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Sous la pleine lune [Ombeline]

 :: Hors jeux :: Corbeille :: RP terminés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Lun 10 Juin 2019 - 14:33



En haut dans le ciel, la lune était bien ronde et lumineuse. Si pour certains, cela signifiait ne faire qu’un avec leur condition de lycan, pour moi c’était une hantise. Les bois d’Oslo étaient moins denses que celles de Trondheim, il m’était plus difficile de trouver un coin totalement isolé pour y déposer mes affaires et me transformer. Rien qu’à cette pensée, j’eus un frisson d’horreur. Le froid me permettait de garder la tête sur les épaules, mais cela ne m’empêchait pas d’être appréhensif.

J’avais songé pendant un instant à prendre un rendez-vous à Helse Magi pour voir s’il n’y avait pas un remède. Une sorte de cure anti-lycan. Mais c’est ma thérapeute, Lily, une louve elle aussi, qui me fit comprendre que j’allais devoir rester comme ça toute ma vie. J’allais être une abomination jusqu’à la fin de ma vie. J’enjambais un tronc tombé à cette pensée, et vint jeter mon sac sur l’herbe en arrivant à mon repère.

Je transpirais comme si j’avais de la fièvre et mes tremblements s’étaient accentués. J’avais l’air d’un malade. Pour me calmer, je vins m’asseoir sur le même tronc, tout en tentant de me calmer. Il n’était pas encore minuit, il me restait un bon bout de temps avant la transformation. Alors que j’étais plongé dans mes pensées, ce fut une odeur sucrée qui me parvint à mes narines. Je fronçais les sourcils et me mis à chercher la source, le cœur battant à tout rompre. De plus, je sentais que mes yeux avaient pris la couleur dorée qui était particulière aux loups.

Si quelqu’un était dans les parages, ça allait être encore plus difficile pour moi de me transformer.

– Qui est là ? criais-je, la panique dans ma voix me trahissant. Montrez-vous ou je viens vous chercher !


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Mar 11 Juin 2019 - 0:50






&

Sous la pleine lune


Il y avait des trolls dans la forêt. Ombeline le savait, elle avait failli être dévorée par deux d’entre eux, s’était retrouvée avec un loup-garou blessé à la maison, mais la forêt restait la forêt : c’est-à-dire son habitat naturel et la fée, bien que décidée à recréer une mini forêt chez elle vu le nombre de plantes qui y poussaient, ne pouvait s’empêcher d’y retourner.

Prudemment, elle s’y était engagée en adoptant immédiatement une illusion la rendant totalement invisible. À défaut de parvenir à camoufler son odeur (ce qu’elle faisait en partie, mais son odorat n’était pas assez développé pour qu’elle entre dans un certain niveau de détails), elle espérait qu’être impossible à voir découragerait toute créature voulant la croquer.

Ces derniers temps avaient été agités, pleins de rebondissements, et bien qu’elle soit favorable aux changements, il fallait bien l’avouer, Ombeline avait besoin de faire une petite pause. Elle composait avec les époques, les gens, sa propre vie, ses propres émotions et cela l’épuisait à la longue.

Prenant de grandes bouffées d’air frais et humide, elle marchait sans but précis, juste pour le plaisir d’avancer, d’évoluer entre les arbres, de sentir sous ses doigts leur écorce solide et palpitante de vie, surprendre quelques animaux par-ci par-là… en parlant de surprendre…

Remarquant une silhouette non loin, la fée se figea. Quelqu’un dans les bois à cette heure-ci ? Oh, après tout, ce n’était pas un lieu privé, mais c’était plutôt dangereux pour lui, non ? À moins qu’il ne soit pas humain… enfin, elle n’avait pas très envie d’apparaître devant lui pour aller lui demander de but en blanc. Préférant continuer son chemin le plus discrètement possible, son plan s’en trouva visiblement mis à mal puis que l’homme cria :

– Qui est là ? Montrez-vous ou je viens vous chercher !


Soupirant, affichant une moue d’enfant pris la main dans le sac, elle apparut non loin de lui.

– C’est l’odeur, c’est ça ?

