Enjoy the Silence... // Jade Lullaby

• Prénom(s) :Ryan • Nom : Mayers • Pseudo pour le club (PNC) :Jade Lullaby • Date de naissance : 14 Février 1990 • Âge : 28 ans • Espèce :Sirène / Inccube • Nationalité : Norvégienne • Orientation sexuelle :très ouverte • Etat Civil : Célibataire • Métier / Études : Strip • Maladie (Si patient) : écrire ici • Lieu de travail :PNC • Groupe : Employé PNC Surnaturel • Avatar : Adore Delano • Code règlement : Ok By Aedan

Le physique... Voila une bien épineuse question...   Parce que pour moi... Ca ne veut pas dire grand chose... Attends, tu vas comprendre : Mon corps, j'en fais ce que je veux... Quand on doit incarner tous les fantasmes possibles... Quand c'est une question de survie... Il faut être vachement fexible. Et je ne parle pas de varier les nuances de fard. Ca va loin, hein... Si tu aimes les seins, je peux en avoir... Mes hanches seront modelées juste pour épouser tes paumes... Jusqu'à l'intimité qui va bien avec. Et si tu préfères les épaules larges et musclées, les torses bien masculins, je sais faire aussi... Là encore, avec ce que ça implique... Mais disons que de base... Mon corps est celui d'un homme... Donc si tu veux une femme, ce sera plus éprouvant pour moi. Mais ça... C'est mon problème, pas le tien. Je gère... Enfin... Vaut mieux. J'aime bien être une femme en plus... Alors même si je ne transforme pas tout mon corps à chaque fois, j'en ai souvent l'apparence... Perruques, haut talons, maquillage... La magie des drag queens. Quand je vais dans l'eau j'ai des écailles, et une jolie queue, assortie à mes tenues de scène la plupart du temps.

Bon... Là j'avoue, je suis un peu moins élastique. Parce ce que même si je survis grâce au sexe, je fais pas ça h 24. Alors... Je suis excentrique, ça on peut le dire. J'aime pas passer inaperçu. Et heureusement, pour une bestiole comme moi. Parce qu'avec ce qu'on dégage, à moins que les batteries soient vraiment en rade, sinon, les gens nous remarquent. C'est pas pour me la péter hein... Même si j'aime bien, pour le délire faire la diva. Mais c'est pas sérieux, sauf quand j'ai vraiment très envie de clouer le bec à quelqu'un. Parce qu'on peut pas me dire "non" si VRAIMENT j'ai décrété un truc... Ou rarement, disons. Je suis vachement sociable, ça aide. Parce que j'ai pas envie de mourir bêtement, mais ça m'éclate pas non plus de tuer les autres alors quand je peux, je multiplie les sources. Mon travail au club m'aide beaucoup pour ça. En plus, la dance est le chant... C'est ma vie quoi... *avec ou sans fringues... Ahem*. Sociable, oui. Mais on ne peut pas dire non plus que je sois extraverti. La vie d'une sirène a ses prises de tête. Niveau relationnel au long terme, c'est plus que compliqué... Mais c'est comme ça et à moins de trouver quelqu'un plus ou moins comme moi qui serait immunisé... Mieux vaut pas trop s'attacher. C'est chaud de reprendre ses distances après. C'est rageant, ou déprimant parfois, selon l'humeur... Mais j'aime pas trop parler de ce qui me touche profondément, parce que... J'aime pas me sentir vulnérable. J'aime pas parler de mes problèmes existentiels, c'est une chose. Mais je ne SUPPORTE PAS l'injustice. Et qui que tu sois, si tu fais un truc lâche devant moi, un truc méprisable ou que tu te prends pour un roi ou une reine sans raison... Je prendrai un malin plaisir à te montrer que tu controles pas tout ni tout le monde. C'est que... Le maniement de l'inconscient, ça déstabilise léger.

