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Le deal [Gonzales]

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Dim 7 Avr 2019 - 9:50

Nivahriin & Gonzales

Le deal

J’avais laissé Rosa seule à la maison le temps d’aller faire quelques courses. Ces derniers jours, je ne ressentais aucun danger autour de la sorcière. Ce qui était étonnant, car ce fameux radar n’avait pas cessé de s’alarmer lorsqu’on avait emménagé ici. Tout était calme… trop calme. Je me sentais observé, plus que d’habitude. C’est donc pour cela que j’avais préparé mon pistolet silencieux, bien caché à ma ceinture, et mon couteau qui reposait éternellement sur ma cheville.

Arrivé à la caisse, perdu dans mes pensées, je pris de justesse les M&M pour ma protégée qui semblait adorer ces petits trucs au chocolat. Pourquoi est-ce que je ressentais cette fichue sensation ? Je jetais un énième coup d’œil à mes alentours, mais ne vis rien de suspicieux. Sans dire merci à la caissière qui me fusilla du regard, car la langue norvégienne m’était encore inconnue, je sortis enfin. L’air frais m’apaisait, cependant je n’étais toujours pas à l’aise.

Alors que je prenais le chemin du retour, je m’arrêtais subitement. Mes narines reniflèrent les environs. Je reconnaissais cette odeur… même très bien. Ce parfum de chien mouillé me fit froncer les sourcils.

– Gonzales, murmurais-je.

Mateo Gonzales, ancien partenaire de la Section 45 et lycan de mes deux, de surcroît. Il était là, quelque part. Qu’est-ce qu’il foutait ici ? J’avais cependant un peu du mal à le localiser et l’envie de sortir mon pistolet me tenta un court instant. Ma main se rétracta juste à temps, une famille se promenait. C’était trop voyant… trop dangereux. Je m’en foutais un peu d’eux, mais je ne voulais pas m’attirer encore plus de problèmes.

J’eus alors l’idée de fuir.

Oui, moi. Fuir. Je lâchais le sac en plastique et me mis à courir, l’odeur de Gonzales me poursuivant. Il était à mes trousses ! Comment l’Agence avait-elle pu nous trouver ? Si Gonzales était là, il devait y avoir d’autres agents avec Rosa… mais alors pourquoi mon « radar » était si silencieux ?

Je pris un virage et m’engouffrais dans une petite ruelle… qui était un cul-de-sac. Un mur bien trop haut me faisait face. Essoufflé, je maugréais et lâchais un « merde ». Gonzales avait sûrement une arme, si je sortais quoi que ce soit trop brutalement c’en était fini de moi. Mes doigts glissèrent très lentement vers mon pistolet.

– Je sais que t’es là, putain de lycan.

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Dim 7 Avr 2019 - 22:12
Deal, ferme-la et écoute

J’en ai bouffé du kilomètre pour lui remettre la main dessus. Il a fallu qu’il s’enterre à Oslo. Encore plus haut et je finissais sur la banquise. Foutu pays. Je te maudis Niva’. Oh que oui je te maudis l’écailleux. Seule compensation dans ce périple, c’est ce petit lot qu’il traine avec lui. Aria c’est la seule info qu’on a pu glaner sur cette fille. Trop peu d’infos qui a eu pour effet d’éveiller la curiosité sur cette fille et de chercher les raisons qui ont fait que Niva’ s’est cassé à l’autre bout du monde.

Ça faisait plusieurs jours que je notais leurs aller-venus. On dirait qu’il a oublié les règles les plus élémentaires dans notre discipline comme ne jamais garder les mêmes habitudes. Faut croire qu’il se sent en total sécurité et qu’il pense que l’Agence va le laisser peinard couler sa petite vie avec sa nana. Chargé des petites courses pour l‘heureux ménage, Niva’ se rendait régulièrement dans une épicerie de leur quartier. Je me marre quand je le vois s’y rendre parce que je l’imagine pas du tout rangé et ancré dans sa routine de couple. Je crois qu’en fait j’ai encore plus envie de lui éclater la tête d’une balle parce que je pense à ma sœur.

L’Agence avait déclaré qu’il était temps de ramener l’oiseau au nid et de prendre contact. Avec plaisir, - avais-je rétorqué et oublié les consignes de : pas de vague et vivant qu’il le fallait. Des détails en somme.

Pour prendre contact, je ne vais pas gêner de rentrer dans le tas mais avant je veux qu’il s’interroge, qu’il cherche d’où ça va lui tomber dessus. Oh bien sûr qu’il va sentir arriver mais il ne verra pas d’où et quand il le verra ça sera trop tard.

Je connais tous ses trucs et astuces. Remarquez l’inverse est également valable sauf que là j’ai l’avantage de la surprise. Pas vu pas pris alors je le filoche jusqu’à ce qu’il plante ses sacs pour se barrer parce qu’il me sent trop près de lui. Je lui laisse un peu d’avance, il n’arrivera pas à me semer. Impossible mais court toujours Niva’, ça maintient en forme.

Passant à côté des sacs tombés, je me permets de fouiller dedans et me sers en embarquant les confiseries. Allez, il est temps d’aller chasser l’écailleux. Je ne traine pas en route mais je ne cours pas. Ce jeu de piste me mène à l’entrée d’un cul sac duquel j’entends crier mon nom. Laissons-le gueuler un peu. Le quartier je l’avais cartographié en long et en large je savais qu’à la prochaine ruelle en passant à travers un restaurant chinois, je pouvais tomber pile poil dans la ruelle où Niva’ se faisait la voix et des cheveux blancs. Pile poil mais dernière le mur qui la coupe en deux. Est-ce vraiment un problème pour moi ? Je me sers de ma souplesse et de la force de mes jambes pour bondir sur le haut de ce mur. Je n’attends pas trois plombes pour lui tomber dessus, écrasant mon calibre contre sa joue.

Avoir sa tronche si près j’ai envie d’appuyer sur la détente.

– Je t’ai manqué pour que tu gueules comme ça dans la rue.

Pas de cran de sécurité sur mon flingue, il le verra je n’en doute mais au moindre geste. BAM. Pizza de cervelle.

– L’Agence t’envoie leurs regrettables salutations, Niva’. T’as une dernière volonté avant que je ne t’explose la tête ?

J’écrase un peu plus fort le canon contre sa jouer qui se creuse. Un sourire en coin se dessine sur ma bouche. Je lui laisse croire que c’est sa dernière heure puis retire le flingue de sa tronche et me relève. Je fais quelques pas en arrière pour aller m’appuyer contre le mur. Le flingue retrouve son holster sous mon blouson dont j’extirpe les M&M.

– T’aime ses saloperies maintenant ? C’est pas vraiment une question. Hélas pour moi, l’Agence n’en a pas fini avec toi. Ils veulent te récupérer malgré ta petite escapade amoureuse. Plutôt sexy ta nana. Elle est bonne au moins ?
J’enfile quelques bonbons sans perdre de vue les gestes de Niva’.
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Lun 8 Avr 2019 - 15:14

Nivahriin & Gonzales

Le deal

Ce que je pouvais haïr Gonzales. Il devait trouver ça jouissif de me pousser à bout. Depuis notre arrivée à Oslo, j’étais complètement fatigué. Du moins, mentalement. Et lui il s’amusait à remuer le couteau dans la plaie… je n’avais pas besoin d’emmerdes. Seule la sécurité de Rosa m’importait.

