pourquoi j’en ai fait tout un plat hein?. Je me pince les lèvres. Tu sais mon ange, je me suis calmé et… j’ai réalisé l’ampleur de ma crise tout à l’heure. Je suis avec une sorcière et je devrais être heureux de vivre tes coutumes et que ces 13 mois à fêté au lieu des un an, ça me montre juste que s’est 6 mois après nos 7 mois fêter, dont je n’ai pas fait de drame. Et puis… j’ai réfléchis, je suis prêt à toutes les rencontrer. Je suis désolé d’avoir accusé tante Gwendoline, en espérant que j’ai eu tord et que… je sois le seul a avoir compris que… t’es peut être enceinte. Je suis passé prendre les tests et comme ça, si c’est positif, on pourra l’annoncer lors de la fête ce soir. Seulement si… je n’ai rien gâché en t’envoyant parler à ta tante… Je rougis bêtement. Mais il ne me reste qu’à entendre ce que Joanne a eu comme discussion, en espérant que je lui ai fait rien gâché. Je l’invite à s’assoir, lui commandant sa boisson préféré.

Si je nous sentais tous deux terriblement tendus, sans arriver a comprendre mon état, ni trouver les mots. J'étais heureuse de sentir et ressentir que Niklaus et moi retrouvions notre calme qui est le nôtre.

Je suis extrêmement troublée de la manière dont les choses ont tourné depuis quelque temps sans même que je ne le réalise. Déjà le temps m'avait glissé entre les doigts. Sans même m'en rendre compte 4 mois s'étaient écoulés et j'avais même loupé notre anniversaire. Pour la femme minutieuse et organisée que je suis ça n'avait ni queue ni tête.

Puis soudain Niklaus avait émis une hypothèse qui venait chatouiller mon être intérieur. Et si j'étais enceinte ? J'espérais sincèrement que cela expliquait mon comportement, mon état. Non celui de tante Gwendoline qui se comportait fort étrangement, elle aussi. Elle qui avait insisté pour que nous venions ici Niklaus, elle, et moi, à Montréal, afin de rendre visite à notre famille que je n'avais pas vue depuis mes 18 ans, depuis que j'avais quitté le Québec pour la Norvège.

J'étais devenu une version étrange de moi-même, qui s'était comportée de la plus étrange des façons depuis nos 7 mois.

Si ce n'est pas à cause des hormones qui sont tourneboulés, je ne m'explique pas mon comportement.

Nous avions décidé Niklaus et moi qu'il était temps qu'on soit fixé, sur ce qu'on pouvait être. C'est ainsi qu'on décidait de faire en tête à tête, un teste de grossesse, peut être même plusieurs. Mais si nous désirons nous isoler pour cela un temps, je tenais aussi discuter avec tante Gwendolyne car je désirais être fixée, ne pouvant m'imaginer qu'après toutes ces annees, elle m'ait fait un tour de cochon.

Prenant des forces lovée dans les bras de Niklaus, nous profitant de cet instant lui-et moi un moment, avant de se détacher peniblement pour que j'aille discuter avec ma tante.

"D'accord je me dépêche et te reviens au plus vite. Hâte d'être fixée et de te retrouver au café." La réunion familiale me stressait au plus haut point, sans que je ne puisse réellement l'expliquer.

Une fois avoir rejoint tante Gwendolyne, je nous excusais auprès de ces dames pour un tête avec ma tante. J'étais fébrile et elle l'avait bien noté, je n'étais plus en capacité de le cacher.

Une fois au calme nous avons eu une discussion à cœur ouvert durant laquelle elle me jurait qu'elle n'avait aucunement supposé ma grossesse, et que la fête était uniquement pour nos 13 mois, car elle l'avait ressenti Niklaus était l'élu de mon cœur. Puis elle avait ajouté que si nos doutes à Niklaus et moi s'avéraient cela expliquerait bien des choses au sujet de mon comportement, qui n'était pas habituel.

Les joues rougies, je lui souriais, un peu gênée de ne pas avoir réalisé, avant aujourd'hui grâce à Niklaus, toutes ces semaines passées à avoir un comportement étrange. Comment n'ai-je pas pu m'en rendre compte, je le demande bien. Je ne peux être que totalement à côté de mes pompes, ça n'est pas possible. Si être enceinte m'excusé, je n'en reste pas moins interrogative sur la question.