Mon père était Inccube, et ma mère… Pas exactement. Une soirée que je ne saurais pas vous raconter. Mais pour commencer, Y a un truc à savoir. Les sirène ne sont pas super fertiles… Sinon, t’imagines un peu la merde vu le monde qui défile…  Je sais que ça a un truc en rapport avec la lune. Les super lunes, précisément. C’est là que les sirènes pures souche peuvent se reproduire. Et devinez quoi? Bah c’était mon soir dites donc. Pour les inccubes… Je sais pas trop comment ils se démmerdent, j’ai pas vraiment eu l’occasion de poser des questions. Tout ce que je sais c’est que j’ai commencé dans la vie sur un coup de pas de bol. Ma mère faisait apparemment partie d’une famille de sang pur… Et moi bah… Vous voulez un dessin? Mon père n’étant pas sirène, j’ai été d’emblée estampillé batard. Ca fait toujours plaisir. J’ai été exilé. Pas moyen que je reste sous l’eau. Evidemment, ma mère aussi par la même occasion. Elle voulait m’élever. On peut dire que j’ai eu une enfance heureuse honnêtement. J’étais un gamin comme les autres. Le petit Ryan Mayers était un enfant très calme et attentif. Souriant et plutôt attentif. J’avais des copains et des copines. C’est plus tard que ça s’est gâté. Pas quand à 15 ans j’ai voulu prendre des cours de chant… Pas quand à 17 ans j’ai eu envie d’apprendre à danser parce que ça faisait cool en soirée de savoir bouger. J’avais senti un genre de gêne de sa part. Le truc où tu sens le dossier qui craint… J’avais pas osé poser trop de question. Bien-sûr que j’avais voulu savoir si j’avais eu un père. Qui, et où il pouvait bien être, puisque je ne l’avais jamais vu. La seule réponse que j’ai eu, c’est qu’il est mort, et que visiblement, le sujet peinait beaucoup ma mère alors… J’ai essayé de me contenter de ça, malgré tous les films qu’un gamin peut se faire avec autant de question sans réponse. A la fin de l’année de cours j’ai commencé à bien toucher ma bille, et comme toujours dans ce genre d’activité, en fin d’année, il y a une représentation qui permet à tout le monde de montrer ce qu’il a appris. Un bon petit show… Et à la fin, quand on est montés dans la voiture, ma mère a soupiré le plus profond soupire que je lui ai connu et m’a sorti le fameux… “T’es bien comme ton père…” De nouveau des yeux humides, et comme elle était au volant… J’ai décidé de me taire, encore… Même si ça commençait à virer à l’obsession cette histoire. Comme si elle voulait pas aborder le sujet alors qu’il aurait fallu… Parce qu’à chaque fois que j’arrivais à penser un peu à autre chose, fallait qu’elle y refasse allusion. Tu m’étonnes… Comme tout le monde à cet âge, les hormones ont commencé à me travailler. Parmi mes potes, tout le monde allait sur la majorité, ou pas loin. Du coup… V’la les week-ends de ouf qu’on passait.Je passais de moins en moins de temps à la maison…. Jusqu’à ce que cette fille qui plaisait à la masse de mecs au bahut organise une soirée pour ses 19 ans… Le jardin était immense. Autant que la baraque qui allait avec. L’alcool coulait pas mal, faut le dire. L’ambiance battait son plein… Et les paris ont commencé à fleurir sur qui allait réussir à ce la taper. Je trouvais ça assez con, vu le monde… Et l’état dans lequel on pouvait être… J’veux dire… Moi, j’avais jamais fait ça et ma tête… On aurait cru qu’elle avait été bourrée de coton… Mais tout le monde avait l’air de trouver ça super marrant. A un moment, je me rappelle vaguement avoir tapé la discut’ avec elle devant le buffet avec toutes les boissons, pis on est partis s’isoler un peu dans la maison, histoire d’au moins pouvoir s’entendre penser… et elle s’est rapprochée insidieusement… Je me rappelle vaguement que ses lèvres avaient le goût de sa vodka orange… Puis plus rien… Les girophares, le périmètre de sécurité… J’ai été interrogé par la police comme toutes les personnes présentes ce soir là. Parce que Roxanne a été retrouvée morte. J’avais du mal à comprendre ce qu’il se passait, je veux dire… Ce que cherchaient les flics, puisque selon l’autopsie; c’est le coma éthylique qui avait mal tourné. Pourtant, je ne me souvenais pas qu’elle avait bu tant que ça… Pour ce que ça vallait… Vu le mal de tête que je me trainait, et le blackout de dingue qui m’avait squeezé la fin de la soirée, jusqu’au lendemain à l’arrivée des poulets. Y avait un autre