C’est avec surprise que je le vis débarquer du mur d’en face. Moi qui pensais qu’il allait surgir par derrière, je me trompais complètement. Je reculais et au moment où ma main vint se déposer sur mon flingue, le sien s’écrasa contre ma joue. Mon regard s’assombrit tandis que je maudissais mon manque de réactivité.

– Retire ce putain de fusil de mon visage, Gonzales, le menaçais-je en ignorant sa remarque.

J’étais vraiment dans une merde pas possible. Je lançais un coup d’œil vers la sécurité de son arme, qui n’était pas actionnée. Il m’avait poursuivi jusqu’à Oslo pour se venger de sa sœur… il était d’un ridicule. Mais le connaissant, il était tout à fait capable de me tuer pour ça. Le bout du pistolet s’enfonça encore plus contre ma joue. J’étais cerné, il ne me restait aucune solution. Cette pensée me fit enrager intérieurement. S’il me tuait, c’en était fini de Rosa. J’essayais d’imaginer un avenir pour elle sans ma présence. C’était impossible qu’elle tienne… pas même une semaine. Elle ne savait même pas cuisiner, bordel !

Pensant que la mort m’attendait les bras ouverts, j’exprimais ma dernière volonté avec dignité :

– Passe le bonjour à ta sœur.

Le tir ne vint jamais. Il rangea le flingue, puis se mit contre le mur, me surprenant encore plus. Ce connard avait même eu le temps de fouiller dans les courses. Mon Beretta avait très envie de faire son entrée en scène, mais je retins à la dernière seconde. S’il ne m’avait pas tué, c’est qu’il y avait quelque chose d’important qui le retenait. Je voulais en savoir plus et j’avais du mal à digérer le fait que j’étais encore en vie. Je tentais de garder une façade indifférente, mais mon regard alarmé me trahissait.

Ah. L’agence me voulait à nouveau dans leurs rangs. J’étais leur petite starlette, c’en était presque touchant. Cet idiot de colombien pensait vraiment que j’étais en escapade amoureuse, et sa réflexion suivante me fit tiquer. Je repris brusquement le paquet de sucreries de sa main pour le ranger dans la poche de ma veste. La colère commençait à doucement escalader. Je refusais d’accepter le fait que sa vie était bien plus tranquille que la mienne. La nôtre, plutôt.

– Elle est pas mal, oui. Mais je préfère les courbes de Maria.

Maintenant que je savais que l’Agence me voulait vivant, je pouvais me permettre de le provoquer. A vrai dire, je préférais le physique de Rosa. Si je paraissais calme aux premiers abords, ce n’était qu’en fait qu’une belle illusion. Je bouillonnais de rage, la haine me rongeait de l’intérieur et je n’avais qu’une envie : poignarder Gonzales à répétitions.

– Je suis surpris d’entendre que l’Agence pense que je suis en escapade amoureuse, avouais-je en haussant un sourcil. Car ce n’est pas du tout le cas.

J’ajoutais tout en montant le ton de ma voix, car mon calme glissait entre mes doigts :

– C’est monsieur J qui t’envoie, c’est ça ?

Je me rapprochais de lui pour l’attraper par le col. Comme je m’en doutais, ma patience avait duré quelques secondes. En plus d’avoir couché avec sa sœur, c’était bien ce défaut-là qui nous avait poussé à en venir aux mains.

– Tu vas dégager d’ici. Je te veux ni toi, ni l’Agence dans les parages.

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Mar 9 Avr 2019 - 14:50
Deal, ferme-la et écoute

Je ne sais pas par quel miracle, j’ai pu me retenir de lui filer un coup de cross dans la tronche. Je sais qu’il n’attend que ça que je cède le premier. Qu’il ne s’inquiète pas ça risque de lui tomber dessus rapidement pour l’instant je ronge mon frein et encaisse cette bassesse, non sans la souligner de quelques mots fleuris avant de ranger mon flingue.

- Vete a tomar por el culo.(va te faire enculer)

Adossé au mur, je le vois bien qu'il flippe sa mère. Il a beau rester stoïque ses pupilles ne cessent de chercher les réponses sur ma tronche. Mais des réponses à quelles questions ? Ça j’aimerais bien savoir ce qui lui trotte dans sa caboche d’écailleux. Oh putain qu’est-ce que j’aurais aimé avoir le feu vert de l’Agence pour lui exploser sa petite tête. Allez savoir j’en aurais sûrement bandé et regretté ce con en même temps.  
Je finis par lui cracher le morceau. L’Agence veut le garder malgré sa désertion. Tsss ses chevilles n’en ont pas fini de gonfler d’orgueil.

Désertion pour quoi déjà ? Se planquer avec une fille… C’était ça le problème, pourquoi justement vivre comme un fugitif ? Ok je veux bien croire qu’avoir claquer la porte de l’Agence ça ne permet pas de dormir sur ses deux oreilles quand on s’en va aux pâquerettes pour vivre son amourette. Mais franchement ça ne collait pas à Niva’, c’est pas le genre à s’attacher à une fille. Non c’est pas le genre à laisser son cœur dans le même panier…enfin si on peut parler de cœur avec lui, je ne crois pas qu’il pense avec cet organe là en matière de conquêtes.  

Je me fais piquer le paquet de bonbons. Hausse les épaules.

– M’en fous je t’en ai piqué. Tu crois que je dois précisé dans mon rapport pour l’Agence que tu vas acheter des tampax pour ta nana ?

Ouais c’est un poil puéril tout ça mais je suis né pour l’emmerder je crois. Niva’ c’est ma quête, je suis ravi de lui avoir remis la main dessus pour lui pourrir l’existence. Fallait pas faire de la peine à ma sœur. Oh putain il en remet une couche avec Maria. J’ai le poing qui se ferme pour contenir mon envie de frapper.

Par contre, j’arque un sourcil en entendant qu’il se défend d’être parti pour une virée amoureuse.

– Cabròn je t’interdis de parler d’elle si tu tiens à tes couilles Niva’.

L’air devient électrique. S’il continue sur cette voix il l’aura le retour de ses piques. Bah l’Agence ne m’en voudra pas de lui péter la tronche. Je ne le bute pas après tout. Seulement le coup vient de lui en premier, je me fais choper par le col.

– Ha ha ha … t’adores me tripoter à ce que je vois. Bas les mains J’ajoute le geste à la parole en le dégageant d’un bon coup de genoux dans les parties histoire de lui faire voir les cloches quelques minutes. …de la part de Maria…en fait c’est plus de la mienne mais ça reste en famille donc apprécie.

