L'homme seul prit dans un appat [pv Cristal]

Rylan a mis un peu de temps pour se décider à retourner dans ce club. Mais il ne pouvait pas garder indéfiniment la culotte de la danseuse Daizy, qui c'est inexplicablement glisser dans sa poche lorsqu'il était parti. Pas la peine de vous raconter la tête qu'il a faite quand il a constatée cette trouvaille. Il s'est senti embarrassé et il avait la persuasion que c'était Daizy qui a réussi sans mal à lui glisser dans sa poche. Mais pourquoi ? Pour quelle raison a t-elle fait une chose pareille ? Il avait pourtant dit que ce genre de fantaisie ne l’intéressait pas, bien au contraire. Il a bien souvent fui ses interrogations, mais ce soir la, il s'est rendu compte que ça lui prenait beaucoup trop la tête pour ignorer plus longtemps. Il finit donc par se rendre dans ce club qui lui déplaît tant.

Une fois à l'intérieur, il ne peut s’empêcher de grimacer, il cherche Daizy du regard. Ne la trouvant pas il peste intérieurement et demande au bar où est-ce qu'il pourrait trouver Daizy. On finit par l'emmener dans une pièce privée, ironiquement la même que celle de la dernière fois. Est-ce que c'est Daizy qui l'attendait ? Ou alors le serveur à mal compris et l'a emmener ici pour une danse privé de celle-ci ? L'idée de la retrouver a dansé pour lui le met mal à l'aise. C'est certes une belle femme, mais Rylan reste sur le fait que ce spectacle ne valorisait pas la danseuse la limitant au fait qu'elle ne puisse être qu'un objet. Plus précisément un objet de désir. Les bras croisés et le regard fuyard le psychiatre se met donc à attendre secouant une jambe qui exprime grandement sa nervosité d'être de nouveau ici.

Rylan attend dans la salle quelque peu nerveux de ce qui peu lui attendre. Il ignore pourquoi il a eu un tel présent, il ne sait pas ce que cela signifie. Et il a peur que vouloir lui rendre provoque une chose qu'il ne souhaite pas forcement. Lorsque la porte s'ouvre enfin notre psychologue ne peut s’empêcher d'écarquiller les yeux. Il s'agissait bien de Daizy, mais elle est en tenu ultra sexy. Une tenue d'infirmière vintage extrêmement courte. Il ne parvient pas à détacher son regard d'elle la trouvant extrêmement désirable. Mais l'interrogation ne cesse de raisonner dans sa tête : pourquoi porte t-elle une telle tenu ? Lors de leur rencontre Rylan a pourtant été clair, ce genre de fantaisie ne l'amuse guère. Avant qu'il n'est le temps de dire quoi que se soit ; c'est avec un sourire charmeur que Daizy prend la parole en s'approchant de lui. 

Heureuse de le voir... Et ses propos laissent à pensé qu'elle désire une chose que Rylan ne pense pas pouvoir lui offrir. À moins qu'elle lui offre un spectacle par sa profession de danseuse ? Non, notre médecin à bien vue que c'est une femme à l'écoute et intelligente... Elle doit ce souvenir que ce genre de chose ne l'attire guère. Monsieur Reeves en conclus donc que revenir serai accepté une chose dont il ne s'est pas douté. Ses yeux interrogatifs ne quittèrent pas celle de la jeune femme. Il garde les mains écarté de son corps totalement surpris et apeuré par la situation dans laquelle il se trouve.

« Vous me voyez confus Mlle Daizy... Mais lors de notre première rencontre, il me semble vous avoir fait par de mon malaise face à cette fantaisie. »

Il fouille le revers de sa chemise et saisit la culotte pour le lui rendre.

« Ma venue était simplement pour vous rendre ce bien. J'ignore ce que cela signifie pour vous ou en quoi je me suis engagé en revenant vous le rendre. Mais j'ai bien l'impression que nous sommes dans un malentendu bien fâcheux... »

Il aimait bien cette danseuse discuter avec elle a été un vrai plaisir, et sa beauté et un réel régal pour ses yeux. Rylan espère donc ne pas l'avoir offensé par ses dires, mais l'honnêteté était celons lui la meilleure chose à faire.

Moi chuis toujours pour et en attente de sa réponse....

