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Promenons nous dans les bois [PV Mateo Gonzales]

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Mar 9 Avr 2019 - 16:10
Le sol craquait à peine au passage d’Ombeline. Le pas léger et souple, la fée se promenait dans les bois. Il faisait assez frais mais elle avait envie de sortir. Non pas en ville, mais dans son élément naturel. Son appartement avait beau ressembler à une jungle de plantes et de coussins, cela ne valait pas les forêts. À vrai dire, celle-là était même trop petite et domestiquée comparée à ce qu’elle avait connu. Mais il fallait s’y faire et même se réjouir de vivre à côté d’un coin de nature. Elle n’avait pas toujours eut cette chance lors de ses voyages.

La lune donnait de superbes reflets aux feuilles et la fée se sentait apaisée par cette vision. L’odeur de l’humidité et de la terre l’emplissait d’énergie et de pouvoir. Elle avait l’impression dans ces moments-là de retrouver sa pleine puissance, comme à l’époque.

Flottant jusqu’à une branche, elle se déplaça d’arbre en arbre et monta de plus en plus haut jusqu’à avoir la ville dans son champ de vision. Si cette vue était absolument magnifique avec toutes ses lumières, ce n’était pas ce dont elle avait envie ce soir. Redescendant aussi doucement qu’une feuille d’automne, elle atterrit par terre et inspira une grande bouffée d’air frais, resserrant son gilet autour d’elle.

Soudain, un bruit retentit. Croyant qu’il s’agissait d’un animal, Ombeline se drapa dans ses illusions pour se fondre dans la forêt. Elle se tapit, espérant surprendre une biche et son petit ou un adorable écureuil.
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Mar 9 Avr 2019 - 23:03
Une jolie fée sur une branche

Je ne vais pas ruminer continuellement sur mes regrets d’avoir dû quitter Milan. Cela ne serait qu’un énième de plus à tous les autres que je trainais dans ma besace. Les plus gros de tous serait incontestablement mon pays d’origine la Colombie. Mes yeux d’enfant n’ont pas toujours vu ce que le beau mais je garde des souvenirs de paysages plus magnifiques l’uns que les autres.
La chaleur italienne me manquait, c’est certain mais Oslo offrait cette part de nature plus abondante que je n’ai pas trouvé dans les environs de Milan. C’était déjà un bon point pour la Norvège mais je n’en maudirais pas moins Niva’ de m’avoir trainé là.

Ce soir la nuit va se parer de son plus bel astre. Une lune bien ronde et blanche brillera d’ici quelques heures, je sens déjà sa présence dans toutes les parcelles de mon être. Oh je pourrais l’ignorer et juste me contenter de sortir pour boire un coup. Ouais je pourrais parce que j’ai cette faculté de maitriser ce que je suis. Seulement j’en ai besoin, c’est comme vital. Alors je ne me laisse submergé par cette énergie que nous, lycans, sommes les seuls à subir. Je me demande si d’autres surnaturels vivent les mêmes sensations.

De toute manière, je ne pouvais pas me libérer en pleine journée. Surveillance oblige. Alors j’attendais la nuit avec grande impatience.

Sac à dos sur l’épaule, un peu de route à faire avant de me perdre dans cette forêt que je découvrais peu à peu depuis mon arrivée. Parc naturel protégé enfin ça c’est que je comprends quand je tape sur mon cellulaire les indications de l’unique panneau, à l’entrée d’un chemin. On ne se moque pas, je n’ai pas vraiment eu le temps d’apprendre le norvégien. Dieu merci l’anglais est universel. Enfin là, la langue, je m’en moque un peu parce que je ne vais pas me faire la conversation tout seul et encore moins dans ma forme d’origine.

Je m’enfonce dans la forêt, m’imprégnant des odeurs et de la vie qui profite de la nuit sans se préoccuper des prédateurs. Un frisson me parcourt l’échine quand mes yeux se lèvent vers ma reine. Mes pupilles sont déjà passés au doré. Je me presse pour m’enfoncer davantage plus par précaution qu’autre chose, bien que je doute qu’à cette heure de la nuit des promeneurs parcourent les bois.