Je ne suis pas con au point de rester à côté de lui. La riposte arrivera je n’en doute pas mais en attendant que ses bourses redescendent, j’ai le temps de m’en griller une et de lui répondre.

– Depuis quand t’as pris les galons de Monsieur J pour me donner des ordres ? Ecoute-moi bien Niva’ estime-toi heureux que l’Agence veuille bien encore de toi dans ses rangs sinon là, tu vois tu aurais un joli petit trou dans la tête et la nana que tu traines avec toi n’aurait plus que ses yeux pour pleurer…enfin pour peu qu’elle tienne à toi. Je tire sur ma clope. Ça doit relever du miracle qu’une fille tienne à toi d’ailleurs. Après avoir retenu ma fumée je la recrache en l’air. Ça y est t’as fini de te palucher on peut discuter ou tu veux qu’on se mette sur la tronche ? C’est quoi ton histoire si c’est pas pour ses fesses ?


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Mar 9 Avr 2019 - 17:47

Nivahriin & Gonzales

Le deal

Il y avait une chose à savoir sur ma « nouvelle » condition de forme humaine : sous la colère, je risquais de me transformer en wyverne, et dans un endroit aussi étroit que celui-ci, cet idiot de Gonzales pouvait se faire empaler par l’une de mes piques. Et ça, il le savait très bien. J’espérais qu’il s’en rappelait, en tout cas. C’est donc lorsque je compris qu’il venait de m’insulter en espagnol que j’émis un grognement presque bestial. Pas un bon signe…

– Je t’emmerde, maugréais-je.

Il m’expliqua brièvement la raison de sa venue, et je fus surpris d’entendre que l’Agence me voulait à nouveau dans leurs rangs. Monsieur J devait m’adorer… lorsqu’il termina sa phrase, je repris le paquet de bonbons, le cachant dans la poche de ma veste. Gonzales répondit par une remarque de son niveau : c’est-à-dire puéril.

– Rappelle-moi ton âge encore ? Ah oui, c’est vrai. Tu dois avoir 2 ans mentalement.

Je voulus tout de même lui faire comprendre que j’étais dans la merde et pas dans une escapade amoureuse, et il préféra encore me parler de Maria. Je le sentais tendu, tant mieux. Je voulais lui faire péter les plombs, comme je l’avais fait tout à l’heure. Hors de question d’être le seul à perdre mon calme. Je le pris par le col, puis le menaça, avant d’enchaîner :

– Oh, tu m’interdis de parler d’elle ? Pourtant je suis sûr qu’elle adorerait ça, vu comment elle criait mon nom quand on baisait comme des lapins- PUTAIN DE MERDE !

Je le lâchais subitement, me pliant avec un grognement. Il venait de me taper dans l’entrejambe, je le haïssais encore plus. C’était possible, oui. Je repris mon souffle et me releva, tentant de garder un peu de dignité. Une de mes ailes avait manqué de sortir par le dos, j’avais entendu un craquement. Heureusement que je m’étais repris.

– Refais ça et je t’extirpe tes intestins pour en faire une corde à sauter, le menaçais-je, essoufflé.

J’espérais qu’il allait se taper un cancer des poumons en le voyant sortir une cigarette. La douleur mit un certain temps avant de se dissiper. J’espérais ne pas être stérile avec ce coup. Je l’écoutais parler, et ma mâchoire se serra lorsqu’il mentionna Rosa. Il ne la connaissait même pas et il se permettait de commenter… Je me tus et subissais son discours jusqu’à la fin.

Un soupir exaspéré s’échappa de mes lèvres.

– C’est une longue histoire, fis-je. Je m’estime heureux, je sais comment l’Agence peut être avec les déserteurs. Mais s’ils veulent que je retourne chez eux, je veux travailler à Oslo. Et que quelqu’un surveille Rosa pendant mon absence.

Son vrai nom m’échappa. Je continuais comme si de rien n’était :

– A moins que tu ne la surveilles déjà... Écoute, son histoire est très compliquée et je suis pas ici parce qu’on a décidé de prendre des vacances. Avant que je parte, il y a eu un énorme bordel et on a été forcés de fuir.

Je me tus un instant, et fis de mon mieux pour ne pas paraître au bout du gouffre.

– Disons qu’on a une famille de sorciers timbrés et la police à nos culs.

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Mer 10 Avr 2019 - 21:12
Deal, ferme-la et écoute

Question vannage, Niva’ et moi, on faisait la paire. A croire qu’on avait hérité d’un bout de cerveau l’un de l’autre. C’est sans doute pour ça qu’on s’est quasi entendu tout de suite. Les Laurel et Hardy de l’Agence, ne cherchez pas le plus moches des deux c’est Niva’. Puis cet idiot, a tout foutu en l’air en sortant avec ma sœur. Enfin si seulement il avait été sincère, ça n’aurait rien changé à notre amitié.  Il n’y a qu’un seul truc qui n’a pas changé c’est notre amour incommensurable pour les vannes bien pourries. Même aujourd’hui on ne fait pas exception.

Puis à force de se bécoter comme on le faisait depuis cinq bonnes minutes, les attaques franches firent leur entrée. D’abord Niva’. Puis c’est la phrase de trop sur ma sœur, alors je ne le loupe pas et ding dong dans ses bourses. Ouch j’en ai mal pour lui mais au moins il va se mettre en veilleuse le temps que je lui explique les intentions de l’Agence et que je me fume une clope.

J’aurais bien été lui tapoter la joue pour le narguer un peu plus mais vu le craquement d’os que j’ai entendu et l’étroitesse de la ruelle, on va éviter de lui donner une raison de se transformer.

– Ça pour menacer y a du monde…respire donc calmement tu vas me péter une durite sinon. Oublie donc la corde à sauter, tu serais fichu de prendre les pieds dedans…

Ben quoi ça reste encore mes intestins et même mort, je sais que j’arriverai à lui mener la vie dure. Vous savez une petite porte qui s’ouvre quand il faut pour qu’il se la prenne en pleine poire ou le robinet de la douche qui passe coté eau froide juste quand il a plein de shampoing dans les yeux. Ouais je serais un vrai salopard fantomatique pour lui polluer la vie.  

Mon petit topo terminé, j’avais besoin de réponse de sa part également. Pourquoi cette fuite ? Pourquoi cette fille ? Bref plein de points d’interrogation que je lui jetais à la tronche.

– J’ai tout mon temps alors ne te prive d’allonger les détails pour que je dorme bien ce soir.

Niva’ s’inquiétait vraiment pour cette fille, je ne l’ai jamais vu se préoccuper autant pour quelqu’un à part lui-même et sa survie. Chose normale quand on fait nos jobs. Je le laisse finir de cajoler ses bonbons écrasés en me racontant la fin du film.

– Tu crois que je viens tout juste de débarquer à Oslo ! Evidemment que je la surveille déjà. Rosa… c’est plus joli qu’Aria en tout cas.

Hé hé hé je me marre parce qu’il a lâché ce petit détail que nous n’avions pas. Pas besoin de lancer une autre recherche sur ce joli petit minois auquel il tient énormément, parce que je sens que Niva’ va se montrer coopératif quand je lui aurais dit ma fin de l’histoire à moi.