Après qu'elle m'ait avoué ne pas avoir osé m'en parler pour ne pas me mettre dans l'embarras et que je ne me pose trop de questions. Elle chuchota à mon oreille de courire rejoindre Niklaus, car elle gererait la famille. Je lui souris à nouveau après l'avoir pris dans mes bras un moment pour la remercier, avant de lui déposer un baiser sur la joue.

Rejoignant Niklaus au café comme prévu avec hâte je lui offris un grand sourire amoureux alors que je le vois se lever pour me faire signe..

Une fois face à lui , je frissonne sous son doux et langoureux baiser finissant par sourire contre ses lèvres. A sa question je souris et dis

"Oui il n'y a que les 13 mois qui nous ont amené ici, tante Gwendolyne m'a avoué que des qu'elle nous à vu ensemble elle a comprit que tu étais l'élu de mon coeur, et lorsque nous avons fais la cérémonie des 7 mois elle en eu confirmation, quand soudain elle s'est mis en tête s'organise nos 13 mois ici." Rougissant et me pinçant le lèvres j'ajoutais

Voyant Niklaus se pincer les lèvres, je viens lui caresser la joue gauche. Puis, l'écoutant, je souris. Plus je l'écoute, plus nous nous détendons davantage tous deux, plus mon sourire s'agrandit.

"Je suis heureuse de te savoir apaiser, je le suis moi aussi." Dis-je souriant, prenant place à ses côtés, mon sourire rendant mes yeux plein d'étoiles alors qu'il me commande ma boisson sans sur je n'ai à le faire. J'ai la chance d'avoir un homme attentionné.

"Merci pour ma boussin, tu es un amour." Dis-je avec tendresse.

"Ne t'en fais pas mon coeur. Moi aussi j'ai été dubitative. Mais elle m'a confié n'avoir aucunement pensé à la possibilité que je sois enceinte, mais qu'elle m'avait trouvé fort bizarre ces dernières semaines sans oser me l'avouer, ne voulant pas m'inquiéter, et que ça expliquerait tout ou presque."

Rougissant j'ajoutais

"Elle nous couvre pour qu'on prenne du temps pour nous. Elle ne parlera de nos suspicions à personne, nous a-t-elle promis." Dis-je souriante. Nos boissons arrivent j'ajoute, venant caresser l'une de ses mains.

"Savourons notre temps à deux et ces boissons et puis nous irons faire les teste. J'aurais préféré le faire ailleurs qu'ici. Mais on fera avec." Dis-je en riant, sans savoir que Niklaus avait réservé un hôtel.

Quand Joane revient me rejoindre dans le café et qu’elle m’y trouve, je la laisse se posé et me raconter comment ça s’est passé. Je lui souris, je ne la coupe pas dans ses parole. Je bois mon breuvage, tout comme elle pendant ce temps. J’étais heureux que tante Gwendoline n’avait rien à voir avec tout ça et que c’était vraiment pour les 13 mois que nous étions ici. J’avais confiance en tante Gwendoline. Elle a su protéger ma douce à sa façon et moi j’ai su la protéger à la mienne depuis toutes ses années, avant que l’on se rencontre. Mais alors, j’étais tout de même déçu qu’on a pas pu fêter nos un an. Ça doit être comme ça chez les sorcière, la priorité est de leurs côtés et n’étant pas un sorcier, mes conviction ne sont pas les même et que je dois abandonner les mienne pour vivre en harmony avec une famille qui est loin d’être compatible avec les vampires. Ce n’est pas pour rien qu’il existe cette légende sur nos deux familles. Ces histoires écrite il y a des millénaire ou des centaines d’années. Que moi j’ai dû croire pour préserver ma lignée, alors que je suis l’unique Van Sanen maintenant. On ma demandé de retrouver une Halvmane et j’ai réussis sans même savoir qu’elle en était une, jusqu’à ce qu’elle m’avoue sa vraie identité. Je ne la laisserais plus maintenant, parce que je l’aime et que je crois à cette légende. Si non, pourquoi nous serons ensemble aujourd’hui? La vie m’a guidé vers elle et pour une bonne raison. Pour que je trouve enfin l’amour et le bonheur en plus de pouvoir protéger nos deux familles. Je lui souris en coin quand elle croit que nous allons faire ces test ici dans les toilettes du café. Je ris doucement. Tu as tout faux ma belle. Je nous ai pris une chambre dans un superbe hotel pas très loin. Je l’ai pris pour notre séjour. On va aller à notre chambre faire les test. Je me lève doucement pour caresser sa joue, vu que je suis en face d’elle. Je me rassois, la laissant finir son breuvage et je dois terminé le mien aussi.