Elle était sûre de n’avoir fait aucun bruit, mais pour ce qui était de son odeur, elle s’était déjà faite repérer comme ça. L’homme n’était donc pas humain.





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Mer 12 Juin 2019 - 18:10



Sur les nerfs, et surtout paniqué à l’idée qu’on me voit dans cet état-là, j’observais les alentours. Si mes narines parvenaient à capter la présence d’une personne, ma vue, elle, ne voyait absolument rien. Je ne devenais pas fou, quand même ? Voilà que la pleine lune me faisait délirer. Après tout, ma fièvre était peut-être la cause de ce petit souci.

Mais alors que je pensais juste halluciner et que je m’apprêtais à m’asseoir, une jeune femme apparut devant moi. Je sursautais brusquement, me rattrapant à un arbre. Les sens aiguisés, j’aurais pourtant dû faire attention aux environs, mais je ne l’avais pas vue arriver. Avec une moue, elle me demandait si c’était l’odeur. Hein ? Je haussais mes sourcils, ne comprenant pas tout de suite.

Puis, lorsque je réalisais qu’elle était l’odeur sucrée que j’avais senti, je lui répondais – cependant, j’eus du mal pour former mes phrases, n’étant pas dans mon assiette.

– Euh… oui. Vous faites quoi ici ?

J’ajoutais, suspicieux :

– Et qu’est-ce que vous êtes ?

Et si c’était une chasseuse ? Ça devait exister, non ? Autant rester sur mes gardes. Ma main traversa un instant mon visage trempé, avant de reporter mon attention sur elle.


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Mar 18 Juin 2019 - 14:13






&

Sous la pleine lune


L’homme n’avait pas l’air très à l’aise. Pas agressif, mais pas non plus très confiant. Ombeline jugea préférable de ne pas approcher, non pas pour sa propre sécurité, mais surtout pour ne pas l’effrayer. Sa première question était d’une logique très humaine. Il était vrai qu’une femme seule en pleine nuit au milieu des bois n’était pas très commun, et même dangereux pour elle : non pas à cause des animaux sauvages, mais plutôt des hommes qui pourraient rôder dans le coin. Dans cette société, la femme était malheureusement considérée comme la proie de l’homme, mais Ombeline avait remarqué qu’une femme forte, une femme qui n’avait pas peur, effrayait les hommes, comme s’il n’y avait aucun moyen à leur yeux d’être égaux. C’était un étrange rapport de force qui se jouaient entre les deux sexes et qui la laissait parfois perplexe.

Toujours est-il que cet homme inconnu devant elle s’étonnait de la voir dans un endroit pareil à un moment pareil, ce qui mena à sa seconde question. Enfin, il devait se douter qu’elle n’était pas humaine puis qu’elle venait d’apparaître à ses yeux.

– Je suis une fée, ici, c’est mon habitat naturel en temps normal, alors j’aime bien y aller. Et vous, qu’êtes-vous ?


Elle tenta de se rapprocher un peu et ajouta :

– Vous n’avez pas l’air d’aller bien...





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Jeu 20 Juin 2019 - 11:39



Est-ce que c’était normal de rencontrer autant de gens à Oslo ? D’abord, j’étais tombé sur le petit Leiv, ensuite voilà qu’une femme venait d’apparaître devant moi, comme par magie. Probablement que je n’avais pas fait attention… mais pourtant, je savais, qu’au fond, que je n’avais pas rêvé. Fiévreux, ma vue se dédoublait de temps en temps et je fus parfois pris de tremblements. La lune montait de plus en plus dans le ciel, m’indiquant que j’allais bientôt me transformer.

Je pris un air surpris lorsqu’elle me révéla que c’était en fait une fée. Une fée ?! J’essayais de reprendre mes esprits : pour moi, il n’y avait que les loups qui étaient surnaturels. Maintenant, on m’annonçait que ce n’était pas vrai.

– Une… une fée, répétais-je, n’en croyant toujours pas mes oreilles. Vous êtes grande, pourtant.