Là, ça sera parfait.

Je dépose mon sac à dos au pied d’un arbre centenaire avant de – détournez les yeux s’il vous plait – retirer toutes mes fringues. Une violente douleur me coupe en deux. La transformation s’opère. C’est une naissance à chaque cycle. Les chairs se déchirent pour laisser le loup s’extirper du corps. Un loup noir qui se secoue pour éliminer les lambeaux sanguinolents. Si l’esprit de l’homme habite toujours l’animal, c’est le loup qui domine.

Flairer, jouer, chasser, courir surtout sont les seuls objectifs qui dirigent l’animal. Je ne pourrais dire quelle distance j’ai parcourue, ma crainte est de ne pas retrouver mon sac à dos et mes fringues quand je pars comme ça.

Mes yeux s’émerveillent d’un rien comme à chaque fois. Ici un hibou qui s’envole. Là-bas un lapin qui sent le danger. Mais j’en suis rapidement détourné de cette envie d’aller lui faire la course juste par plaisir. Une odeur subtile, que je saurais décrire. Délicate et sucrée à la fois. Une odeur que je ne connais pas mais qui me rend curieux de savoir d’où elle provient.

C’est étrange elle me semble si proche de moi mais je ne vois rien. Je suis certain que je ne me trompe pas. Mon museau fouille le sol, retourne des feuilles, des brindilles. Ca me rend fou de ne pas trouver jusqu’à ce que je me mette en arrêt devant le tronc d’un arbre.

Je grogne pour prévenir que je me méfie.

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Mar 9 Avr 2019 - 23:23
Alors qu’elle s’attendait à tomber sur un herbivore inoffensif, la fée écarquilla les yeux en voyant un loup arriver. L’animal était superbe et elle ne put détourner le regard, fascinée. Figée, totalement invisible, elle retint son souffle alors que le loup sembla la repérer.

Elle se demanda un moment comment avant que la réponse ne fuse immédiatement : son odeur. C’était évident.

Doucement, alors que l’animal se rapprochait, elle se laissa flotter jusqu’à la branche la plus proche. Au moins les loups ne pouvaient pas grimper aux arbres. Elle ne s’était pas doutée qu’il y en avait dans le coin. C’était rare de nos jours les loups.

Tout en l’observant, elle ne put s’empêcher de sourire faiblement. C’était une bonne chose qu’il y en ait ici, et puis, ça lui rappelait l’époque où il y avait bien plus d’animaux. Ils étaient plus habitués à eux avant et elle pouvait les approcher sans crainte.

Maintenant, malheureusement, elle était une étrangère pour ces nouvelles générations, bien que pour certaines créatures, un certain instinct hérité de leurs ancêtres les pousse à oublier leurs craintes quelques instants face à la fée. Ce loup là n’en faisait visiblement pas partie. Elle chercha du regard une éventuelle meute. C’était plutôt rare que ce genre d’animal soit seul. Le pauvre, il devait avoir peur. Elle aussi avait un peu peur, peur de se faire dévorer, mais elle savait d’expérience que la plupart des réactions agressives étaient soit dues à la faim, soit à la peur.

Voulant l’éloigner, elle fit apparaître un lapin non loin de lui. Un lapin blanc totalement immobile, n’attendant que le loup pour se mettre à détaler et l’emmener plus loin. Ombeline songea qu’elle était peut-être un peu trop imprégnée de culture humaine… il ne lui manquait plus qu’une montre et une veste à ce lapin… Enfin, l’important était de détourner l’attention.
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Mer 10 Avr 2019 - 18:46
Une jolie fée sur une branche

Mon flaire ne me trompait jamais et pourtant je ne voyais rien. Seule une odeur persistait dans l’air, toute proche de moi. Non en FACE DE MOI, c’était là j’en étais certain mais sans savoir ce que c’était. J’aurais songé à une mauvaise blague de Niva’ mais c’était totalement absurde puisqu’il ne savait même pas encore que j’étais là. Puis franchement je ne vois ce qu’il aurait été foutre en pleine forêt au milieu de la nuit.