J’étais un peu tendue, il fallait l’avouer de faire mes tests de grossesse dans les toilettes de ce troquet, mais j’aurais Niklaus qui veillerait sur moi, ce serait déjà ça. Je plains celles qui se retrouvent à devoir faire ça dans un tel endroit toutes seules. Un peu fébrile j’avais relater à Niklaus ma discussion à coeur ouvert avec tante Gwendolyne, me rendant compte qu’elle et moi n’avions pas parler comme ça depuis un sacré moment. Il fallait dire que je ne vivais plus seule maintenant que Niklaus est dans ma vie. Pour autant ces 6 mois depuis nos 7 mois ont filé sans que je ne m’en rende compte, sans que je ne me souvienne même d’avoir échangé réellement avec l’un d’eux. C’est un peu comme si j’avais survolé ces six derniers mois, en un battement de cil, c’était insensé. Tout cela me troublait énormément il en va s’en dire. Mais je ne pouvais pas m’attarder sur cela pour le moment, car je devais me concentrer sur cette possibilité que je sois enceinte. Moi Joanne Craven, je portais peut-être en moi la progéniture de mon amour. Moi qui n'avais jamais cru devenir maman un jour, ni même avoir le bonheur de vivre en couple avec une personne telle que Niklaus, j’allais peut-être dans quelques mois devenir maman. Mon cœur se mit à battre tout fort dans ma poitrine, et mes joues rosirent à cette idée.

Impatiente de faire ces tests qui nous apporteraient une réponse plus claire, même si rien ne vaut une prise de sang, peu importe l’endroit, je buvais ma boisson avec hâte, risquant presque de me brûler la langue, avant de rire un peu gênée. Alors que j’avais fait part à Niklaus de ma petite appréhension quant au fait de faire les teste ici, je le vois sourire en coin, un de ces sourire que je lui connais tant, c’est ainsi que je comprenais avant qu’il m’en dise plus qu’il me réservait une surprise. Après qu’il eut ouvert la bouche, je souris grandement, des étoiles dans les yeux, alors qu’il m’annonçait sa réservation d’un hôtel pour notre séjour à Montréal, s’il n’y avait pas eu cette table entre nous je lui aurais sauté dans les bras. Je me contentais alors de le regarder avec de grands yeux avant de dire.

“C’est vrai tu nous à réservé une chambre?” souriant, avant d’ajouter “Quelle belle idée tu as eu là, merci mon coeur.” Savoir que nous ne dormirions pas à la maison familiale m’apaisait aussi sans que je ne puisse l’expliquer. Mon regard accroche son regard alors qu’il se lève pour me caresser la joue avant que je lui dise.

“Oui je me dépêche de finir ma boisson, et on y va!” Dis-je avec un grand sourire “J’ai tellement hâte d’avoir la réponse si tu savais.” Dis-je rougissante. “ça me rendrait heureuse, et toi?” Dis-je sans en ajouter davantage.