Les craintes du médecin se retrouvent justifiées , réalisées au plus grand de ses malheurs. Elle se lève les poings serrés montrant une colère que Rylan ne voulait pas provoquer. Il est confus, désolé voir même honteux de ne pas avoir compris plus tôt tout ce qui se trame. Il finit par se lever pour tenter de la calmer hésitant, mais il recule instinctivement d'un pas quand elle commence à se déshabiller d'une manière brutale. Contre tout contrôle du médecin, la voir en corset et porte jartel lui coupe le souffle. Qu'il le veille ou non cette femme est bien plus qu'attirante, elle lui fait de l'effet, beaucoup d'effet. Trop d'effet même, l'admirer lui provoque des sensations qu'il n'a pas sentie depuis longtemps. Le cœur se brise quand il entend qu'elle pense que l'appréciation de sa compagnie n'était pas réciproque. Il n'a pourtant aucun souvenir d'avoir dit une chose pareille ! Qu'a t-elle cherché tout à l'heure lorsqu'elle est venue en infirmière ? Converser ? Comme la dernière fois ? Il en doute... Mais son refus, d'avoir le plaisir de la chair avec elle engendre une situation extrême inattendu.

« Détrompez-vous Mlle Daisy.... Vous... Vous êtes d'une compagnie fort agréable et je ne vous ai point oublié loin de là... »

Mais la magnifique jeune femme continue ses, puis une pointe de colère se met dans son cœur quand elle l'accuse de l'avoir vu comme un divertissement. Sèchement, blessé et en colère par ses propos, il lui répond alors.

« Vous vous trompez... Vous vous trompez lourdement. »

Il la regarde alors faire les cent pas et commande à boire pour jeter le verre au sol. Rylan se fige et inspire un grand coup. Deux personnes en colère ne feront pas bon ménage. Il fallait qu'il se calme pour ensuite la calmer à elle. Cette délicieuse personne avec qui conversé lui a été un délice qu'il a préféré s'interdire. 

« Mlle Daizy, je vous en conjure... Calmez-vous. »

Il reste debout et la fixe d'un air sur de lui. Lui dire certaines vérités est la seule option qu'il a pour calmer les tensions et malentendu.

« Je suis marié... Mais cela va faire plusieurs années déjà que je ne peux plus revoir ma femme et mon enfant depuis que je suis devenue un potentiel danger pour eux. »

Un soupçon de tristesse se fait dans sa voix, il tire son regard vers ses mains ganté. 

« Je ne pourrais plus jamais les voir. »

Il se ressaisit en secouant la tête et relève son regard sur elle. 

« Depuis ma rencontre avec vous, notre échange a été un délice auquel je n'ai plus goûté depuis tout ce temps. Et avoir encore cette alliance au doigt m'a poussé à l'interdit de vous avoir pour moi, ne serait-ce que pour une soirée. Vous avez occupé toutes mes pensés, Mlle Daizy. Vous avez marqué mon esprit au fer rouge malgré ma volonté à resté fidèle à mes engagements envers une femme que je ne peux plus voir. »

Il s'approche doucement d'elle sondant ses réactions à ses dires, il s'ouvre à elle comme il ne s'est jamais ouvert à quiconque. Ce qui a fait chavirer son cœur, corps et esprit est ce moment ou elle lui avait demandé qui l'écoutait à lui. Lui qui a tant de démons enfouie qui refuse de sortir, lui qui souffre tant, mais fuit ses problèmes en s'occupant des autres. Ce sont ses mots qui lui ont volé son cœur et ça lui a fait peur très peur.

« Vous avez hanté mes nuits, votre présence m'a fait tourner la tête et j'ai eu peur de me faire de fausse illusions. Je... Je suis un idiot lorsqu'il s'agit de sentiment, de désir... Un piètre crétin. »

Il se tient à présent tout près d'elle sans oser la toucher de peur de la casser. Cette beauté, cette intelligence... Toute cette perfection qui la rend si inaccessible.

« Donc je vous en prie... Ne pensez plus une chose pareille... Je ne vous vois pas comme une chose insignifiante oubliable. Non, c'est même impossible, je suis certain que vous êtes ce genre de femme qui marque les esprits de tout homme qui croise votre route. Je ne suis qu'une victime de vos charmes parmi tant d'autres. Et je suis très sincèrement flatté de savoir que ma compagnie vous a été des plus agréables. »

Ça lui donne même un soupçons d'espoir qu'il préfère mettre de côté. S'ouvrir à elle de la sorte le fait se sentir plus léger. Ça le fait aussi relativisé sur ce qu'il s'est toujours interdit, sur sa tendance à vivre dans le passé, à se refuser d'être heureux de nouveau.