Par réflexe, je grogne et surtout pour dire : attention, je peux attaquer. La première défense c’est l’attaque, non ? Ben là, je suis mauvais parce que j’avertis. Les poils hérissés sur le dos, je fais tout pour provoquer une réaction envers cette chose. Cette odeur. Je suis aguet, les oreilles qui cherchent le moindre bruit d’un départ rapide dans les fougères.

C’est la déception totale au point d’en perdre l’odeur brutalement. Enfin perdre c’est un bien grand mot, elle semble plus volatile comme évaporée dans les airs tout en étant encore présente. Puis c’est là que je le vois. Un lapin tout blanc, dressé sur ses pattes arrière à me fixer. Je fais un gmpf en le voyant. Une oreille m’en tombe d’étonnement. Il me provoque ma parole ! Ou il est suicidaire.

Les lapins sont pour moi, ce qu’est un bout de ficelle pour un chat, c’est impossible de résister. Alors je m’élance vers ce petit pompon blanc qui se met à bondir en zigzaguant. Puis sur plusieurs mètres, quelque chose me dérange. J’ai la vue du lapin mais je n’ai pas son odeur. Je freine de mes quatre pattes, manque de me ramasser le train arrière par terre puis hume l’air autour de moi.

Le lapin pouvait bien se carapater, il n’était plus l’objet de ma curiosité. Je finis par retrouver ce petit filet d’odeur qui m’a intrigué et le suit jusqu’à ce qu’il me mène à la source. Je reconnais l’arbre où je m’étais stoppé tout à l’heure mais l’odeur s’est déplacée, je me mets à courir derrière elle puis pouf plus rien à nouveau, exactement comme tout à l’heure.

Si le lapin revient je vous jure que je le bouffe pour peu qu’il soit vrai car un lapin sans odeur, je ne connais pas.

Quelque chose ou quelqu’un se jouait de moi.

Changeant ma méthode d’approche, je décide de ne pas grogner et de poser mon train arrière sur le sol. Traduisant ainsi la volonté du loup de montrer pattes blanches. Je patientais, assis puis allongé la tête entre mes deux pattes comme un signe de soumission.

En tout cas cette chose sentait rudement bon.

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Mer 10 Avr 2019 - 20:15
La ruse du lapin sembla fonctionner. Le loup y réagit aussitôt, bien qu’il semble étonné. Ombeline l’observa de sa branche et ne put s’empêcher de le trouver mignon. Après tout, c’était un animal, pas un monstre sanguinaire. Il avait des craintes et des besoins, ce qui était tout à fait normal. La plupart des gens ne trouvaient mignons que les choses qui ressemblaient à des peluches, ne bougeaient pas et se laissaient faire, mais c’était oublier toute la personnalité, tout le caractère des animaux (et des personnes) qui les rendait plus attachant encore. Et puis bon, quand on avait une fourrure qui avait l’air toute douce, c’était difficile de ne pas avoir envie de papouiller… enfin, ça restait un loup… pas une peluche.

Il ne fallut pas longtemps pour que ce dernier se mette à poursuivre le lapin, s’éloignant de la fée qui lâcha tout de même un soupir de soulagement. C’était mignon comme animal mais pas le genre qu’on pouvait approcher comme ça. Plutôt celui qui pouvait vous croquer d’un coup de crocs. Elle se régénérait mais ça restait quand même douloureux, alors elle préférait éviter.  

Elle se laissa retomber au sol, aussi légère et discrète qu’une bulle de savon, et s’éloigna. En y repensant, c’était étrange de ne pas être tombée sur ce loup ou ses congénères plus tôt. Peut-être qu’il avait migré récemment, qu’il venait d’une autre réserve… Elle réfléchit aux forêts les plus proches, sachant que certains loups pouvaient parcourir des kilomètres… Enfin, au moins, celui-là n’était pas tout maigre et n’avait pas l’air malade, c’était déjà ça.

Un nouveau bruit la tira de ses pensées. On arrivait vers elle en courant.