Je lui répondais, à mon tour, n’empêchant pas le mépris que j’avais envers moi-même :

– Je suis un loup-garou.


Je sursautais lorsqu’elle s’approcha, reculant un peu. Stressé, je voulus la prévenir :

– C’est la pleine lune, aujourd’hui. Je… je vais bientôt me transformer, d’habitude je panique pas autant.

Ma main, encore une fois, traversa mon visage. Mes yeux n’arrêtaient pas de changer de couleur, comme si mon for intérieur se battait. Un léger grognement s’échappa. En plus d’être une fée, cette femme m’était familière. Est-ce que je l’avais déjà vu quelque part ? Peut-être au Helse Magi ? Non, je délirais, ça devait être ça.

– Vous devriez partir d’ici, je perds… un peu le contrôle lorsque je me transforme. A moins que vous ayez une sorte de remède anti-loup-garou, vous ne pouvez rien faire pour moi. Je crois…


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Dim 23 Juin 2019 - 16:21






&

Sous la pleine lune


La fée eut un tout petit rire lorsqu’il remarqua qu’elle était grande.

– Je n’ai pas d’ailes non plus et je n’exauce pas de vœux.


C’était généralement les trois remarques auxquelles elle était habituée. Ce n’était pas insultant, elle-même pouvait faire ce genre d’erreur en rencontrant des créatures dont elle ne connaissait rien. Elle pouvait comprendre.

En apprenant qu’il s’agissait d’un loup-garou, elle hocha doucement la tête. Tout s’expliquait.

– Ça va aller, ne vous inquiétez pas. Je peux me régénérer et me mettre hors de portée facilement. Vous ne me ferez aucun mal…

Il était vraiment très nerveux. Les loups mordus étaient plus effrayés, peu habitués à ce genre de chose… et de là à ce qu’ils découvrent le monde surnaturel de la sorte, c’était traumatisant.

– Vous avez été mordu n’est-ce pas ? Ce n’est pas de naissance ? Il n’y a pas de remède, mais il y a quelques cellules à l’hôpital disponibles pour les nuits de pleine lune.


Elle pouvait aussi le mettre en contact avec un loup qui pourrait l’aider, le rassurer…

Sans approcher plus, restant immobile, se voulant la plus rassurante possible, elle proposa :

– Je peux vous y emmener s’il n’est pas trop tard et si ça peut vous rassurer. Vous connaissez d’autres loups-garou ?





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Ven 28 Juin 2019 - 12:50



Je devais l’avouer, j’avais l’air d’un enfant à m’émerveiller devant une fée qui, pourtant, me paraissait bien plus grande que ce qu’on voyait dans les légendes. Je lui fis la remarque et la jeune femme sut encore une fois me surprendre lorsqu’elle se mit à doucement rire. Si j’étais dans le déni à propos des autres races surnaturelles, je commençais cependant à doucement croire à cette affaire de fée. D’ailleurs, cette dernière me révéla qu’elle n’avait pas d’ailes et qu’elle ne pouvait pas exaucer de vœux. Je pris un air déçu, moi qui voulais détruire ma forme de louve.

– Oh… c’est bien dommage. Enfin, je ne dis pas ça pour offenser votre race ou quoi que ce soit, j’aurais simplement voulu qu’on puisse exaucer certains de mes vœux.

Je lui confiais alors que j’étais un loup-garou et elle me rassura, n’était-elle donc pas effrayée de ce que je pouvais devenir à tout moment ? D’accord, elle pouvait régénérer, mais j’étais… j’étais un monstre, une créature abominable. Je hochais la tête, essayant d’empêcher des larmes qui menaçaient de monter aux yeux.

– Ça me rassure, vous savez. J’ai cru que j’allais tomber sur un humain, mais je suis bien content que ce ne soit pas le cas.

Elle me demanda si j’avais été mordu et qu’il n’y avait pas de remède, en revanche il existait des cellules à l’hôpital. Lily m’en avait parlé, mais je n’avais jamais osé mis les pieds dans ce genre d’endroits. J’avais peur que ça ne puisse pas me contenir, mais maintenant qu’une autre personne m’en parlait, j’étais plus convaincu d’y passer un tour.