Rylan était hors de lui, l'envie et la culpabilité prend possession de lui et dicte ses faits et geste. Il s'ouvre à la jeune femme voyant que sa réaction l'a mise en colère par une simple interprétation de ses gestes. Depuis sa mutation, le docteur Reeves se sent horriblement seul. Il s'interdisait toute relation autant qu'il le pouvait pour ne blesser personne par sa différence. L'électricité enfermé en lui peu parfois sortir à tout moment, surtout si il a le malheurs de dormir ou de retirer ses gants. Vivre avec quelqu'un est tout bonnement impensable pour lui. Mais ces craintes s'envolent par la colère de la jeune femme et son envie de ne pas la blesser ce fait soudainement oublié. Lorsqu'elle se tourne enfin vers lui, honteux le docteur baisse les yeux. Comme pouvait-il regarder cette femme dans les yeux quand on sait qu'on l'a déçu, voir même blessé ? Il répond alors la tête basse à sa question.

« Parce que c'est malheureusement une vérité... Une vérité que je ne peux révéler dans la crainte de vous faire fuir. »

Toujours la tête basse, son visage se relève vers elle quand il sent une ombre près de lui. Il n'avait pourtant pas entendu de bruit de pas. Un violent frisson parcourt son corps quand il constate qu'elle était à quelques millimètres à peine de lui. Quand leur regard se croise il se trouve comme hypnotisé, il ne parvient plus à détacher ses yeux des siens. Lorsqu'elle lui révèle son véritable nom il le murmure comme pour se le mémorer d'une voix chaude touchant son front contre le sien, rapprochant ainsi leur lettre.

« Crystal Von Kharter... »

Alors qu'il était tenté de l'embrasser, le froncement des sourcils de la jeune femme le fait cependant réagir. Inquiet ne se doutant pas de ses pensées sur le surnaturel. Il pose sa main sur son épaule et la regarde inquiet et surtout interrogatif.

« Quelque chose ne va pas mademoiselle Von Kharter ? »

Il espérait au fond de lui qu'il n'était pas la cause de se malaise malgré l'impression d'avoir arrangé les choses par sa sincérité. Peut-être a-t-il été justement trop sincère ? 

La tension baisse enfin, Rylan fut rassuré, mais c'est son tour de se crisper un peu. Il en a trop dit à son goût... Et les questionnements de son interlocutrice confirment sa crainte. C'est une femme très intelligente, elle commence à se douter de quelque chose. Comme tombé des nues et perturbé par son questionnement légitime, le docteur Reeves en perd sa capacité de parler. Que répondre à ça ? Que faire ? Mais la phrase qui s'en suit le fait profondément réfléchir. Elle ? Le faire fuir ? Mais pourquoi ? Serait-elle, elle aussi une personne particulière ? Il n'ose pas poser la question. Collé, l'un à l'autre Rylan est en pleine réflexion. Lorsque Crystal lui parle d'une odeur, il fronce les sourcils. Sentir une odeur qui ne serait pas humain ? On ne lui avait jamais dit une telle chose.

« Une odeur ? »

Il fixe sa main ganté qu'elle saisit pour le mettre sur sa poitrine. Au départ, il pensait que c'était une tentative de passer du bon temps. Mais un détail le frappe. Son cœur... Il ne le sentait pas. Il touche son torse de son autre main et confirme cette différence flagrante. 

« Votre cœur... »

Elle n'était pas humaine, c'est certain. Un sentiment étrange le traverse alors. Il n'était pas seul comme il l'a toujours cru. Il inspire un grand coup, il était confiant, il pouvait lui montrer à son tour son anormalité. Il enlève sa main de sa poitrine et enlève son gant. Une fois le gant enlevé, on voit sa main recouverte de courant électrique qu'il ne parvenait pas à garder dans son corps. Des éclairs électriques parcourent sa main se baladant librement. Il les fixe un moment pour enfin oser poser le regard sur elle.

« Nous ne sommes pas des humains normaux non... »

Il pince les lèvres et remet son gant. 

FIN
(J'ai écourté pour ne pas qu'il finisse en abandonner sorryyyy)