Ombeline se cacha de nouveau par réflexe et se retourna pour voir le loup arriver. Comment ? Pourquoi ? Est-ce qu’il la traquait ? Le lapin devait pourtant l’avoir emmené loin ! Enfin, aussi loin qu’elle pouvait maintenir une illusion… La fée eut un doute. L’animal l’avait repérée et ne semblait visiblement pas vouloir la lâcher. Enfin, peut-être que c’était elle, peut-être que … non, elle n’avait rien dans les poches de sa robe qui puisse l’attirer. Elle s’éleva silencieusement dans les airs, regrettant de ne plus avoir assez de pouvoir pour s’y déplacer comme elle le souhaitait et voler réellement. Elle ne pouvait que rester là, flottant hors de portée du loup en espérant qu’il se lasserait avant qu’elle ne fatigue trop.

Elle observa sa réaction, surprise. Pas de grognements méfiants comme tout à l’heure, mais une attitude plus soumise et calme. Comme s’il cherchait à gagner sa confiance. Sentait-il sa peur ? Et même s’il la sentait, cela ne le pousserait pas plutôt à attaquer ? L’animal était-il plus intelligent qu’elle l’avait cru ? Évidemment qu’il était intelligent. C’était une erreur terriblement humaine que de penser tous les animaux stupides. Ils réfléchissaient juste autrement. Se reprochant mentalement d’avoir visiblement un peu trop adopté la pensée humaine à force de les fréquenter, la fée baissa prudemment ses illusions. Elle flottait toujours, observant les réactions du loup, puis descendit au sol tout doucement, sans le quitter du regard, prête à s’élever de nouveau au moindre signe d’agressivité.
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Ven 12 Avr 2019 - 16:52
Une jolie fée sur une branche

J’émis un autre “gmpf” le museau entre mes pattes. Peut-être que pour une fois je me suis trompé. Peut-être que je confonds avec une autre odeur. Peut-être que… je ne sais plus à vrai dire. Si ça se trouve depuis que je suis à Oslo mon odorat s’est détérioré. Cette ville y a de trop de tout justement. Je sais j’ai tendance à l’exagération c’est mon côté latino qui doit être tenace. J’ai été adopté par les States mais je reste colombien dans l’âme.

La patience c’est une de mes qualités, même si parfois il faut vite le dire. En tout cas, il en faut quand vous êtes en planque pendant plusieurs heures. Une qualité que je ne perds pas complétement quand je laisse ma place à l’animal. Je suis toujours dedans, il ne faut pas l’oublier. Est-ce qu’on peut comparer tout ça à un œuf Kinder ? La surprise reste dedans, tantôt loup ou tantôt homme. Par contre ce n’est sans doute pas aussi sympathique que d’ouvrir un œuf en chocolat pour faire sortir l’un ou l’autre.

J’espérai bien qu’à un moment ou un autre cette odeur finirait par se déplacer et si ça devait prendre tout le reste de la nuit ce n’était vraiment pas un problème puisque ma transformation ne se calait pas avec la pleine lune comme un mordu.

Ma patience fût bientôt récompensée.

Ça bougeait ou était-ce le vent qui me ramener un peu plus d’effluves sucrées. J’ai levé la tête et mon museau vers le ciel, ne voyant toujours rien à part le feuillage balayé et les étoiles scintillantes à tour de rôle. Puis peu à peu une silhouette commença à se détacher du paysage. Je n’avais encore jamais vu ça, c’était comme si cette silhouette franchissait un portail.

J’émis un “gmph” en me dressant juste sur mes pattes avant pour rester assis et regarder le museau en l’air. Quand la silhouette devint plus précise, ma tête s’inclina sur le côté avec une oreille cassée comme pour marquer ma surprise devant cette jeune femme qui posa ses pieds tout en délicatesse sur le sol. Je tourne ma tête dans l’autre sens, cassant mon autre oreille et redressant l’oreille. J’étais partagé entre reculer ou faire un pas vers elle.

– Gmph ? T'es qui ? semblait dire mon glapissement.