– J’ai été mordu, oui. Il y a un bon moment et je n’arrive pourtant pas à m’habituer. Je… hais un peu cette forme. Vous parlez bien des cellules à Helse Magi ? J’ai songé à y aller, je vous avoue.

Elle pouvait m’y emmener et me demanda ensuite si je connaissais d’autres loups-garous. Je secouais la tête :

– Ma thérapeute est une louve, mais je n’ai jamais cherché mes semblables. Vous en connaissez, vous ? Et j’aimerais bien aller à ces cellules, mais j’ai peur de me transformer sur la route. Vous pouvez empêcher le processus pendant un court instant, vous croyez ?


Avant de partir avec elle, je lui demandais, curieux :

– Vous travaillez à Helse Magi pour savoir qu’il y a des cellules, là-bas ? C’est ma thérapeute qui m’en a parlé. Vous vous appelez comment d’ailleurs ?

J’étais drôlement bavard. Pour quelqu’un qui voulait rester derrière un bar sans à avoir à discuter avec les gens, je me retrouvais à poser des questions, à vouloir en savoir plus, à… entreprendre une conversation. En même temps, je n’étais pas dans mon état normal. Ce n’était probablement pas mon vrai moi qui parlait, en réalité. Je n’étais plus si sûr, tellement que je paniquais.


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Lun 1 Juil 2019 - 17:44






&

Sous la pleine lune



Avec un petit sourire, Ombeline haussa les épaules.

– Je comprends, moi aussi j’aimerais bien qu’on exauce mes vœux.


En tout cas cet homme avait l’air d’en avoir plein au bout des lèvres, surtout concernant sa nature visiblement. La femme comprit très vite qu’il n’était pas né ainsi et qu’il en souffrait. Les yeux de cet inconnu lançaient des appels à l’aide, le ton de sa voix l’implorait et Ombeline ne pouvait ignorer une telle demande.

– Oui, je parle des cellules de l’hôpital. Elles sont là exprès pour aider les personnes qui ne se contrôlent pas ou qui ont peur.


Sans vouloir le brusquer, elle lui demanda :

– Je peux vous y emmener s’il n’est pas trop tard et si ça peut vous rassurer. Vous connaissez d’autres loups-garou ?

Elle ne savait pas vraiment ce que ça faisait d’être un loup, mais peut-être qu’en le mettant en relation avec d’autres semblables il pourrait accepter sa condition et la contrôler…

– Ma thérapeute est une louve, mais je n’ai jamais cherché mes semblables. Vous en connaissez, vous ? Et j’aimerais bien aller à ces cellules, mais j’ai peur de me transformer sur la route. Vous pouvez empêcher le processus pendant un court instant, vous croyez ?


Se mordillant la lèvre inférieure, Ombeline avoua :

– Je n’ai jamais empêché un processus, mais peut-être qu’en donnant l’illusion d’une lune pas totalement pleine…


Elle réfléchit et proposa :

– Je connais un loup-garou né ainsi, il pourrait vous aider. Si vous le souhaitez, je pourrais vous mettre en contact avec lui après cette nuit. Je ne sais pas s’il est dans ces bois actuellement, il ne se transforme pas à chaque pleine lune, mais je sais qu’il se contrôle sous son autre forme.


C’était comme ça qu’elle l’avait rencontré même. S’il pouvait au moins l’accompagner pendant quelques pleines lunes, lui donner des conseils…

Il fallait qu’elle demande. Mateo ne lui refuserait sans doute pas un service…

En tout cas, elle fut rassurée de voir qu’il la suivait et se rapprochait. Ils n’avaient pas de temps à perdre s’il voulait se rendre dans une des cellules de l’hôpital. D’une pensée, elle tordit sa perception de la réalité, lui donnant l’impression que la lune n’était plus vraiment pleine. En espérant que cela suffirait, que l’esprit du loup à l’intérieur se laisserait berner, que l’effet de la lune ne tirait pas sa source autre part. Il n’y avait aucune certitude quant à l’efficacité de ce qu’elle faisait, mais c’était le mieux qu’elle pouvait.