Je vois Joanne rougir soudainement, sur quoi, je n’en savais rien, mais je sens que ç’avait rapport avec ce qu’on va découvrir ou pas tout à l’heure. Je ne sais pas comment je vais réagir si elle attend mon enfant. C’est si inattendu, non prévu, même si on a déjà parlé de ça, mais on ne pensait pas que ça se ferait si vite. Je pouvais même entendre son coeur battre plus rapidement. Un sourire un coin s’afficha sur mon visage, alors que mes yeux, venaient de passé de ses joues à son coeur battant. Je viens posé ma main sur la sienne. Que fut ma surprise de voir ses yeux briller à l’annonce que nous allions dans un hôtel. Oui mon amour, on peut y aller dès que tu as terminé ta boisson. J’ai juger que se serait stressant de faire ça ici. Alors qu’elle me pose la question si je serais heureux d’être papa maintenant, ça me ramène à ma pensée de tout à l’heure. Je souris de nouveau, venant l’embrasser en caressant sa joue. Rien ne me rendrait plus heureux que d’être papa, même si, c’est un peu tôt, mais ce serait un heureux évènements, alors que celui là on l’aura pas prévu. Je viens poser mon front contre le sien, pendant quelques minutes, avant de reculer et de la laisser finir son breuvage, alors qu’ensuite, nous quittons le café pour l’hôtel. Il n’était pas bien loin. Une fois arrivé, je me dirige avec elle à l’accueil et donne mon nom de réservation. Pendant l’attente j’en profite pour demandé à Joanne de contacter sa tante. Tu feras faire venir nos bagage ici d’accord? Je viens l’embrasser et l’hôte nous donne deux cartes d’accès à la chambre.

Dans cette chambre qui sera la nôtre pour quelques jours, à peine rentrée un baiser donné à Niklaus, un peu pour tenter d’apaiser mon cœur qui bat la chamade, un peu pour l’excitation de cette possibilité d’être enceinte de notre premier enfant… Pour cette même raison je fais à Niklaus une énième déclaration d’amour enflammée, mon cœur battant à nouveau à tout rompre dans ma poitrine.

Le sourire de Niklaus me fait rougir, il a toujours cet effet sur moi, même après tout ce temps ensemble. Souriant, les yeux plein de poussière d’étoile je le regarde et l’écoute me faire sa déclaration d’amour et de bonheur. Son baiser fait vivre les montagnes russe à mon être tout entier de mon cœur, à mon corps qui frissonne à m’en faire rougir davantage. Niklaus a le don de réveiller des réactions délicieuses insoupçonnées avant lui dans mon être tout entier d’autant plus lorsque nos front se rencontre à m’en faire recevoir une décharge indescriptible mais délicieuse dans ma nuque et ma colonne vertébrale… Fermant les yeux pour savourer ce moment, je découvre son regard amoureux verrouillé sur le mien me faisant sourire de la même façon qu’il a de le faire et qui me fait terriblement craquer. Je me mord la lèvre inférieure souriant à nouveau avec plus de douceur, les yeux toujours aussi brillants. “Oui faisons ce test.” Répondis-je alors qu’il sort du sac en papier, qu’il tient, l’un des tests de grossesse qu’il a acheté. Le prenant, nos doigts s'effleurent, je souris à ses mots. “Tu peux rentrer avec moi dans la salle de bain, comme ça toi tu t’occupes de mettre le minuteur. Souriant je viens lui donner un baiser rapide mais passionné caressant sa nuque, avant de lui prendre la main pour l’attirer dans la salle de bain. Sourire aux lèvres, je m'assois pour faire pipi sur le bâtonnet rougissant un peu. Une fois je lui ai dit. “Lance le minuteur mon coeur.” Déposant le bâtonnet à côté du lavabo, mon cœur s’accélère impatient de connaître la réponse. Je me lave les mains avant de m'asseoir sur les toilettes dont j’ai fermé l’abattant. Jouant nerveusement de mes doigts.

Nous voilà à notre chambre d’hôtel. J’espère juste que la famille de Joanne ne lui en voudra pas pour ça, quand elle leur demandera. Il n’y a qu’à moi qu’ils devront en vouloir et puis, ils auront qu’à croire que je ne veux pas les rencontrer, mais c’est tout autrement pourtant. J’écoute ma belle, lui souriant. Je t’aime aussi si tu savais. Je suis heureux avec toi. J’ai une vie maintenant, pas que ce boulot de chasseur de vampire que je suis. Je prends son visage entre mes mains pour l’embrasser en retour. Je pose mon front contre le sien et je souris. Alors, faisons ce test. Dis-je quand elle me dit être impatiente de savoir. Je la lâche pour en sortir du sac de pharmacie l’un des test de grossesse, que je lui tends. Tu veux que je vienne avec toi dans les toilettes? Je souris doucement, rougissant, mal à l’aise, même si en réalité, je ne devrais pas l’être, mais qui sait, peut être qu’elle préfère être seule pour faire ça. J’entrerais ensuite c’est tout, pour attendre avec elle. Je caresse sa joue.