Est-ce que c’était dangereux ? J’en doutais sinon elle ne se serait pas volatilisée. Peut-être que c’était moi qui lui faisais peur ? Je prends le risque de me mettre sur mes quatre pattes tout en baisant la tête pour lui montrer que je ne suis pas hostile. J’agite un peu ma queue avant d’oser faire un pas dans sa direction.

Le temps qu’elle se fasse à ma présence, j’avance d’un autre pas puis comme ça jusqu’à pouvoir la toucher de ma truffe. C’est qu’elle sent rudement bon, c’est quoi comme espèce cette fille ? Une nymphe des bois ?


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Ven 12 Avr 2019 - 20:19
Le loup s’était redressé, sans pour autant montrer de signe d’agressivité. Il semblait plutôt intrigué, curieux. Ombeline restait immobile pour ne par l’effrayer. Elle ne le quittait pas des yeux et hésita à reculer lorsqu’il se redressa complètement. Mais visiblement il n’allait pas lui sauter dessus pour l’attaquer. Il agita la queue, ce qui était bon signe. Enfin, pour les chiens ça l’était, donc pour les loups c’était pareil. Non ? Cette ressemblance donnait toujours envie de le câliner comme on le ferait avec un gros chien à la fourrure épaisse.

Il fit un pas et la fée se raidit. C’était toujours délicat avec les animaux sauvages et ça faisait bien trop longtemps qu’elle ne vivait plus dans la forêt. Elle avait perdu l’habitude. Mais petit à petit, elle laissa le loup approcher avec cette impression que c’était elle l’animal sauvage qu’il ne fallait pas effrayer sous peine de la faire fuir. En tout cas ce loup était bien téméraire.

Le contact de sa truffe la détendit un peu, comme si une étape avait été franchie. Elle tenta une main prudente sur sa tête et ne put s’empêcher de perdre ses doigts dans sa fourrure. Son cœur battait fort et ses sens étaient en alerte. La situation était peu commune.

– Je ne vais pas te faire de mal,
souffla-t-elle. Toi non plus, hein ?

Un petit sourire se dessina sur ses lèvres et elle constata :

– Tu es du genre curieux, n’est-ce pas ?
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Mar 16 Avr 2019 - 11:46
Une jolie fée sur une branche

J’avais enfin la réponse pour cette odeur que je ne connaissais pas et ni ne voyais. Une jeune femme. Surnaturelle comme moi mais appartenant à un univers dont j’ignorais jusqu’à présent l’existence. Qui est-elle ? Elle ne semblait pas hostile et sans aucun doute que je devais l’être bien plus qu’elle. Progressivement je me suis avancé jusqu’à elle bien trop curieux d’en savoir davantage.

Ma truffe finit par l’atteindre pour l’inviter à me toucher et pour se rassurer. D’une main prudente elle s’avança peu à peu, j’évitais de bouger pour ne pas l’effrayer puis la laisse me caresser timidement sur le dos. Quand la confiance est enfin installée entre nous, je n’hésite plus à la renifler de toute part pendant qu’elle continue ses caresses.  Je n’étais pas plus avancé sur ce qu’elle était mais j’adorais son odeur qui semblait engendrer un effet exaltant. Non grisant comme si je venais de m’enfiler plusieurs verres d’alcool. Pour me réveiller de cette torpeur progressive, je secoue avec énergie tout mon corps de la même manière que je le ferais pour me sécher.

Puis brutalement, je me recule de la jeune femme, les oreilles en alerte humant les environs avant de me mettre à grogner menaçant. Peut-être qu’elle, elle n’aura encore rien senti ou entendu avant que ça ne soit plus proche de nous mais nous n’étions plus seuls dans cette forêt.


Des pas lourds sans aucune précaution venaient dans notre direction. J’avais fait volte-face, tournant le dos à la jeune fille, le poil hérissé sur le dos, prêt à attaquer. Cette fois la menace était bien réelle, une odeur immonde de pourriture ou de moisissure approchait.

La végétation devant nous se met à bouger, d’autres grognements ressemblant plus à ceux d’un cochon se mêlent aux miens.

C’est un … troll !! Je n’ai jamais rencontré mais j’ai vu que la Norvège possédait ses légendes. Ouais et bien, il va falloir qu’ils revoient leur perception du troll parce que ça n’a rien à voir avec le gnome tout mignon aux bonnes joues joufflues. Pas du tout même.