– Vous travaillez à Helse Magi pour savoir qu’il y a des cellules, là-bas ? C’est ma thérapeute qui m’en a parlé. Vous vous appelez comment d’ailleurs ?

Hochant la tête, elle répondit :

– Je m’appelle Ombeline, j’y travaille en tant qu’infirmière.


Lui offrant un sourire rassurant alors qu’elle avançait aisément dans la forêt, elle ajouta :

– On peut dire que vous êtes tombé sur la bonne personne. Et vous ? Comment vous vous appelez ?

Une autre façon de le détourner de cette transformation temporairement : l’occuper en lui parlant. Là non plus, elle ne savait pas si ça fonctionnait mais ça valait le coup d’essayer.  





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Mer 3 Juil 2019 - 14:30



Curieux sur ce qu’une fée pourrait désirer, je mis ces pensées de côté quand la jeune femme m’expliqua un peu les cellules. Elles étaient donc là pour les gens comme moi, ceux qui peinaient à se transformer. Pleine lune ne signifiait pas transformation instantanée, je pouvais mettre plusieurs heures et c’était souvent douloureux. L’hôpital Helse Magi était donc un choix que je considérais, je lui fis part de mes doutes et lui racontais que je connaissais bien une louve, ma thérapeute. C’était une mordue, mais elle s’était adaptée à sa condition depuis bien longtemps.

La réponse de la fée me fit une légère moue. Elle ne pouvait pas empêcher le processus, mais cependant elle était capable de créer une illusion. C’était mieux que rien, je ne m’attendais pas à ce qu’elle puisse arrêter ma transformation. Je fis un petit sourire, déjà plus calmé par ces paroles.

– Ce… ce serait bien si vous pouviez le faire. Si ça peut m’aider à me calmer.

Elle connaissait un loup-garou né et je pris un air surpris. Il existait des gens comme moi qui étaient nés ainsi ? Que je les plaignais… c’était une vraie hantise d’être comme ça. Par contre, j’étais jaloux. Moi aussi, je voulais contrôler mon autre forme ! Peut-être qu’il allait m’apprendre comment faire ? Je hochais la tête, complètement partant pour le rencontrer.

Tandis qu’on discutait, je la suivais comme si c’était une lumière qui me menait hors de ces bois. J’étais tellement dans les abysses, si désespéré et paniqué, que je l’imaginais comme une sauveuse qui était venue me libérer. C’était exagéré et probablement déplacé, mais je n’étais pas dans mon état normal. Je lançais un coup d’œil vers la lune, qui s’était baissée, moins ronde et intimidante à présent. Avec un soupir soulagé, je la remerciais dans un souffle à peine perceptible.

Pour m’aider encore plus, je lui posais quelques questions. Elle s’appelait Ombeline et était infirmière à Helse Magi. Tout s’expliquait !

– Voilà pourquoi je vous trouve familière. Je pense vous avoir déjà aperçue là-bas.

A mon tour de me présenter, et de la remercier à nouveau :

– Je m’appelle Rhys. C’est vrai que sans vous, ça aurait été une autre de ces nuits difficiles.

Je transpirais moins et mon souffle s’était calmé. La panique s’était renfrognée, mais je sentais toujours mes battements de cœur dans mes oreilles. De plus, les balbutiements n’étaient pas partis et j’avais l’air d’un junkie à hésiter sur mes mots, et à avoir le regard alarmé. Mais en conclusion : l’illusion de la fée et sa présence m’apaisait grandement.

Nous étions à l’orée de la forêt et sortir de ces bois me faisait un bien fou. J’avais l’impression d’être sorti de prison, mais maintenant nous allions vers d’autres cages – qui, en revanche, pourront m’aider.

– Vous… euh… vous avez une voiture ? Je n’ai pas pris la mienne, je suis venu en transports pour éviter tout… accident.


Je jetais à nouveau un coup d’œil vers la lune et me tournais vers elle.

– Elle va rester comme ça combien de temps ? Vous êtes sûre qu’on… qu’on arrivera à temps ?