– Et bien on ne peut pas dire que tu fais les choses à moitié… sorciers et poulets… et j’imagine que tu comptes que j’oublie de mentionner ces casseroles que tu traines au nom de notre …mhm …merde c’est quoi ce mot qu’on sort qu’en on s’entend bien avec quelqu’un ? …mhm Amitié ?

Je balance le mégot qui arrivait à son terme. Un peu comme Niva’ qui n’en finissait pas de souffler comme un bœuf.

– T’es capable de marcher ? Ou faut que j’aille piquer le fauteuil d’une vieille…J’ai un truc à te montrer mais mon Van n’est pas garé là comme tu t’en doutes bien.

Une fois installé, je nous trimballe dans la ville pour aller jusqu’à l’antenne de l’Agence. Celle-là Niva’ ne pouvait pas la connaitre. Moi-même je ne la connaissais pas avant de venir à Oslo.
– Bienvenu chez nous. Tu m’excuseras mais je ne vais pas te prendre dans mes bras pour passer la porte.

Je lève un rideau de fer puis une porte qu’il faut badger avant de la franchir.

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Mer 10 Avr 2019 - 23:21

Nivahriin & Gonzales

Le deal

Monsieur J devait être dans sa phase bisounours. Il m’envoyait Gonzales. Qu’est-ce qu’il espérait, qu’on allait se sauter dans les bras ? Je sais qu’il adorait notre duo, mais c’était le passé. De quelques mois, oui. Mon ancien partenaire me demandait même de respirer calmement. Il avait un de ces culots…

– Tu crois que je fais quoi là ? rétorquais-je en me relevant difficilement.

Après avoir plus ou moins repris mes esprits, j’écoutais ce que Gonzales avait à dire. Puis, ce fut à mon tour de raconter ce qui s’était passé. Le colombien voulait tous les détails… je haussais un sourcil face à ça, il pensait vraiment que j’allais tout lui dire ?

– Oh, mais je ne vais pas tout t’expliquer. Tu auras la version courte.

J’enchaînais. Entre sorciers et policiers, nous étions effectivement dans une situation catastrophique. Je n’avais jamais connu la famille sicilienne de Rosa, mais d’après ses dires ils étaient capables du pire. Sa cousine m’avait d’ailleurs semblée légèrement cinglée. Le légèrement était bien entendu de l’ironie.

Gonzales me confirma qu’il surveillait Rosa. J’aurais dû m’en douter… il était doué pour ce genre de choses, je n’avais pas remarqué qu’il était dans les alentours. C’était lui le génie de l’infiltration, pas moi. Je soupirais lorsqu’il se permit de commenter le nom de l’italienne. Ouais, ricane, je vais me venger du coup dans l’entrejambe de toute façon.

– C’est Rosaria pour toi.

Autant lui donner le prénom complet…

Il continua sur sa lancée, et en profita pour lancer une pique sur notre fameuse « amitié ». Je fis un ricanement, et croisa les bras.

– C’était une belle amitié. A croire que c’est toujours les filles qui ruinent tout.

Je reculais, appréhendant un autre coup de genou. J’ignorais la remarque gamine de Gonzales et l’écoutais à nouveau. Il se promenait donc en van… cependant, ça, ce n’était pas très discret. Curieux de savoir où est-ce qu’il désirait m’emmener, j’ajoutais une remarque :

– Je vais te suivre, mais si tu tentes quelque chose je t’explose la cervelle.

Il me guida, et une fois à l’intérieur, je ne pus m’empêcher de regarder derrière. Du matériel de surveillance… il avait tout prévu. Le trajet se fit dans un silence de mort et j’avais l’air complètement méfiant à jeter des coups d’œil autour de moi. Le van allait en la direction du centre. S’il voulait me tuer, il ne le ferait pas là-bas.

Il s’arrêta près du métro, et je le suivis, prêt à soutirer mon fusil en cas de besoin. On prit quelques virages, jusqu’à se trouver dans un sous-terrain. Juste en-dessous du métro…

– Mais où est-ce que tu m’emmèn- oh.

Nous étions arrivés en face d’une grille en fer, qu’il souleva, pour ensuite biper une carte. La porte s’ouvrit et je compris finalement où on se situait.

– Il y a même une antenne de la Section 45 à Oslo, je suis étonné, dis-je en observant les environs.

Certains agents s’arrêtèrent dans leur discussion pour nous observer. Je reconnus l’un d’entre eux, Vargas. Lui aussi il était là, quelle surprise… il me fusilla du regard. Ma présence ne semblait pas lui plaire, il était très pote avec Gonzales, ça ne m’étonnait pas.

– Pourquoi je suis ici ? demandais-je à mon ancien partenaire en le suivant. Tu comptes me torturer pour des informations ? Tu sais que ça ne fonctionne pas sur moi.

Je lui jetais un coup d’œil suspicieux.

– Ce n’est pas pour me faire la visite.

A vrai dire, je voulais partir d'ici. Rosa devait se faire un sang d'encre... j'avais toujours mon téléphone, j'en profitais pour envoyer un message furtif avant qu'on ne me le détruise.


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Ven 12 Avr 2019 - 19:22
Deal, ferme-la et écoute

J’avais levé les yeux vers le ciel en soupirant pour m’éviter de lui en sortir une énième quand il m’a hoqueté en soufflant comme un âne que c’est ce qu’il faisait : respirer calmement. Au moins le timbre de sa voix n’avait pas changé, alléluia je ne serais pas obligé de l’appeler Mademoiselle à cause d’une voix trop aigue.

Fallait bien que je recadre les choses avec ma sœur. Une fois que j’avais soulagé mon envie de lui rappeler que ses couilles n’auraient pas dû s’intéresser à Maria, j’étais heureux comme un loup un soir de pleine de lune.

Mettant nos petits désaccords dans un coin temporairement, je le mets au courant du pourquoi du comment il n’a pas une balle entre les deux yeux. Monsieur J doit vraiment l’avoir à la bonne et croire que notre duo est un des meilleurs pour m’avoir collé à son cul. Remarquez, je n’avais rien contre, dans mes souvenirs il était plutôt pas mal celui de Niva’. Enfin bref ce n’est pas le sujet.

Il m’avait l’air bien dans la merde en tout cas avec sa petite Rosa. Oups pardon Rosaria. J’avais souri, un peu moqueur quand il se montra hyper protecteur. C’est ça que je ne pigeais pas.

– Rosaria… et Rosaria comment ? Pour ça aussi tu vas me faire la version courte…

J’étais prêt à lui passer quelques casseroles s’il se montrait coopératif. Mhm ça semblait mal barrer s’il se contente de m’en faire qu’un résumé comme il le fait maintenant. Alors je l’asticote un peu au nom de notre amitié qu’il foutait en l’air pour une histoire de cul. Oh putain, non j’veux même pas imaginer ne serait-ce une seconde lui et ma sœur en train de …noooon j’veux pas… arrrggh.