Quand il surgit des broussailles, c’est en bondissant et en hurlant, salivant en regardant la jeune femme.

Bave aux lèvres retroussées, crocs qui ne demandent qu’à mordre, je suis bien campé sur mes pattes pour attaquer. C’est ce que je fais quand il se rue vers nous. Ce que je n’avais pas prévu en plantant mes crocs dans sa chair c’est un autre fasse son apparition. Bien trop occupé à déchiqueter celui que je combattais, j’espérais que la jeune femme puisse s’en sortir le temps que j’en finisse avec celui-là ce qui ne semblait pas si évident tant ce truc était costaud. Je n’ai jamais mordu dans une viande aussi dégueulasse que ce troll. Les équivalents de son odeur se répétaient dans sa chair. Si avec ça je ne suis pas malade après je me fais un saut à poil dans les eaux sibériennes de Norvège.

Si lui se fait mordre, moi je me fais taillader le flanc droit de ses griffes quand il m’éjecte de lui. Je roule sur le sol en couinant mais me remet sur mes pattes rapidement pour cette fois l’attaquer à la gorge. Cette fois ma mâchoire la lui arrache. Beurk c’est vraiment dégueulasse, je la recrache aussitôt alors qu’il s’écroule sur le sol. Mort.

Son compatriote a l’air de se mettre bien plus en rage en voyant le cadavre tombé sur le sol.
 

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Mer 17 Avr 2019 - 19:38
Visiblement, le loup se sentait suffisamment en confiance et l’odeur de la fée semblait l’intéresser grandement. Ombeline sourit plus largement, amusée par cet animal curieux (dans les deux sens du terme). Elle ne put s’empêcher de le caresser et le papouiller comme on le faisait avec un gros chien tout doux. Il avait l’air bien nourri, son poil était en assez bon état, et il semblait plutôt sociable… c’était plutôt étrange pour un animal sauvage. Peut-être qu’on l’avait récemment relâché dans la nature… En tout cas, ce loup n’était pas commun, ça c’était sûr. Craquant sur ses airs de peluche géante toute chaude et toute douce, la fée se détendit petit à petit. Elle retira ses mains lorsqu’il s’ébroua, failli les remettre mais se figea à sa réaction. Si au début elle crut une demi-seconde qu’il avait changé d’avis et qu’il ne voulait plus qu’elle le touche, elle se rendit très vite compte qu’il avait repéré autre chose.

Ne pouvant déceler les odeurs et les sons aussi loin que le loup, elle chercha tout autour d’elle jusqu’à ce que la créature soit assez proche pour qu’elle ne puisse pas la manquer.

Écarquillant les yeux en voyant le troll, elle poussa un glapissement en bondissant en arrière, restant figée dans les airs et s’enveloppa d’illusions pour se rendre invisible. Mais c’était trop tard et elle fit retomber son pouvoir pour changer de tactique.

Et il y avait le loup qui semblait vouloir en découdre et qu’elle ne souhaitait pas voir blessé.

Elle hésita à s’approcher de ce dernier pour essayer de lui faire comprendre qu’il fallait fuir mais le troll se jeta sur eux. Nouveau réflexe : le décor changea derrière Ombeline jusqu’à devenir terrifiant. Les arbres, les ombres, tout ressemblait à une armée de monstres cauchemardesques.

Le loup attaqua le troll et la fée n’eut pas le temps de s’occuper de lui qu’elle dut faire face à un second troll.

Cela faisait des siècles qu’elle n’avait pas eut à se battre, ni même à utiliser ses pouvoirs pour se défendre de la sorte, mais, agissant à l’instinct, elle évita quelques coups en lévitant, donnant l’impression que la gravité n’avait pas le même effet sur elle. La forêt devint plus sombre encore, plus menaçante et des grognements gutturaux résonnèrent au loin (du moins... c'est ce qu'il sembla). Du coin de l’œil, le troll eut l’impression que les arbres bougeaient, étendaient leurs griffes pour l’attraper. Il pouvait les sentir se rapprocher. Du moins, c’était l’impression que lui donnait Ombeline qui avait profité qu’il la quitte du regard une seconde pour se draper de nouveau d’invisibilité.