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Dim 14 Juil 2019 - 18:53






&

Sous la pleine lune



L’illusion semblait fonctionner. Ombeline tentait de le rassurer comme elle le pouvait et de lui changer les idées.

- Vous faites quoi dans la vie, Rhys ? Vous êtes dans le coin depuis longtemps ?

Elle maintenait son illusion et se permit de poser une main sur son bras. Le contact l’aidait à renforcer son emprise sur l’esprit du loup. Après tout, elle n’agissait pas réellement sur l’environnement mais directement sur l’homme à ses côtés.

Traversant les bois, ils se retrouvèrent bien vite près de la civilisation et Rhys demanda :

– Vous… euh… vous avez une voiture ? Je n’ai pas pris la mienne, je suis venu en transports pour éviter tout… accident.

Ombeline hocha la tête.

– Vous avez encore de la chance, ce soir je suis venue avec ma voiture. Il m’arrive parfois de venir ici à pieds.

Mais avec la dernière fois, elle préférait avoir sa voiture non loin pour éviter de traîner un blessé plus grand et plus lourd qu’elle jusqu’à son appartement ou l’hôpital. Avec les trolls qui rôdaient et la pleine lune, on ne savait jamais.

Elle l’emmena à sa petite voiture qu’on remarquait d’abord pour sa couleur : un lavande pastel tout doux, puis aux breloques des plus mignonnes pendant de son rétroviseur central. Une voiture de fée, ou du moins comme on se l’imaginait appartenant à une fée.

– Elle va rester comme ça combien de temps ? Vous êtes sûre qu’on… qu’on arrivera à temps ?

Ombeline suivit instinctivement son regard avant de reporter son attention sur lui.

– Elle restera le temps que je resterais concentrée dessus et tout va bien se passer,
tenta-t-elle de le rassurer. Inspirez un grand coup. Plus vous resterez calme et plus vous arriverez à vous contrôler, même sous votre autre forme.

Déverrouillant sa voiture, elle l’invita à monter dedans et réfléchit à un moyen de l’aider malgré le fait qu’elle ne soit pas une experte en loups-garous. Il fallait qu’elle le rassure et elle était quasiment sûre que paniquer ne fera qu’empirer la situation, comme pour tout.

– Vous n’êtes pas un monstre, ne l’oubliez pas. Même en tant que loup-garou, c’est toujours vous. Il n’y a pas à avoir peur.


Mettant le contact, elle lui offrit un sourire doux et démarra.

– Ça va aller.


Et ça alla... sur deux minutes exactement. Jusqu’à ce qu’un…. Truc non identifié… ou du moins un animal imposant déboulant des bois sur la route seulement éclairée par les phares de la voiture, les percute.






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Mer 17 Juil 2019 - 11:36



Étrangement, ses questions m’apaisaient un peu. Cela me permettait de réfléchir – et d’éviter de penser à cette fichue pleine lune.

– Je suis barman, enfin… je… j’étais flic, avant. J’habitais à Trondheim, il y a quelques années.

Alors que je m’attendais à sursauter à son contact, je n’en fis rien. Les battements de mon cœur ralentissaient, ma respiration se calmait et mes balbutiements devinrent un peu plus rares. D’habitude, j’étais dans un état critique avant chaque transformation, c’était bien la première fois que j’étais aussi… serein. Pas complètement, bien sûr, mais assez pour me sentir bien. Je lui demandais si on allait prendre la voiture et elle acquiesça. Rassuré, je soufflais, pour décompresser. Bientôt, j’allais être entouré de professionnels.

On entrait dans son automobile, qui m’arracha un sourire. En plus de posséder une couleur des plus particulières, l’intérieur était mignon. La fée à côté de moi avait cet air jovial, alors je ne m’étonnais pas vraiment. Sa réponse sur la pleine lune parvint à me relaxer dans mon siège.

– Je vais faire ça.