Puis je ne sais pas s’il me la joue façon repenti ou s’il est vraiment sincère mais je lui accorde le bénéfice du doute.

- …ouais j’te le fais pas dire mon pote…t’as juste pas choisie la bonne nana.

C’est clair que ça me faisait chier mais ça serait trop simple de passer l’éponge si vite même après plusieurs mois. On touche pas à la famille, à MA famille juste parce que Monsieur ne s’est pas senti le cœur à dire non à Maria au lieu d’aller s’en trouver une autre. Pas compliquer d’aller baiser ailleurs. Merde quoi.

J’avais balancé le mégot près d’une benne à ordure. Tant pis pour l’écologie norvégienne, je suis plutôt mauvais élève sur ce point depuis Milan.

– Allez arrête de faire dans ton froque chéri. Si j’avais voulu te la faire par derrière tu serais déjà mort depuis un bon paquet de jours. Je te l’ai dit J veut encore te garder puis va savoir peut-être qu’à cet ordre là de te buter j’aurais fait la sourde oreille.

Ouais allez savoir. Moi j’en savais rien en tout cas ou surtout je ne voulais pas le savoir parce que je le savais. Vous me suivez ? Non ? Remarquez, moi non plus.

J’emmène ensuite Niva’ jusqu’à l’antenne de l’Agence, dans mon joli Van sous-marin. Pour les novices, un sous-marin c’est un véhicule tout ce qu’il y a de plus banal à ‘extérieur pour se taper des planques. Si à l’extérieur il pouvait y avoir la pub de Dédé le Plombier, à l’intérieur c’est une autre musique. Système d’écoute à distance, Pas de caméra par contre sur ce Van mais du matos comme des quelques flingues, appareil photo digne d’un paparazzi et de quoi neutraliser une cible avec les bonnes doses de cames en fonction d’une espèce connue ou d’un simple quidam.

Je l’ai laissé mariner dans son jus avant qu’il fasse la lumière tout seul en découvrant les locaux.  

– Yep une belle petite antenne. J semble avoir des ressources au-delà de notre imagination. T’as pas été le seul à en être surpris.

Je fais un signe de tête à Luis, qui se retient de cracher sur le sol au passage de Niva’. C’est qu’on aime pas trop quand un agent se tire sans préavis puis Luis connaissait mon histoire personnelle donc ben voilà quoi. Niva’ devrait peut-être faire gaffe encore à ses couilles ou à sa jolie petite gueule de tombeur.

Sur notre passage les quelques mecs qui sont là dévisage ce qui fût ma cible depuis quelques jours puis on croise Leiv dans son débardeur que même mon grand-père portait pas – pour peu que j’en aurais eu un – il remonta ses lunettes en voyant Niva’.

– Ah ben tiens, je te présente Leiv notre surper cerveau et gadgetman. Leiv’ Niva’.

Une fois les présentations faites, je nous trouve un petit coin peinard. Mon beau bureau en bordel comme d’habitude. Un bordel organisé attention. Une pile Niva’. Une pile toute petite pour la jolie Rosa’ parce qu’on ne sait rien sur elle, c’est un fantôme cette nana. Je me suis accroché quelques photos sympas d’elle. Notamment de son regard qui m’obsède…

– Ça ressemble à une salle de tortures ? Assieds-toi. Je m’allume une autre clope. T’aurais voulu qu’on finisse dans un donjon BDSM tous les deux peut-être ? J’allume ma tige et crache en l’air la fumée. J veut que tu gères des merdes à Oslo mais pas que. On dirait que J veut profiter de ton exil ici pour se graisser les pattes avec un gros contrat norvégien.

Je sors de mon tiroir un grosse enveloppe kraft avec toutes les infos dedans.

– C’est ça ou t’as une place qui t’attend six pieds sous terre…je ne fais que retranscrire les termes de J. Je tire sur ma cigarette, peinard. J passera l’éponge et moi il se pourrait que je me la ferme sur ton histoire de sorciers qui te collent au cul… par contre je veux que tu m’en dises sur ce joli petit lot. Pourquoi on n’a rien sur elle ?


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Ven 12 Avr 2019 - 22:43

Nivahriin & Gonzales

Le deal

Il voulait savoir son nom de famille… et bah, rien que pour le coup dans l’entrejambe, j’allais pas le lui révéler. Je me relevais et haussais un sourcil.

– Continue de rêver.

Ha ! Il croyait vraiment que j’avais choisi Rosa… s’il savait que c’était une sorcière qui m’avait liée à elle. Je ne sais pas pourquoi je n’avais pas envie de lui raconter ce détail, je m’en foutais s’il se moquait, mais… c’était intime. Comme un secret, quoi. Je ne lui répondis pas, et me contenais d’un haussement de sourcil. Parfois, cela ne servait à rien de persister avec lui.

Il continua alors, m’assurant que je serais déjà mort si J le voulait. Il me prenait vraiment pour un inexpérimenté… bon, d’accord, c’était vraiment stupide de ma part de ne pas avoir remarqué sa présence bien avant. Mais ça arrive !

– Ouais, ouais, fis-je simplement.

Après notre petite dispute, j’embarquais dans son van pour une surprise qu’il me réservait. Peut-être une balle dans la nuque, mais je m’en doutais. Après une bonne dizaine de minutes, nous étions arrivés à une antenne de l’Agence, qui se trouvait en sous-terrain. Surpris, Gonzales m’avoua qu’il l’avait aussi été.

– J m’étonne de jour en jour… maugréais-je.

Cette femme était vraiment surprenante lorsqu’elle s’y mettait.

A l’intérieur, je faisais tout pour ignorer les regards haineux que l’on me lançait. On ne m’appréciait pas énormément depuis que J avait décidé que j’étais l’un de ses chouchous, alors me barrer sans rien dire et me taper la sœur de celui que tout le monde adorait… ouais, en clair, ils voulaient tous me donner un coup de poing.

On tomba sur un petit gars en débardeur à grosses lunettes. Je me permis de l’analyser de haut en bas tandis que Gonzales faisait les présentations. Leiv, un génie de la technologie. Je me disais bien, vu son look…

– B’jour, fis-je sans enthousiasme.

Il remonta sa paire de glasses, m’observant à son tour, puis repartit dans sa tanière, sans dire un mot. Génial. Je suivis le colombien dans son bureau, ou plutôt dirais-je une grotte, et m’installa. Je ricanais face à sa remarque puérile.

– T’as encore beaucoup de conneries à dire ? rétorquais-je en me mettant à l’aise.

Mon regard s’attarda sur une pile de dossiers et j’y retrouvais nos noms. « Aria ». J’ouvris le sien sans me gêner, puis vit des tas de photos. Pas d’infos, c’est normal puisqu’il n’y en avait pas. J’écoutais Gonzales, puis prit une des photographies. Elle était assise près de la rivière, l’air mélancolique. Je repris mes esprits et déposais le cliché, pour ensuite regarder Gonzales.