Elle entendit le loup couiner, ce qui la déconcentra un moment et lui fit perdre ses illusions. Inquiète, elle observa l’animal se battre et fut soulagée de voir son adversaire tomber, mort. L’autre troll, en revanche, ne le fut pas, au contraire. Il poussa un hurlement et Ombeline fit vite. Très vite. La forêt sembla pourrir et s’embraser en même temps. Elle courut vers le loup pour le rassurer et s’assurer qu’il n’était pas trop gravement blessé tandis qu’une gigantesque créature d’ombres sortait des entrailles de la terre.

La fée rassura le loup à voix basse en lui caressant la tête.
– Ce n’est pas vraiment là, tout va bien se passer.

Elle se mit à fixer le troll et ce dernier eut l’impression que sa peau brûlait, se désagrégeait et que la créature d’ombre l’enserrait en l’étouffant. Il se débattit et se mit à courir le plus loin possible, poursuivi par la chose et, lui semblait-il, la forêt toute entière qui avait prit vie et puisé dans ses plus sombres cauchemars leur inspiration.

Ombeline resta concentrée le plus longtemps possible, puis, lorsqu’il lui sembla que le troll était assez loin et n’aurait pas envie de revenir, relâcha son pouvoir avec un soupir de soulagement et tout redevint parfaitement normal.

Elle examina le loup, doucement, délicatement.
– Ne bouge pas…

Mais elle était infirmière, pas vétérinaire… et l’animal risquait de mal réagir si elle lui faisait mal sans le faire exprès. La première chose à faire donc c’était de lui donner l’impression qu’il ne ressentait aucune douleur.

Lui parlant à voix basse, espérant que son ton le calmerait, elle retira son gilet. Il fallait stopper le saignement. Le mieux serait de désinfecter, mais amener le loup chez elle ne serait sans doute pas possible. Et il n’attendra sans doute pas si elle venait à partir pour aller chercher son matériel. Donc le moins qu’elle puisse faire c’était appuyer sur la plaie avec son gilet pour l’empêcher de saigner plus, usant de ses illusions pour qu’il ne sente rien.
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Dim 21 Avr 2019 - 23:58
Une jolie fée sur une branche

Agilité, rapidité, force supérieure tout ça c’est bien beau mais je ne peux pas être sur tous les fronts alors j’espère que la mystérieuse jeune femme est capable de refaire les mêmes tours, auxquels j’ai eu droit, en jouant les filles de l’air transparente face au second troll.

Le premier, qui était sorti des broussailles, a été pour moi. Normal je n’allais pas fuir la queue entre les jambes, ce n’est pas dans mon tempérament tout comme de laisser se brouiller toute seule la jeune femme, même si je ne doutais pas d’elle. Le second troll était une donnée que je n’avais pas pris en compte et qu’il fallait gérer au plus vite en me débarrassant du premier.

Pourvu qu’il n’y en ait pas toute une horde parce que là, seule la fuite aurait été la meilleure option à envisager.

Dans la mesure de mes capacités de lycan, je combats le premier troll, qui devait séjourner à l’année dans une fosse septique. Dans cette lutte tous les coups sont permis, puis allez expliquer des règles de combats à une de ces saloperies. Il n’avait qu’un but : se débarrasser de moi, seul obstacle entre la jeune femme et lui. J’imagine qu’ils ont été attirés tout comme je l’étais par sa délicieuse odeur. En tout cas je ne l’intéressais pas pour faire un kebab de loup. Trop acharné ou pit-bull, il réussit à m’éjecter en me laminant le flanc. Je roule sur le sol non sans couiner mais la douleur ne fait que renforcer ma détermination. Le troll tombe mort la gorge arrachée.