J’inspirais, expirais. Voilà… j’arrivais à prendre le contrôle. Fier de moi, je l’écoutais cependant avec appréhension lorsqu’elle me disait que je n’étais pas un monstre. C’était une fée, j’étais un loup-garou : la différence était là. Je n’exauçais pas de vœux, j’étais censé attaquer les gens. Dans le conte de chaperon rouge, c’était bien une personne de ma race qui avait mangé la grand-mère.

– Je sais pas… je n’arrive pas à me faire à cette idée-là.

La voiture démarra et elle me rassura. Tandis qu’on partait, je voulus la remercier pour tout ce qu’elle faisait, mais à peine que j’eus le temps de prononcer ces quelques mots, qu’un bruit sourd me fit sursauter, mes sens de nouveau en alerte. Quelque chose… ou quelqu’un venait de percuter la voiture. Alors que j’étais calme, je me remis à stresser. Les tremblements revinrent et je me retournais vers Ombeline.

– On devrait…. vérifier.


Sans attendre, car que je ne pouvais plus rester assis dans cet état, je me retirais du car et m’approchais. Je mis du temps à distinguer ce que c’était. Est-ce que c’était vraiment… un troll ? Merde, je stressais encore plus. Ma main vint se déposer sur le capot, qui était défoncé, pour me supporter. Je fermais les yeux un instant. Je n’arrivais décidément pas à me calmer.

Lorsque je rouvris mes paupières, la chaleur de mon corps s’était élevée. Oh non… je….

– … je me transforme, Ombeline. Et il y a un troll. Alors je… je sais pas comment… aïe.

Un de mes os venait de craquer. Je tombais à terre, incapable de parler plus.


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Lun 5 Aoû 2019 - 16:26






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Sous la pleine lune



– Ah oui ? Ce devait être passionnant comme métier… Songea-t-elle.

Elle s’imagina … eh bien ce que tout le monde s’imaginait quand on disait être dans la police : des enquêtes palpitantes autour d’un café chaud, sans sucre.

Avec un petit rire, elle avoua :

– Enfin, j’ai surtout beaucoup de séries en tête, désolée. Je me doute que ça ne doit pas être vraiment comme ça…

Tout comme le métier d’infirmière ne ressemblait pas à ce qu’on voyait à la télé. C’était beaucoup moins glamour, laissait moins de temps aux histoires de cœur et …. beaucoup trop de choses pour être listées en fait…

Enfin, elle avait beau avoir plusieurs siècles, elle ne pouvait pas échapper aux clichés de la télé et du cinéma. Elle-même pouvait être considérée en tant que tel d’ailleurs… surtout quand on voyait sa voiture.

– Je comprends que ça vous fasse un choc. C’est déjà énorme de se rendre compte qu’il n’y a pas que les humains, mais de manière aussi violente… Laissez-vous du temps et ne soyez pas trop dur avec vous-même.

Soudain, une chose les percuta. Heureusement, Ombeline ne roulait pas trop vite à ce moment-là et bien qu’elle perde sa concentration sur la lune, il n’y avait aucun blessé. Enfin. Dans la voiture.

Rhys proposa de vérifier, sortit, et la fée fit de même.

La première chose qu’elle se dit fut : encore un troll ?!

Puis elle reporta son attention sur le loup-garou. Mince ! La lune !

Mais c’était trop tard.

– Restez calme. Ne vous inquiétez pas pour moi. Je peux le gérer.

Tout en disant cela, elle enveloppa le troll dans ses illusions le rendant aveugle et lui donnant l’impression d’être lourd. Très lourd. Trop lourd pour parvenir à bouger son propre corps.

– Ne cédez pas à la panique et suivez ma voix. Respirez. Tout va bien se passer. Je vais rester avec vous. Ça va aller.

Ombeline gardait le ton le plus calme possible, contournant prudemment le troll. Elle hésita à se rapprocher de Rhys mais préféra le rassurer en s’élevant dans les airs, hors de sa portée.

– Vous voyez ? Vous ne pouvez pas me faire de mal…

Mais s’il s’enfuyait… Un loup-garou courait trop vite pour elle…

– Si jamais vous vous réveillez seul après cette transformation, venez me voir. Je vis au 333, dans le quartier historique. Je ne vais pas vous laisser tomber. Promis.






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