– J a toujours été trop ambitieuse, commentais-je en prenant l’enveloppe scellée par un kraft. Et tu crois vraiment que je vais refuser ce contrat ? J’ai déjà assez de problèmes sur le dos, je vais pas en rajouter.

Je serrais la mâchoire lorsqu’il appela Rosa un « petit lot ».

– Toi ? Tu vas faire ça ? m’exclamais-je, étonné. Pour quel honneur ?

Intrigué, je ne pris pas la peine de le remercier, ne sachant pas si c’était par pur bonté ou s’il voulait quelque chose en retour. Je changeais de sujet :

– Et vous n’avez rien sur elle parce qu’il n’y a justement rien, répondis-je avec évidence. Elle est ni sur les registres de famille, ni dans les données italiennes. C’est un fantôme. Et me demande pas pourquoi, j’en sais rien.

Je remarquais des photos de Rosa accrochées sur le mur de Gonzales et me demandais bien pourquoi il avait fait ça. Je repris mon attention sur mon ancien partenaire.

– Tu attends la version longue, j’imagine. Prépare ton popcorn, parce que j’en ai des choses à dire.

Je soupirais. Si je lui disais toute la vérité, j’avais peur que l’Agence veuille mettre la main sur Rosa pour une raison ou une autre. Il fallait donc que je mente sur certains points. J’étais un bon comédien, mais face à Gonzales qui était un ami de longue date et un génie en infiltration... disons que la tâche allait être compliquée.

– Rosa fait... faisait partie d’une famille de sorciers à Milan. Ses parents étaient très stricts et la laissaient pas sortir, ce qui fait qu’elle demandait à son majordome de l’aider à se barrer en cachette. C’est comme ça que je l’ai connue en 2013.

Je me tus un instant, hésitant à lui dire que j’avais un lien avec elle. Je décidais d’omettre ce « détail » :

– On a appris à se connaître et je me suis rendu compte que je tenais à elle.

Il y eut de nouveau un court silence, durant lequel je réfléchis à toute vitesse. Je faisais confiance à Gonzales et il était quelqu’un de loyal, mais lui dire que les propres pouvoirs de Rosa avaient décimé sa famille entière... c’était hors de question. Il fallait que je trouve une autre version.

– Il y a trois semaines... Rosa m’a appelé en pleurant. Sa famille avait été massacrée. Sa petite sœur de six ans, son majordome et ses parents avaient été... à vrai dire je pourrais pas te l’expliquer, mais il restait qu’une main et la tête de Giovanni, son majordome.

Je continuais sur ma lancée, racontant cette fois-ci toute la vérité :

– J’ai décidé qu’il fallait fuir, et je me suis dit qu’Oslo était une bonne idée. J’ai changé nos noms et je n’ai pas suivi l’enquête, mais je suis très probablement un suspect, mes empruntes sont sur la scène de crime.

Et avant qu’il ne puisse dire un commentaire sur ce fâcheux fait, j’enchaînais sans lui laisser de temps :

– Si j’accepte ce « gros contrat », je veux que Rosa soit en sécurité. Je peux pas la laisser seule à la maison dans son état mental actuel. Elle est... instable.

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Mar 16 Avr 2019 - 17:02
Deal, ferme-la et écoute

Ouais je sais je suis resté un grand gamin, qui se fait plaisir à charrier Niva’ avec ses grosses louches d’humour.

– Bah quoi t’aime pas les donjons ? Okay ça, ça s’appelait jeter de l’huile sur le feu parce que je la sens venir la réplique foireuse qu’il va me sortir. j’en ai toujours un tiroir plein pour tes beaux yeux d’écailleux.

Je ne l’arrête pas quand il chope le dossier de la jolie Rosaria pendant que je finis de lui présenter les intentions de J, qui n’en avait pas, elle, terminé avec Niva’ pour ses affaires en Norvège. Je la soupçonne de faire une pierre deux coups avec ce contrat qu’elle tenait temps à refiler à Niva’. Niva’ déserteur. Niva’ bon pour la morgue. Autant utilisé Niva’ pour une dernière petite mission suicide et hop le ménage sera fait des deux côtés. J gagne son contrat et se débarrasse de Niva’. Franchement ça correspondrait bien plus à la déontologie de l’Agence plutôt que de croire que J soit tolérante parce qu’elle kiffe bien Niva’.

Mouais ça pue, je trouve. Seulement je ne savais rien de ses réelles intentions et encore moins de ce que contenait cette fichue enveloppe qu’elle m’avait demandé de filer à Niva’.

– J’crois en rien Niva’ tant que je ne le constate pas de mes yeux… c’est pas nouveau tu sais. Je m’enfonce dans mon siège et tire une autre taffe. Tu t’es bien cassé sans un mot alors ça ne me surprendrait pas si tu refusais cette opportunité.

Mhm enfin là faudrait vraiment être con.
J’avais haussé les épaules et levais les yeux en l’air quand il s’étonna que je pouvais fermer ma gueule. J’réponds d’ailleurs pas, on dirait qu’il a tiré un sacré trait de marqueur indélébile sur notre passé avant ma sœur. Pas grave qu’il aille se faire foutre.

Concernant la demoiselle, je me réjouissais qu’il fasse la lumière sur son histoire parce que niveau info, c’était encore plus vide que mon frigo après un soir de pleine lune. Alors quand il m’annonce que c’est un fantôme cette nana, il ne m’apprend rien, par contre j’hésite entre suspicion ou déception parce que je le crois quand il me sort qu’il ne sait pas pourquoi on n’a rien de rien sur elle. C’était comme si elle venait de tomber du ciel hier. J’ai suivi le regard de Niva’ sur les photos que j’avais affichées.

* ouais tombée du ciel comme un petit ange déchu. * Songeais-je en accrochant mon propre regard sur une des photos.

Je reviens sur Niva’ qui – ENFIN – va m’envoyer la saison complète du motif de sa désertion pour ce joli petit ange. Je savais que c’était une surnat’ mais quoi ? Ma rencontre avec elle n’a pas été assez déterminante pour le savoir. Mon odorat n’est pas non plus une museauthèque je ne sais reconnaitre que les espèces déjà croisées et pour peu que certaines soient des métissages, c’est bien plus compliqué à cerner.

– Il est là mon pop-corn. Je lui montre ma clope puis l’écoute avec attention.

Houla, j’étais loin avec mon ange déchu, c’est une sorcière donc. Une sorcière mise sous cloche par ses parents !? Tiens pourquoi ça !? Je plisse les yeux quand Niva’ marque un silence.

– C’est vrai que tu ne sais pas résister à une jolie fille… Ironisais-je en crachant de la fumée.

Ben désolé mais celle-là je ne pouvais pas la laisser passer.

Le récit devient plus sérieux ensuite, j’écrase mon bout de clope dans mon cendrier et suis plus attentif à Niva’. Je m’en serais déboité la machoire si ce n’était pas dans notre routine les scènes gore.
– Pulvérisé ?