truc qui m’interloquait. Je veux bien que la mort d’une personne est toujours bouleversante. Et plus elle est jeune, plus c’est choquant… Dans la logique. Mais ma mère ne savait rien de cette nana. Elle me plaisait, oui. J’avais certainement dû prononcer son nom quelque fois, mais… Il ne s’était jamais rien passé d’assez sérieux entre nous pour que je la ramène à la maison. Et pourtant, Maman arrêtait pas de chialer. Est-ce qu’elle m’en voulait de quelque chose, ou bien… Et ce qu’elle se repassait le film en se disant que ça aurait pu être moi sur le brancard du légiste? Je m’attendais à ce qu’elle finisse par me dire quelque chose… Mais comme rien ne venait, c’est moi qui ai fini par mettre les pieds dans le plat. “Pourquoi tu pleures?” Pas de réponse. Comme d’habitude. Mais d’habitude, elle s’essuie les yeux, et change de sujet… Là, rien. Elle fixait seulement quelque chose par la fenêtre de la cuisine, plantée devant, comme un piquet depuis des plombes. “Tu commences sérieusement à me faire flipper là…” Je sais pas exactement quoi, dans ma phrase, ou si elle avait déjà prévu de me parler, mais quelque chose l’a fait se tourner vers moi, l’air plus grave que jamais. Sur le coup, je me suis demandé si j’avais bien fait d’insister. “Ryan… Il faut que je te parle…” Oui, oui, comme dans les séries B à la con, où on serre les fesses en s’asseyant à une table en sachant qu’on a besoin, mais pas envie d’entendre ce qui va suivre. Pour la faire court c’est là qu’elle m’a parlé réellement de mon père pour la premier fois. Alec, qu’il s’appelait. Un Inccube du duquel elle était éperdument tombée amoureuse à peine majeure. Mais son âge ne remettait en rien en cause l’importance de la pureté de sa lignée de sirène, tout ça tout ça… C’est pourquoi elle a été exilée après avoir été surprise avec lui par son oncle. Lui a éte fait prisonnier jusqu’à ce qu’il meurt, affaibli par l’absence d’énergie vitale… Comme une batterie qui se vide en gros. Ca parait con, dit comme ça… Mais maintenant, à trente balais, avec le recule, je peux dire que c’est long, et carrément atroce… Elle a essayé de le sauver, sans succès, et a refusé d’abandonner l’enfant qu’elle portait alors… Elle a été, par la force des choses, obligée de me mettre au monde sur la terre ferme. Un accouchement humain… Et au fond d’elle, elle espérant fort que je n’hériterais pas de ce… Pouvoir, ou cette malédiction, selon le point de vue… Que j’aurais une vie normale… Mais ce qu’il s’est passé à cette petite sauterie a bien forcé la sirène à parler. En amoureux rebelles, mes parents ont été punis. Lui, emprisonné, comme le fauteur de trouble qu’il était. La corruption qu’il représentait. Et elle, contrainte à le regarder périr. Parce qu’un inccube isolé ne fait pas long feu. Comme les vampires ont besoin de sang pour survivre, eux ont un besoin vital de désir et de plaisir… Elle a bien essayé de forcer la cellule du repris de justice pour le faire évader, ou donner elle même de sa personne pour l’épargner… Mais la garde était trop bien organisée. Par contre, elle avait catégoriquement refusé de tuer l’enfant qu’elle portait. Evidemment, les larmes avaient roulées sur ses joues pendant son récit. Elle avait fixé un point dans sa mémoire tout le long. S’en était suivi une explication sur les tenants et les aboutissants de ma situations, mes capacités… L’adaptation dont j’allais devoir faire preuve… Sur le coup, j’ai été partagé entre deux sentiments contradictoire: la fierté envers elle d’avoir eu le courage de ses opinions, et son égoïsme… Pour m’obliger, moi, à vivre avec la conscience d’être un danger, dans l’exil, sans famille. Ca me reste un peu, tout ça, par moment. Mais elle m’a promis d’être toujours présente pour moi, de me soutenir, et me permettre de devenir la personne que j’ai envie d’être, et jusque là, elle n’a jamais failli. J’ai continuer la danse, le chant et le théâtre en prenant partie de ce que la nature m’a donné pour exercer ces arts qui m’ont toujours fasciné. Quoi de mieux qu’un poste sur la scène d’un Night Club pour me fondre dans la masse autant que pour me faire remarquer?

▽Pseudo : Moon ▽Âge : 24 ans ▽D'où viens-tu :  Paris, my love ▽Scénario : écrire ici ▽Présence : Régulière ▽Comment as-tu connu le forum : Aaah le Destin... ▽Un commentaire ? Aaaaoooouuuuh