L’effort demandé a pas mal pompé dans mes réserves alors ce que je vois se dérouler devant mes yeux, me fait croire que le sang infecte du troll a dû me contaminer pour me faire halluciner de la sorte. Je dois avoir une commotion cérébrale ou quelque chose comme ça. La forêt toute entière semble prendre vie. Effrayante. Hurlante comme si chaque arbre se réveillait. Le troll s’attaquait à la jeune femme, je ne sais là encore si mes yeux me jouaient des tours, ou si j’étais empoisonné mais elle lévitait comme par magie. Non, je ne dois pas rêver elle m’était apparue comme si elle tombait du ciel tout à l’heure. Flotter dans l’air doit être l’un de ses pouvoirs tout comme invoquer la forêt et réveiller d’autres monstres avec tous ces bruits que je percevais. Tout se passa très vite contrastant ma perception très lente de ce qui m’entourait.

Mes pattes ne me portaient…

C’est la silhouette de la jeune femme, que je vois se précipiter jusqu’à moi malgré mon regard hagard. Sa voix est rassurante, je laisse aller ma tête sur le sol quand je comprends qu’elle a la situation en main pour se débarrasser du troll.
Je n’ai sans doute pas tout vu mais la dernière chose que j’avais aperçu, était le troll pressé dans les branches d’une créature végétale.

J’ai dû perdre connaissance…et par extension, perdre le contrôle… Mon corps, en position fœtal, reprit sa forme humaine, avalant le loup jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de ce dernier. Les pattes redeviennent mes bras et mes jambes que je ramène contre moi lentement. La seule chose qui ne disparait pas ce sont les plaies laissées par le troll. Des plaies qui me ramènent à la réalité avec douleur.

Le réveil est brutal et je saisis avec force le bras qui comprime mes plaies, en le redressant le buste. Ne me souvenant plus vraiment sur le moment de ce qui s’est passé jusqu’à ce que je reconnaisse le visage de la jeune femme. La transformation inverse laisse mon corps trempé comme si je venais de faire un marathon.

– Qui… Je déglutis en grimaçant. J’ai l’impression que ma bouche est encore pleine du sang de ce troll. …qui êtes-vous ? J’ai dû mélanger ma langue natale avec de l’anglais.
Je ne sais pas, je suis vaseux. En me redressant j’ai senti quelque chose tombé, mon regard se porta sur un vêtement dont elle s’était servi pour comprimer mes plaies. Il est plein de sang. M’intéressant plus à ma blessure, je l’écarte à plusieurs endroits, le sang pisse un peu plus évidemment. …il ne m’a pas loupé… Voulant me redresser je m’appuie sur elle sans pouvoir y arriver. Sans prendre conscience de ma nudité parce que ça me semble totalement secondaire. - …faut que …je …dorme… ça va….aller… Non ça ne va pas tu ne tiens pas sur tes jambes.


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Lun 22 Avr 2019 - 14:57
Ombeline continuait d’appuyer sur la plaie pour stopper l’hémorragie. Elle sentait à peine le froid la mordre, trop occupée à sauver le loup. Loup qui commença à réagir étrangement. Elle cru un moment qu’elle était en train de le perdre mais se rendit vite compte qu’en réalité il se transformait. Un loup garou. Ça expliquait donc pourquoi il était si sociable. En tout cas ça l’arrangeait ! Les gens, elle savait les soigner !

Réfléchissant à un moyen de l’amener chez elle pour lui administrer des soins plus complets, elle l’entendit parler. Baissant les yeux vers lui, elle l’empêcha de se redresser et remit le gilet sur la plaie. Il fallait qu’il limite ses mouvements.
– On verra ça plus tard. Pour le moment il faut te soigner, lui répondit-elle avec douceur.

Elle soupira, se rendant compte qu’il fallait bien qu’il bouge pour sortir d’ici.

– Je vais t’emmener chez moi.


Elle se pencha, passa un bras dans son dos et le redressa doucement en pressant sa plaie de l’autre main pour que l’hémorragie ne reprenne pas.

– Allez, courage, ce n’est pas très loin, tenta-t-elle pour le rassurer. Je vais atténuer la douleur et faire en sorte qu’on ne nous voie pas sur le chemin.

Puis elle se mit en route, l’aidant un maximum à marcher.
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