Je réfléchissais qui était capable d’exploser un corps au point de n’en laisser que des parties. Je reviens vite à la réalité quand il me sort qu’il a laissé ses empreintes. Je me tape le front pour pas me mettre à lui gueuler dessus. Toutefois il n’échappe pas à une fois que j’ai pu en placer une :

– Mais t’es con ma parole !! Pourquoi ne pas avoir laissé carrément ta carte de visite … C’est pour ça les flics ? Tes empreintes ?

Je me lève pour aller fermer la porte de mon bureau. J’inspire. Relativise et me rallume une clope parce que là me faut de la nicotine pour réfléchir.

– Je peux fermer ma gueule Niva’ mais si les flics ont lancé un mandat sur toi, y a de grandes chances pour que J soit au courant avant même que cette clope soit finie… donc le massacre tout ça elle sera au courant… Je fais les cent pas, tire sur cette putain de clope. Par contre je peux t’aider pour mettre en sécurité ta protégée. Ça, ce n’est pas un problème… non mais y a un truc qui me dérange quand même avec J …pourquoi elle n’a pas ordonné que je te bute ? Après tout tu pourrais faire remonter les flics jusqu’à l’Agence… ça pue…puis ce contrat qui tombe et bizarrement elle veut que tu t’en charges… Je le regarde. Ca te semble pas étrange…J fait pas de cadeaux….




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Mer 17 Avr 2019 - 13:19

Nivahriin & Gonzales

Le deal

Je levais les yeux au ciel face à ses remarques. Voilà pourquoi on s’entendait bien – malgré nous.

– Tu aimes mes fesses à ce point ? Je suis touché.

Je pris le dossier de Rosa, qui reposait tout en haut de la pile, et lus. Je regardais, plutôt. Il n’y avait rien à lire, juste des photos… et certaines qui ne servaient à rien. Pourquoi il avait besoin d’un zoom sur son visage ? Je reposais le dossier avec un peu trop de force et m’affalais un peu plus dans mon siège.

Gonzales commenta ma remarque sur J tandis qu’il prit une autre bouffée de fumée. Il est vrai que c’était sans intérêt de refuser ce contrat. L’enveloppe était bien lourde, en plus. J’allais la lire… plus tard, quand j’avais un peu de répit. C’était sûrement une mission d’assassinat, je me les coltinais tout le temps.

Il était temps de révéler la version longue et je prévins mon ancien partenaire de préparer du popcorn. Il avait sa cigarette et je pouvais donc commencer mon récit rempli de rebondissements. Je vins au moment de la rencontre avec Rosa et je remarquais qu’il était suspicieux. Du moins, son expression faciale me laissait penser ça. Je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir stressé, il analysait vraiment tout.

– C’est pas ma faute, répondis-je face à sa remarque sur les jolies filles.

Si, ça l’était.

Je continuais l’histoire, l’observant écraser sa cigarette.

– Oui, pulvérisés. Je n’en sais pas plus que toi, je suis arrivé bien après.

C’était la vérité. Je savais que Rosa avait utilisé ses pouvoirs de manière malencontreuse, mais j’avais encore du mal à l’imaginer. Elle aimait sa petite sœur et son majordome plus que tout. Comment cela avait-il pu arriver ? Je me perdis un instant dans mes pensées, cherchant ce que j’avais pu manquer sur la scène de crime.

Je repris mes esprits, puis termina enfin. Je soufflais, il avait décidé de m’engueuler pour les empruntes. Je me tus, le laissant fermer la porte.

– Pas besoin de m’enfoncer plus que ça, m’énervais-je. Je sais que j’ai fait une grosse connerie, mais tout s’est passé très rapidement. Je n’ai pas pensé à nettoyer la scène, je voulais juste me barrer avec Rosa loin de tout ce… ce putain de merdier.

Je le regardais faire les cent pas, ce qui ne m’aidait pas à me calmer. Agité malgré moi, ma jambe tressautait. Il était parti dans un long discours, passant d’un sujet à l’autre, manquant de me perdre. Je me levais pour poser mon postérieur sur le bureau, je pouvais plus rester assis.

– Attends, attends, calme-toi merde.

J’essayais de faire le tri de mes pensées.

– Je sais que j’ai laissé mes empruntes sur la scène, mais l’Agence a changé mon identité par le passé pour éviter ce genre de choses lors des missions. J ne peut pas être au courant, à moins que… que… je sais pas, bordel.

Je fronçais les sourcils.

– Merci, pour Rosa, dis-je, m’étonnant moi-même. Je pourrais pas la mettre en sécurité si je fais ce contrat.

Cette fois-ci, je croisais les bras, essayant de comprendre où il voulait en venir. Il me regardait et je fis de même, mettant un certain temps avant de prendre la parole.

– Est-ce que t’es en train de me dire que J veut me piéger ? demandais-je, étonné. C’est une connasse, je veux bien être d’accord avec toi, mais pourquoi elle ferait tout ça juste pour me piéger ? Elle pourrait foutre encore plus le bordel dans ma vie en un clin d’œil.

Ça y est, je ne comprenais plus rien. Je soupirais, complètement exaspéré et soudainement exténué. Je me tus, décidant de prendre l’enveloppe pour l’ouvrir maintenant.

– Je vais voir en quoi ce contrat consiste, je verrais bien s’il y a une merde quelque part.

Je le lus de fond en comble, il n’y avait qu’une page et c’étaient les photos du type qui rendait l’enveloppe lourde. Tout me semblait normal… trop normal.

– Donc je dois assassiner un politicien américain qui va venir à Oslo… pour une conférence de je sais pas quoi.


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Jeu 18 Avr 2019 - 18:28
Deal, ferme-la et écoute

Bon j’évite de m’étendre sur le sujet de ses fesses…ahem parce qu’il y aurait une part de vérité dedans mais le fait de penser à ma sœur, j’avoue que ça m’arrêtait net de fantasmer.

L’affaire qu’il m’exposa ensuite à propos de Rosaria, de sa famille pulvérisée et des autres casseroles, avait capté toute mon intention. Okay il avait merdé. Okay je ne manque pas de le souligner parce que Niva’ quoi et que ça doit être imprimé dans mes gênes pour dire autant de conneries le concernant. Qui aime bien châtie bien à ce qu’il parait.

N’empêche que Niva’ c’était pas vraiment le genre à oublier des détails comme ne pas faire le ménage sur une scène de crime. Je comprends d’autant mieux que sa désertion n’était pas faite sur un coup de tête mais parce qu’il y avait urgence. Urgence pour une jolie fille dont il n’en savait pas plus non plus… il me prend vraiment pour un con, j’ai l’impression. Comment un type comme lui n’a pas plus d’infos sur une fille qu’il connait soi-disant depuis quelques années.  Bon passons cette histoire de ghost, j’ai le sentiment de ne voir qu’une partie de l’iceberg et ça, j’aime pas bien.

Puis je me suis mis à gamberger. J ne fais pas de cadeaux à la légère sans en tirer de gros bénéfices. Il y avait ce contrat qu’elle tendait à Niva’ en vue de passer l’éponge. Seulement J ne passe jamais l’éponge…

– Yep t’as raison, j’ai les neurones en ébullition là. Je tirais sur ma clope comme un crevard en manque et tentais de faire le tri dans le bordel de mes pensées. Ouais c’est juste pour les empreintes, j’avais zappé mais J est pas la reine des cadeaux mais je peux me gourrer à force ça rend parano toute cette merde. Je tire encore sur ma clope. Non J peut pas être au courant mais imagine un instant qu’elle arrive à faire le lien entre ton affaire…

Je finis par écraser la clope nerveusement pendant que Niva ouvrait son enveloppe. Puis je me suis planté devant lui, les bras croisés attendant qu’il me fasse part du contenu.

– Venant de J plus rien ne m’étonnerait. Bien sûr qu’elle pourrait le piéger pour lui faire payer sa désertion. Fais voire sa tronche ? Je lui prends une des photos avant de lire les infos sur la cible. Conférence sur l’environnement… les gaz de schistes…encore qui veut mettre les pieds dans le plat et qui dérange trop. Comme ça, ça semble classique en effet mais moi je serais toi je serais triplement plus prudent.

Comment il voulait faire pour sa protégée ? Je le vois mal me présenter comme ça : hé c’est le gars qui va prendre soin de toi pendant que je vais buter quelqu’un… En plus je parie qu’il ne lui a jamais parlé de moi. Je me demande si elle se souviendra du type qui lui a offert une clope sans savoir aligner trois mots.

– Et pour la fille ? Tu gères comment ? Pour J , je pense que ça peut rester une histoire de cul entre toi et Rosaria…à moins que tu ais une autre version crédible à lui servir.  


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Jeu 18 Avr 2019 - 20:41



Nous étions supposés être habitués au stress, et pourtant on bouillonnait. Il y avait de quoi, après tout. Jouer avec J était une mauvaise idée et ça pouvait se terminer en marre de sang. On était peut-être forts, mais pas invincibles, surtout que notre patronne n’était pas du style à y aller de front. Elle préférait la subtilité et pousser les gens à bout était sa spécialité. Je proposais à Mateo de se calmer et je fis de même, enfin je tentais.

Je l’observais s’acharner sur sa cigarette tandis qu’il me répondait. J’émettais un énième soupir.

– Maintenant que tu me dis tout ça, je pense vraiment que J est au courant de cette affaire. Je suis même certain qu’elle avait l’occasion de m’arrêter à l’aéroport, mais qu’elle ne l’a pas fait. Ou alors, on est deux paranos.

La nervosité de mon ancien partenaire était contagieuse, j’avais attrapé la grosse enveloppe en tremblotant et l’avait ouvert en imaginant le pire. Je me mis à lire le moindre détail qui s’offrait à moi et fus surpris de voir que… c’était un contrat tout à fait normal. Mais pourquoi est-ce que J faisait passer cette mission comme quelque chose de très important ? Je n’arrivais pas à comprendre. Mateo prit une des photos avant de prendre la feuille pour la lire. Je lui jetais un rapide coup d’œil. Je pensais vraiment qu’il m’en voulait à mort et qu’il allait être content de ma situation, mais il était autant stressé que moi. C’était… presque rassurant.

– Un peu trop classique, oui, affirmais-je. J’ai eu des contrats bien plus dangereux que ça. Je pense que je vais faire son fichu contrat et voir ce qui va se passer par la suite. Ton Leiv va m’assister, c’est ça ?

Il me posa ensuite une question qui me fit réfléchir. J’avais oublié ce « détail » … ça allait être compliqué de présenter Mateo à Rosa.

– J’en sais rien, Mateo.

Son prénom m’échappa sans que je m’en rende compte.

– Je pourrais te présenter à elle comme son nouveau garde du corps ? Je lui dirais que t’es un agent de la Section 45 et que j’ai passé un deal avec J pour nous couvrir. C’est pas vraiment un mensonge, en soit…

Je voulais pas dire à Rosa qu’un baby-sitter allait prendre soin d’elle en mon absence. Elle allait probablement mal le prendre et je voulais pas que l’ambiance soit trop tendue entre eux deux.

– Deux minutes, je dois vérifier un truc.

Je pris mon téléphone pour voir si Rosa avait répondu à mon SMS, mais à la place d’un texte, j’avais un appel manqué qui datait de vingt minutes, à 20h40. Je fronçais les sourcils, m’inquiétant tout de même un peu.

– Je vais passer un coup de fil à Rosa, elle m’a appelé.

Ce que je fis donc, mais elle ne répondait pas. Je retentais le coup deux fois et abandonna l’idée. Alors que j’étais déjà stressé, la panique commençait à doucement s’installer. Je me retournais vers Mateo, le regard alarmé.

– Elle répond pas, je crois qu’il s’est passé quelque chose.


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Sam 20 Avr 2019 - 13:32
Deal, ferme-la et écoute

J’étais du même avis que Niva’. Ce contrat était bien trop….classique. Un débutant pouvait très bien s’en charger. Un débutant ou un gars qu’est jamais sorti de son bureau comme Leiv. Je m’extirpe de mes pensées quand Niva me demande si ce dernier va l’assister.

– Probablement que oui, la logistique c’est lui mais c’est PAS mon Leiv…

Ouais je sais que c’est une façon de parler mais j’aime bien faire chier mon monde des fois, et ce, malgré la gravité de la situation. Section 45 égal école maternelle ? Mhm … z’avez pas vu nos scores en matière de conneries. Je me demande qui détient le plus de points actuellement.

Nous n’étions pas plus avancés dans notre parano envers J mais étions d’accord sur plusieurs faits : fallait pas lui marcher sur les pieds et que tout a un prix avec elle. Niva’ devra faire attention c’est ce qu’il fallait retenir pour ce contrat.

La question qui se posait à présent, était de savoir comment il allait me présenter à Rosaria. Je voulais bien faire le baby-sitter tous les jours même s’il le fallait…enfin ça je vais éviter de lui préciser. Ceci dit il pouvait compter sur moi, je déconne beaucoup mais faut pas croire, je suis très sérieux même si tout le contredit.

Je rêve où il m’a appelé Mateo !?

– Mhm ça me semble logique puisque c’est ce que je vais devoir faire : la protéger. Je suis surpris que tu l’aies mise au courant sur la Section 45…en même temps elle sera dans le vif du sujet. Pas besoin de trouver d’excuses pour justifier tes absences.

Je lui laisse prendre son portable, moi je regarde quelques photos de Rosa accrochées sur mon mur pendant que je finis moins nerveusement ma clope. Puis le ton, que prend la voix de Niva’, n’annonce rien de bon. Il flippe comme jamais ne l’ai vu auparavant.

– Ok Aiden… je ne sais pas trop ce qu’il y a entre toi et cette fille mais je sais sentir quand quelqu’un n’est pas tranquille. C’est peut-être pas grand-chose, tu sais une batterie vide ou elle a peut-être oublié son téléphone le temps de faire une course. J’écrase ma clope. On va aller voir comme ça tu me présenteras.

Ben la suite c’était pas vraiment celle que j’imaginais…

Fin

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